Ne lâche pas ma main (BD)

Assez drôle de se rendre compte en lisant la bande dessinée qu'on a complètement oublié l'intrigue du roman lu auparavant...
Deux possibilités : problème de mémoire ou livre à oublier...
Sans trancher, je dirai pour cette BD que les graphismes sont sympas, servent bien le scénario, ne cherchent pas l'originalité mais seulement à bien rendre l'oeuvre initiale. Je trouve cela plutôt honnête.
Sinon, le scénario est bien ficelé, le rythme soutenu et les personnages caricaturaux à souhait.
A l'instinct, je dirais que j'ai préféré la BD au livre, moins d'investissement horaire pour un résultat au minimum égal.

Bluffé par l'adaptation du roman de Michel Bussi, Nymphéas noirs, réalisée par le même duo, c'est avec beaucoup de plaisir (et peut-être trop d'attentes) que je me suis jeté sur ce nouvel opus.

Le dessin et l'adaptation sont toujours brillants. À nouveau, beaucoup de lumière (cette fois-ci l'action se passe à La Réunion) et de couleurs, un très bel album.

Hélas, si le rendu du twist des Nymphéas était impressionnant, l'histoire ici est bien plus prévisible… Ce qui, pour le "maître du twist" à la française, est un petit peu décevant.

Pas mal du tout, mais un peu zut quand même
Lien : https://www.noid.ch/ne-lache..

Ne lâche pas ma main est un polar qui se déroule à La Réunion, une adaptation d'un roman de Michel Bussi par Fred Duval et Didier Cassegrain.
Un homme, suspecté du meurtre de sa femme prend la fuite avec son enfant, planque et course poursuite à travers l'ïle… C'est une lecture agréable, avec un bon suspense, du rythme, une belle mise en valeur de l'île de la Réunion, ce qu'il faut de retournements de situation, de coups de théâtre, une histoire bien ficelée où il ne faut pas se fier aux apparences.
Du même trio, j'avais beaucoup aimé Nymphéas Noirs, il y avait un petit plus avec la référence à Monet et un jeu plus subtil autour de la temporalité, ici, le dessin, toujours élégant, est cependant plus neutre et le scénario plus classique. Cette lecture est plaisante mais je n'ai pas retrouvé l'étincelle des Nymphéas noirs, c'est juste un bon polar, c'est déjà pas si mal.

Cette histoire est l'adaptation du roman de Michel Bussi, au titre identique, et par le même duo que pour "Les Nymphéas noirs".
J'avais beaucoup aimé "Les Nymphéas noirs" et beaucoup moins celle-ci, et je ne pense pas que cela soit dû au dessinateur et au scénariste qui ont adapté le roman, mais bien à l'histoire originale qui est pour le moins "tirée par les cheveux" et manque de cette originalité qui rendait "Les NYmphéas noirs" si passionnants.

Je ne connaissais pas ce roman de Michel Bussi, paru il y a déjà quelques années. A propos de l'intrigue, c'est du Bussi tout craché, une histoire aux développements bien tordus et imbriqués, ce qui m'avait bien plu quand j'avais lu « comme un avion sans elle », qui m'avait bluffée. Depuis, je trouve qu'il utilise toujours un peu les mêmes ressorts… affaire de goût personnel !
Pour ce qui est des illustrations, j'ai trouvé que la BD était très agréable à lire, dessins à la fois fluides et sophistiqués qui servent bien l'histoire et sa dimension « exotique ».
Cette adaptation, tout comme celle des « nymphéas noirs », est une bonne porte d'entrée dans l'univers de Bussi.
Merci à l'éditeur et à NetGalley pour cette lecture.

En 2019 sortait Les Nymphéas Noirs de la même équipe créative et cette lecture avait été pour moi un réel coup de coeur. Dans le cadre de Monet, les dessins étaient en parfaite harmonie avec l'ambiance.

2023, cette nouvelle adaptation de Bussi était forcément attendue pour ma part et j'avais besoin de ce sentiment de surprise comme la dernière fois.
Les premières pages titillent l'oeil, je retrouve le style de Cassegrain que j'aime, les couleurs si attrayantes qui mettent les pagent en avant.
Mais scénaristiquement, je reste sur ma faim malheureusement, sur ces dernières pages qui semblent hésitantes, trop simples et surtout pas dans la bonne forme. Je reste sur ma faim pour la résolution, et je termine ma lecture sans vraiment savoir quoi penser de cette oeuvre qui m'a tout de même emballé pendant 100 pages sur 120