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3,31

sur 180 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Quelle déception ! C'est tellement compliqué, vulgaire, le style est tellement prétentieux que parfois ça en devient incompréhensible. Je ne l'ai même pas terminé. Ou est donc passé l'auteur de Underworld USA, du Dahlia noir, de L.A confidential...ou bien alors c'est moi qui ne suis pas dans mon assiette...🥴
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Tout d'abord, si vous avez envie de vous distraire en lisant un bon polar vite lu mais aussi vite oublié, ne lisez surtout pas "La tempête qui vient", le second opus, après "Utopia", du nouveau Quatuor de Los Angeles. La densité de l'écriture, le nombre impressionnant de personnages (53 listés en fin d'ouvrage), dont certains se retrouvent d'un roman, voire d'un quatuor, à l'autre, décourageront vite le lecteur pressé. Dans ce style quasi télégraphique qui est devenu au fil du temps la marque de fabrique de l'auteur du célèbre "Dahlia noir", James Ellroy nous plonge dans l'atmosphère aussi étrange qu'angoissante qui a suivi la terrible défaite de Pearl Harbor, précipitant les États-Unis dans la Seconde Guerre Mondiale. Les Japonais, très nombreux à l'époque en Californie, sont voués à la vindicte publique et mis de force dans des camps de concentration lorsqu'ils ne sont pas exécutés dans des chambres à gaz sous les prétextes les plus futiles. La corruption règne dans les rangs de la police de Los Angeles, un leitmotiv de l'oeuvre de James Ellroy, et dans les officines créées pour traquer les indésirables, notamment les membres de la fameuse "cinquième colonne". Inutile de tenter de résumer en quelques mots l'action, foisonnante et complexe, qui voit se côtoyer les personnages, tous aussi ripoux les uns que les autres. En fond d'écran, un gigantesque complot mêle communistes et fascistes, qui se sont entendus au cours d'une réunion secrète pour préparer un après-guerre où le monde entier passera sous le joug des régimes totalitaires, avec l'ours russe et l'aigle allemand rassemblés en un totem unique. Un roman dense, aux multiples niveaux de lecture, mêlant géopolitique, sexe, drogue, violence et enquêtes, imprégné du nihilisme intégral de l'auteur, que l'on peut résumer par "tous pourris". Un nihilisme qui n'est pas sans rappeler celui d'un certain Louis-Ferdinand Céline, auquel James Ellroy a emprunté quelques trouvailles langagières, notamment l'usage récurrent des onomatopées mais aussi, malheureusement, son racisme, sa misogynie et son homophobie. Dommage…
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Quelques fulgurances et quelques scènes percutantes qui ne suffisent pas à compenser une roman laborieux... Je m'y perds, Ellroy m'a constamment embrouillé... Dommage !
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Ce roman est difficile à résumer. L'action se déroule sur quelques mois des débuts de l'année 1942, dans une Californie encore sous le choc de Pearl Harbour. Globalement, l'intrigue tourne autour d'une cargaison d'or disparue qui fait rêver plusieurs protagonistes d'une part, et autour d'une série de meurtres dans un bar glauque. Les personnages sont très nombreux, essentiellement membres de l'armée américaine, mais encore plus de la police de Los Angeles. Et aussi de complotistes en tout genre, communistes dévoyés ou fascistes hypnotisés par le nazisme.
Ceci étant dit, il m'a fallu quelque constance pour lire jusqu'au bout les 756 pages (format poche) de ce roman. J'avais déjà été bousculée par le style d'Ellroy dans « Perfidia » que j'avais achevé quelque peu épuisée. Pourtant je souhaitais connaître la suite que m'offrait « la tempête qui vient ». Je n'imaginais pas qu'une lecture puisse conduire le lecteur à un tel état d'épuisement. J'ai cherché à analyser le style de cet ouvrage qui semble écrit sous acide tant il joue sur la violence de phrases courtes, souvent répétées. Cela en soit suffit à exténuer le lecteur. S'ajoute à cette écriture presque folle l'abondance des personnages dont aucun n'est franchement sympathique (c'est peu dire). Je pense qu'il manque d'ailleurs à cette intrigue le contrepoint d'une population « normale », tant chaque protagoniste est soit pervers, soit mégalomane, soit hyper violent, soit tout cela à la fois.
J'aimerais par ailleurs savoir ce qui est vrai dans les aperçus des acteurs hollywoodiens déjantés cherchant à s'abimer dans de pitoyables lieux de partouzes. C'est en tout cas finalement lassant. Trop de pourriture, trop de cynisme, trop de folie…
Bref, j'ai en partie adhéré au roman, jusqu'au point où cela m'a semblé trop. A part « Perfidia » mes lectures d'Ellroy remontent à quelques décennies. A l'époque j'avais été subjuguée tant par l'intrigue que par le style. Ces deux derniers romans m'ont laissé un goût d'excès, tant dans la forme que dans le fond. du coup mon jugement est ambigu. J'avoue en tout cas qu'il me serait difficile de conseiller une telle lecture, même si je reconnais à cet ouvrage de m'avoir appris beaucoup notamment sur la conduite des Américains envers les Japonais installés aux Etats-Unis.
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