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3,97

sur 565 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Amalia et Hirion sont deux jeunes gens aristocrates de Dehaven, la ville la plus importante du nord, qui sont étroitement liés à Yonas, un roturier, avec lequel ils ont reçu une éducation très ouverte, basé sur les sciences et l'humanité.
Mais on a pourtant l'impression qu'ils ne sont pas "des citadins de demain", leur destin semblant déjà scellé....Jusqu'à ce qu'Hirion se prête à des expérimentations magiques qui vont bouleverser leur avenir.
J'avoue qu'en commençant cette lecture, je ne m'attendais pas à ce type d'univers, proche du notre au XVIII -ème siècle. J'ai été très vite immergée dans cette ville de Dehaven, qui sert de cadre à l'intrigue. On découvre les principaux quartiers au fur et à mesure, tout comme les enjeux commerciaux et politiques, sans être noyés. C'est bien écrit, plusieurs trames sont menées, nous permettant de ne pas nous ennuyer une seconde. Quelques petites allusions par rapport à Hirion et leur séjour sur une île je crois me semblent encore flous et je ne sais pas si c'est moi qui ai raté quelque chose ou si on en saura plus après. En tout cas j'adore l'ambiance et j'ai vraiment hâte de lire la suite. En attendant je vais lire Capitale du sud qui m'attend depuis un moment.
Merci à Babelio et aux éditions Aux forges du Vulcain !
Challenge Mauvais genres 2021
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Côté nord.

Amalia van Esqwill est une jeune aristocrate de Dehaven. Elle et deux autres enfants suivent une instruction rationnelle sans mention de contes et légendes. Mais un rite ancien pourrait faire resurgir la magie à Dehaven.

Cette fois-ci l'action se déroule à Dehaven au nord. Elle est inspirée de Bruges. Celle-ci est plus "raisonnée" que Gemina. Tout est cadré, droit. L'ambiance est plus calme, voire froide. Ce sont les intérêts politiques et économiques qui prédominent ici.

J'ai eu plus de mal à m'attacher à Amalia. Son éducation rationnelle la rend froide et elle semble ne pas ressentir d'émotions. Par moment elle m'a donné l'impression d'avoir un complexe de supériorité. J'ai trouvé son compagnon d'études Yonas bien plus sympathique.

Plusieurs personnages voyagent entre Dehaven et Gemina. Ainsi certains personnages apparus dans le premier tome apparaissent ou sont mentionnés. Il en va de même pour les événements qui se déroulent en parallèle à Gemina.

Bref, je suis impatiente de voir comment les événements des deux cités vont faire avancer l'histoire.
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Amelia est une jeune noble de Dehaven. En compagnie de ses amis, Hirion et Yonas, elle a reçu une éducation basée sur les sciences et l'humanisme. Alors que la guerre semble sur le point d'éclater, Hirion va pratiquer un ancien sortilège qui va les conduire au bord de la folie.
La Tour de garde est un projet ambitieux : deux trilogies, Capitale du Nord, écrite par Claire Duvivier, et Capitale du Sud, par Guillaume Chamanadjian. Chacune avec son histoire, mais avec des liens qui les lient.
Citadins de demain ouvre la trilogie Capitale du Nord. de la vraie fantasy, pourtant bien ancrée dans la réalité. Un monde imaginaire qui pourrait presque être le notre, j'ai bien dit presque, parce que la magie va petit à petit s'infiltrer dans le récit, bouleversant le destin des personnages. On suit trois jeunes, presque adultes, mais encore pris dans leur insouciance d'enfants, allant d'une découverte à une autre, tout en se préparant pour leur avenir. Mais l'intrigue va se développer vers le drame et immerge le lecteur dans l'intime de cette jeune femme. Mais, comme dans un jeu d'échec, ou plutôt ici de tour de garde, les pièces se mettent en place, glissant sur le plateau pour préparer le prochain coup.
J'ai beaucoup aimé cette immersion dans une nouvelle ville et je suis impatiente de lire la suite de ces deux trilogies pour connaitre la suite des aventures de ces deux héros, mais aussi voir comment les liens entre les deux vont se construire.
A suivre, donc.
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Après Capitale du Sud, voici Capitale du Nord. Une ville portuaire dominée par des castes où le commerce et l'argent sont rois. Trois jeunes gens, du surnaturel, une guerre qui se profile, tout est réuni pour que cela fonctionne.
Les deux cités sont les deux faces d'une même pièce, opposées et jumelles. de même pour les deux livres: deux auteurs et des styles fort différents, l'un vif et poétique, l'autre plus lent et distant, mais complémentaires.
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Après avoir été envoûtées par Gemina, la capitale du Sud, ma compagne de lecture et moi décidâmes de nous rendre à Dehaven, capitale du Nord.
Ce fut non sans appréhension que j'entamai le second roman de cette hexalogie, compte tenu de mon coup de coeur pour le premier tome. A l'instar de celui-ci, la mise en place de l'univers des Citadins de demain est assez longue. Mais, bien que je préférasse l'entrée en matière plus sensorielle et poétique du Sang de la Cité, je compris bien vite ce choix narratif moins chaleureux, qui reflète bien l'éducation de la narratrice, la jeune aristocrate Amalia van Esqwill. Pouvez-vous imaginer une éducation fondée sur les sciences et les humanités, et exempte de contes et de légendes?
Une fois habituée à ce nouveau type de narration, ces pages me happèrent. J'appréciai les clins d'oeil faits au roman précédent. Et je ne pus lâcher le livre.
Jusqu'à cette fin... et Quelle fin!
Claire, dans quel état vous nous mîtes, mon amie et moi! Après avoir refermé l'ouvrage, je ne parvins à trouver le sommeil que des heures plus tard, tant je pensais encore à ce final! Et quelle frustration!
J'enchaînai sur l'extrait des Trois Lucioles proposé à la fin, mais c'est comme regarder une pâtisserie de Saint-Vivant, en percevoir l'odeur, mais, tel Tantale, ne pas pouvoir y goûter!
Heureusement, nous serons plus chanceux que Tantale. Il me tarde d'être en avril 2022 pour retrouver Nox. J'ai hâte de voir comment ces deux trilogies s'imbriqueront.
Pour conclure en quatre mots: JE VEUX LA SUIIIIIIIIIITE!
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Quelques semaines après mon incursion à Gémina, la Capitale du Sud racontée par Guillaume Chamanadjian dans le « Sang de la Cité », j'entre dans Dehaven, la Capitale du Nord qui sert de décor à la vie d'Amalia, la narratrice du roman de Claire Duvivier. Deux Capitales qui formeront, une fois les trois tomes de chacune publiés par Aux Forges de Vulcain, le Cycle de la Tour de Garde.
Je mets donc Nox de côté et découvre Amalia. de prime abord, je suis un peu décontenancé, voire refroidi. L'accroche est pleine de promesses : « Je suis le produit d'une expérience éducative ». Tout est dit ou presque. Il sera question d'éducation et si Amalia se décrit comme « le produit » plutôt que « le fruit », c'est que la métaphore poétique n'a pas sa place dans la Cité-Etat de Dehaven. D'où mon « refroidissement » initial : l'écriture parait froide, laissant peu de place à l'émotion, même les premières conversations me hérissent le poil car j'ai une tendance naturelle à ne pas supporter que le passé simple se glisse dans les dialogues du quotidien des personnages et Amalia en use et en abuse et… Et tout s'éclaire, tout s'illumine plutôt rapidement : le récit entier émane d'une jeune femme dont l'éducation a banni la poésie et l'imagination au profit des sciences ; écrire, pour elle, est un geste technique, dans sa bouche, comme dans son récit, le passé n'est que simple, précis, rarement composé. À partir du moment où ce parti pris est intégré, je me laisse embarquer et ne lâche le roman qu'à la dernière page, estomaqué.
Qu'est-ce que c'est malin et admirablement bien construit ! Tandis que dans la Cité de Gémina, la poésie et l'imagination ont une place prépondérante et la magie un rôle plutôt limité à la seule personne de Nox, ici, à Dehaven, Cité dans laquelle l'éducation d'Amalia ne voit que par un certain pragmatisme, la magie devient un élément-clé auquel se confronte les héros, Amalia, Hirion et Yonas, les trois « produits de l'expérience éducative » conduite par des parents aristo soucieux de préserver le rang social auquel ils appartiennent. Impossible de ne pas se laisser embarquer par la plume de Claire Duvivier et ce tour de force d'adopter le ton d'Amalia tout en créant des personnages « secondaires » qui, eux, deviennent vecteurs d'émotions, permettant à l'héroïne d'évoluer, d'apprendre la vie autrement que par ses professeurs. La ville, elle-même, est un personnage à part entière ; inspirée d'Amsterdam, quand Gémina, elle, s'inspirait de Sienne, Dehaven est une Cité portuaire à l'atmosphère peu chaleureuse dans laquelle les tensions sociales et commerciales éclosent, impliquant la famille d'Amalia et laissant présager des conflits qui n'attendent qu'une étincelle pour devenir explosifs.
Impossible d'en dévoiler davantage sur l'intrigue absolument prenante, sur les personnages tout en nuance, très attachants, sur les réflexions intéressantes concernant l'éducation et les relations humaines qui peuvent amener à se pencher sur l'écho qu'elles font à notre société, ou sur la place centrale de ce jeu de la Tour de Garde dont les pions et le double fond semblent être le miroir de deux Cités au bord du chaos. Et cette fin ! P** de B*** de M*** , cette fin dont je ne peux rien dire !
Bon, tu l'as compris, « Citadins de demain » est un vrai coup de coeur, une belle découverte de l'écriture de Claire Duvivier et une confirmation que les Forges de Vulcain entament avec ces deux premiers tomes de la Tour du Garde un Cycle de Fantasy made in France, capable de séduire à la fois les grands amateurs du genre, je pense à Rémi de l_encre_de_la_magie, et les néophytes dont je suis.
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Après un premier voyage au Sud, me voici dans les terres du Nord.
Là où règnent l'ordre, la science, la culture et surtout le sang.
Pas le sang bouillonnant du Sud qui échauffe les esprits, non…
Le sang de la lignée !
Amalia, jeune aristocrate, connaît l'importance de préserver l'héritage familial,
Le nom, l'argent et surtout le pouvoir.
Hélas, une autre source de dépendance vient perturber le projet de ses parents et de celui de son fiancé, Hirion.
Quelle puissance peut bien dépasser celle d'une fortune construite sur plusieurs générations ?
En compagnie de Yonas, ce jeune roturier, Amalia et Hirion vont être rattrapés par leurs errances dans la ville du Nord, et même au-delà…
Ces trois jeunes voués à devenir Les citadins de demain verront la ville leur imposer de multiples obstacles : famille, guerre, ruelles, faubourgs…tout devient étrangement propice au chaos.
La langue du récit est finalement travaillée, le vocabulaire riche et précis. Les dialogues, eux, peuvent surprendre : le passé simple est d'usage dans la langue des citadins de demain.
Une fois cette surprise passée, il est difficile de résister à l'appel des pages, tout comme pour le premier tome du Sud.
Décidément, Claire Duvivier et Guillaume Chamanadjian se sont bien trouvés…
On retrouve des personnages qui voyagent du Nord au Sud, et c'est un peu comme si l'on tombait sur une vieille connaissance… Dans la fantasy, seules deux séries ont su me procurer cette agréable sensation : L'assassin royal et Les aventuriers de la mer de Robin Hobb. Les vrais amateurs comprendront l'urgence de découvrir ce monde !
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Voici une lecture dans laquelle je me suis lancée grâce au #challengesfff2022, la ME étant mise à l'honneur ce mois-ci et ce fut une très bonne surprise !

Malgré une narration à la première personne et des chapitres plutôt longs, j'ai tout de suite accroché et je n'ai eu aucun mal à me plonger dans cette nouvelle lecture. le prologue nous met directement dans le bain et nous fait découvrir d'emblée nos citadins de demain : nos trois protagonistes principaux ! Ils ont reçu une éducation spéciale, différente des autres enfants de leur milieu mais, pourtant, rien ne pouvait les préparer à la découverte de la magie. C'est cette dernière qui va jeter un voile d'ombre sur le récit car ici, pas de jolis sorts ou d'enchantements, croyez-moi ! Je ne vous en dit pas plus pour que vous puissiez vous aussi apprécier comme il se doit la montée en angoisse de cette lecture quand vous en ouvrirez les premières pages.

Le trio de jeunes héros est très agréable à suivre mais l'héroïne principale reste Amalia car c'est elle qui nous raconte leur histoire. On est sur une jeune fille sans clichés, qui manque parfois certaines évidences mais cela vient plus du déni que de la bêtise, elle aimait sa vie telle qu'elle était tout simplement. J'ai vraiment hâte de voir comment les événements de ce premier tome vont impacter sa vie pour la suite ainsi que la capitale du Nord !

C'est une lecture que j'ai commencée dès mon retour de la librairie et j'ai vraiment apprécié d'enchaîner les chapitres, si bien que c'était plié en deux jours ! J'ai été en permanence intéressée par l'histoire, pas de divagations de l'esprit ou d'éléments me faisant lever les yeux au ciel. La fin par contre m'a réellement mise en PLS ! Je m'y attendais sans vraiment m'y attendre… Bref, cette lecture est une vraie bonne surprise et je vous la recommande chaudement !

Info importante, “Capitale du nord” est la seconde trilogie dans l'univers de “la Tour de garde”, il faut donc commencer par le T1 de “Capitale du sud” puis lire celui-ci. Ne faites donc pas comme moi et, de mon côté, je vais m'empresser de découvrir “Sang de la cité” ! Cela nous promet une vaste épopée !


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Dans ce premier tome, nous découvrons Amalia, jeune fille issue d'une famille noble, qui a reçu une éducation très particulière avec ses amis Hirion et Yonas. Privée de contes et légendes dans son enfance, elle va être amenée à revoir sa position au sujet de la magie lorsque Hirion va lui faire découvrir un miroir très particulier.

J'étais à la fois enthousiaste et inquiet en commençant ce roman. En effet, suite à mon coup de coeur monumental pour le sang de la cité, j'avais un peu peur que cette trilogie parallèle ne me plaise pas autant. Il m'a d'ailleurs fallu un petit temps d'adaptation au début du livre puisque l'autrice a une plume qui peut paraître exigeante de prime abord (on s'y fait assez facilement), mais une fois dans l'histoire, j'y étais bien !

Bien que l'histoire commence sur un rythme assez similaire à celui du Sang de la cité, avec une découverte des personnages et de la ville sans trop d'action au départ, l'ambiance est tout de suite très différente. Là où la vie géminienne était très chaleureuse, la vie havenoise est nettement plus froide. Il faut dire que les personnages principaux évoluent dans un milieu plus huppé et plus intellectuel, ce qui joue clairement à ce niveau.

Mais si le début est très calme, les rebondissements vont vite commencer, et même atteindre des sommets ! A l'approche de la moitié du récit, commencent à apparaître les premiers éléments de magie qui m'ont d'ailleurs semblé plus présents que dans le sang de la cité. La façon dont ces éléments sont introduits est extrêmement différente dans cette trilogie, mais on repère assez rapidement un certain nombre de similitudes. A mesure qu'on en apprend plus sur Dehaven et son univers, on arrive donc aussi à comprendre quelques petits éléments sur Gemina, et surtout, à se poser quantité de questions supplémentaires.

Comme c'était le cas pour le sang de la cité, l'histoire ne se résume pas aux quelques personnages que l'on suit et à leur découverte des mystères de leur ville. Comme à Gemina, des tensions existent au sein de Dehaven qui pourraient bien avoir des conséquences importantes sur la vie des personnages. Les tensions havenoises sont d'une nature assez différente de celles de Gemina puisqu'elles tournent beaucoup autour des différences de classes sociales dans la ville.

Quoi qu'il en soit, j'ai trouve que ce roman avait tout : une intrigue passionnante, des personnages fouillés, pas mal de réflexions intéressantes qui peuvent nous amener à réfléchir sur notre propre société, et beaucoup de rebondissements. Vous n'êtes absolument pas prêts pour tout ce que Claire Duvivier nous a réservé dans ce roman, surtout cette fin !

Je tiens quand même à signaler que de par la nature de cette saga, j'ai beaucoup comparé Citadins de demain au Sang de la cité, mais les deux séries ont une identité propre, et les deux auteurs ont chacun une écriture bien caractéristique malgré cet univers commun. J'imagine que chaque trilogie peut se lire indépendamment mais je pense malgré tout qu'il vaut mieux les lire en alternance, en suivant l'ordre de publication, ne serait-ce que parce que certains éléments de l'intrigue de ce tome peuvent partiellement spoiler le sang de la cité.

Ce roman magistral a évidemment été un nouveau coup de coeur ! Une chose est sûre, l'attente va être longue jusqu'à la suite !
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Une première phrase mythique, une lecture malaisante, une fin terrible !

Difficile de faire un retour sur ce livre tant il y a de choses à dire.

Après avoir lu le Sang de la Cité (Capitale du Sud tome 1), j'ai enchainé avec Citadins de demain, que j'ai trouvé beaucoup plus complexe. Je n'ai pas pu m'empêcher de comparer les deux, et d'anticiper certaines choses. J'ai cru être prête, mais je ne l'étais pas. J'ai pris une véritable claque à la fin, et ça m'a obsédée pendant toute une nuit.

Comme pour le sud, ça démarre assez lentement, on suit le quotidien de nos personnages, et à un moment on réalise que peu à peu, de manière insidieuse, quelque chose de terrible se prépare : le début tranquille, ce n'était que le calme avant la tempête. Dehaven, qui semble si stable, ne l'est pas.
Assez vite, je me suis sentie mal à l'aise. le pire, c'est que dès le début, Amalia, notre protagoniste, nous dit d'où part le problème majeur. le contexte a aussi un gros impact, social ici (ou commercial, comme dirait Mme van Esqwill ?), alors qu'il était plutôt politique au sud. le parallèle et le timing entre les deux rend le tout encore plus angoissant : on anticipe, on attend.
Et il y a cette impression d'inéluctabilité : comme si Amalia n'était qu'une spectatrice, condamnée à assister à une lente tragédie.
L'ambiance est là, et elle est dingue.

J'ai pris plaisir à comparer Nox et Amalia, ainsi que les duos Nox/Daphné et Amalia/Hirion, presque des opposés (ou des « reflets » ?).

Globalement, je me suis moins attachée aux personnages de Citadins de demain, la plupart conduits par « la froide logique ». Hirion, je ne l'ai pas aimé. Mais j'ai tout de même beaucoup aimé Amalia et Yonas. Mais le personnage le plus marquant de cette histoire, pour moi, c'est Aliss van Esqwill, la mère d'Amalia. le chapitre 10 fut une révélation, c'est pour moi le chapitre qui montre toute la complexité de ce livre, de son contexte, de ses personnages.

Cette notion de « citadin de demain », je l'ai trouvée vraiment idéaliste. Ce discours était beau, optimiste, encore plus dans la bouche de Yonas. Quand celui-ci a échangé avec Amalia et Hirion à ce sujet, ça m'a fait un bien fou, j'avais limite les larmes aux yeux. Quel contraste entre ce titre porteur d'espoir et la fin du livre !

La fin est terrible, l'auteure est terrible avec ses personnages, et c'est terrible pour le lecteur de devoir s'arrêter là ! Je suis sortie de là choquée, il me faut la suite, j'ai besoin de savoir !

J'ai cependant 2 choses qui m'ont gênée à la lecture :
1 - même remarque que pour le sud, et c'est un choix éditorial qui n'épargnera pas les livres suivants : la police d'écriture est trop grosse.
2 - j'apprécie le langage distingué de la noblesse, mais le subjonctif imparfait, je n'en peux plus ! Trop de « nous hésitassions », « vous m'élevâtes » !

Je recommande de lire les tomes de la Tour de Garde dans l'ordre de publication, en commençant par le Sud puis en passant au Nord, afin d'apprécier la montée de la tension et les différentes allusions à l'autre capitale.
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