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3,26

sur 728 notes
Ma première tentative de lecture avait été un échec, je n'avais pas dépassé la 30ème page, alors je suis très satisfaite d'être parvenue à lire ce livre jusqu'u bout cette fois-ci. Pour être honnête, si vous cherchez une lecture facile et reposante, passez votre chemin, ce livre n'est pas pour vous. C'est même tout le contraire, c'est une lecture que j'ai parfois eu du mal à m'y retrouver, les personnages sont nombreux et j'ai manqué de connaissances historiques pour pouvoir parfois suivre le déroulement de l'histoire et faire la part entre histoire réelle et intrigue romanesque. L'auteur met d'ailleurs à la disposition du lecteur, à la fin de son ouvrage, un tableau explicatif pour comprendre la trame du roman et les faits historiques correspondants. J'ai un autre livre de cet auteur que j'essaierai de nouveau, en espérant qu'il soit plus accessible.
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Je me sens comme après un cours intensif sur la propagande antisémite de la fin du 19ème siècle.
La première partie est tellement intrigante qu'on ne voit pas les pages passées mais j'ai trouvé qu'à un certain moment, les textes et les discours de propagande prennent tellement de place qu'on doit ralentir le rythme.
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Dans le méli-mélo du XIXème siècle, nous croisons des personnages historiques, d'autres créés de toute pièce, et cette aventure complexe prend forme, petit à petit.
Parfois dur à suivre, ce roman ne fait pas exception à la règle, et met en lumière l'extraordinaire érudition d'Umberto Eco.
Accrochez-vous, le livre en vaut la peine !
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Deuxième moitié du 19ème siècle. Simonini est un clerc de notaire ès contrefaçon qui sert d'espion à tous les groupuscules complotistes, religieux et politiques imaginables de l'époque dans une bonne partie de l'Europe. Mais Simonini, c'est aussi l'abbé Dalla Piccola, sa double personnalité, avec qui il entretient une conversation houleuse via un journal. Chacun va mener à bien diverses missions qui ont toutes pour but d'annihiler les Juifs...

Ce livre est archi compliqué à suivre pour qui en connaît peu sur cette période de l'histoire, comme en Italie avec les Garibaldiens et les Carbonari et les batailles et conquêtes de l'époque avec Napoléon III ou Victor-Emmanuel II, ou n'ont jamais vraiment suivi les histoires de francs-maçons et autres complots du style le Protocole des Sages de Sion. On peut s'y perdre, vraiment, au point qu'on ne veuille pas le finir parce que l'intérêt manque vu que l'histoire de cet ouvrage est relayée de telle façon qu'il est attendu que le lecteur comprenne de quoi on parle (ça, c'est le côté archi élitiste d'Umberto Eco).
Comme ce livre relate les complots autour de la stigmatisation des Juifs dans le but de les exterminer (solution finale), Eco nous dévoile un personnage principal absolument "délicieux" qui regroupe toutes les qualités requises chez un être humain : antisémite, misogyne, misanthrope, raciste, pédant, imbu de lui-même... C'est à se demander comment il fait pour se supporter vu qu'il ne supporte personne et critique absolument tout le monde. Bref, toute cette haine étalée envers l'autre est bien évidemment critique mais c'est tellement âcre et constant que la lecture peut parfois devenir pénible.
Néanmoins, l'auteur reprenant des faits historiques, on comprend comment les croyances d'aujourd'hui sur les Juifs peuvent avoir la dent dure à cause d'inventions du passé, et a fortiori comment L Histoire moderne récente que nous connaissons a pu se développer.
Simonini mange à tous les râteliers, vend ses atouts et se vend lui-même au plus offrant, au point de surfer avec l'histoire européenne et de participer à sa construction plus que jamais. Son histoire de double avec Dalla-Piccola est assez ardue à suivre et ne gagne en clarté que vers la fin. Malgré cela, j'ai un doute sur sa nécessité pour le déroulement des évènements ou le but de l'ouvrage.
Eco a une écriture élitiste dans son contenu mais sa forme est quand même plaisante, à bien des égards. Surtout en matière d'ironie et d'herméneutique, dont il est passé maître, ce qui en soit complexifie encore plus sa lecture et peut agacer. Au final, ce n'est vraiment pas un livre pour tous les publics.
Lien : http://livriotheque.free.fr/..
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Mais quel ennui que cette lecture !

Des phrases interminables.
Une intrigue très confuse.
Un récit qui part dans tous les sens avec trop de sujets, parfois bien inutiles.
Des situations complexes et alambiquées qui mêlent différents points de vue.
Des redondances et des longueurs, là encore inutiles.
Trop d'informations à gérer et digérer.
Une chronologie décousue avec des événements qui se mélangent dans ce "journal".
Un personnage auquel il m'a été impossible de m'attacher, un schizophrène qui ne m'a même pas convaincue.

Je suis loin, très loin du plaisir que j'ai eu à lire "Le nom de la rose".
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Je me suis complétement perdue dans cette lecture, décidemment cet auteur n'est vraiment pas fait pour moi, je n'avais déjà pas adhéré Au nom de la rose, qui pourtant a connu un succès planétaire. Je pense avoir également beaucoup de mal avec la littérature italienne, je m'ennuie quand beaucoup adore et ce même avec des auteurs à grand succès.
Nous suivons l'histoire de Simon Simonini, qui vient de se réveiller et qui semble avoir perdu la mémoire. Il erre dans son logement jusqu'au moment où il trouve un journal qui semble avoir était écrit de ses propres mains, débute pour le lecteur une partie de l'histoire de Simon.
L'histoire m'a semblé beaucoup trop confuse, je n'ai pas vraiment tout compris, l'auteur semble s'être inspiré de faits réels, mais ces faits me sont complétement inconnus et même la plupart des protagonistes me sont également inconnus, alors oui, il parle d'Alexandre Dumas, de Eugène Sue, de Emile Zola, de l'affaire Dreyfus... mais pas en tant d'hommes célèbres, mais plutôt en tant qu'homme tout simplement, juif, pas juif, honnête ou pas... Bref, une lecture vraiment pénible pour moi que j'aurais presque mis deux semaines à lire.
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Un des derniers romans d'Umberto Eco, dans lequel l'auteur approfondit une piste ébauchée dans le Pendule de Foucault, à savoir cette littérature occultiste et/ou antisémite fabriquée en Europe au 19° siècle. Quand on dit "fabriquée", c'est au sens propre : on parle de textes fabriqués lsur commande, présentant des fantaisies et des élucubrations comme des faits réels dans un but de propagande et de désinformation (les fake news et théories du complot actuelles reprennent les mêmes procédés). Alimenté par l'érudition d'Eco, c'est passionnant.
La virtuosité narrative d'Eco est ici à son sommet : dédoublement du narrateur, multiplication des points de vue... Un grand plaisir de lecture.
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Au menu aujourd'hui : "Le Cimetière de Prague", une lecture mitigée...

Sans avoir pris le soin de lire la 4è de couverture ni quelques petites critiques babelio, j'ai enfourné le roman dans mon sac, en guise d'accompagnement pour mon voyage ... à Prague (j'adore découvrir un lieu à travers la littérature en plus de mes balades touristiques, ça donne de la profondeur à mon voyage). Petite déception finalement de passer, dans ce roman, de l'Italie à la France, avec un petit détour par l'Allemagne sans passage à Prague. Mais au regard du titre à la fin de la lecture, on comprend tout à fait l'emploi de ce titre, bien trouvé je trouve.

Lecture mitigée. En effet je ne peux pas dire que j'ai détesté. J'ai adoré me plonger dans ce Paris du 19è siècle où fourmille théorie du complot, palladisme, antijudaïsme, hystérie, faussaires et j'en passe. J'ai senti toute l'érudition d'Umberto Eco sur ces sujets. de ce fait, ce 19è siècle dans lequel son roman prend contexte, a de la profondeur, il a même un intérêt, celui de nous donner à voir la réalité de cette fange à ce siècle. Umberto Eco nous dit lui-même à la fin que la grande majorité de ses personnages ont vraiment existé et que c'était leurs vraies idées. Bon, j'ai été écoeurée de ces discours, mais loin de moi l'idée qu'Umberto Eco veuille nous endoctriner ou autre. Je pense qu'il cherchait à nous mener vers la construction de ce texte des « Protocoles des sages de Sion », nous montrer comment ces idées se sont ancrées dans nos sociétés…

Lecture mitigée, car je ne peux pas dire que j'ai totalement aimé. Je vous dirais même, j'ai ENFIN fini ma lecture. J'ai trouvé qu'il y avait des longueurs, parfois je décrochais totalement, mon esprit vagabondait et là, il fallait reprendre pour comprendre. On lâche un tant soi peu, qu'on ne comprend absolument plus rien par la suite. Il y a parfois des longueurs complètement inutiles (à mon avis, on est d'accord, je ne me prétend pas grand critique littéraire ou quoi ce soit, surtout face à Eco qui est quand même un auteur de taille !), à l'exemple des descriptions de repas qui prennent plus d'une page ! L'intrigue est dense, labyrinthique, parfois terriblement passionnante, et puis retour à des élucubrations de notre personnage principal pour lequel je n'ai absolument pas réussi à trouver de la sympathie. Par contre j'ai beaucoup aimé son côté schizophrénique.

Bon voilà, je ne sais pas trop quoi conseiller à la suite de ce roman étant donné que je ne sais pas trop quoi en penser ni trop comment en parler… Cela étant mon premier roman d'Umberto Eco, mon baptême m'a un peu refroidi. Certains de mes proches m'ont conseillé de lire d'autres de ces romans que celui ci n'était pas le plus réussi... Parmi ces conseils, j'ai peu voir « Baudolino ». Et vous que me conseillerez vous ?
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📜𝕸𝖔𝖓 𝖗𝖊𝖘𝖘𝖊𝖓𝖙𝖎📜
Après un chapitre d'introduction sublime, On peut dire que Eco a une érudition ésotérique ,qui n'est plus à contester .
Ici le personnage principal Simonini est un personnage qui ne m'a pas attiré car ,il est odieux et cynique,
meurtrier et affabulateur, haineux et concepteur de cuisine ,?
On s'en fou qu'il sache faire une omelette ? mais qu'il soit anti sémite ! non ! je n'accepte pas .
Bon j'admets que l'on ne peut pas avoir dans chaque roman un héros comme Zorro!
Mais n'empêche que Umberto Eco , essaye de nous accrocher vers lui avec amitié!
Bon après tout c'est un roman ! alors on y va !!
L'auteur nous emmène dans un récit ésotérisme , sectes et associations douteuses et compagnie !

L'ouvrage est sous forme de narration de Simonini, allez on s'y attache malgré
tout car on visite comme dans un musée le XIXème siècle ,il vise à nous instruire.
sur des textes dont la portée est obscure! je n'ai pas accroché .
Les descriptions sont longues à la façon De Balzac,(Pauvre Balzac je vous aime !!)
on réapprend des fresques historique , c'est bien.
mais toujours l'anti sémitisme , anti maçonnique , anti cléricalisme. Et là ca commence à m'agacer ! Sur le coup j'ai cru que Eco voulait nous
endoctriner ? Ben quoi ? un auteur à le droit de nous attirer vers sa doctrine ? oui!!!!
Mais moi je n'adhère pas !
En fait je ne sais pas pourquoi j'étais mal à l'aise , de lire (bien que se soit la réalité de l'époque ) le monde ou le bouleversement politique
moral techniques scientifiques soient là.
Peut être avec tout ce qui se passe actuellement ce n'était pas le moment de le lire !
L'ambiance est glauque ,triste, l'auteur comme dab , nous enrobe d'une petite couche de fantastique, certes c'est chouette mais pas assez pour moi le lecteur qui avait adoré "le nom de la rose " car là oui il y avait du mystère et de l'émotion .
Bon vous allez me dire que je ne comprend rien ! peut être , vis je dans un monde féérique?
J'ai été déçu ,mais attention cela n'enlève pas tout le savoir qu'a l'auteur et sa maîtrise d'écrire !
En fait je réitère : je l'ai lu au mauvais moment . Je conçois que Umberto Eco à fait un travail de recherche sur l'histoire qui ne manque pas d'intérêt .
Donc en conclusion , c'est un roman original ,par sa trame et sa construction , mais encore une fois d'abord difficile ,
les érudits en histoire et écriture seront ravis !
Lisez le et répondez à mon ressenti , avec sincérité je ne m'en offusquerait pas !
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Un roman dans la lignée du Pendule de Foucault, que l'on pourrait même qualifier de doppelganger, tant il reprend le même thème, mais avec une facette sombre. Là ou le Pendule nous amène, à travers des personnages attachants sur la piste ubuesque d'un complt, le Cimetière nous place intimement au sein d'un complot. Avec des personnages dans différentes teintes de gris. Il y a, comme toujours chez Umberto Eco, la truculence liée au fait de jouer sur les anecdotes d'époque pour rendre plus mordant, et amusant, certains passages. Un roman que je conseille toutefois aux amateurs d'Eco.
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