Parcours dans l'oeuvre d'un “street artist” (mais pas que) aujourd'hui star des musées.
Emmerling retrace le parcours de
Jean-Michel Basquiat (1960-1988) depuis son ascension fulgurante, encore adolescent, à son tragique décès, suite à une surdose d'héroïne en août 1988, à 28 ans.
Ce livre de la collection Taschen présente une excellente introduction pour ceux qui ne connaissent pas bien l'oeuvre de Basquiat. Dans la partie littéraire, Emmerling présente les débuts de Basquiat en tant que « graffitiste », artiste de street art qui a commencé en taguant les murs de New-York, signant ses interventions par SAMO (acronyme de Same Old Shit), puis l'artiste renommé pour sa peinture. Les oeuvres sélectionnées, présentées avec de magnifiques couleurs, sont accompagnées de précieuses explications historiques et artistiques.
En 1988, Basquiat meurt emporté par une surdose d'héroïne. Bien plus tard, on retrouve de lui cette note : « Depuis l'âge de dix-sept ans, je rêvais de devenir une star. Je songeais à tous mes héros,
Charlie Parker,
Jimi Hendrix… J'avais une image romantique de la célébrité. »
La fulgurante ascension et sa mort prématurée se prêtent magnifiquement à transformer l'artiste en mythe et en incarnation du génie à une époque où le marché de l'art explose.