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4,56

sur 2040 notes
Dumas était un homme de théâtre : il met en scène des personnages inoubliables et aime les rebondissements. L'empoisonneuse, l'ancien révolutionnaire devenu muet, le traître et le fils maudit, Benedetto au destin rocambolesque. Mon arrière-grand-père adorait cette histoire, l'histoire d'un juste qui perd tout, avant de se venger de ses ennemis devenus riches et puissants dans le Paris de la Restauration. L'art de conteur de Dumas se déploie dans ses histoires dans l'histoire : les bandits romains, les aventures orientales et le crime de Caderousse raconté par un témoin caché dans son auberge, par une nuit d'orage...Et au dessus de tout ces personnages, l'agent de le Providence, le comte et ses doubles, l'abbé italien et le lord anglais qui fait de ce classique un vrai plaisir de lecture !
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Le chef d'oeuvre d'Alexandre Dumas !

Ce roman contient tout ce qu'il faut pour tenir le lecteur en haleine : amour, jalousie, trahison, complot, injustice, vengeance, prison, île au trésor, conspiration, retournement de situation, pouvoir, argent, transformation, manipulation. Mais aussi transmission d'un savoir qui permettra au héros son envol vers la liberté.

Justement que dire de son héros Edmond Dantès. Pour moi, il est le héros par excellence. Petit marin sans envergure, il deviendra homme d'affaires et Comte. Homme sans instruction, il deviendra érudit. Homme blessé dans son amour et ses amitiés, il deviendra manipulateur de haute voltige pour se venger des hommes sans scrupule. Homme trompé, emprisonné, il deviendra justicier.
Il détient tous les pouvoirs, trompe l'ennemi en s'infiltrant dans son domaine, parle plusieurs langues, connaît la médecine, la chimie, manipule toutes les armes. Il est beau, riche, auréolé d'un certain mystère et fascine tous ceux qui l'approchent. Voilà donc le super héros qui n'a besoin d'aucune magie extérieure mais qui s'est accompli lui-même à la seule force de sa volonté.

Enfin, si ce puissant personnage existe, il faut en remercier son auteur (ou ses auteurs). Quelle brillante imagination ! Quel suspense ! Quelle écriture !
Dumas nous fait voyager de France en Italie, de Marseille au Château d'If, des salons parisiens aux contrebandiers. Nous enchante par l'action, l'aventure, la subtilité des dialogues. Nous subjugue par des personnages d'une complexité remarquable. Nous émeut par des situations dramatiques ou perfides.
Nous, nous...
Oui et oui encore, j'ai été touchée, émue. J'ai eu peur, froid, faim. J'ai douté, j'ai écouté, j'ai appris. Mais surtout j'ai attendu et espéré...
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« Bonjour et bienvenue dans cette probablement unique édition de Questions pour un Babélion ! Aujourd'hui, littérature classique. Attention, il y a un piège. Un petit indice pour ceux qui jouent de chez eux : « Vous avez cliqué sur le titre. » Vous êtes prêts ? C'est parti :

Tel l'hiver de Game of Thrones je viens, mais personne ne me voit venir* et je frappe sans pitié. Je suis isolé de longues années, meurtri par la mort de mon père…

-Arya Stark !

-Non. Arya Stark, c'est non.

Meurtri par la mort de mon père et séparé de la femme que j'aimais, j'ai été lâchement trahi par des proches et un magistrat, puis jeté dans la prison du château d'If. Je parviens à m'évader et me sers de ma nouvelle fortune pour machiner une Terrible Vengeance, je suis, je suis, je suis ?

-Le… le comte de Monte-Cristo !

-Et c'est gagnéééééé ! Bravo !

-C'était pas facile, mais j'ai reconnu à partir de « Terrible Vengeance ». Je pensais que vous parleriez des mechas** et des vaisseaux spatiaux de la série animée.

-Les mé… quoi ?

-Bah les robots géants, quoi ! On s'y introduit à l'aide d'ingénieuses et spectaculaires machineries et on les pilote, comme dans Goldorak.

-Bon… on va reprendre un ou deux trucs, je crois, espèce de génération pourrie par la télévision.

Or donc, aujourd'hui nous allons parler du Comte de Monte-Cristo, un célèbre roman d'Alexandre Dumas père, je vous fais grâce d'un deuxième résumé. Mettons tout de suite les choses au clair : ce roman ne contient aucun robot géant. Point de voyages dans l'espace non plus.

-Ah bon ?

-Non.

-C'est nul, alors !

-Absolument pas.

-En plus, c'est publié au XIXe siècle ! A tous les coups c'est écrit dans un français incompréhensible !

-Non, pas du tout. Nous trouvons de belles tournures classiques, mais le style et la langue restent parfaitement accessibles : l'émotion passe facilement. le récit de l'emprisonnement et de l'évasion est splendide, la souffrance d'Edmond est littéralement palpable. J'ai admiré les ressources de l'abbé Faria, l'ingénieux érudit, il y a là comme un récit de Robinson, qui exploite ce qu'il a sous la main pour construire et aménager ce dont il a besoin.

Cependant, ce que l'histoire contient de plus spectaculaire se situe plus tard dans l'histoire, lorsque le comte de Monte-Cristo a terminé de construire sa machine infernale et frappe ses ennemis ou leurs proches, et sa stratégie répond à une autre machine, celle qui l'a plongé en enfer. Plein de choses sont fascinantes dans ce texte, et l'une d'entre elles se trouve dans la précision d'une tragédie grecque.

-Le comte de Monte-Cristo, une tragédie grecque ? Et ben, on aura tout lu.

-Mais non, « tragédie » pas au sens de tragédie, quoi. Evidemment qu'il n'est pas un noble prince détruit par les intentions divines.

-Et dans quel sens, alors ?

-Dans celui-ci : peux-tu échapper à ton destin quand tu es le héros d'une tragédie ? Non, tu ne peux pas. Dantès, quand il se trouve chez Villefort, ne le sait pas encore, mais il est déjà mort : le jeu de circonstances est tel que le jeune homme ne peut se sauver. Broyé par la machine impitoyable du destin et de l'ambition du jeune procureur, te dis-je.

Et lorsque Dantès va comprendre qu'il est devenu la victime d'une suite de circonstances malheureuses et de perversions humaines, que va-t-il faire ?
Il va apprendre à dominer, à provoquer ces circonstances en sa faveur, à jouer avec l'histoire et les caractères pour obtenir ce qu'il veut, à plier son corps à la force de sa volonté pour demeurer parfaitement (ou presque) impassible en n'importe quelle situation.

Et c'est là, je crois, que se trouve l'une des plus grandes forces de ce texte : il raconte l'histoire d'un homme qui dépasse son humanité pour devenir un « presque Dieu ». Ce n'est plus lui, la victime de la machine à broyer les existences. Il s'occupe désormais de la construire et de la faire fonctionner en se donnant l'accomplissement de la volonté divine pour confortable justification. Mais est-ce justifiable ?

Et à ce propos, sur la légitimité du comte, le roman prend hélas une direction qui me déplaît sur la fin. Mais peut-être que le doute prouve qu'il reste une étincelle d'humanité en lui ? Je ne sais pas. Quoi qu'il en soit, les scrupules sur les desseins de Dieu m'ont laissée froide, contrairement à la condition de Dantès qui m'a rendue enthousiaste.

Je regrette également que les dialogues soient excessivement dumasiens. Ils alourdissent et ralentissent le texte, on sent la paie au feuillet…

-Quoi ?

-Hein ?

-J'ai mal entendu, tu disais quoi ?

-Je disais que je trouvais les dialogues souvent relous.

-Comment ça, relous ?

-Ben, relous comme lourdingues ! Les personnages répètent les choses, font semblant de poser des questions sur des évidences…

-Vraiment, ils font ça ?

-Assurément.

-Mais quel intérêt pour l'histoire ?

-Pour l'histoire ? Aucun.

-Et pour le lecteur ?

-Non plus.

-Mais quelle raison alors ?

-Je soupçonne la raison des sousous dans la popoche.

-Ciel ! La cupidité et/ou le besoin désespéré d'argent serait-il cause de faute de goût littéraire ?

-Ce ne serait pas la première fois, si ?

-Non, en effet. Mais dis-moi, tu es en train de faire la même chose, non ?

-Si.

-Et tu n'as pas peur d'ennuyer ton lectorat ?

-Si, c'est pourquoi nous arrêtons maintenant.

J'ai regretté également le dénouement, trop long, et la fin de certains personnages comme Haydée et Mercedès : leurs conclusions ne me semblent plus du tout au goût du jour.

Ces menus reproches demeurent cependant sans grande conséquence sur un texte extraordinairement beau. »

*Allusion à la BO de Gankutsuou, l'adaptation animée japonaise, « You won't see me coming… ‘til I strike ».

**Mechas : prononcez « méka ».
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Ah Dumas! Comme j'aime sa façon d'être conteur plus que narrateur omniscient! Il entraîne le lecteur dans son récit comme un ami vous entraînerait dans son aventure! Et quelle aventure... La plus belle qu'il m'ait été donné de lire, rien de moins! Et j'ai, à vrai dire, pris un tel plaisir à la lire que j'en serai éternellement reconnaissante à son auteur!
Bien au delà de la simple histoire de vengeance dont j'avais bien souvent entendu parler, "Le comte de Monte-Cristo" est une histoire d'amour et de haine, une histoire d'intelligence, une histoire de respect, d'amitié, d'humour, de plaisir... Quelle délectation cela dit, de suivre au fil des pages avec quelle ruse et quelle finesse, la justice est rétablie!

Un style très agréable à lire, un scenario époustouflant, une grande dose d'humanité... ce fut sans aucun doute une de mes lectures préférées!
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J'ai découvert Alexandre Dumas avec le Comte de Monte-Cristo.
J'ai adoré ce livre.
Difficile d'être arrivé à mon âge sans avoir vu, ni film ni série sur le thème et pourtant.
J'étais un peu effrayée par la longueur du livre et par le thème de la vengeance. Il est tellement bien écrit que l'un comme l'autre ne m'ont gêné à aucun moment, au contraire, lorsque je suis arrivée à la dernière page, j'ai ressenti comme un manque.
Même s'il est très long, on ne s'ennuie jamais. Quand on le commence, on ne peut plus le lâcher (même si, en réalité, on est bien obligé, difficile de lire près de 2000 pages en une soirée !).
C'est comme un immense puzzle dont chaque pièce trouve sa place chapitre après chapitre, pour page après page construire un final jubilatoire.
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Pour le premier tome de ce grand classique convertit dans de differents genres littéraires et artistiques, Alexandre Dumas plante le décor de ce que pourrait d'être la vie de notre héros Dantes qui n'est pas encore dans cette partie le comte de Monte-Cristo.

Le jeune dantès, un garçon de 19 ans voit son avenir se dessiner comme une ligne droite par laquelle les obstacles semblent écartés par un revers de main. Second dans le bateau pharaon qui vient de connaitre la perte de son capitaine, alors sans hésitation, M. Morrel, le proprio du bâtiment promet à notre jeune de 19 ans, qui d'ailleurs est sur le point d'épouser la belle Mercedes, de le faire le nouveau capitaine...quel avenir prometteur!!!

Pendant ce temps, dans l'ombre un désagrément fait fomenter un complot pour assouvir la jalousie de trois personnes, qui pour se disputer la place du capitaine, qui pour se disputer la belle Mercedès, qui pour se disputer sa propre naïveté...monté de toutes pièces le complot va aboutir à une terrible accusation contre notre jeune de 19 ans...

Au lieu de cet avenir prometteur, proclamé l'ennemi numéro 1 de la royauté, plutôt un avenir sombre va attendre notre jeune de 19 ans...14 ans d'une totale obscurité...

Un livre qu'on ne peut lire à moitié! On s'y met comme si on avait des ailes pour voler bien plus vite que Dantès, mais la verve de l'auteur nous retient au même niveau que le héros!!!
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C'est soit, je suis fou ?
C'est soit que je ne comprends rien !
Ou c'est SENSATIONNEL de lire, mais les chefs-d'oeuvre de notre grand GRAND GRAND Alexandre Dumas !!!

DIABLE ! Au début, j'avais un peu du mal avec celui-ci...
Mais il trouve toujours un moyen pour reprendre une nouvelle vague et la surmonter plus haut !
C'est du génie à l'état pur moi je vous le dis !
4 Coup de coeur avec Dumas ! C'est une blague Matthieu ?
Non ! Non ! C'est bien réel...
Et Dumas est officiellement mon écrivain préféré !!!
Monsieur Dumas, comment faites-vous milord !
Diable !
Peste !
C'est juste époustouflant EUHHHHHHHH !

Merci pour ces grandes pépites !
Hâte de lire vos autres chefs-d'oeuvre !

Et par ailleurs !
J'impose avec obligation une Dumanime pour tous !!!
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Le Comte de Monte-Cristo est un petit bijou romanesque, récit passionant d'une vengeance préparée depuis longtemps à l'intrigue fouillée, mais en dehors de l'intérêt intrinsèque de l'histoire, il est avant tout un formidable livre sur la psychologie des personnages, les conflits entre classes sociales, le danger d'exprimer des opinions politiques ou les rivalités amoureuses. Avec moult précisions et détails, l'auteur raconte un récit au suspense exacerbé ou la tension monte de façon insidieuse, jusqu'au dénouement final. Ce roman s'inscrit aussi dans la veine de l'esprit des récits balzaciens de l'époque, où les êtres deviennent vils, dévoilant toute la noirceur de l'âme humaine, profitant d'une opportunité de situation et d'atmosphère, offrant au lecteur un panorama paranoïaque, d'une société d'arrivistes sans scrupules, prêts aux pires bassesses pour se hisser socialement, pour de l'argent, par jalousie ou pour se protéger d'un scandale. Si Dumas n'est pas Balzac, dans ce livre, il lui emprunte un certain style, mais sans jamais l'égaler, néanmoins, on retiendra de nombreuses autres influences très en vogue, comme un exotisme oriental dans les décors et les costumes, ou une ambiance flirtant avec le romantisme noir parfois. Mais ce roman reste avant tout un récit posant de vraies questions, sur la notion de justice en particulier, en évoquant la délation, l'iniquité, la vengeance personnelle et la justice privée se substituant à celle des hommes, parce que justement, cette dernière a failli dans son application impartiale, par l'Etat de droit.
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Le comte de Monte-Cristo est enterré depuis tellement longtemps dans ma pile à lire que l'en sortir était presque un acte archéologique. D'une part, ses 1600 pages ont de quoi impressionner, et comme en plus je connais très mal les classiques (ce qui est très bien au final, ça me permet de les découvrir exactement comme les sorties de l'année), je m'en étais fait une fausse image. Je n'avais en effet retenu qu'un long emprisonnement, et le désespoir d'un homme enfermé pendant un millier de pages, ça pourrait être intéressant, mais ça demande quand même une bonne dose de courage pour se lancer dans cette lecture. Mais dès les premières pages, j'ai réalisé qu'on est bien loin de cette sombre introspection. J'ai retrouvé tout de suite le ton typique du roman d'aventure qui m'avait tant plus dans Les trois mousquetaires.

Le roman raconte l'histoire d'Edmond Dantès qui, malgré une vie simple, est sur le point de toucher au bonheur : un poste de capitaine sur un navire où tout le monde l'aime, ce qui lui permettra de sauver son père de la misère, et d'épouser sa fiancée. Mais cet embryon de bonheur sera détruit par l'association bien redoutable d'un amoureux éconduit, d'un collègue jaloux et aigri, et d'un ambitieux politique. À quelques jours de son mariage, Dantès sera envoyé en prison, où il croupira plusieurs années, avec une seule idée en tête : la vengeance.

On comprend sans peine le succès de cette histoire qui, malgré son volume impressionnant, est passionnant du début à la fin. Le thème de la vengeance, tout d'abord, est déjà quelque chose de fascinant, d'autant que Dantès met en place des plans machiavéliques qui provoqueront la ruine ou le déshonneur public de ses ennemis au moment où ils s'y attendent le moins. Dumas fait également voyager ses lecteurs, en Italie, durant le carnaval, en Afrique du Nord et lui fait miroiter les charmes de l'Orient. Les destins de ses personnages s'entremêlent étroitement, des amitiés et des amours imprévues naissent, ce qui contrarie grandement les plans de Dantès. Parfois d'ailleurs, certains retournements de situation m'ont paru cousus de fil blanc, mais enfin on n'y prête peu attention, le genre de l'aventure en fait presque des passages obligés.

Un seul comportement récurrent m'a laissé sceptique. De temps en temps, un ami de Dantès se trouve dans une situation désespérée, et Dantès a la solution, disponible immédiatement. Plutôt que de la lui fournir, il attend le dernier moment, quand son ami a la corde autour du cou ou le revolver sur la tempe, pour se précipiter dans la pièce et lui dire que ses problèmes peuvent s'arranger. Il y a parfois des justifications à cette attente, mais souvent non, et ce comportement me paraît particulièrement cruel, sans générer, pour moins du moins, la moindre tension ni la moindre compassion pour les victimes.

Encore un classique que je regrette de ne pas avoir eu le courage de lire plus tôt ! Mais malgré les bonnes expériences qui s'enchaînent, il n'y a pas à dire, un nom célèbre ça impressionne…
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Emprisonné pendant près de 15 ans pour un crime qu'il n'a pas commis, Edmond Dantès s'évade de la prison du château d'If et devient le comte de Monte-Cristo. Après toutes ses années, il a bien l'intention de se venger de ceux qui lui ont volé sa vie.

Quelle histoire et quelle écriture que celle d'Alexandre Dumas! Une des vengeances les plus connues de la littérature méritait bien 1600 pages. Un énorme pavé que je n'ai pas vu passer et qui se dévore comme un bon polar (même si je connaissais déjà l'histoire). le style est très addictif, moi qui croyait m'ennuyer, ça n'a pas du tout été le cas, même si j'ai trouvé la fin un peu longue. Ça a été une excellente lecture et je suis ravie d'avoir découvert ce classique de la littérature française.
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