Les fantômes de Manhattan

Je suis très fan de RJ Ellory, je ne le cache pas :) . Ce roman, paru en 2004, est l'un de ses premiers romans; il n'a été traduit en français qu'en 2018. Ce ne sera pas mon préféré de l'auteur, ne serait-ce que parce que les histoires d'amour ne sont guère les histoires préférées de la non-romantique que je suis. Néanmoins, j'étais heureuse de pouvoir le lire, on y sent déjà ce qui fait la patte de l'auteur, cette construction méticuleuse des personnages, cette influence de l'Histoire sur la petite histoire de personnes ordinaires. C'est toujours sympathique de voir l'évolution de l'écriture de l'un de ses auteurs favoris.
J'ai passé un bon moment de lecture, il faut le mentionner, même si, comme le bon vin, l'auteur n'a fait que s'améliorer au fil des romans.

RJ Ellory est devenu, pour moi, une valeur sûre, un auteur incontournable, un conteur hors-pair, remarquable dès les premières lignes grâce à son écriture puissante et élégante.

Ici, c'est un RJ Ellory tellement différent des autres, mais encore une fois, j'ai été conquise.

La lecture est au coeur de cette histoire, de ces deux histoires qui se lient, se croisent et s'entremêlent de manière subtile et intelligente.

Annie, jeune librairie, orpheline, un voisin pour ami, mène une existence tranquille parmi ses ouvrages et a pour héritage paternel un livre.

Un manuscrit inachevé va lui être livré morceau par morceau par un M. Forrester, inconnu jusqu'alors mais vieil ami de son père.

Ce manuscrit relate l'histoire de Mr Rose, biographie ou fiction ?

Voyageant entre ces 2 histoires, des camps de concentration à des quartiers mal famés de New York, cette intrigue est touchante et émouvante.

Ce roman noir, psychologique et introspectif est superbe jusqu'à la dernière ligne, une fin éblouissante !

Quatrième Ellory pour moi et le plaisir reste intact..

C'est toujours très bien ficelé même si dans le cas présent, j'avais deviné l'essentiel de l'intrigue dès la moitié du roman.

Ellory parvient à évoquer les tréfonds de l'âme humaine face à la solitude d'une vie sans relief et le propos s'avère souvent fort juste.

Après, chaque lecteur place le curseur où il veut dans son envie de céder au romanesque. Belles lectures à tous .

Aujourd'hui je vous emmène dans une de mes villes préférées, New-York ! Je vous parle du roman de R.J. Ellory Les fantômes de Manhattan.

⭐️⭐️⭐️⭐️

Un excellent roman, noir et intriguant à souhait !

Annie, une jeune femme célibataire, tient une vieille librairie à Manhattan. Un jour, un vieil homme entre dans sa boutique, lui montre de vieilles lettres de son père défunt et lui remet le début d'un manuscrit. Il promet de revenir lui remettre la suite plus tard…

Ce roman m'a passionnée dès le début et m'a intriguée… en effet, le récit part dans plusieurs directions. On suit Annie qui se met à attendre ce mystérieux client… les personnages évoqués dans le manuscrit… pendant un moment, on est plongé dans les affres de la seconde guerre mondiale et la Shoah… on pénètre dans le milieu des gangsters…ce n'est qu'à la toute fin du roman que tout devient plus clair. Ce roman m'a fait l'effet d'un puzzle avec des pièces qui semblent ne pas aller les unes avec les autres mais au final, on voit l'image formée par le puzzle et chaque morceau fait sens.

Un excellent roman noir, original et parfois émouvant. Une belle réussite.

J'avais déjà lu Les Anonymes et ce roman est très différent, ce qui est le signe d'une imagination fertile.

Encore un très bon roman de R.J Ellory. On est ici avec Annie, libraire à New York, qui vit une vie simple et bien rangée. C'est alors que deux personnes vont rentrer dans sa vie et la bouleverser. Ce qui va obliger Annie à changer ses habitudes et l'amener à évoluer et à faire beaucoup de travail sur elle-même. Elle sera aidé en ça par son fidèle ami Jack Sullivan.
Le début de ce roman prend son temps, il installe les personnages et l'histoire. Au début, on a l'impression que c'est une romance. Et je n'aime pas du tout les romances. Pourtant, on sent très tôt que le climat devient de plus en plus pesant et que les choses ne vont pas en rester là. Il faut tout de même attendre les 100 dernières pages pour que les choses s'accélèrent. On sent monter la pression autour d'Annie et les choses vont crescendos jusqu''au rebondissements finaux. Si on sent bien venir le premier, le deuxième est resté, pour moi, totalement imprévisible. Je n'ai rien vu venir et j'ai adoré les dernières pages hyper addictive. Quand j'ai reposé ce livre , je me suis dit : "Whaoooouuuu, excellent !!!!!!!"
Et que dire de la plume de R.J. Ellory toujours aussi magnifique, fluide. Elle permet de donner un relief au récit, et de le rendre addictif malgré la lenteur du début. Il ne se passe rien dans les 400 premières pages et pourtant on sent un climat de plus en plus oppressant. C'est juste l'écriture de l'auteur qui installe ce climat de plus en plus poisseux. Et ça Ellory le fait tellement bien, quel talent !!!
J'adore, et ce n'est pas pour rien que c'est un de mes auteurs préférés.
A lire absolument et sans retenu. Un vrai régal.

il va me rester en mémoire assez longtemps tant le personnage principale a une belle personnalité, on s'y attache et on se prend a espérer vraiment son bonheur.
l'intrigue est bien orchestré . il a pas 4 étoiles simplement parce que c'est parfois un peu cucu et long.

Un très bon livre, on a vraiment envie d'aller faire un tour dans cette petite librairie.

Ellory a un talent indéniable: il sait raconter les histoires.
Cette fois ci il nous plonge dans la vie 'Annie qui tient une librairie au coeur de Manhattan et un jour un certain Forrester rentre dans sa boutique, diant connaître son père et ayant un manuscrit à lui faire lire à propos d'un jeune rescapé des camps devenu grand bandit.
L'homme est mystérieux et répond peu aux questions. Qu'est ce que cet homme lui cache.
Au fur et à mesure on découvre le voile de la vérité apparaître et même si on se laisse prendre par le roman, la fin commence à nous apparaître clairement. on devine l'issue de la rencontre mais on la lit avec plaisir.
Un bon moment intriguant garantie.

Ce n'est assurément pas le meilleur roman d'Ellory, mais c'est du Ellory, donc au-dessus du lot...
C'est loin de "Seul le silence" et surtout de l'excellentissime "Les anonymes", certes, mais ça se laisse lire sans déplaisir (c'est déjà pas mal !).
Par contre, le suspens du "qui est qui ?" se laisse un peu trop facilement dévoiler et surtout "l'héroïne", Annie,fait preuve d'un égoïsme et d'un nombrilisme qui la rendent assez peu sympathique (son ami Sullivan, alcoolique, suite à un deal, arrête de boire du jour au lendemain et se retrouve donc dans un état assez pitoyable sans qu'elle lui prête plus d'attention que cela et même ne l'empêche nullement de "s'enfiler" 4 ou 5 verres de vin devant lui au restaurant (p.401), ce qui est, comme chacun sait, recommandé devant un abstinent de fraîche date !).
Mais lui (Sullivan) doit être présent, le doigt sur la couture du pantalon dès qu'elle a une faiblesse, un chagrin, un doute, un besoin...
Donc personnage principal un peu trop superficiellement traité.

Un Ellory sorti en 2004, traduit en français en 2018. Donc sorti avant ses meilleures ventes en France. Je me méfie toujours un peu de ces "vieux" livres ou "vieilles" publications qu'on exhume lorsque les auteurs commencent à avoir une certaine renommée sur le marché français. Quand ils deviennent "bankables", comme on dit en cinéma. Je me l'étais fait dédicacer lors du salon Polar du Sud à Toulouse en 2018, mais pour des raisons sans doute obscures, j'avais rechigné à m'y atteler. Eh bien, tout ceci pour dire que c'est plutôt un très bon bouquin, assez original dans son approche, avec une galerie de portrait assez réussie.

Annie, libraire, petite libraire, dans Manhattan, la trentaine, le célibat un peu douloureux, rencontre des personnages un peu bizarres qui lui font lire un manuscrit qui est en fait une ou plusieurs bibliographies qui commencent dans l'Allemagne nazie.

Bien entendu, au fil du récit, le contenu va se rapprocher de sa vie personnelle, tout en balayant l'histoire contemporaine de l'Amérique.

Donc assez original, presque pas un polar, dans le sens où ça ne le devient qu'aux dernières pages, et encore, bien qu'on sente monter l'intrigue et la tension en même temps.

Plutôt une bonne surprise, donc, même si j'ai beaucoup apprécié quelques autres romans de cet auteur, assez sympathique quand on a la chance de le rencontrer, même uniquement pour quelques minutes.