Désolé, mais non, je ne suis pas rentré dans le livre. C'est d'un compliqué, mon dieu ! J'ai mis près d'un mois à finir le livre, en me forçant régulièrement à lire des pages pour avancer et le prenant avec moi lorsque j'avais à attendre, afin d'être sur de devoir le livre. Mais qu'est-ce que ce fut pénible !
Cette critique sera honnête, et je peux dire que je ne recommande pas cette lecture. Et pourtant, je reconnais que
Umberto Eco est intelligent. Sans doute plus que moi, je n'en doute pas. Mais ce livre est un condensé de bien trop de choses qui ne m'intéressent pas forcément, ne me sont pas familières et donc bien trop obscures, ou simplement trop abscons pour mon cerveau non-formé à la science du 17è siècle (pas plus qu'a sa philosophie et conception religieuse non plus).
Le roman part régulièrement dans tout les sens, l'histoire principale n'étant qu'un support de tout ce qui est décrit dans le livre : considération sur la technologie de l'époque (notamment pour la question des méridiens), considération sur la philosophie de l'époque, considération sur les questions du monde et de la terre, considération religieuses ... le tout avec des détails de l'auteur expliquant le texte de Roberto qu'il a retrouvé. C'est donc un enchainement de boite d'histoires imbriquées, le tout dans une érudition bien trop grande pour moi et qui me dépasse.
En fin de compte, je ressors de ce livre comme après une complexité sans nom que j'ai du traverser à la force de mon cerveau trop étroit. L'expérience n'a franchement pas été agréable, je ne la recommande pas. Et surtout, par rapport à d'autres livres de l'auteur, je pense que "
Le nom de la rose" reste bien meilleur pour découvrir l'auteur. Ici, c'est du roman pour initié, grand initié, pas pour néophyte. Et même si je lis beaucoup, je reste un néophyte, ce livre me le confirme !