AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
4,09

sur 3382 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Âgée de 22 ans, le corps d'Elizabeth Ann Short a été retrouvé atrocement mutilé, coupé en deux au niveau du bassin et vidé de son sang dans un terrain vague de Los Angeles le 15 janvier 1947.

Un peu de mal à rentrer dans l'histoire, les 150 premières pages, ont été un peu indigestes, surtout la boxe. Mais j'ai tenu bon, et je ne regrette pas.

Commenter  J’apprécie          171
lourd, étouffant, gluant, abject... Ces quelques adjectifs pour désigner cette ambiance si singulière et putride qui nous poursuit tout au long de ce roman.

Puissante, intense, violente... L'écriture de cet auteur.

Fidèle à la vraie histoire du Dahlia Noire, bien que légèrement romancé, l'auteur parvient avec effervescence à livrer au lecteur une réalité à mille lieux de la petite fille blonde qui court après un lapin en retard! Une réalité qui présente et décrit le paroxysme du côté obscure de l'âme humaine. Paroxysme car, certes! les crimes, les meurtres, la torture ont toujours existé... Mais à quel degré de cruauté..?? Celui que nous dépeint l'auteur atteint les 100°C si ce n'est plus...

Un roman noir, presque irréel. A ne pas lire si l'on tient à conserver ses tripes en place.
Commenter  J’apprécie          170
Je ne suis pas un fan de littérature policière aussi j'avais acheté le livre il y a 8 ou 10 ans et l'avait laissé tranquillement prendre la poussière et une nouvelle couleur légèrement jaunie.. après deux tentatives avortées, je l'ai enfin attaqué par le bon bout. Et bien m'en a pris. C'est du lourd, c'est fouillé, superbement bien construit, je ne parle pas de l'écriture de James Ellroy, magistrale (le match de boxe au début du roman est un pur joyau !!) Les personnages, même les secondaires, semblent tous vivants et "pleins" de par leur place dans l'échiquier mais également grâce au talent de l'auteur qui "creuse" les caractères, les psychologies (brutes parfois). Reste l'enquête, rondement menée, des chausse trappes un peu partout, des flics pourris, tout y est. Donc allez y les yeux fermés (!!). Je persiste malgré ce bouquin qui fait pourtant bouger quelques lignes (pas fait exprès) du roman policier, à ne pas réellement accrocher au mode de lecture qu"entraîne ce genre.
Commenter  J’apprécie          160
”Le dahlia noir” de James Ellroy tente d'élucider le meurtre jamais résolu de Betty Short. Un roman noir qui ressuscite les bas-fonds du Los Angeles des années 1940, combats de boxe, combats de rue, vengeances et starlettes en manque de gloire, dans une langue à la fois orale et très étudiée. Un livre encensé par certains mais dont la longueur, la complexité narrative et le rythme inégal m'ont laissée une impression de lassitude et d'ennui.
Commenter  J’apprécie          101
A ma fenêtre de lecteur ou de cinéphile, je visionne le Dahlia noir comme une descente dans l'univers ultra-pourri de Los Angeles et tout ce qui peut gravir autour d'excès en tous genres. le ring, comme un uppercut, vous annonce que pour être flic dans une cité pareille, il faut en avoir dans le pantalon et, si la tête ne suit pas toujours, tant pis. le mal règne, avec le mâle, sur la ville. le corps de Betty nous annonce tout de suite que les anges n'ont rien à foutre dans cette affaire. Si les sourires sont là, ils sont aussi macabres que celui de cette jeune femme. le bien, si l'on lui soustrait l'insigne, porte aussi les fleurs du mal qui ronge cette grande cité. Même si Ellroy règle ses comptes avec la violence faite à sa mère, il en transcrit pas moins une vérité sur cette ville longtemps plongée dans la noirceur depuis de longues années. Ellory navigue bien dans cet univers qui se mêle aux méandres de ses tourments. Mais, le ton est juste, vraiment juste.
En septembre 1992, j'ai remonté, une caméra à la main, la rue où se sont stoppées les émeutes, à quelques pas du centre ville. Une atmosphère lourde et pesante trônait sur les lieux encore marqués par les saccages. J'ai terminé au pas de course, une bande voulait ma caméra. Cette ville, dans certains de ses quartiers, respire cette tension. Il est intéressant de noter cette phrase qui en dit long sur les années noires de Los Angeles ou la police faisait un peu ce qu'elle voulait.
"A la suite des émeutes, la police "a appris que la ville ne lui appartenait pas, et qu'elle devait travailler pour la population", déclare le lieutenant Andrew Neiman, de la police de Los Angeles (LAPD). "Aujourd'hui, nous sommes plus ouverts. En 1992, nous avions 1 800 officiers hispaniques, maintenant ils sont 4 223. Nous sommes plus diversifiés, pour refléter la population".
Le Dahlia noir est exceptionnel pour cette transcription d'atmosphère, de violence, de corruption, d'écarts en tous genres. Bravo !!!!!
Commenter  J’apprécie          90
Il m'a fallu des semaines pour venir à bout de ce roman, des semaines et vous savez quoi? Je ne me rappelle déjà plus de la fin. Je me souviens de l'ennui, de la longueur, de la mise en place éternel des protagonistes. C'était tellement dense que j'avais la sensation que les mots se mélangeaient tous et que je n'y comprenais rien à rien, et c'était le cas, j'ai dû opter pour une lecture plus libre ne saisissant que des mots à vol et en oubliant certains afin de pouvoir créer une phrase logique. Ça a été éprouvant, fatiguant et je me demande encore pourquoi je me suis donnée tout ce mal .

L'histoire du dahlia met du temps à arriver dans l'ouvrage, on nous présente d'abord les deux flics qui vont devenir nos « héros » si on peut dire et rien que là, j'ai eu envie de laisser tomber. Je n'ai rien compris à la police de cette époque, rien de rien.

Puis viens l'histoire du dahlia, ou plutôt, la non histoire du dahlia parce que franchement on part de rien pour aboutir à pas grand chose, tout n'est que magouille et politique, sans compter les histoires dans l'histoire avec notre trio infernale.

Si l'histoire est complexe à lire, l'écriture l'est aussi et tout est lourd, sans compter que les moeurs de l'époque sont parfois très difficile à lire, entre la place de la femme, les tabassages et autres, j'ai eu du mal.

Malgré tout, je dois dire qu' à un moment j'ai tout de même été prise dans cette histoire mais ça ne suffit pas.


Lien : https://loeildesauron1900819..
Commenter  J’apprécie          80
James Ellroy, pour le premier tome de sa série le Quatuor de Los Angeles, s'empare de l'une des affaires irrésolues les plus connues des Etats-Unis : le Dahlia noir. Cette affaire est une véritable obsession pour le personnage principal, Bucky Bleichert, mais aussi pour son auteur. Ce dernier place l'affaire dans une ville corrompue comme le veut la tradition du roman noir américain. Elizabeth Short devient un fantasme et devient le centre de l'univers créé par James Ellroy. Tout converge vers elle. L'auteur n'hésite pas à donner les détails sanglants, des images putrides, tout cela dans un langage oral, cru et familier. L'auteur nous donne son coupable et sa version imaginée d'une histoire vraie qui fait, de nos jours, toujours parler d'elle.
Lien : https://www.instagram.com/p/..
Commenter  J’apprécie          70
Surtout, ne pas perdre le fil dans ce dédale de lumières hollywoodiennes ... L'auteur nous décortique la ville, dans ses aspects les plus glauques, les plus rock'n roll, nous ballade dans le labyrinthe des sentiments ... il ne reste qu'un sentiment d'inachevé quand on ferme le livre ... on en redemande
Commenter  J’apprécie          70
J'ai mis du temps à entrer dans l'histoire, le premier quart du roman a eu à mes yeux peu d'attrait si bien que j'ai longtemps repoussé ma lecture. Et puis j'ai commencé à percevoir le but de cette histoire, ou plutôt une ligne conductrice et à partir de là je suis enfin rentrée pleinement dans le récit. Au point même de ne plus parvenir à me décrocher du livre. Plus que l'ouvrage en lui même c'est le fait divers et le mystère régnant autour de cette affaire qui m'a passionné, de fait j'ai par la suite lu le bouquin de Steve Hodel "l'affaire du Dahlia noir" . Dans son livre l'auteur fait par de ses conclusions suite à l'enquête qu'il a personnellement mené sur ce drame et finalement l'association de ses deux lectures créait un bon équilibre.
Commenter  J’apprécie          60
J'ai eu du mal à entrer dans l'histoire avec ce début fouillis qui s'étale sur une centaine de pages. Pour une fois, ce ne sont pas les matchs de base-ball qu'on nous décrit en détail, mais des matchs de boxe. Encore pire pour moi qui n'aime pas ce « sport ». le seul intérêt est de poser les bases de l'amitié entre les deux flics.
Ellroy nous emmène dans un monde de violence sans limites avec l'assassinat de cette jeune femme, atrocement mutilée. le Los Angeles des années 40 sonne juste avec son lot de magouilles, corruption, prostitution, avec aussi la suprématie de l'homme blanc (dans sa version mâle), homophobe, raciste et misogyne. On y a la gachette facile surtout quand les personnes en face sont noires et on n'hésite pas à tirer dans le tas. Pas de « black lives matter » à l'époque.
Mon avis est mitigé car malgré les qualités de reconstitution de l'époque et une enquête intéressante, j'ai trouvé l'ensemble confus. On se perd parfois parmi les nombreux personnages notamment chez les flics. J'ai finalement arrêté de toujours vouloir savoir qui est qui. de plus, je n'ai pas compris l'entêtement du personnage principal qui le mène presque à la folie. Enfin, j'ai trouvé le roman trop long, alors que j'ai souvent lu des plus longs avec plaisir. Il y a un peu trop de rebondissements et la fin ne semble jamais arriver. A tel point que j'ai eu l'impression d'être dans La vérité sur l'affaire Harry Québert, toute ressemblance s'arrêtant là (enfin je crois parce que j'ai presque tout oublié de ce roman).
Cela faisait longtemps que je voulais lire le dahlia noir, c'est fait. Il ne m'a pas donné envie de me précipiter immédiatement sur un autre roman de Ellroy. Plus tard, pourquoi pas.
Commenter  J’apprécie          50




Lecteurs (9667) Voir plus



Quiz Voir plus

James Ellroy

De quelle couleur est le célèbre Dahlia ?

rouge
blanc
multicolore
noir

13 questions
167 lecteurs ont répondu
Thème : James EllroyCréer un quiz sur ce livre

{* *} .._..