L'emprise, tome 1

Je n'ai pas été séduite par "L'emprise" contrairement aux autres livres de Marc Dugain.
Il faut dire que c'était mal parti étant donné que le sujet ne m'inspirait guère (la proximité avec l'actualité m'ennuyait à l'avance)...mais j'ai voulu faire confiance à l'auteur. La construction du livre est très bien faite, un chapitre =un personnage/un point de vue et une enquête à plusieurs niveaux qui avance rapidement. Ça m'a beaucoup fait penser à une série TV ou un film, je voyais très bien les plans séquences...
Malheureusement je ne suis jamais parvenue à totalement rentrer dans l'histoire. J'ai le sentiment d'avoir survolé ce livre, qui se lit d'ailleurs assez vite car les chapitres sont courts. La fin est un peu bâclée, l'intrigue reste bien ouverte et on reste sur sa faim ... Bref pas un souvenir de lecture mémorable !

CHALLENGE ABC 2014/2015
CHALLENGE VARIETES 2015 - Un livre que vous n'avez pas encore lu écrit par un auteur que vous adorez

Au lieu d'écouter les infos où je n'entends que du négatif, je lis des romans. Peut-être est-ce pour cela que je n'ai pas accroché ce roman et n'ai pas trop compris les descriptions des embrouilles politiques ?

Politique, économie, renseignements généraux, soif de pouvoir, argent, corruption, etc. Deux candidats pour la prochaine élection présidentielle, un directeur d'un groupe industriel, son prédécesseur, un corse responsable du DCI, des conseillers, des collaborateurs, des avocats, des conjoints, des enfants, des maîtresses, des amants.. etc. Des personnages à foison. Des dialogues qu'il faut souvent remonter pour savoir qui parle. Une fin bizarre. J'ai tout de même apprécié son analyse politique.

Je n'ai pas du tout aimé cette histoire, j'avais pourtant été alléché par la notoriété de Marc Dugain et de sa Chambre des Officiers. Mais l'intrigue ne ressemble à rien, même si elle tente de faire croire à une histoire plausible liée à Areva et à la filière nucléaire du Cotentin. le cynisme des personnages est inimaginable, quand bien même on serait réticent sur la valeur morale de nos dirigeants. Certains chapitres sont d'une banalité affligeante, digne des pires romans de gare, et quelques réflexions donnent a penser que l'auteur est lui aussi dans la plus grande détresse. A ne pas lire, vraiment.

J'aime beaucoup les livres qui se déroulent dans le milieu politique et les critiques sur l'Emprise étaient excellentes, donc je m'attendais à beaucoup mieux de la part de Marc Dugain.
Bien sûr, la description des milieux politiques et industriels est assez réaliste, mais tellement qu'on a parfois l'impression de lire un scénario de film.
Les personnages sont bien campés, mais la fin est assez bizarre et ne termine pas le roman d'une façon satisfaisante, on reste donc un peu sur sa faim.

J'ai lu l'Emprise. Pour être précis, je l'ai fini hier. Grosse frustration. A priori grand admirateur de MD, je m'attendais à plus, à mieux. Ses livres, mêlant petite et grande histoire m'ont toujours transporté. La malédiction d'Edgard, Une exécution ordinaire et dans une moindre mesure Heureux comme Dieu en France ou L'Insomnie des étoiles vous emportent ailleurs dans le temps. Par parenthèse, je n'ai jamais compris ce que qu'Avenue des géants venait faire dans l'oeuvre de MD. Si je veux lire un livre sur des psychopathes, j'achète un Connely à la gare...
J'ai eu du mal à rentrer dans l'Emprise, peut être à cause de la trop grande proximité entre le roman et l'actualité du moment. Puis la sauce finit par prendre, l'intrigue est dense, les personnages bien campés. Et là patatras, cette fin bâclée (j'ose). Trois petits derniers paragraphes et puis s'en vont. Toutes ces pistes qui ne mènent nulle part, cette fin qui n'en n'est pas une. Ce livre aurait mérité 200 pages de plus. C'est bien dommage.

[...] L'emprise est un chassé croisé d'influences en politiciens, géants de l'industrie, agents du renseignements et simples maillons de la chaine industrielle. On y trouve pêle mêle un candidat à l'Élysée coincé entre sa femme dépressive et son concurrent un tantinet psychopathe ; une agent du renseignement qui couche avec les gens qu'elle doit surveiller et regarde des films en noir et blanc avec son fils autiste ; un syndicaliste qui s'ennuie tellement que l'idée de tuer sa famille le distrait étonnamment ; un chef de la DCRI ou de la DGSE (Federico n'a pas suivi) qui mange riche et fait de la moto dans sa Corse natale et enfin un vigile qui fait peur. [...]
Lien : http://federicoconejo.wordpr..

Assez décevant. Un roman très en-deçà de ce que a pu publier Marc Dugain. Une trame narrative pas très innovante qui utilise toutes les ficelles de ce genre, les luttes de pouvoir, les rapports de forces, les chantages, les coup de billards à cinq bandes, les services de renseignements, les retours d'ascenceur... bret sous le prétexte de dévoiler et dénoncer (?) les arcanes du pouvoir, Dugain ne nous apprends rien de neuf. A vouloir mélanger des scènes politiques, personnages politiques ayant existé avec les personnages romanesques donne le sentiment d'un patchwork pas très bien ficelé et par très inmaginatif. Les personnages ne sont pas très attachants et manquent de profondeur. Bref un roman pas extraordinaire.

Très bien pour s'endormir l'après-midi ou le soir au coucher.

C'est un jeu pratiqué aussi bien dans les cours de récréation que dans les hautes sphères : « Je te tiens, tu me tiens par la barbichette… » Enfant, il faut s'interdire de rire. Adulte, il faut exhiber ses muscles, mieux pratiquer un chantage en retour si l'on ne veut pas perdre la face. La connaissance des points faibles d'un individu confère le pouvoir absolu. Écouter, infiltrer, espionner pour mieux manipuler : tout est là.
Tous les personnages sont liés, c'est le principe de ce genre de roman. Reste à savoir comment, ça, c'est le boulot du romancier. Et là, c'est le point faible du roman. Je n'ai pas accroché. Trop de personnages qui passent, repassent, disparaissent sans que l'on comprenne vraiment leur implication. Dommage car je suis une fan de Marc Dugain et j'ai toujours dévoré ses livres.
Lien : http://jelisquoi.blogspot.fr..

« Toute ressemblance avec des personnages existants ou ayant existé… ». Plongez dans l'univers glacé et glaçant de la sphère politique à travers l'ascension de Philippe Launay, candidat aux élections présidentielles en France. Ajoutez au tableau les activités opaques d'une entreprise nucléaire, et la disparition d'un syndicaliste de ladite entreprise. Complétez avec le parcours de Lorraine, agent de la DCRI, chargée d'enquêter sur une photographe chinoise… de la Corse à Paris en passant par la Bretagne et l'Irlande, l'auteur fait tourbillonner tous ses personnages dans la spirale infernale de la société politico-affairiste française. A suivre puisque l'Emprise serait annoncé comme le début d'une trilogie ?