Coup de coeur hawaïen, tome 2 : Braver les flots

Cette promiscuité, même restreinte, suffisait à allumer l’étincelle entre eux. Elle avait même du mal à se concentrer sur le cours. Même en jean et en t-shirt, il lui donnait l’eau à la bouche. Et puis, depuis qu’elle lui avait avoué la vérité, elle se sentait vraiment mieux. Cela les avait rapprochés. En tout cas, elle était sûre de l’amour qu’ils se portaient l’un à l’autre, à défaut du reste. De toute sa vie, c’était la première fois qu’elle accordait une telle confiance à quelqu’un.

la mort de Brutus, j’ai pleuré pendant des jours, et je n’ai pas honte de l’admettre. Je m’en branle si certains prennent ça pour de la faiblesse. Je savais bien qu’il allait mourir un jour, mais je l’aimais. C’était un être que j’adorais de tout mon cœur, et que j’ai perdu. Au contraire, accepter d’être vulnérable, pour moi, c’est un signe de courage. C’était courageux de ta part de m’appeler comme ça, quand tu avais besoin de moi.

Son désir était si ardent qu’au moindre baiser, à la moindre étincelle, un incendie se déclenchait entre ses cuisses. Coen la précipitait toujours au bord de l’orgasme. Lui seul savait la faire mouiller ainsi, lui donner des orgasmes sans effort. Ne tenant plus, Sydney anticipa le coup en attrapant une capote qu’elle ouvrit sur le champ. Il se pencha sur elle pour la laisser la dérouler sur sa queue, qui frémit à son toucher.

Elle avait eu beau ressentir un immense bonheur le jour où elle avait décroché une bourse pour venir étudier à Hawaï – car cela signifiait fuir son horrible beau-père –, cette joie n’avait rien de comparable à celle qu’elle vivait tous les jours aux côtés de Coen. L'amour qu'elle éprouvait pour lui était unique. À tel point que s’il lui demandait un jour sa main, elle aurait bien du mal à ne pas accepter.

Le spectacle était si alléchant qu’il s’autorisa à en profiter un instant. Puis il posa les doigts contre sa chatte et il s’aperçut de toute la mouille qu’elle sécrétait. Elle était prête à le recevoir, n’attendait même que ça. La force de son désir l’épatait : ce n’était pas la première fois qu’une fille le suppliait de la baiser, mais jamais comme ça. Là, c’était exceptionnel.