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sur 3240 notes
Inclassable. Ce roman suit les pas d'un jeune homme de 27ans, golden-boy de New-York, excessivement riche. Ces hobbies ? louer des cassettes vidéos, fréquenter les derniers resto à la mode avec ces amis/contacts, et trucider quelques pauvres victimes sur son passage. Totalement déconcertant de la première à la dernière page, ce roman de Bret Easton Ellis ne ménage pas son lecteur. 525 pages de descriptions de tenues vestimentaires, de marques à la mode, d'absences de relation humaines, de coke, du sexe, d'émissions de TV, bienvenue dans le monde de ce personnage aussi antipathique que survolté. Mais derrière cet enchaînement de pages, un vide se ressent. Un manque d'amour, de relation familiale & un désordre amical. L'auteur met le regard du lecteur dans cette détresse : il le fait avec un tel dégoût de l'humanité que le livre se dévore à un rythme effréné. Pour pouvoir connaître la fin plus tôt tout en voulant finir avec cet enchaînement de scènes chocs difficilement oubliables.
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Bret Easton Ellis, c'est un vrai style littéraire et dès le départ, ce livre a commencé à avoir un drôle d'effet sur moi. Je me suis mise à penser « American Psycho » dès le matin : « Alice porte un chemisier Promod, une jupe Zara, des chaussures Texto. Elle nettoie soigneusement son visage à l'eau claire avant d'appliquer le sérum anti-âge de chez L'Oréal, puis une CC cream Garnier… » etc. Au travail, je me suis mise à lorgner dangereusement sur l'IPhone de ma collègue. Puis je me suis dit que je pourrai décapiter le chat s'il n'arrêtait pas de monter sur la table de la cuisine….Mais le pire n'était pas encore arrivé. Etourdie après une sorte d'ivresse épileptique en suivant Patrick Bateman, en overdose d'ultra violence, j'ai allumé la télévision. J'ai zappé et vu défiler la fashion week et ses 12 collections annuelles, les mannequins de 14 ans, des familles entières de réfugiés dans des bidons villes à Calais, une publicité Dior j'adore, les jeunes filles enlevées par Daesh, les chtis à Marbella, un condamné à mort en Arabie Saoudite, les fesses de Kim Kardashian, la candidature de Kanye West, une interview de Marine le Pen… « American Psycho » était devant mes yeux jusqu'à la nausée, et c'est sans doute la force de ce livre, dont la violence dénuée d'empathie a le mérite d'être fantasmée. Perdue dans mes pensées, je fixais l'écran assise sur mon canapé avec les yeux d'un lapin devant des phares, quand mon fils m'a dit: « Si on allait ramasser des châtaignes ? » Oui, en conclusion, après avoir lu « American Psycho » prévoyez quelque chose, allez ramasser des châtaignes.
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Voila une oeuvre qui laisse pantois. Ni roman d'horreur pur , ni thriller pur , cet opus d'Ellis est inclassable. Sa violence extréme en fait une oeuvre pour lecteurs avertis et adultes , car rien ne peut laisser présager ce déferlement extréme qui embarque le lecteur dans une course folle avec la folie meurtriére. Ellis avait déja marqué les esprits avec ces opus , tous plus trash les uns que les autres , mais là il produit son oeuvre la plkus extréme , et le lecteur se sent un peu coupable de suivre ainsi la route de ce trader meurtrier qui s'avére d'un réalisme inquiétant. Ellis on le sait , c'est l'auteur de tout les excés , un homme qui ici produit l'un des livres parmi les plus malades de ces 20 derniéres années. La violence extréme , lafroideur extréme de ce meurtrier , tout cela marque l'esprit du lecteur de maniére indélébile. Il y a un avant et un aprés American psycho , et nul n'en sort indemne.
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Je ne sais pas si mon sentiment envers ce livre doit être de la fascination morbide, ou bien de la répulsion.
Globalement, j'ai aimé ce livre.
Cependant, plus j'arrivais vers la fin, plus j'avais hâte que ça se termine. Ça devenait insoutenable, notamment la description de certains meurtres commis par Bateman.

Mais attention, c'est un livre réservé à un public averti. le livre est encore plus trash que le film, car les scènes de meurtre sont très détaillées et très crues.

Sur le roman en lui-même :
Le roman décrit de manière très progressive la véritable nature de Patrick Bateman (description du premier meurtre vers la page 180), sans jamais vraiment s'attarder sur les événements à l'origine de ses pulsions destructrices.
Le récit se déroule à la première personne du singulier.
Au début, je me posais des questions sur l'histoire en elle-même car décrire un style vestimentaire sur quasiment une page, ça peut aller mais quand c'est une dizaine de fois sur 20 pages, ça peut paraître rébarbatif. Moi, je n'ai pas trouvé ça chiant ; ça m'amusait même.
En revanche, décrire un groupe de musique pendant un chapitre entier par exemple, ça c'était vraiment bien chiant (encore plus, répété 3-4 fois).

Je pense avoir bien cerné le personnage de Patrick Bateman :
Tous les gens de son entourage professionnel ont réussi à gravir les échelons. Lui aussi, mais c'est un coup de chance, c'est l'arbre qui cache la forêt.
Patrick Bateman est un "looser caché" et il ne s'assume pas en tant que tel. Il enchaîne les soirées dans les bars branchés et dans les restaurants hors de prix pour se donner une contenance, personne ne se souvient jamais de son prénom, il déteste les gens qui sont différents de lui.
En fait, Patrick Bateman a peur des gens, de la foule et de la société en général.
Ce qui n'explique pas ses meurtres en série.
J'en viens à me demander s'il ne vit pas ses meurtres uniquement dans sa tête. Je pense qu'il ne se rend pas compte de ce qu'il fait. C'est un schizophrène, doublé d'un psychopathe.

Dans tous les cas, c'est un roman à lire quand même une fois, car je pense que ce cher Bret Easton Ellis est un petit génie dans son genre.
Je me laisserai embarquer à coup sûr dans un autre de ses romans.
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Ouf ! Quel livre ! Quelle baffe ! Où comment un suppôt de notre société occidentale d'hyper-consommation, un yuppie dégoulinant de fric, n'est finalement qu'un nihiliste errant dans un monde dont les seuls tenants sont le paraître, le sexe, et où le héros achète, baise et massacre. C'est tout.
Suffoquant de scènes insupportables, à déconseiller aux âmes sensibles mais rarement livre ne m'a autant ébranlé.
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Ce livre est je crois le plus dur que j'ai eu à lire dans ma vie. Moi qui est souvent insensible face à la violence dans la littérature, j'ai trouvé qu'il y avait des scènes d'une rare violence et très troublantes qui m'ont fait faire des cauchemars. On passe de scènes sur l'insipidité profonde des Yuppies à une autre d'extrême violence très gory. Certaines scènes de sexes m'ont même mis mal-à-l'aise.

Est-ce que, malgré tout cela, ce livre m'a choqué? Pas du tout. American m'a poussé à beaucoup réfléchir sur les être humains, surtout sur le conformisme des gens qui veulent être comme tous les autres. J'ai aussi vu que même si le livre a été écrit il a 20 ans, la société n'a pas beaucoup changé.

Ce livre ne s'adresse pas à tout le monde. Il faut avoir le coeur solide pour s'y lancer. Pour moi, le résultat est ,itigé avec du positif et du négatif.
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Premier livre de Bret Easton Ellis que j'ouvre et bien ce sera le dernier.
J'ai détesté.
Déjà c'est horriblement mal écrit, totalement insupportable et mauvais à un degré rarement vu.
Ensuite les interminables et continuelles listes de restaurants où il faut diner pour être dans le coup, listes des plats que personnes n'apprécient, listes des vêtements et marques qu'on se doit de porter pour marquer son appartenance à la caste, et au milieu listes des atrocités que Bateman commet.
Pourquoi ? aucune réponse.
Il fantasme, il commet réellement ces meurtres ? aucune réponse.
Ca devient tellement surréaliste au fil des pages qu'on décroche complétement.
Chacun se fera son avis en le lisant, en tout cas son titre de roman culte est totalement usurpé.
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Dérangeant, glauque, gore, froid, glaçant, implacable, les adjectifs ne manquent pas pour décrire ce livre. Malsains et répugnants, j'ai eu quelques fois des hauts le coeur à la lecture de certains passages. Et pourtant je me suis sentie directement happée par ce golden boy de Wall Street et je n'ai pas pu me résoudre à le lâcher avant la fin. Attirance macabre ou effet de catarsys, je ne sais pas mais je me 'réjouis" de découvrir cette histoire sous sa version filmique, et de découvrir la suite dans "Luna Park".
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Si on a l'habitude de lire des thrillers dans lesquels le héros est à la poursuite du psychopathe, dans American psycho on découvre peu à peu que Patrick Bateman, le personnage principal, nous conduit sur un chemin à contre courant.

En effet, Bateman est un jeune golden boy, beau riche et intelligent, il s'habille avec des marques prestigieuses et mange dans les meilleurs restaurants. Mais quand on découvre progressivement sa vie, peu à peu sa folie furieuse se révèle au lecteur.

Cette folie meurtrière est décrite très froidement dans un récit raconté à la première personne. À l'abri dans son appartement hors de prix, au milieu de ses gadgets dernier cri et de ses meubles en matériaux précieux, il tue, décapite, égorge, viole. Sa haine des animaux, des pauvres, des étrangers, des homosexuels et des femmes est illimitée et son humour froid est la seule trace d'humanité que l'on puisse lui trouver.

A lire absolument, mais en s'accrochant au fauteuil !
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Voilà où mène le rêve américain. La luxure, le vice, l'argent qui coule à flot, la dégénérescence, l'alcool, la drogue, le sexe et la violence meurtrière. Tout a été dit dans les autres critiques. Par contre, j'ai bien aimé cette lecture, car elle m'a poussé à réfléchir sur cette déchéance qui ronge le monde, du point de vue du personnage principal dénommé Patrick. Cela me donne le goût d'étudier la psychologie des tueurs en série puisqu'ils ne doivent pas être tous riches, cultivés et bien habillés comme le vilain Patrick du livre qui, lui, descend tranquillement vers la folie. En somme, un bon roman que je conseille vivement.
Lien : https://critiqueslibres.com/..
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