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3,29

sur 567 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Après la lecture passionnante et passionnée de du "Nom de la rose" et celle un peu plus difficile du "Pendule de Foucault", comment résister à l'appel d'une couverture pareille ; une couverture tellement conforme à l'idée que je me fais de l'athmosphère d'un très bon Eco.
Embarquement immédiat dans cette "Santa-Maria" revisitée ; destination "L'ïle du jour d'avant ".

Malheureusement, rien ne me laissait supposer que je venais de "poser mon sac" à bord d'une bateau ivre.
"Mais que diable allait-il faire sur cette galère", se lamentait Géronte dans les "Fourberies de Scapin"... ce fut mon leitmotiv intérieur dans chaque tentative de lecture de ce magnifique pavé (le livre en lui même), persuadé que la fois d'avant, le moment n'y était pas... Il y a des moments comme ça où une condamnation trop rapide et trop définitive peut vous faire passer à coté d'un chef d'oeuvre...

Hélas, une fois encore - et c'est rare - Ce livre m'est tombé des mains. Je me suis embarqué... Mais je suis resté à quai... Dommage... Sans doute...
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Très long roman délivrant l'histoire déjantée de Roberto, lui-même auteur d'un "carnet de bord" et d'un roman farfelu, dans un naufrage; mais pas seulement car le naufrage et sa grande solitude l'amène à repenser à l'ensemble de sa vie.
On est plongé dans l'histoire réelle du 17eme siècle, mais aussi dans un monde marin et chrétien, la philosophie de ce siècle avec les grandes pensées et les théories scientifiques. C'est un condensé complexe de savoir, de réflexion mêlé à une histoire sans queue ni tête, un délire de Roberto dans le délire qu'il vit lui-même. Eco assemble des hypothèses sur ce qui se passe, poursuit son récit avec comme trame conductrice les écrits incroyables et incrédules du jeune homme amoureux.
Il y a plusieurs phases dans le roman, le premier que j'ai peu apprécié mais qui prépare toute l'histoire, le second dans la guerre du siège de Montferrat, puis l'époque parisienne avec sa philosophie et la rencontre amoureuse; puis le lancement de l'aventure marine farfelue et charlatane, la dimension catholique qui se heurte aux sciences avec force, les nombreuses théories de l'univers, puis enfin la mort, le délire, l'enfer… grosso modo!
Je l'ai trouvé trop plein, avec trop de details inutiles (les soucus mécaniques des objets du père Caspard...) et autres, que j'y ai perdu l'envie de lire malgré les propos intéressants de la fin du livre: tout ce qui précède m'a empêché d'y prendre le temps et de savourer l'intelligence de ces réflexions. C'est bien dommage!
Livre très compliqué à lire, avec longueurs et un langage vieilli très particulier.

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Lecture laborieuse et à vrai dire plutôt ennuyeuse, ce roman lu il y a longtemps mériterait peut-être que je m'y replonge. La couverture superbe et les quelques extraits grappillés m'y incitent à nouveau. Et puis Umberto Eco est un monument d'érudition à lui seul. Alors larguons les amarres et embarquons avec les marins et penseurs du XVIIe siècle, quitte à accélérer le voyage s'il dure trop longtemps à mon goût.
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Roman copieux et indigeste par le nombre de thèmes abordés. Si le titre du livre concerne la recherche de l'anti-méridien et les difficultés à déterminer la longitude d'un lieu, Eco tente de le placer dans une grande fresque historique du XVIIème siècle en accumulant le résultat de ses recherches, des inventaires interminables, des reconstitutions des salons parisiens avec ses libres penseurs, ses précieux, un siège à la mode médiévale, des leçons sur le temps et le calcul des longitudes, la naissance de la science moderne et son conflit avec la Bible, ...

Bref, il joue à l'érudit, en oubliant le lecteur en route.

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Désolé, mais non, je ne suis pas rentré dans le livre. C'est d'un compliqué, mon dieu ! J'ai mis près d'un mois à finir le livre, en me forçant régulièrement à lire des pages pour avancer et le prenant avec moi lorsque j'avais à attendre, afin d'être sur de devoir le livre. Mais qu'est-ce que ce fut pénible !

Cette critique sera honnête, et je peux dire que je ne recommande pas cette lecture. Et pourtant, je reconnais que Umberto Eco est intelligent. Sans doute plus que moi, je n'en doute pas. Mais ce livre est un condensé de bien trop de choses qui ne m'intéressent pas forcément, ne me sont pas familières et donc bien trop obscures, ou simplement trop abscons pour mon cerveau non-formé à la science du 17è siècle (pas plus qu'a sa philosophie et conception religieuse non plus).
Le roman part régulièrement dans tout les sens, l'histoire principale n'étant qu'un support de tout ce qui est décrit dans le livre : considération sur la technologie de l'époque (notamment pour la question des méridiens), considération sur la philosophie de l'époque, considération sur les questions du monde et de la terre, considération religieuses ... le tout avec des détails de l'auteur expliquant le texte de Roberto qu'il a retrouvé. C'est donc un enchainement de boite d'histoires imbriquées, le tout dans une érudition bien trop grande pour moi et qui me dépasse.

En fin de compte, je ressors de ce livre comme après une complexité sans nom que j'ai du traverser à la force de mon cerveau trop étroit. L'expérience n'a franchement pas été agréable, je ne la recommande pas. Et surtout, par rapport à d'autres livres de l'auteur, je pense que "Le nom de la rose" reste bien meilleur pour découvrir l'auteur. Ici, c'est du roman pour initié, grand initié, pas pour néophyte. Et même si je lis beaucoup, je reste un néophyte, ce livre me le confirme !
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Une virtuosité d'écriture "à la réneissante" sur la recherche du méridien initial… mais on finit par se lasser… vraiment !
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Quand on a lu le Pendule de Foucault et puis Da Vinci Code, forcément, le décalage est vertigineux...
L'Ile du jour d'avant trônait dans ma bibliothèque depuis au moins une décennie et la richesse de l'écriture du Pendule de Foucault donne envie d'y retourner.
Mais c'est trop riche, trop lourd.
Je pense très certainement que je suis passé à côté du livre ou est-ce l'auteur qui est passé à côté de ses lecteurs...
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Certainement allergique aux élucubrations d'Umberto Eco, je me suis clairement ennuyé en lisant ce livre, cependant intéressant par sa différence avec les productions littéraires habituelles.
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Plus que du Dumas écrit par Pascal, ça ressemble à du Villon écrit par BHL ou à du Rabelais écrit par Beigbeder. L'auteur fabrique des phrases à la Proust avec le talent en moins, une volonté hystérique de donner au texte une patine d'époque par l'utilisation exagérée d'expressions plus ou moins authentiques, qui rendent le texte insipide. L'histoire est très moyenne et en dépit de la volonté clairement affichée par l'auteur d'exhiber son érudition indiscutable, par l'utilisation d'un large vocabulaire encyclopédique, il est difficile de lire ce bouquin sans s'endormir…
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Il est manifeste que l'auteur a pris beaucoup de plaisir à écrire ce roman. Mais tout comme certains s'écoutent parler on a le sentiment que l'auteur s'écrit à lui même et qu'il est le seul à comprendre. je reconnais ne pas avoir eu le courage de finir ce livre, je me suis endormie toutes les 5 pages (environ).
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