La tempête qui vient

ça va, j'arrête, je rends les armes, Ellroy vainqueur par K.O. à la page 137! Trop c'est trop. Il ne faut pas prendre les lecteurs pour des crétins. A moins que ce ne soit un précis grammatical, comment écrire une phrase, sujet, verbe, complément :
Elmer allume un cigare.
Elmer rallume son cigare.
Mais qui est cet Elmer, un parmi des centaines, voir plus, déjà page 137, je ne reconnaissais pas les miens, des nouveaux noms encore et toujours.
Style télégraphique, à force ça lasse...
J'aurai essayé quand même.
Ouf! C'est fini.
Pour qui se prend Ellroy? Ou plutôt qu'est-il devenu? Où est passé le formidable auteur du quatuor de Los Angeles? American road trip? Etc.
Je pense qu'il aura reçu un coup sur le carafon, ce n'est pas possible autrement.
Il était passé à Vincennes il y a quelques années pour le festival du livre américain. Un grand mec hautain, déjà pas sympa. Puis il y a un temps déjà chez Busnel à La grande librairie, imbuvable, bref tourner la page Ellroy.
La tête s'est mise a enfler depuis qu'il était devenu pré-nobellisable!

Dommage c'était un cadeau de ma belle...

Lien : https://www.babelio.com/livr..

Je me souvient des bons moments passés avec James Ellroy dans "Le dahlia noir" ou "L.A. confidential" tout deux adaptés au cinéma et pour cause, mais ce roman ne risque pas d'être adapté tellement il est indigeste. Il n'y a rien pour nous guider dans ce récit parsemé de multiples personnages tous plus pourris les uns des autres, certes on est chez Ellroy mais si quelqu'un veut bien me dire de quoi il nous parle à part nous faire sentir une odeur de m.... merci. C'est vraiment trop juste pour m'intéresser à cette histoire.

Mon enthousiasme pour Ellroy a décru depuis Underwold USA. Il est réduit à néant après la lecture de ce roman qui m'est tombé des mains.
J'ai l'impression que cet auteur a perdu toute son inspiration et qu'il ne fait plus que se répéter. L'intrigue de cette Tempête est confuse : ça démarre avec un glissement de terrain sur un terrain de golf, se poursuit par la réminiscence d'un vol d'or lors d'un transfert de détenus, puis par l'assassinat de deux flics corrompus (d'ailleurs tous les flics sont corrompus dans ce bouquin). le tout dans un contexte d'hystérie anti-japonaise, de cinquième colonne et de racisme chronique. Les personnages sont innombrables et peu attachants. Leurs motivations sont confuses. le contexte historique est embrouillé, avec l'évocation d'une menace des sous-marins japonais, d'une improbable rencontre hitléro-soviétique au Mexique, de réseaux d'espionnage nazis et/ou communistes et de répression sanglante des manifestations ethniques. Ça dessoude à tout va. Au nombre d'une douzaine, les personnages principaux passent leur temps à picoler, à forniquer, à se droguer à la benzédrine ou à la morphine et à dissimuler leurs tendances homophiles. On croise Orson Welles et Otto Klemperer qui se demandent ce qu'ils font là.
Bref, je n'ai pas compris grand-chose à ce bouquin et je me suis beaucoup ennuyé en m'astreignant à le lire jusqu'au bout pour nourrir cette critique.