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4,27

sur 1298 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Une BD superbe, pleine d'émotions et très lumineuse.
L'auteur raconte, en alternance, l'Histoire du surf (couleur sépia) et son histoire d'amour avec Kirsten (en bleu), et la perte de cet amour avec le décès de son amoureuse, emportée par un cancer, malgré un combat long et courageux.
J'ai beaucoup aimé le dessin et le choix des couleurs, très simples mais très évocateurs. Cette simplicité, ainsi que la pureté de leur histoire d'amour, me sont allés droit au coeur.
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AJ Dungo nous raconte l'histoire de sa petite amie Kristen à la fois passionnée de surf et malade. Avec subtilité il nous fait le récit de sa fin de vie, de son amour communicatif du surf et l'histoire du ce sport.

C'est bien mené, il ne tire jamais sur la corde sensible sans pour autant nous épargner les moments d'émotions ou les douleurs. L'alternance des chapitres sur sa vie et l'histoire du surf permet de reprendre son souffle tant dans le récit que dans les illustrations dans les teintes de bleus pour l'un et de bruns pour l'autre.

Une BD d'une grande finesse.
Lien : http://keskonfe.eklablog.com..
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Cette BD est restée des semaines dans ma pile de livres à lire et tous les jours en la voyant je me disais: il faut que je la lise. C'est chose faite et je ne regrette pas même si j'en ressors un peu plombée. La maladie et le deuil sont abordés de façon très pudique et comme il y a peu de texte, on avance très vite. Cela ne manque pourtant pas de profondeur et l'émotion est vive. Les louanges qu'a reçu cette bd ne sont pas volées. C'est une réussite. Si vous n'êtes pas dans un moment de spleen, foncez.
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Ce roman graphique retrace deux histoires, dont le point commun est le surf.
En sépia, l'évolution du surf et l'histoire de deux grandes figures : Duke Kahanamoku et Tom Blake, qui ont fait connaître ce sport, pratiqué à Hawai, et en bleu, l'histoire d'amour de l'auteur Aj Dungo, avec Kristen, atteinte d' un cancer, tous deux passionnés de surf.

Les deux histoires sont faites d'espoirs et de désillusions, de difficultés à affronter l'adversité et de solitude. Tout au long de cette lecture, on suit la métaphore filée de la vague, qui submerge et fait renaître, de l'équilibre à garder pour rester debout, en vie...

Les graphismes sont épurés, les textes vont à l'essentiel, c'est simple et c'est beau.

Une lecture très touchante!
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Le narrateur raconte une histoire d'amour de jeunesse qui l'a particulièrement marquée, celle avec Kristen. Ce récit aborde un autre thème, une passion commune avec la jeune fille, une échappatoire aussi : le surf. Les deux histoires se racontent, s'entrecoupent, le tout étant visuellement bien séparé par des tonalités de couleurs différentes. le narrateur use de nombreux flash-backs : on apprend beaucoup de choses sur l'histoire du surf (en tout cas pour une novice comme moi!) et cela commence dès les années 1800 à Hawaï jusqu'aux années 1990 avec la présentation de personnalités qui ont démocratisé ce sport comme Duke ou Tom Blake. Au milieu de ce récit autour du surf, le narrateur nous confie son histoire entre 2008 et 2017, à la fois belle et tragique avec Kristen : leurs efforts, leur rencontre, leur courage à chacun face à la maladie, leurs bons moments et leurs promesses. Kristen découvre qu'elle est atteinte d'un cancer des os. Elle n'y survivra pas. Dans cet autobiographie, l'auteur raconte le difficile chemin du deuil à travers ses souvenirs, tout en se raccrochant au surf. Il a tenu la promesse qu'il avait faite à Kristen.

Cette histoire est poignante sans être trop dans "le pathos". le roman graphique permet de raconter simplement les difficultés dans l'épreuve de la maladie, surtout lorsqu'on est jeune. La partie sur le surf est très intéressante, et permet de sortir un peu la tête de l'eau quelques instants. Les couleurs pastel sont douces et agréables pour aborder un sujet sensible. Certaines doubles-pages sont très belles.
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Je suis fasciné par le surf et le skate bien que je n'ai aucune aptitude pour l'une comme pour l'autre de ces disciplines. J'ai dévoré « Jours barbares » de Will Finnegan, adoré « Mid 90's » de Jonas Hill et trainé au récent « Paris surf & skateboard film festival ».

J'apprécie la mythologie qui entoure ces deux sports et ceux qui la font, mais j'aime plus encore les histoires que l'on raconte autour. Ce livre en fait partie.

« In waves » est un album sur le deuil - beau, juste, et tout en retenue. Il nous entraine « de moment en moment » pour paraphraser Rene Char, au crépuscule d'une histoire d'amour tragique, avec en toile de fonds le surf, et « la mer, la mer, toujours recommencée ». Paul Valéry cette fois.

Je m'abrite derrière toutes ces références pompeuses pour ne pas avoir à vous raconter qu'en sortant du métro, ce soir, je me suis assis sur les marches de la mairie du XVIIIeme, et que j'ai refermé l'album avec les larmes aux yeux. Voilà, c'est peut-être plus honnête raconté comme cela.

Et comme je ne veux pas trop en dire, je me contenterai de ce court extrait qui j'espère vous donnera envie de vous y plonger.

« Hiver 2008, Lakewood, Californie. . le ciel était pur, ce soir-là. Les étoiles brillaient. Bien au-delà de la pollution lumineuse. On avait prévu de se retrouver à la nuit tombée. Elle était seule chez elle, mais trop nerveuse pour me laisser entrer. Ses parents n'allaient pas tarder à revenir. On est restés longtemps blottis comme ça. Elle sentait la fleur de poirier. Elle était sublime. J'aurais pu vivre cet instant pour l'éternité. Mes yeux ont suivi l'arête de son nez, la ligne fine de ses sourcils. Elle avait les yeux couleur d'ambre. Elle était parfaite. La lumière des phares a dissous notre étreinte. Ses parents étaient rentrés et je me suis retrouvé seul dans le noir, avec la pluie pour seule compagnie. Huit ans plus tard, Kristen m'abandonnerait de la même façon. Précipitamment, sans crier gare. Avec l'eau comme seul réconfort. ».
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Roman graphique qui alterne un récit personnel de la maladie/deuil d'un amour perdue avec l'histoire du surf. La vague est omniprésente, mise en valeur par un graphisme sobre. Un bel album qui rencontrera ses lecteurs.
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J'ai passé une partie de la nuit avec AJ. Parce que si c'est Kristen qui est au milieu de cette histoire, c'est bien celle de son compagnon, également auteur de ce récit graphique autobiographique qui m'a touché.
Kristen était passionnée de surf. Mais cette passion a vite été noyée dans l'oeuf. Car Kristen était également malade. le crabe s'était emparé de son corps, en commençant par sa jambe. Et il a grignoté Kristen de plus en plus.

Ce récit, c'est bien sur un combat, mais aussi une course aux dernières fois. Un dernier voyage. Une dernière rencontre. Un dernier coup de folie. Un dernier souffle.

C'est à la fois doux et triste. Cela peut parfois paraître plat, mais la maladie n'est pas toujours une folle dernière aventure. Il n'est pas ici question de la glamouriser comme cela peut parfois être le cas. C'est la narration d'un marathon, d'un paradoxe. Vivre ce petit bout de temps tout en voyant la fin.

Plusieurs passages m'ont (malheureusement) vraiment parlé. Les moments de calme, qui précèdent la tempête. La culpabilité de continuer. Les dernières pages, très belles, sur la dynamique en vague du deuil ont également trouvées écho en moi. .

Je suis par contre complètement passée à côté des pages sur l'histoire du surf et de 2 grands monsieurs. J'étais main dans la main avec AJ, tout en mélancolie. C'était pas le moment quoi. Mais pourquoi pas.

Je ne dirais pas que c'était une très belle histoire, mais une très belle narration.
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"In waves", Aj Dungo, 2019, Casterman

Kristen est jeune, insouciante, attachante et Aj "had a crush" au premier regard. Pas son problème à Kristen… il est même un peu encombrant ce garçon qui est partout où elle est.
Mais Aj et Kristen vont se croiser à nouveau, quelques années plus tard, à l'âge où l'on passe de l'adolescence à l'âge adulte, notamment grâce à son frère qu'elle aime tant.
C'est un âge où la valeur des gens commence à peser dans la balance. Et un Aj Dungo, mesdames, mesdemoiselles, nous voudrions tous en avoir un dans notre vie.

Kristen est passionnée de surf et Aj va surmonter sa phobie de l'eau pour surfer avec elle. Kristen va tomber gravement malade dès le début de leur histoire d'amour, mais Aj reste. Kristen se bat contre le cancer et Aj se bat avec elle.
Kristen perdra; le combat n'est pas équitable. Pourtant les amis étaient là, sa merveilleuse maman aussi, et Aj. Jusqu'au bout et après, puisqu'il y a ce roman graphique dans lequel Aj raconte Kristen, le surf, la genèse de ce sport et de leur amour, d'autres icones, d'autres époques.

Un si jeune homme qui continue de faire vivre la femme qu'il aime de cette manière, y a-t-il plus belle preuve d'amour?

Merci Aj pour cette rencontre avec votre merveilleuse Kristen. J'ai aussi UN Kristen dans ma vie, il a 14 ans et a tout mon amour de mère. Vous et moi nous aimons nos Kristen.

Le graphisme est épuré, camaïeux de bleus et de marron sépia.
Si je préfère un dessin plus fourni, je dois reconnaitre un talent indéniable au crayon d'Aj Dungo et à ses cadrages suggestifs particulièrement originaux.

À découvrir au moins pour son histoire et plus si affinité…!
Lien : https://carpentersracontent...
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Une belle découverte, que ce roman graphique si particulier. Voilà un livre à la fois autobiographique, évoquant une histoire d'amour très forte mais rattrapée par la maladie, et documentaire sur le thème du surf, avec les portraits, très forts eux aussi, de deux figures emblématiques de l'histoire du surf. Les allers et retours entre ces deux sujets sont harmonieux, d'autant qu'ils sont liés. Les différentes histoires qui s'entremêlent ainsi sont assez déchirantes. le dessin, très stylisé, donne un caractère hypnotique aux vagues qui vont et viennent au gré des pages et des cases.
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