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4,56

sur 2040 notes
Si vous êtes comme moi, et que vous regardez de temps en temps des doocumentaires hiistoriques, vous avez appris que le comte de Monté-Cristo à été écrit sur une promesse de Dumas d'écrire sur cette minuscule ïle, et sur une affaire tiré de pseudo archive de la police très largement romancé, avec beaucoup moins de talent par un cours récit.... Déjà cela part d'un intox sur un fait divers qui ne serait pas authentique! Est-ce à dire que tout est faux dans le Roman de Dumas? Pas tout à fait, parce qu'on apprend ce que c'était qu'un télégraphe de l'époque, et que le Roman a été citué par Dumas à une autre époque, une époque où les changements de gouvernements étaient si rapide et si radical, qu'il était difficile de survivre sans ennuie en tant que simple citoyen... L'intérêt de ce Roman ne se limite pas donc seulement à la vengeance suite à un complot, il est aussi le témoin d'une époque ou vous pouviez grimper jusqu'au sommet, pour vous retrouver le lendemain en disgrâce... Cela rend l'histoire plausible, et c'est bien le génie de Dumas qui est à l'oeuvre ici... le jours d'un retour d'un bateau un marin se filance, et tombe dans un piège pour être emprisonné au Château d'If pour lui ravir sa filance, son poste... Et même taire le passé d'un membre de la famille qui n'est pas du bon bord politiquement pour un jeune procureur... En faut-il plus? de quelques choses qui est peut être une affabulation d'écrivaillon ou une farce qui a mal tourner, Dumas nous fait un grand roman... Qui dépeint une période importante de notre histoire ... Les alternances entre République et Ancien Régime...avec un drôle d'Empereur, grand homme... Mais prorévolutionnaire créateur u code civil moderne et pourtant Empereur... A lire si vous aimez les romans longs, ce n'est pas seulement bien écrit, c'est aussi captivant....
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Ouahhh ! Quelle oeuvre !
Bien sûr on connaît plus ou moins précisément cette histoire d'injustice et de vengeance mais la découvrir dans son intégralité c'est autre chose !

Le tome 1 est vraiment formidable. On est immédiatement pris pas l'écriture, le récit intense, le personnage très attachant. Les descriptions de sa descente aux enfers et de sa captivité sont vraiment très fortes et prenantes.
Le tome suivant est déstabilisant car on bascule avec de nouveaux personnages qu'on n'identifie pas vraiment et on est un peu déçu de ne pas suivre chronologiquement la suite des aventures d'Edmond Dantès.
Une fois à Paris, les derniers tomes nous embarquent avec un riche florilège de personnages très nombreux, et on se perd un peu parfois !
Mais l'ensemble est vraiment fort, savoureux, étonnant !
Une très belle lecture.
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Quel livre ! Tout déborde ici de vitalité comme dans une corne d'abondance. Tellement de sentiments, de vies, de drames, de bonheurs vécus, perdus, espérés, tellement de personnages, monstrueux (y compris Monte-Cristo par certains aspects), idylliques, adorables ou haissables. Tous ces êtres évoluant sur le tableau foisonnant d'un XIX° hésitant encore entre l'aristocratie et la bourgeoisie, la restauration et l'empire.
Mais, plus que tout, Dumas livre sans doute avec ce roman fleuve un manifeste flamboyant du romantisme dans la littérature.
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Chef d'oeuvre ET coup de coeur !
J'avais adoré "Les trois Mousquetaires". Alexandre Dumas m'a une nouvelle fois chopé. J'ai délaissé mes autres lectures en cours pour ne me concentrer que sur ce roman. Littéralement addictif. C'est presque, d'une certaine manière, l'équivalent d'une série Netflix. Ca pourrait paraître péjoratif mais c'est l'opposé total. Ce roman possède tous les ingrédients pour nous captiver et nous tenir en haleine. Cela vient peut-être du format feuilleton, comme pour "Les trois Mousquetaires", en tout cas, ça fonctionne avec moi.

Cela faisait longtemps que je souhaitais revenir à la matière originale de cette histoire que l'on connaît assez facilement de près ou de loin. Pour ma part, j'avais déjà développé un certain engouement via une adaptation, des années auparavant, mais le roman n'a pas de comparaison à sa mesure.

C'est le récit d'un homme trahi, sacrifié, privé de son avenir et littéralement destitué de tout ce qui fait de lui un homme. Les circonstances feront que dans sa déchéance la plus totale, la possibilité d'une vengeance maintiendra la folie à l'écart. Une vengeance froide et méticuleuse qui se déploie comme une toile tissée par l'araignée.

Il y a une part sombre dans ce récit. Dans son ensemble, c'est le genre d'histoire qui pousse à la réflexion sur de nombreux points, et pas seulement sur la rancune. C'est un must-read book, un incontournable et même si c'est un pavé, une version abrégée me semble être un affront voire une insulte. Bref, j'ai adoré et je conseille à qui n'y a pas encore goûté.
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C'est tout juste un livre grandiose, 1200 pages qui se lisent tellement bien !!

Franchement, je ressors de cette lecture complètement abasourdie. Vous l'avez compris, j'ai adoré !

D'abord, c'est un livre avec un contexte historique très fort, des références aux événements de l'époque présents régulièrement. Mais ce livre c'est aussi un voyage dans l'espace incroyable, on a l'impression d'être passé au Moyen Orient et vu quantité de pays !

L'histoire, elle, est atrocement diabolique 😈 on tourne les pages en pensant qu'on sait, et on est toujours étonné de ce qu'on découvre au chapitre suivant. Loin d'être une histoire à l'eau rose, Dumas n'épargne aucun de ses personnages, vengeances, règlements de comptes, histoires de famille, folie, meurtre, bassesse, avidité, c'est incroyable ce concentré d'histoires humaines dans un seul livre ..

Comment vous dire qu'il faut lire ce livre ??
Ce livre, un must !!
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C'est avec "Le comte de Monte-Cristo" qu' Alexandre Dumas devient le romancier le plus célèbre de son temps et son ouvrage a connu depuis un succès ininterrompu jusqu'à nos jours.
Edmond Dantès, est depuis la mort de son capitaine, seul maître à bord du trois-mâts le Pharaon, navire marchand de l'armateur Morel. La plate-forme du fort Saint-Jean est pleine de curieux, le navire est de retour à Marseille.
Estimé par son armateur, Edmond malgré son jeune âge, va être nommé Capitaine mais surtout il compte épouser bientôt la belle Mercédès.
Mais dans l'ombre, Danglars, le comptable de l'armateur, jaloux, s'associe avec Fernand un pêcheur amoureux lui-aussi de la belle catalane et avec Caderousse pour le dénoncer aux autorités comme agent bonapartiste.
L'accusation est grave, nous sommes à la veille des cent jours et le le Pharaon a fait escale à l'île d'Elbe pour remettre un colis de la part du capitaine Leclère au grand maréchal Bertrand.
Edmond Dantès est arrêté en plein repas de noces.
Il clame son innocence devant Villefort, le magistrat de justice mais sans le savoir, il est porteur d'un document accablant pour le père de celui-ci.
Désespéré, Edmond est jeté, sans jugement dans un cul de basse fosse au château d'If...
Plébiscité par le public dès sa sortie, d'abord en feuilleton dans le journal des débats, puis en volume en 1844, cette grande fresque romantique d'aventures et de vengeance fut très attaquée par la critique qui y voyait une contestation de la restauration et du régime de Juillet dans lesquels les hommes, installés aux commandes, n'étaient pas ce qu'ils prétendaient être.
Dumas représente le pouvoir royaliste comme une sorte de despotisme bourgeois et le retour de l'empereur, redevenu républicain, comme un espoir de sauver la révolution. Pourtant, plus romantique que politique l'ouvrage devient vite mythique.
Dumas signe avec cette oeuvre monumentale et prestigieuse son livre le plus lu, avec "Les trois mousquetaires", et sûrement le plus réussi.
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Est-il besoin d'ajouter une nouvelle critique pour cet oeuvre mondialement connue ?
Oeuvre monstrueuse de part sa renommée , sa qualité .. et sa longueur. Plus de 1200 pages en édition de poche : qui de nos jours oserait ?
Alors biensûr il faut y consacrer du temps mais quel plaisir de (re)découvrir ce roman majeur ! Aventure, intrigue, style : tout est réuni.
Inutile de résumer l'histoire que tout le monde connait dans ses grandes lignes. Pourtant quelle richesse dans le roman comparé à toutes les adaptations !
Alors même si vous pensez connaitre , lisez l'original !!!
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Que dire qui n'a pas été dit sur un roman tel que celui-ci ? Rien, aussi ma chronique sera-t-elle relativement courte et uniquement personnelle.
Ce roman, qui m'a occupée la majeure partie du mois d'août, s'est révélé prenant de la première à la dernière page, en passant par diverses tonalités.

Dans les premiers chapitres, je me suis réjouie de ce portrait éminemment sympathique d'Edmond Dantès : celui d'un jeune marin honnête, jovial, déterminé, aimé de ses hommes, empli de l'amour pour son vieux père et pour Mercédès. Suite à cette rencontre, on ne peut que l'apprécier, être émue de ses malheurs injustes, de son incompréhension, de sa naïveté parfois, et se prendre d'intérêt pour son sort.
Lors du passage de son incarcération, nous ressentons aussi bien son hébétude, sa révolte, sa résignation, ses pensées de mort, et puis cette rencontre qui changera tout, cette lumière dans l'obscurité des geôles du terrible château d'If. Cette partie est celle dont j'avais le plus de souvenir de ma première lecture.
Puis arrive le temps de la vengeance quand, quelques années après, notre regard se tourne vers ceux dont la mauvaise action a été récompensée par les succès militaires, politiques et financiers. Certes, l'identité de Simbad le marin ou de l'abbé Busoni ne nous trompe pas, pas davantage que celle du mystérieux comte de Monte-Cristo, mais son arrivée près des anciens persécuteurs montés en grade n'en est pas moins plaisante. J'ai suivi avec intérêt le comte tisser sa toile, tendre une main a priori bienveillante vers telle ou telle personne, tirer les premiers fils. On se prend à chercher le but de chaque action, les conséquences de tel geste ou de telle parole, tandis que des révélations, des coïncidences qui n'en sont évidemment pas, se dévoilent au fil des chapitres et tiennent en haleine faisant rebondir le récit quand il pourrait s'essouffler. La machinerie millimétrée et sans pitié est étrangement réjouissante, avouons-le.
Et puis, vient ce temps aussi grandiloquent que sublime des révélations de son identité véritable. Ce temps, terrible pour ses ennemis, qui signe le retour d'Edmond et, avec lui, le retour des doutes et des souffrances, le retour de l'homme derrière le vengeur omnipotent. Des pages parfois purement enthousiasmantes, parfois bouleversantes.

Je retiendrais en plus :
- le cadre de la première partie qui se déroule pendant la Restauration et les Cent jours – période si superficiellement étudiée en études secondaires, mais que je commence à mieux connaître grâce aux romans –, période marquée par une forte instabilité gouvernementale qui perdra Edmond Dantès pris dans le jeu des loyautés à l'empereur ou au roi ;
- la plume de Dumas, à la fois fine (en dépit de quelques redondances) et traversée de traits d'humour et de bons mots, traçant des portraits vivants en peu de lignes ;
- la fascinante figure du comte, impénétrable la plupart du temps, émouvant lorsqu'une émotion transparaît, prisonnier de sa vengeance qui induit une solitude quasi absolue, dont la main bouge ses pions humains comme d'autres mains ont un jour disposé de lui. de la sympathie que l'on a pour Edmond Dantès et au-delà de l'aspect réjouissant de ses plans machiavéliques, on en vient à s'interroger sur la mégalomanie du comte qui se présente comme la main de Dieu pour punir les méchants. (Certes, je dois bien avouer que je trouve sa fortune absolument délirante un peu trop facile, mais c'est un défaut que je peux pardonner à Dumas, tout comme les personnages d'Ali ou Haydée… avec qui Dantès entretient des relations des plus périmées…)

Ainsi, dans l'action comme dans l'introspection, dans l'aventure – avec des lieux emblématiques, d'un cachot obscur à des récits d'Orient en passant par une île déserte et un repaire de bandits romains – comme dans les émotions (celles éprouvées par les personnages comme par nous), Dumas – avec la collaboration d'Auguste Maquet – tisse un roman toujours passionnant et profondément enthousiasmant, porté par des scènes absolument grandioses.
Lien : https://oursebibliophile.wor..
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Le Comte de Monte Cristo le grand roman d'Alexandre Dumas, commence le 24 février 1815, jour où Napoléon quitte l'île d'Elbe, ce même jour, Edmond Dantès, jeune marin de dix-neuf ans, second du navire le Pharaon débarque à Marseille pour se fiancer avec la belle Mercédès.

Trahi par des intrigants, le jour même , il est dénoncé comme conspirateur bonapartiste et enfermé au château d'If, au large de Marseille, l'endroit le plus sordide qui soit .

Il est difficile de faire la fine bouche, le romanesque le plus débridé s'y épanoui à merveille dans cette fresque de légende, où mensonges, trahisons, forfaitures, meurtres, infanticides rythment la vie des biens pensants...

Trop c'est trop, non, pas ici, car de stupeurs en tremblements, toutes les émotions vont venir vous saisir, sueurs froides, fièvres, Hypothermie, faim, soif, abandon, duels, rien que pour vous maintenir dans un état de vigilance nécessaire à tout bon lecteur.

le meilleur de cette fresque romanesque est sans doute la rencontre d'Edmod Dantès avec un compagnon de captivité l'abbé Faria.

Dantès désespéré dans sa terrible captivité, songe au suicide. Il aura la chance de faire in extremis la connaissance de l'abbé Faria, qui voulant s'évader, a creusé à la cuillère un tunnel durant sept ans. Hélas ! ce tunnel débouche non sur la mer mais dans la cellule de Dantès.

Après des jours et des nuits à gratter les murs, les deux solitudes vont se trouver et se comprendre, cette amitié va construire le destin du futur Comte, dont les armes seront désormais l'intelligence, le savoir, et le flair.

L'abbé Faria, extraordinaire érudit, va en effet donner une éducation exceptionnelle tant économique que politique, sociale, et philosophique à Edmond Dantès.

Par ailleurs le prêtre lui ouvre les yeux sur le complot tramé par Danglars et Mondego en présence de Caderousse, et lui révèle la participation postérieure mais décisive et non moins odieuse de Villefort, procureur à l'intégrité sinueuse.

Après sa diabolique évasion, Edmond Dantes se lance à la poursuite de ses ennemis, avec la patience méticuleuse d'un philatéliste, l'énergie d'un marathonien à petits ou à grands pas, en utilisant de multiples identités ou l'usage de divers dialectes, de déguisements insolites en tenues d'aristocrates rien n'est laissé au hasard pour se dissimuler et mieux faire tomber ces coquins et au final déguster sa vengeance.

Un roman que tous nos adolescents devaient avoir lu, Alexandre Dumas les fascinera (on peut rêver), par ses vertus, pour la finesse de son intelligence, et son imagination décomplexée.

Quant à apprendre à bien parler et mieux rédiger autant le faire en s'amusant. C'est aussi spectaculaire qu'un match de hand-ball, et l'arbitre c'est vous.
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Une oeuvre monumentale et inoubliable, philosophique que je voulais lire à temps et qui en vaut la peine, notamment pour les dialogues comme celui du père Faria avec Edmond, celui de la fille du banquier Danglars avec son père, entre autres joyaux de ce classique. Peut-être que le mieux, c'est la leçon, ce qu'on apprend et qui nous laisse à tous les lecteurs. Pas vraiment que les méchants finissent mal et que les gentils réussissent bien, mais je pense que Dumas nous fait penser à quoi ça sert de vivre, et pourquoi ça ne vaut pas la peine de ruiner la vie de quelqu'un, pour être heureux.
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