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sur 267 notes
Alaa El Aswany nous introduit la petite "colonie" égyptienne gravitant autour d'une université de Chicago. L'action se passe en Amérique peu après le 11 Septembre. On suit les petites aventures qui se déroulent dans ce microcosme. Attirés par les Etats-Unis et pourtant imprégnés de culture égyptienne, certains protagonistes paraissent sympathiques, d'autres beaucoup moins. Le point culminant du roman correspond à la visite officielle du président égyptien - ce qui permet à l'auteur de stigmatiser le système politico-policier de H. Moubarak (chassé du pouvoir après que ce roman ait été publié).

Ce gros roman se lit agréablement. Mais à mon avis, les personnages manquent de profondeur et leurs rôles semblent un peu stéréotypés. Je n'ai pas retrouvé dans "Chicago" la richesse foisonnante que j'avais énormément appréciée dans "L'immeuble Yacoubian". J'ajoute que, tant qu'à m'intéresser aux Egyptiens, je préfère les voir évoluer dans leur propre pays plutôt que dans un pays étranger. Donc mon jugement sur le livre est assez mitigé.
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C'est un livre qui est bien fait, on ne peut pas dire le contraire, d'un écrivain qui connaît bien les rouages de la narration et du suspens. On suit des destins d'exilés égyptiens. Seulement voilà, j'ai un problème. Je n'ai pas compris où l'auteur, que j'aime pourtant beaucoup, voulait nous emmener. Si vous le savez aidez-moi. Ok, c'est dur l'exil, l'adaptation à des moeurs et des coutumes différentes des notre. Ok, on admire les temples modernes de la science et on vante au passage l'élite égyptienne qui aurait pu en faire profiter son pays (fuite des cerveaux). Mais c'est tout, vraiment? Je suis déçue, j'aurais voulu, attendu, plus de tripes, plus de passion. Une étincelle, ou du moins une jolie mélodie. Efficace, terriblement efficace. Et comme tout bon lecteur le sait, l'efficacité est loin à elle seule de faire un bon roman. le respect du temps de cuisson ne fait pas un bon plat.
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Soyons francs : Balzac, Zola et Mauriac n'ont pas écrit que des chefs-d'oeuvre. C'est aussi le cas d'Alaa el Aswany avec son roman Chigago qui n'atteint pas la profondeur de L'immeuble Yacoubian.
En quoi pèche-t-il ? L'auteur s'y montre plus artisan habile qu'artiste génial. Certes, le livre est écrit en une langue simple et au vocabulaire accessible à tout le monde, mais sans recherche stylistique qui lui conférerait densité et poésie. le roman sent trop l'engagement politique et on ne fait pas de bonne littérature avec de bons sentiments, aussi justifiés soient-ils. La charge est trop grossière contre le président et son régime corrompu et répressif. Comme si cela ne suffisait pas, il utilise des recettes trop faciles qui relèvent d'une technique lassante : faire durer le suspense à la fin de nombreux chapitres pour amener le lecteur à tourner les pages.
Tant et si bien que le livre devient un turn-over que l'on dirait droit sorti des écoles d'écriture américaine. On y mélange politique, reportage, intrigues et scènes érotiques à la sensualité lourde et dépourvue de l'attrait poétique des contes des Mille et une nuits.

Un roman qui n'est pas à l'honneur d'Alaa el Aswani.
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C'est le premier livre de cet auteur que je lis. Agréable lecture, simple et prenante sans que ce soit un chef d'oeuvre. On est pris dans ces histoires croisées, le schéma narratif y est pour beaucoup dans cet attrait et on en apprend un peu sur l'Egypte... À la fin, une impression d'inabouti pour certains personnages que l'on a laissés comme en plan... en tous cas , au final ces histoires sont terribles mais reflètent hélas le monde actuel. un bon livre
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Un très beau récit qui nous plonge dans l'émigration égyptienne à Chicago. L'auteur nous montre bien à quel point, même à l'étranger, les services secrets d'un pays peuvent faire la pluie et le beau temps dans la vie de leurs ressortissants.

Un livre captivant mais qui nous fait froid dans le dos sur la réalité politique et démocratique que vivent certains citoyens même dans nos pays dit "libres"....
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Ah!J'aime pas ça!

Pourtant, ça s'annonçait plutôt bien. le résumé historique sur l'histoire de Chicago et son grand incendie en 1871 est passionnant. Puis le lecteur entre dans la vie de l'héroïne, Cheïma Mohammedi, une jeune femme au caractère volontaire qui part finir ses études en Amérique. Et là, j'ai persévéré. J'ai tenu pendant 175 pages, et finalement, j'ai échoué. J'ai refermé le livre sans en terminer l'histoire. Ah non, vraiment, je n'aime pas ça, ne pas lire un roman jusqu'à sa toute dernière page!

La plume de l'auteur est ciselée, décrivant avec finesse et moult détails la vie de la jeune égyptienne et de son entourage. de l'impact de sa culture sur sa vie aux États-Unis. Les personnages sont tous intéressants - du moins pour ce que j'en ai vu - avec leurs problématiques personnelles qui va de l'intégration aux problèmes de couple, et j'en passe.

Je crois que ce qui m'a fait décroché est qu'Alaa El Aswany, un égyptien qui romance la vie d'égyptiens expatriés, raconte son histoire avec tout son être, toute sa culture, que je ne connais pas; sans se mettre à la place de la pauvre petite lectrice lambda inculte que je suis et qui n'appréhende pas dû tout cette façon de vivre et les traditions qui en découlent. Je n'ai pas réussi à entrer dans la tête de CHeïma, ayant plutôt l'impression de passer à côté de quelque chose d'important que je ne saisissais pas - elle est égyptienne et vit égyptienne dans les moindres détails de sa vie. Frustrant au possible. Alors après toutes ces pages,
Lien : http://lillyterrature.canalb..
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« Ce ne sont pas les nombreuses contradictions de Chicago qui la distinguent. Ce qui en fait une ville unique, c'est qu'elle porte toujours ses contradictions à leur apogée ». Les premières pages du livre parlent d'abord de la ville de Chicago, de l'histoire de son édification. Ce cadre spatial restera le même pendant tout le roman, et va permettre de mettre en scènes les vies nouvelles de ces chercheurs égyptiens venus caresser le rêve américain. La confrontation des cultures va s'ajouter aux contradictions de ces hommes et femmes, qui ne cesseront de vivre en exilés plus ou moins douloureusement.



Ce sont des chercheurs égyptiens, dont le départ est motivé par une promotion, une réussite assortie d'ambition et de rêves. Or la brutalité du débarquement dans cette ville va rapidement confronter cette micro société à des questions politiques et religieuses contemporaines. L'épaisseur des personnages apporte un humanisme qui nous permet nous lecteur, d'être très proches de ces gens. Les personnages sont pris dans les contradictions de leur sentiment d'appartenance à un pays, les amenant à une forme de déni de leurs origines. Certains renoncent à eux-mêmes, d'autres tombent dans la logique du communautarisme utilisant la religion à des fins politiques, d'autres encore défendent des droits humains qu'ils pensent universels.

Cette Babel idéologique et culturelle est d'autant plus intéressante à lire qu'on s'avance au gré de l'histoire vers des impasses, comme si Chicago symbolisait le limès emblématique du rêve américain. "Dans ce roman, commente Aswani, j'ai accordé un rôle de premier plan à une jeune femme égyptienne, elle vient de la campagne, elle est voilée, elle excelle dans ses études au point qu'elle réussit à poursuivre ses recherches pour un doctorat en histologie aux Etats-Unis. Après le choc culturel initial, elle finit par remettre en cause l'éducation conservatrice qu'elle a reçue." Et quelles que soient leurs choix de vie, la situation est devenue encore plus délicate depuis le 11 septembre pour les musulmans vivant aux Etats-Unis

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L'histoire de plusieurs médecins qui vont aux USA pour poursuivre leurs études pas forcément pour les mêmes raisons.
J'ai bien aimé ces destins croisés que les héros de ce livre ne contrôlent pas et appris beaucoup sur l'Egypte de notre époque. Une lecture agréable et instructive.
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Des histoires croisées qui se rejoignent intelligemment en fin de roman. Un roman qui est aussi un manifeste politique contre le régime actuel égyptien : corruption, état policier pratiquant la torture, totalitarisme, montée de l'intégrisme... Quand le roman est sûrement dans un pays muselé un moyen de faire entendre sa voix... (avec le défaut de passages au contenu de tract politique !). Comme dans l'Immeuble Yacoubian Aswany peint des personnages cupides, pieux, empreints de moralisme religieux faisant du corps et de la sexualité un sujet tabou.
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http://www.liberation.fr/transversales/weekend/235698.FR.php
http://www.evene.fr/livres/actualite/interview-alaa-el-aswany-chicago-yacoubian-974.php
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