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4,08

sur 3399 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Deux flics qui se sont rencontrés, dans une autre vie, comme pugilistes sur un ring, se voient contraints d'abandonner leur enquête sur un pervers sexuel suite au meurtre odieux visant une femme de moeurs légères qui porterait la marque de Jack l'éventreur si l'histoire ne se déroulait dans les années 40 en Californie.

On est sur un polar, ce qui importe c"est la machinerie de l'intrigue et l'ambiance. Si c'est cela que l'on cherche on sera servi. le style est sec jusqu'à l'os, c'est à la limité distrayant mais le livre fermé qu'en reste-t-il? le fait divers.
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Une mise en perspective entre roman et adaptation cinématographique, à partir d'une histoire vraie : le Dahlia noir, vu par James Ellroy et Bryan de Palma.
Au départ, un fait divers bien réel : une starlette, Betty-Ann Short, surnommée le Dahlia noir, est retrouvée le 15 février 1947 sur un terrain vague de Hollywood, sauvagement assassinée.
James Ellroy, dont la mère a été assassinée en 1958, alors qu'il avait 10 ans, raconte l'enquête du LAPD (Los Angeles Police Department), conduite par deux jeunes flics-boxeurs vedettes, au milieu d'un essaim de collègues alcooliques, corrompus et même post-nazis. Proxénètes et promoteurs immobiliers proches de la Municipalité complètent cette ménagerie de cauchemar.
En lisant ce roman compliqué et sinistre, on se demande comment le flamboyant Brian de Palma, spécialiste du papier glacé, a bien pu l'adapter pour le cinéma.
Réponse : en étant assez honnête avec les personnages – Hillary Swank et les deux jeunes héros sont bien - et avec l'environnement – décors verdâtres.
Mais le papier glacé reprend ses droits, avec Scarlett Johansson, qui pour une fois joue à contre-emploi, et une musique hollywoodienne déplacée.
Comment faire autrement ? L'intrigue est simplifiée à partir de la deuxième heure, et on se demande si quelqu'un qui n'a pas lu le roman peut comprendre le dénouement !.

Au total, si le roman est un chef d'oeuvre difficile et proliférant, le film est un honnête travail de bon faiseur.

A noter la qualité des bonus joints au DVD, dont un excellent documentaire français sur la vraie affaire du Dahlia. Un vrai flic de Los Angeles révèle qui, selon toute vraisemblance, a perpétré ce crime abominable….un homme qui lui est proche.....et on découvre que la réalité est pire que l'imagination !


Lien : http://www.bigmammy.fr
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James Ellroy a beau être le ''maître du roman noir américain'', la violence qui se dégage du Dahlia noir m'a dérangée. Noir, violent, sordide même... Mais ce ressenti très personnel ne retire rien à la richesse de l'écriture d'Ellroy et à ses qualités narratives.
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Lu en VO.
Polar correct (je vais me faire des ennemis quand je lis la multitude d'éloge à l'égard d'ELLROY) qui nous immerge dans Los Angeles et ses bas-fonds, ses flics véreux et ses politiques…politiques. Assez rythmé même si les 100 premières pages ne m'ont pas convaincue de prime abord. Je ne savais pas trop où l'auteur voulait m'emmener, notamment avec cette histoire de boxeurs flics qui m'a laissée perplexe. Bon, finalement, ça se défend.
Chapeau bas pour les descriptions saisissantes d'horreur qui m'ont valu des haut-le-coeur, je ne suis pas fan mais c'est effroyable. Ouf, le livre n'en regorgeait pas.
Il m'en reste 3 à lire pour poursuivre et clore la série. Ce sera fait mais pas en priorité. Notamment, LA CONFIDENTIAL, un film culte, je me dis que le livre doit bien valoir la peine d'être lu, j'ai de l'espoir.
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Un roman très prenant, avec beaucoup de suspens. Un livre qui vous prend au tripe.
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Le 15 janvier 1947, dans un terrain vague de Los Angeles, est découvert le corps nu et mutilé, sectionné en 2 au niveau de la taille, d'une jeune fille de 22 ans: Betty Short, surnommée le "Dahlia Noir" à cause de son penchant à se vêtir totalement de noir. La population est en émoi, la police est sur les dents. Bucky Bleichert, un jeune boxeur entré dans la police, est lui aussi sur le coup avec son co-équipier Blanchard.Mais peu à peu l'enquête va posséder Bucky jusqu'à tourner à l'obsession.
polar très complexe parfois incompréhensible car trop dense
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Après avoir été adversaires sur le ring, Becky Bleichert et Lee Blanchard, deux anciens boxeurs, deviennent coéquipiers à la LAPD - autrement-dit la police municipale de Los Angeles. le 15 janvier 1947, lancés sur la piste d'un pédophile pour une de leurs enquêtes, ils assistent à la découverte d'un cadavre sectionné en deux, celui d'une jeune femme abandonnée dans un terrain vague de la ville : Elizabeth Short, que les journalistes vont surnommer le Dahlia Noir. Commence alors pour les deux amis un parcours semé d'embûches où la recherche de la vérité s'apparente plus à une quête destinée à exorciser les vieux démons. L'obsession va les conduire sur la piste d'un meurtrier insaisissable, qui n'a laissé aucun indice derrière lui mais qui va horrifier le pays entier par la sauvagerie de son crime...

Inspiré d'un fait réel sordide et officiellement irrésolu, le Dahlia Noir est sans conteste LE roman noir par excellence. C'est un portrait sombre de l'Amérique d'après-guerre porté par une plume incisive, cynique et qui heurte le lecteur par sa brutalité. Tout est glauque et dérangeant dans cette histoire : les personnages comme leurs actes, les meurtres et la violence qui confine parfois au sadisme rapportée par le narrateur dans son job de flic. Sans parler de l'évocation des quartiers minables d'un Los Angeles des années 40 peuplé de prostituées, de dépravés, de dealers sans foi ni loi et d'hommes d'affaires corrompus. Inutile de chercher les bons ou les méchants avec James Ellroy : les personnages croisés au fil du récit sont loin d'un manichéisme facile, ils dissimulent tous leur part d'ombre et ajoutent une touche perturbante à l'ambiance proprement nébuleuse de ce fait divers.

Quoique l'atmosphère décadente soit admirablement restituée, le récit ne s'épargne pas quelques longueurs. Des passages entiers dans l'histoire qui n'apportent rien à l'enquête mais qui, en contrepartie, nous permettent de mieux cerner le narrateur - Bleichert, cet ex-boxeur devenu flic, bourré de doute quant à la santé mentale de son coéquipier, qui vacille lui-même dans une demi-folie orchestrée par son obsession pour l'affaire du Dahlia Noir. Mais les premiers chapitres, malgré leur utilité dans l'introduction des principaux caractères - depuis leur rivalité jusqu'à l'amitié qui les unit - m'ont parfois un peu ennuyée.

Pour le reste, l'enquête est admirablement restituée, tout comme l'atmosphère brutale du poste de police, les manipulations multiples des médias par les politiques de la ville et la corruption apparemment présente dans tous les milieux. C'est incontestablement un excellent polar mené avec brio et virtuosité, et une note de réalisme propre à suggérer que l'auteur connaît bien son sujet et surtout le milieu qu'il décrit. James Ellroy désigne bien évidemment un coupable à la fin de son livre, et je dois reconnaître qu'il a su mêler fiction et réalité avec beaucoup de cohérence jusqu'au dénouement aussi surprenant qu'improbable.

La suite ici :
Lien : http://tranchesdelivres.blog..
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J'ai choisi de lire ce livre pour en apprendre davantage sur ce meurtre très connu aux Etats Unis, survenu dans les années 50, même si je savais que tout serait romancé et la fin inventée puisque la réelle affaire n'a jamais abouti. Je ne m'attendais donc pas à cette mise en bouche... le livre est divisé en 4 parties. Les 100 premières pages, c'est-à-dire la première partie, m'ont paru longues, très longues, peut-être trop. Nous suivons deux protagonistes boxeurs, qui, d'ennemis sur le ring, passent à coéquipier dans la police. Tout est détaillé et j'ai trouvé cela compliqué, difficile à suivre. Beaucoup de noms de personnages, beaucoup d'événements, et pas une seule trace du Dahlia Noir. Vient enfin les parties suivantes qui rentrent dans le vif du sujet, mais toujours d'une manière fouillie à mes yeux.Une écriture rapide, touffue, remplie de détails. Mais cette écriture retrace remarquablement bien toute la violence, la noirceur de cette histoire. Certaines scènes sont poignantes, repoussantes. Les chapitres sont courts, donc dans l'ensemble, le livre se lit relativement rapidement. le personnage principal, Bucky, est difficile à cerner mais on s'y attache quand même d'une certaine manière. On aimerait lui dire : ne fais pas cà, fais plutôt ci... Nous avons accès à tous ses états d'âme d'homme rongé par la difficulté de la vie (amours, affaire criminelle non élucidée, disparition de son ami....).
Ce livre permet une bonne représentation des Etats Unis, et surtout de Los Angeles dans ces années 1950, bouffées par la violence et la corruption.
La fin est pleine de rebondissements plus inattendus les uns que les autres. Et j'ai tellement aimé les dernières centaines de pages que j'en ai presque oublié la lourdeur du début.
Je conseillerais ce livre à tout le monde, en ayant bien a l'esprit que le Dahlia Noir, bien qu'au coeur de l'histoire, n'est pas la seule chose approfondie.
Lien : http://www.book-and-cook.blo..
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Le 15 janvier 1947, dans un terrain vague de Los Angeles, est découvert le corps nu et mutilé, sectionné en deux au niveau de la taille, d'une jeune fille de vingt-deux ans : Betty Short, surnommée " le Dahlia Noir " par un reporter, à cause de son penchant à se vêtir totalement en noir.
*
Le meurtre est resté l'une des énigmes les plus célèbres des annales du crime en Amérique.

*****
James Ellroy né à Los Angeles en 1948
*
Marqué par l'assassinat de sa mère, James Ellroy précise qu'il n'a pas eu le choix: le roman noir était la seule littérature possible pour s'exprimer.
*
Puiser dans son expérience, dégager sa propre angoisse à travers ses personnages tous plus solitaires et vengeurs les uns que les autres. La ville est l'autre élément essentiel: Los Angeles, là où il vécut, où sa mère est morte comme le Dahlia noir, la jeune Elizabeth Short.
*
Il en fait le coeur de ses histoires, Hollywood en ligne de mire, le mythe américain avec ses anges et ses démons, ceux du cinéma comme de la politique.
*
Son écriture est celle d'un styliste, d'un inventeur de mots, de phrases, de métaphores, d'une musique qui peut être celle du jazz, tour à tour syncopée, obsessionnelle, diarrhéique et tendue.
*
S'il utilise l'argot, il en respecte l'époque. Obsédé par la précision historique, il déniche l'expression adéquate.
*
Ses personnages, de Lloyd Hopkins à Dudley Smith, sont souvent des monstres lucides, des hommes seuls sur le chemin de la perdition. Les flics brisés de Los Angeles, les crapules du LAPD, les tueurs cliniques, les politiciens véreux prennent toute la place.
*
Entre réalisme social et analyse très subjective, Ellroy donne la vision d'un monde sans espoir jusqu'à la nausée où la pègre domine, la corruption des politiques comme la perversion des gangsters. Et au milieu, le sexe et l'histoire des sixties dans une narration à plusieurs voix.
*
Documentation précise et innombrable, synopsis de plus de 200 pages pour construire le squelette du roman sont la base de travail d'Ellroy qui détaille toute son histoire avant de l'écrire. Pas de place pour l'improvisation chez lui sinon dans l'écriture sans cesse inventive et dans la subjectivité des personnages. C.F.
*
*A lire: L.A. Confidential (Rivages Noir)
*
biographie :
"James Ellroy, de son vrai nom Lee Earle Ellroy, (né le 4 mars 1948 à Los Angeles en Californie) est un écrivain de polars américain,d'un père comptable de 50 ans et d'une mère infirmière d'origine allemande. *
Ses parents divorcent six ans plus tard. Sa mère obtient la garde du petit. Celui-ci a dix ans, lorsque sa famille emménage dans un quartier populaire de Los Angeles.
*
James est déjà un lecteur fervent de littérature policière.
*
Jean Ellroy, sa mère, est assassinée le 22 juin 1958.
*
L'assassin ne sera jamais arrêté.
James est confié à un père bienveillant, mais Ellroy est livré à lui-même.
Il sombrera peu à peu dans la délinquance.
*
Il fait la connaissance de Randy Rice en 1961.
Ils sont deux petits voyous qui feront les quatre cents coups, partageant leur goût pour les filles et les romans noirs.
*
James Ellroy se fait renvoyer du collège.
Son père, dont la santé se dégrade, oblige Ellroy à s'engager dans l'armée.
Ce qu'il fait à contre coeur en 1965.
Le père succombera rapidement d'une crise cardiaque.
Sa mort marque le début d'une lente descente aux enfers.
Ellroy se fait réformer de l'armée, il retrouve son ami Randy et sombre avec lui dans la consommation d'alcool et de drogue.
*
Ellroy vit plus de dix ans sans domicile, de petits boulots, de larcins, dormant dans les parcs, s'introduisant chez les gens, moins pour cambrioler (il vole des sous-vêtements, de l'alcool, de l'herbe, des cartes de crédit), que pour ressentir le grand frisson, déclarera-t-il plus tard.
*
En 1975, un abcès au poumon le fait renoncer aux abus de toxiques.
Il brise le cercle infernal dans lequel il s'est enfermé.
Il devient caddie de golf à Los Angeles et commence une vie plus rangée.
*
En 1978, il s'inspire de son expérience de caddie pour poser la trame de fond d'un premier roman : Brown's Requiem, publié en 1981.
Il poursuit avec Clandestin (1982),
puis livre sa série des « Lloyd Hopkins » (1984 - 1986), qu'il clôt avant terme, ne publiant que trois livres sur cinq prévus initialement.
*
Il publie ensuite Un tueur sur la route qui est le récit à la première personne du parcours d'un "serial killer".
Cet ouvrage est devenu une des références majeures des écoles de formation de policiers tant il décrit avec précision la psychologie de la majeure partie des tueurs en série.
*
Il se lance après dans l'écriture du livre qui lui fera connaître la célébrité : le Dahlia Noir, qui est une oeuvre de fiction basée sur une histoire vraie légendaire du Los Angeles des années quarante, à savoir le meurtre le plus sanglant et le plus sadique qu'ait connu la ville ; meurtre d'une jeune starlette , Elizabeth Short, qui a été surnommée le dahlia noir par la presse et qui n'a jamais été résolu.
*
James Ellroy semble avoir utilisé cette histoire pour commencer à exorciser le souvenir du meurtre de sa propre mère qui a eu lieu environ 10 ans après le dahlia noir.
Il écrira à la suite trois autres romans ayant pour cadre la ville de Los Angeles dans les années 1940-1950 et pour thème le crime et la corruption.
Il s'agit de : le Grand Nulle Part , L.A. Confidential et White Jazz'.
*
Toujours obsédé par l'histoire de sa mère il va tenter de résoudre, près de 40 ans après les faits, le meurtre de sa mère avec l'aide d'un policier de L.A. à la retraite (Bill Stoner).
Ce sera l'occasion pour lui de retracer le parcours de sa mère depuis son enfance à elle et de se réconcilier avec elle et donc avec une part de lui même.
*
Il en écrira le récit dans un livre autobiographique : Ma Part d'Ombre.
Il se présente comme un ermite vivant en vase clos pour éviter que l'univers de ses romans, qui se passent dans les années 1940 à 1970, soit perturbé par le monde contemporain .
*
James Ellroy est à présent l'un des auteurs de roman noir américains les plus populaires. Il a publié plus de quinze romans en vingt ans."-
http://www.bedetheque.com/auteur-9645-BD-Ellroy-James.html
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Policier à l'intrigue complexe qui s'appuie sur un crime célèbre non résolu en 1947. Jusqu'à la fin, les personnages impliqués surprennent, de la police de L.A. aux membres corrompus d'une riche famille. le narrateur finit par trouver les femmes coupables et retrouve son amour perdu. Happy end !
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