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4,07

sur 598 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Une intrigue intéressante, mais des erreurs de cohérence ont gâché mon plaisir.

L'intrigue se passe dans un village minier fictif du nord-est du Canada où vit une famille guettée par la folie et les malédictions. Des jeunes filles sont retrouvées mortes, déchiquetées. Pas d'enquête sérieuse, on conclut à l'accident et à la rencontre d'animaux sauvages. Mais ces morts marqueront le destin de la famille et d'un homme qui y retourne plus de 25 ans plus tard.

J'ai lu quelques romans de R. J. Ellory que j'avais beaucoup aimés. Mais là comme il s'agit d'un pays que je connais bien, j'ai du mal à passer par-dessus les erreurs, l'auteur ne connait vraisemblablement pas grand-chose du Nord, du froid et de la luminosité. Je suis d'accord pour que l'auteur invente un milieu de vie et des gens paumés qui n'existent pas, un lieu où vivent aussi de dangereuses bêtes tout aussi imaginaires.

Le discours sur le froid m'a d'abord fait sursauter, lorsqu'il écrit : « En été, il aurait peut-être roulé de nuit, mais avec des températures qui descendaient jusqu'à moins quinze, autant se condamner à mort. Même dans l'habitacle, les radiateurs n'auraient pas su à arrêter le froid. (Sonatine, p.46) », ça détonne tout à fait pour une Québécoise. S'il ne fait que moins quinze, c'est une belle nuit d'hiver et les « chaufferettes » des autos sont tout à fait suffisantes pour assurer une température confortable dans l'habitacle. Pour être un peu crédible, il aurait pu parler d'une nuit à moins 40…

L'auteur s'emmêle aussi complètement dans le calendrier de la luminosité. En effet, dans ces régions très nordiques, il nous dit que l'hiver il fait noir presque toute la journée alors que l'été il ne fait presque pas nuit, et c'est exact, ça correspond à la réalité. Mais ensuite, dans son voyage où il vient de nous dire qu'il n'est pas en été, « Il regarda sa montre - 4 h 40. Les premières lueurs du jour traversaient un horizon froid et gris. » (Sonatine, p.111) Si on est en hiver, le lever du jour ne sera sûrement pas à 5 h du matin, mais peut-être juste à 8 ou 9 h.

Et à contrario, « Le jeudi 17 mai, Madeleine était partie au terminal ferroviaire pour récupérer un paquet de sujets d'examens. La journée de cours était presque finie, et il faisait déjà nuit. (Sonatine, p.282) ». Si on prévoit que le soleil ne se couchera pas du tout le 21 juin, le 17 mai, les jours seront déjà très longs, il fera clair encore clair à 21 heures.

Bon, assez de « chialage », j'arrête la critique. Je suis déçue, mais d'autres pourraient apprécier ce polar malgré tout.
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Aïe aïe aïe carammmmbaaaaa ........
J'ai presque tout lu de R J
J'attendais avec plaisir de me plonger dans son dernier opus
Je suis déçue , l'histoire ne m'a pas emballé
C'est lent ...........jusque vers la page 300 pages je n'étais pas dans l'histoire je m'ennuyais .
Et sur un total de 397 pages ça fait beaucoup !
Les filles meurent et .............c'est tout
Quelle frustration .
Je me suis plantée , j'attendais une enquête policière , une chasse à l'assassin .
C'est un roman noir .
L'ambiance très glauque , les personnages peu sympathiques je n'ai vraiment pas du tout accroché .
Visiblement il y a un mélange sur la nuit /le jour dans ce nord du Canada très hostile ( vu la critique d'une québécoise qui sait de quoi elle parle ) .
Cela ne m'a pas interpellé et ça laisse quand même une impression de boulot à la va vite .
Suis très surprise de ces erreurs
Enfin j'arrête mes lamentations
Le souci quand on aime un auteur c'est que la déception est multipliée par cent quand cela ne fonctionne pas .


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Que dire ?
Je viens de terminer de R.J. Ellory « Une saison pour les Ombres »
On m'avait venté cet écrivain aux multiples succès. Il fallait commencer par une oeuvre et c'est par cet opus que je l'ai fait.
Je me méfie toujours des livres de plus de 300 pages. Rares sont ceux qui tienne en haleine le lecteur du début à la fin, sans ventre mou, sans répétition d'une partie de l'histoire vue pas différents protagonistes. Malheureusement ici, c'est le cas. Rythme beaucoup trop lent, haché, les 200 pages du milieu n'apportent rien, je dirais même plus, sont poussifs. Il faut arriver dans les 100 dernières pour que la machine reprenne.
Vous me direz c'est de littérature noire, ce n'est ni un thriller, ni un polar. Je suis d'accord mais j'ai déjà lu de la littérature noir (le dernier Dominique van Cotthem est un super exemple de réussite) qui tienne la route, un vrai page turner.
J'avais de plus deviner qui était le meurtrier presque dés les premières pages.
Il y aussi une phrase que je n'ai pas comprise « Quant à la faim, elle n'était qu'un désir de liberté ». Faut qu'on m'explique !
Bref ! Je n'ai pas passé un bon moment ! Mais c'est mon avis personnel.
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