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3,48

sur 410 notes
On avance, on avance, on avance.
C'est une évidence :
On a pas assez d'essence
Pour faire la route dans l'autre sens.
On avance. comme dans la chanson d'Alain Souchon
le 3ème arrive!!!!
Je retiendrai la sortie féroce de l'épouse du Président Launay... Belle scène de film en perspective avec Catherine Frot! , Celle-ci ruinant son piètre et volage époux.

Et la partition du père de Lubiak un Arditi ou un Bacri en père désabusé et ahuri d'apprendre de son fils qu'il est parti par la fenêtre de la vie de ses enfants un jour de Noël !

Et le désespoir surjoué par Karine Viard, de la belle et dévouée espionne, Lorraine surveillée par Corti le ténébreux Corse, Lorraine sur qui pèserait un contrat ?

Mais comment juger au milieu du gué,
laissons nos porter
On avance....
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Roman à clé sur la vie politique française et internationale actuelle. Vision pessimiste très inquiétante des pouvoirs diffus qui nous manipulent : CIA, services secrets, maffias militaro-politiques. Des individus, des pièces sur un échiquier gesticulent.
Les hommes politiques, tous psychopathes, avides, insensibles. Des êtres humains gouvernent pour leurs sentiments. Launay (le président, Chirac) ; Lubiak (le ministre des finances, Sarko) ; Volone (Proglio) ; Corti (DGSI) ; Térence d'Absalon (journaliste d'investigation « pur ») ; Lorraine (agent secret, mère divorcée d'un enfant autiste, amoureuse de Li, le maillon faible.
Passionnant.
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Dugain se plonge dans la vie politico-médiatique de notre pays. J'ai vérifié à plusieurs reprises la date de parution, tellement ça semblait proche de 2017. Au jeu du "Qui est qui", peu d'idées sur Launay, un peu sur Lubiak et je pense avoir trouvé Charda, le marchand d'armes: Dassault, parce que Chardassault...Humour de Dugain ?
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La suite de l'emprise : un peu de répétitions mais toujours aussi palpitant !
Les élèves de TES, option sciences politique, doivent le lire ...
C.Meaudre
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Tome 2 de la trilogie de L'Emprise, ce quinquennat confronte ses protagonistes à la conquête puis à l'exercice du pouvoir. Les liaisons dangereuses entre politique, économie et espionnages se tendent un peu plus encore. Plus que du cynisme, le pouvoir absolu implique surtout une violence absolue, inévitable non dénuée de désillusion. Launay, maintenant président, pensait pouvoir agir sur le monde alors qu'il se révèle être prisonnier de son statut et subit ses alliances…
Marc Dugain peaufine son analyse, affute ses arguments et c'est brillant. Cependant, il oublie un peu ses personnages en cours de route. Moins incarnés, ses points de vue s'enchaînent mécaniquement les uns aux autres, une certaine distance s'installe au détriment d'une tension dramatique qui avait fait le sel du premier tome.

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Marc Dugain poursuit dans ce second volet son exploration du milieu politique français dans une intrigue toujours aussi tortueuse. Son talent d'écrivain lui permet de mêler portrait psychologique raffiné, dialogues piquant et savoureux et complots politiques lourd et amer. Un mets de choix que ce quinquennat que nous allons détailler point par point.

La force de Marc Dugain est de nous relater la vie politique de notre pays de manière extrêmement réaliste tout en gardant une certaine distance avec la situation sidérante qu'il décrit pages après pages. L'auteur se garde de tout cynisme et parvient à conserver une certaine hauteur par rapport à son intrigue. Les faits qu'ils relatent amènent à perdre le peu d'espoir qu'il pourrait nous rester en la politique française mais sa plume aérienne agit comme un baume qui apaise lors de la lecture. Des mots salvateurs sur les plaies béantes qu'il dénonce.

L'auteur évite le piège du manichéisme en prenant le temps de dresser le portrait d'hommes et de femmes atteint de névroses qui les vrillent jusqu'à la moelle. Là où le premier tome insistait sur la soif de pouvoir qui les animait, ce second opus place les névroses non diagnostiquées au centre des portraits de ces monstres d'egos. le lecteur a la chance d'assister à quelque chose qui arrive rarement dans la vie réelle, la mise à nu de ces hommes politiques. Les masques tombent et le néant abyssal qui constitue leurs essences est révélé. Incapable d'aimer, traumatisés par des angoisses ancrées dans leurs subconscient, effrayés par les ténèbres enfouis à la surface de leurs âmes ils ne se rendent même pas compte du mal qu'ils font autour d'eux, à leurs proches mais aussi au peuple français. On aurait presque envie de les plaindre. Si Launay apparaît quelque peu conscient de sa froideur il n'en tire cependant aucune leçon et se révèle un prédateur redoutable. Tandis qu'en face Lubiak, prisonnier d'un stéréotype d'enfant gâté qui ne sait quoi faire de ses jouets, paraît bien incapable de résister longtemps aux mâchoires féroces du président malgré sa fougue et son sens des affaires.

Les dialogues sont l'occasion pour l'auteur d'égayer un récit qui pourrait paraître assez froid. Émaillés de pirouettes, de double sens, ces dialogues servent autant à dissimuler la vérité qu'à la dire. On ne se parle pas dans quinquennat, on s'invective, on s'agresse, on se menace, on s'explique sans jamais se comprendre. Durant ces dialogues c'est le jeu des faux-semblants, une comédie humaine sans la noblesse des actes, qui s'effectue sous les yeux du lecteur qui n'en ait plus à une infamie près. Durant la lecture les dialogues sont le sel qui va agrémenter ce plat déjà savoureux.

Mais quinquennat c'est aussi une guerre politique, une guerre d'ego. L'auteur a tissé une intrigue labyrinthique au ramifications innombrables. La simplicité avec laquelle il relate les malversations de ces puissants si puissants qu'ils ne voient même plus le monde réel permet de ne jamais perdre pied dans un monde qui reste inconnue de la plupart d'entre nous. Malheureusement ce second volume souffre d'un surplace narratif qui n'aide pas à s'accaparer pleinement ses intrigues d'alcôves alors que dans le même temps certains personnages sont victimes de redondances dans lesquelles stagnent leurs intrigues personnelles. Quinquennat se révèle être un tome de transition à la temporalité assez trouble mais à la narration tellement fluide que l'on ne se rend compte de rien.

Les qualités que l'on retrouvait déjà dans le premier opus se confirment dans ce second volume malgré un statut de tome transitoire. L'assiette de haute gastronomie proposait par Marc Dugain se révèle suffisamment goûteuse et épicée pour passer outre ce léger défaut. En espérant que le troisième et dernier volume saura apporter une conclusion satisfaisante à cette trilogie sur un mal ordinaire.
Lien : https://culturevsnews.com/
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Launay va être élu président aisément face à un candidat d'extrême droite. Ce personnage sans joie et calculateur, à la vie familiale dévastée, ne supporte pas d'être sous l'emprise des américains qui l'ont soutenu. Il les contre malgré l'avis de Corti, chef de la DGSI, qui perd son influence.

Lorraine, qui a découvert un partie du pot-aux-roses dans le premier roman, se sent mise sur la touche et fait part de ses doutes à la mauvaise personne.

Lubiak, rival De Launay, profite de son arrivée au gouvernement pour magouiller à plus grande échelle et ouvrir des boulevards aux investissements des Émirats dont il ponctionne sa part. Il est dans la ligne de mire de Terence Absalon, journaliste d'investigation, représentant le dernier contre-pouvoir.

Comme le premier, ce livre est un décryptage du pouvoir, des relations diplomatico-financières et des liens entre l'action politique et les services secrets.

Dans ce roman, toutes les différentes intrigues appellent une suite ou un dénouement , il est préférable de lire les 2 derniers volumes (Quinquennat+Ultime partie) ensemble.
Lien : http://jimpee.free.fr/index...
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J'ai vu ce livre, le titre m'a accroché et j'ai commencé à lire "Quinquennat" sans me poser de question, sans savoir qu'il était le tome 2 d'une trilogie. Evidemment, je me suis retrouvé parachuté dans un récit dont je ne connaissais ni les tenants ni les aboutissants. Ma lecture a été assez pénible, avec les nombreux personnages et diverses actions parallèles (qui ont des difficultés à se croiser). C'est un thriller politique dont le ressort principal est donné par la quatrième de couverture: l'élection difficile De Launay à la présidence de la République et sa rivalité avec Lubiak (qui voudra devenir calife à la place du calife); la femme De Launay, brusquement atteinte de cécité, a de l'importance. Mais les agents secrets et des hommes de l'ombre dans la société civile jouent aussi un rôle crucial. Un journaliste d'investigation mène une enquête sur des sujets sensibles.
Derrière cette fiction (qui est peut-être un roman à clés), le but essentiel de Marc Dugain est de fustiger l'ensemble des politiciens français. Pour lui, toute leur action est exclusivement sous-tendue par l'ambition et la soif de pouvoir personnel (of course), mais aussi par le cynisme, la corruption, le perversité et les coups (très) tordus. Ils nous inspirent des impressions dont le spectre va de l'antipathique (Launay) à l'affreux (Lubiak). Aucun ne peut racheter les autres. Evidemment je ne suis pas assez naïf pour croire que nos hommes politiques sont des enfants de choeur, mais je trouve que l'auteur y va fort, là ! Il attise les tendances nihilistes de certains Français.
Je n'ai pas non plus apprécié l'écriture de Dugain. Il y a des ellipses, des coq-à-l'âne et aussi, au sujet de la politique, des propos sentencieux qui veulent tout dire et rien dire. Il y a également des phrases qui m'ont laissé perplexe ou pantois, par exemple: « Sa confiance en Lorraine, qu'il avait bâtie comme un muret en pierre protégeant un rang de tomates des vents salés, s'était effondrée » (p. 228). Je n'aime pas…
Dans des romans antérieurs de Dugain, j'avais un peu remarqué ces défauts et ces outrances, mais je les trouve vraiment dominantes dans "Quinquennat". L'ayant péniblement achevé, je renonce donc à lire le tome 1 et le tome 3.
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Très bon livre de politique, qui à sus m'intèressé sur un sujet pour lequel je n'ai pas grand intérêt de manière génèral.
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Je sais bien que la soif du pouvoir est le plus grand corrupteur qui soit, qui domine les politiques, les financiers, les industriels..., mais il m'a été pénible de le lire dans ce roman tellement proche de la réalité.
J'ai eu envie d'arrêter, ne plus tourner les pages, mais la qualité de l'écriture, la présence presque palpable des personnages a eu raison de mon écoeurement.

Félicitations à l'auteur, mais ce n'est pas cette lecture qui va me remonter le moral.
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