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Un bon moment de lecture avec ce roman qui se lit assez vite
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Je viens de relire ce livre que ma mémoire passoire avait laissé passer.
Tout m'a paru juste,bien posé sans besoin de longueurs.
Marc Dugain écrit sur des sujets graves et je dévore ses romans.
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Un beau roman, un style qui vous entraîne de page en page toujours avec le même plaisir
Lien : http://lire-visionner-creer...
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Bien que j'ai une nette préférence pour "La chambre des officiers" du même auteur, j'ai été très touchée par ce livre qui nous plonge au coeur de la résistance, nous faisant toucher du doigt le quotidien de ces gens de l'ombre qui se sont battus dans l'anonymat le plus total afin que nous puissions vivre libres.
J'ai été un peu stupéfaite de cet homme qui devient résistant sans même le vouloir, ses parents ont fait le choix à sa place. Il semble traverser ces épreuves avec beaucoup de détachement, est-ce cela le courage ?
Ensuite, sa longue quête pour retrouver un agent arrêté juste avant lui tient le lecteur en haleine.
Formidable et très prenant.
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Ce livre raconte l'histoire d'un jeune homme ordinaire qui fête ses 20 ans en 1940, et que les parents décident de déclarer mort afin de le faire rentrer dans la résistance. Sans trop lui demander son avis. En bon fils, il suivra leur volonté, et d'obéissance en obéissance, il va passer de petites missions à de plus importantes, progressivement, presque naturellement. Et faire des rencontres d'une grande humanité, conditionnées par l'urgence des situations.
J'ai beaucoup apprécié la lecture de ce roman, dans sa description d'un jeune homme commun, qui poussé par les évènements devra assumer des responsabilités plus grandes que lui. Cela fait écho à la question que nous nous posons tous de nos réactions face à des situations dans lesquelles on doit choisir un côté tranché. La grande question des circonstances qui créent les héros .
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Une histoire bien ficelée, une écriture limpide, une fin très bien imaginée, le livre raconte l'histoire d'un grand héros qui commence petit. C'est ceci que j'ai bien aimé, le fait qu'il y a une évolution très visible chez le personnage. Pierre ne reste pas statique dans son statut mais évolue dans l'armée de l'ombre. On découvre un peu cette dernière avec ses codes et ses manières.
Par ailleurs, l'armée allemande n'est pas caricaturée, les soldats éprouvent des sentiments (Le titre du livre vient d'une parole d'un soldat allemand). On découvre une guerre éloignée des personnages qui pourtant les touchent plus que tout autre personne.
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Histoire peu plausible. Ce héros "malgré lui" n'est pas crédible. Désolé pour ceux qui ont aimé ce livre.
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C'est l'histoire de Pierre, un jeune homme au début de la Seconde Guerre Mondiale, qui est enrôlé par son père communiste dans la résistance française. La résistance vue de l'intérieur : les actes « terroristes », les réseaux cloisonnés, les fuites… Pierre tombe amoureux de Mila, un contact du réseau et n'aura de cesse de la retrouver. Il la retrouvera vers la fin de sa vie, au Maroc, après un mariage sans amour. Ça commence comme une comédie et se termine comme un drame.
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Pierre Joubert a 20 ans en 1941. Ses parents, communistes convaincus entrés dans la clandestinité, organisent son décès pour l'entraîner dans la résistance communiste. Sans grande conviction politique, il rejoint le maquis pour ne pas rester immobile et attentiste. Il prend alors sa part de l'attente, de l'ennui, des rencontres furtives de gens qu'on ne reverra pas, d'amitiés sans lendemain, de relations sans passion, ni même amour, des déplacements incessants et des lits d'un soir, des réveils brutaux et précipités, de la peur et de l'action. Pierre vit la structuration des réseaux, se fait une réputation et progresse dans les tâches action /recrutement /renseignement. On suit sa fuite en avant, de groupuscule en groupuscule, pour être plus efficace, et sa participation à un réseau monté par les Anglais (qui se méfient des groupes gaullistes) dans la surveillance rapprochée d'une base de U-boats. Il est alors au contact de l'ennemi, dans le bar de la base où échouent les sous-mariniers à quai. L'ennemi ? Des hommes comme les autres, avec leur amitié, leur chaleur, leurs peurs, leurs amours. Simplement des hommes ! Très différents des SS, des gestapistes, et des miliciens, qu'il a jusqu'ici rencontrés.
Et il y a Mila. Chef de réseau, dont il tombe amoureux. Mais c'est la guerre secrète avec les dangers de ce genre de combat! Il ne faut pas s'attacher.
Et puis le débarquement, la libération, l'heure des comptes et des luttes intestines pour le pouvoir. Et la reprise de la vie "normale". à la recherche de Mila, même si d'autres parts de son passé moins intéressant à ses yeux l'ont rejoint plus vite.

Marc Dugain change de guerre. Après la "Grande Guerre" et ses gueules cassées ("La Chambre des Officiers"), il nous entraîne dans la guerre de l'ombre avec tout autant de justesse et de bonheur narratif. L'histoire des réseaux de la résistance est tout à l'image que je me fais de cette période et de ces hommes. Les personnages de Dugain ont comme toujours beaucoup de caractère et de dimension. Les partisans ne sont pas des surhommes, mais des gens ordinaires qui mènent un combat extraordinaire (littéralement). Les militaires allemands sont mis au rang d'hommes, effarés du comportement des nazis, emportés malgré eux dans cette guerre qui les tue. Et puis la justesse du jugement de Dugain sur cette période troublée de notre histoire, avec tout le recul de quelqu'un qui n'a pas connu cette période, est étonnante. Il dépeint notamment la libération avec une lucidité terrifiante et un réalisme cru (le chapitre où Pierre est confronté à l'Administration pour recouvrer sa véritable identité, est à hurler de rire, malgré la bêtise qui suinte !) qui rejoignent certains écrits de Lucien Bodard sur la même période (Le corbillard de Jules).
Et puis Dugain dénonce de façon bien sentie de nombreuses dérives, notamment à la libération. Par exemple, pourquoi cette Française, enceinte d'un marin allemand qu'elle aimait, est-elle tondue par des gens qui ont vécu terrés, supportant passivement l'occupant, sans broncher ? Pour "propager l'idée que chacun d'entre nous avait été un résistant qui s'ignorait" ? Et les juges qui appliquent la loi des libérateurs "avec la même bonne volonté que celle qui les guidait quelques semaines auparavant dans l'application des lois antijuives".
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Un livre sans esbrouffe, tout simple à lire si l'on veut, mais avec par ci par là des petites phrases qui font mouche au milieu d'un récit dit d'une façon détachée. C'est que l'homme qui raconte le fait à la fin de sa vie, il "doit" écrire sur "cette période de triste mémoire... qu'il a traversée sans bruit comme ces souris qui longent les murs, l'obscurité venue".
L'humour est discret, plutôt de l'ironie. Face à la guerre, qui sait ce que nous ferions? le roman répond à sa façon à cette question.
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