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A nouveau un roman rural victorien. Genre que décidément je n'affectionne pas du tout. La lenteur est bien évidemment voulu par les auteurs mais ici, comme ailleurs, je me suis ennuyée. Moins peut-être qu'avec Thomas Hardy mais là encore Silas Marner ne m'a pas du tout donné envie de découvrir l'oeuvre de Mme George Eliot...

Silas Marner, tisserand de son état, a été accusé à tort de vol. Il s'est donc réfugié à Raveloe où il vit reclus en comptant son or. Jusqu'au jour où il lui sera dérobé. Mais Silas Marner découvrira bien d'autres trésors...

Là encore c'est une peinture d'une époque. C'est plein de bons sentiments. J'ose le dire ? Oui ! Limite guimauve.
La plume n'a pas réussi à me séduire non plus.
Cette lecture fut longue. Trèèèès longue.
Les tranches de vie, les romans de moeurs, ce n'est tout simplement pas ma tasse de thé et pour le moment je n'ai pas encore découvert un auteur qui me fait apprécier ce genre...

Au moins, j'aurais lu une fois dans ma vie un George Eliot (mais je ne pense pas y revenir...).
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J'avoue que j'ai failli abandonner la lecture au début et puis l'histoire prend peu à peu un peu plus d'intensité donc j'ai persévéré… Quel courage de la part de cet homme, tisserand de métier… Il va apprendre que l'amour est plus fort que l'argent. Je pense que l'intrigue n'est qu'un prétexte pour décrire la société (morale, politique, religieuse…) et le milieu campagnard anglais.
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Silas Marner est tisserand de sa profession. C'est un homme imposant et discret. Victime d'une tromperie de la part de son meilleur ami, emprisonné pour un délit qu'il n'a pas commis, il quitte son village natal pour s'installer à Raveloe, petit village de la campagne anglaise. Il n'aspire qu'à une chose : la tranquillité. Pendant de longues années il va vivre en marge de cette société rurale tellement bien décrite par l'auteur. Jusqu'au jour où, alors qu'il ne s'y attendait pas, l'amour va frapper à sa porte...

Je dois reconnaître que j'ai eu du mal à me plonger dans l'histoire et que j'ai bien failli abandonner cette lecture, mais j'ai respecté la règle des 50 pages et grand bien m'en a pris. J'ai progressivement été conquise par cette merveilleuse histoire, toute en simplicité, qui montre bien l'importance de chaque chose et la conséquence de nos décisions. C'est une histoire pleine de morale que George Eliot nous offre avec « Silas Marner ».
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Silas Marner, 3ème roman de la grande George Eliot, publié en 1861. Silas est un jeune tisserand dans une ville du nord de l'Angleterre. Injustement accusé du vol de l'argent de la congrégation, il perd son meilleur ami et sa fiancée (sur lesquels Eliot fait peser notre soupçon), lesquels se marient entre eux peu après. le bon Silas, confiant en la nature humaine, en est terriblement blessé et part s'installer dans le village de Raveloe dans les Midlands.
Là, il reprend son métier de tisserand, mais ne lie connaissance avec aucun des villageois. Il travaille 7 jours/7. Amassant un véritable trésor pendant des années, il vit très pauvrement, son seul plaisir étant de compter son trésor chaque soir.
Et George Eliot me donne enfin l'explication que je n'ai jamais trouvé, pas même chez Balzac, du radin. En fait, Silas ne fait plus confiance aux humains. Sa blessure a été telle, qu'il ne trouve qu'une chose sûre en laquelle il peut toujours compter, fidèle, fixe : l'or. Dans un monde où on n'a aucune garantie que les hommes ne nous trahiront jamais, où la religion, obscure à Silas, ne lui apporte ni réponse ni réconfort, où les nobles propriétaires terriens du coin ne sont absolument pas un exemple de conduite, l'or est son point d'ancrage, stable, vrai.
Mais un jour, l'arrivée inattendue d'un être humain va changer du tout au tout la perspective de Silas. de plus, une aimable voisine lui fera comprendre que s'il n'est pas aimé dans le village, c'est sans doute dû à son attitude renfermée à l'extrême.
Un excellent roman aux personnages divers, le lâche et faible Godfrey, le vil Dunstan, la bonne Dolly, la raide Nancy, l'aimante Eppie et le vertueux Silas au grand coeur.

Lien : https://www.gabrielle-dubois..
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Silas Marner, le tisserand de Raveloe, est un roman de l'anglaise George Eliot, auteur réaliste du XIXème siècle.
Silas est un homme qui vit replié sur lui-même, tisserand de métier, dans une maisonnette au coeur de la forêt, près du village de Raveloe. Son seul plaisir dans la vie est d'amasser jour après jour de l'argent qu'il conserve dans son plancher et qu'il contemple, recompte tous les jours. Il aime ce trésor pour lui-même, sans aucune autre ambition... Il est le type même de l'avare.
Un soir, le fils du squire, jeune homme de mauvaise vie, passe par hasard près de sa chaumière. Il trouve le trésor et le vole.
Quand Silas se rend compte du larcin, sa vie s'effondre : il vient de perdre tout ce qui comptait pour lui.

Mais avant d'être cette sorte de misanthrope (que le vol de son argent va finalement ouvrir aux autres), Silas a été un jeune homme amoureux et heureux en amitié. C'est la trahison qui l'a conduit à cette vie et à ce repli.
Autour de lui, la famille du squire, dont deux des fils ont une part importante dans le roman : il y a d'abord le voleur, Dunstan, mais aussi Godfrey, qui prétend épouser la belle Nancy, cachant un secret qui pourrait compromettre ses aspirations.

Dans ce roman classique, décrivant les moeurs des gens de Raveloe, on a plaisir à voir se transformer peu à peu l'ermite. L'un des plus jolis moments est celui où il retrouve, sous une autre forme, sorti comme par magie de la neige de la Saint-Sylvestre, son trésor...

Folio Gallimard réédite ce texte, enrichi d'une préface de Marie Darrieussecq.
Lien : https://lemanoirdeslettres.f..
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Après Middlemarch et le moulin sur la Floss, je me plonge dans l'histoire de Silas Marner.
L'histoire d'un tisserand accusé d'un méfait qu'il n'a pas commis et à qui on dérobe quelques années plus tard l'argent qu'il a consciencieusement épargné . Ce pécule devient alors son nord, son sud, son est, son ouest. le regardant, le comptant tous les soirs dans sa modeste chaumière.
Son trésor dérobé, il découvrira par la suite que les plus beaux trésors ne sont pas fait d'or.

Dans cette histoire, un peu à l'eau de rose, il y a du Victor Hugo et du Charles Dickens. Les parties sont assez inégales entre certaines longueurs et des passages très accélérés sur l'évolution des personnages, des sentiments.
Cela reste une très agréable lecture, presqu'un conte à la Dickens, un peu manichéen mais avec une grande philanthropie.
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Dan silas marner Eliot developpe d nombreix themes.l'amour filiale,la religion,les relations conjugales,l'amour ee la paternite,les classes sociales et leurs relations.la vie villageoise oppose a lindustrialisation,largent....tous ces themes sont detailles.c'est pr cela en un moment je n savais pas ou l'auteur voulait en venir.la construction de l'oeuvre est egalement particuliere,sender a 2parties dont lune peut etre la presentation des personnages et l'autre comme le coeur de lintrigue.mais bref c'est un bon ouvrage ki ma laisse a ma fin dont j'aurais vraiment aime k sa 2eme partie soit plus explicite.
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Injustement accusé de vol, trahi par son meilleur ami, abandonné par la jeune femme qu'il aime, le tisserand Silas Marner quitte la ville pour s'établir dans la petite communauté campagnarde de Ravenloe. Pendant 15 ans, il va vivre reclus chez lui, à bonne distance des autres villageois qui éprouvent quelque méfiance à son égard, à tisser et à amasser de l'or. Mais un jour son pécule lui est dérobé : la perte de son trésor et l'arrivée dans sa vie d'une petite fille abandonnée vont lui enseigner ce qu'est la vraie richesse et sa propre valeur. Parallèlement, les Cass, la famille la plus aisée de la région, connaissent également quelques aléas : l'ainé, Godfrey, possède un lourd secret qui pourrait compromettre son mariage avec la jolie Nancy Lammeter, et le cadet, Dunstan, en profite pour soutirer à son frère de quoi financer sa vie dissolue.

George Eliot (de son vrai nom Mary Ann Evans) est considéré comme l'un des plus grands romanciers anglais du XIXe siècle, dans la lignée des auteurs réalistes. Et en effet elle décrit superbement société rurale anglaise victorienne : elle dépeint avec talent la communauté villageoise de Raveloe et les us et coutumes de l'époque, ainsi que les différentes classes sociales et leurs relations. J'ai aimé son sens de l'observation, ses descriptions précises, concrètes et réalistes du milieu provincial et rural, ses portraits habilement croqués de paysans, de même que sa critique de moeurs, fine et sensible. Ainsi, tous les passages où apparaissent les habitants du village (à l'auberge, les invités du bal...) sont à la fois plein de vérité et de drôlerie, sans être caricaturaux.

Mais la tendance moralisatrice de l'histoire compromet le charme de cette oeuvre. En effet, le récit est doublé de commentaires interstitiels et de considérations abstraites qui empâtent et étouffent la narration. de plus, les préceptes énoncés sont péremptoires et banals : la richesse matérielle n'est rien en comparaison de l'amour ; un ordre supérieur indéfini (la providence ? Dieu ?) veille a ce que les bons soient récompensés et les méchants punis ; les épreuves traversées peuvent être l'occasion d'un rachat ou la condition même d'un bien ultérieur... Ce symbolisme moraliste simpliste un brin naïf plombe le récit qui, sans cela, aurait pu rester plaisant.
Lien : http://descaillouxpleinleven..
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Un roman assez morne sur la vie solitaire du tisserand Silas Marner… Cet homme vivait autrefois dans une communauté religieuse stricte du nord de l'Angleterre et menait une vie exemplaire.
Fiancée à une jeune servante, il participait à la vie de la communauté et côtoyait même un homme William Dane, qu'il pensait son ami … Jusqu'à son accusation mensongère et la rupture de Sarah, sa fiancée.
Lui qui avait toujours eu une foi fervente se retrouve en plein doute : comment Dieu peut-il laisser ainsi un homme prospéré en étant un si grand menteur, alors que lui, innocent, se retrouve au ban de la communauté ?
Il décide alors de partir s'installer dans le petit village de Raveloe et de vivre en reclus. George Eliot le décrit plusieurs fois comme un insecte besogneux, se concentrant uniquement sur son métier à tisser et développant progressivement une fascination pour les pièces durement gagnées, les considérant finalement que ses seules amies. Tout au long de ces quinze années de labeur, il s'attacha à n'avoir que le minimum de contacts possibles avec les villageois, qui en retour le considèrent comme un être étrange et quelque peu effrayant.
Il voit tant de différences avec son ancienne vie, qu'il se considère comme caché du paradis, loin de Dieu, au point qu'il ne se rend même pas à la messe. D'ailleurs il ne porte pas les villageois dans son coeur : des êtres qui vivent dans une abondance sans aucun souci ni restriction. Il est considéré comme normal d'avoir la goutte dans les familles riches après tant d'excès !
Tout cela jusqu'au vol de son argent ! Deux sacs pleins qui disparaissent un soir … Il perd alors bien plus que cela : sa raison de vivre même s'envole ! Regarder et compter son argent était devenu sa seule motivation chaque jour et c'est un homme brisé qui cherche à comprendre où sont passées ses pièces.
Un soir pourtant, un nouveau soleil brille : une petite fille qu'il prénomme Eppie surgit, sa mère venait de décéder dans la neige. Elle représente un lien avec le monde extérieur, un nouveau départ pour Silas.
Beaucoup d'humanité et de douceur dans ce roman qui décrit très bien les classes sociales et la vie à l'époque victorienne. Une jolie découverte.
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Pour ce premier classique lu au cours de l'année 2015, je suis déçue.
Cette histoire, qui au premier abord semble assez courte car moins de trois cent pages, m'a paru paradoxalement très longue à cause du style d'écriture austère et dépourvu d'humour. Qu'est-ce que c'est lourd, indigeste et pétri de considérations abstraites, religieuses et morales ! Certaines phrases sont restées opaques à mes yeux et pourtant, je me suis astreinte à les relire dans l'espoir d'en comprendre le sens.
L'intrigue est un peu naïve: Silas Marner, tisserand qui s'est retranché volontairement de tout contact avec les autres hommes hormis pour les besoins de son travail, perd tout l'argent qu'il a amassé. Il sombre dans un désespoir encore plus profond jusqu'au jour où une petite fille abandonnée vient modifier son existence. Je trouve qu'il manque un accès tragique qui aurait pu donner un peu plus d'envergure au récit : tout se dénoue finalement bien, que ce soit pour Godfrey et ses lamentables erreurs ou Silas et sa solitude forcée. La morale est sauve, la société reste stable et tous les éléments qui perturbaient son fonctionnement ont disparu ou bien ont été remis dans le droit chemin.
Pour moi, il s'agit surtout ici d'une description minutieuse de la communauté de Raveloe avec sa hiérarchie sociale et les relations que chaque membre du village entretient les uns envers les autres ; les modes de vie des habitants, que ce soit le squire avec ces bals et banquets ou bien le simple villageois qui prend un verre dans l'auberge du coin. C'est intéressant, mais les multiples digressions morales viennent gâcher l'ensemble.
A moins de vous intéresser de très près à la littérature anglaise du XIXème siècle, cette lecture n'est pas forcément nécessaire. Donc, passez votre chemin !
Lien : http://leslecturesdehanta.co..
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