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sur 863 notes
Insomniaque, sous le choc d'un diagnostic médical alarmant, Franz Ritter, musicologue viennois, fuit sa longue nuit solitaire dans les souvenirs d'une vie de voyages, d'étude et d'émerveillements. Inventaire amoureux de l'incroyable apport de l'Orient à la culture et à l'identité occidentales, Boussole est un roman mélancolique et enveloppant qui fouille la mémoire de siècles de dialogues et d'influences artistiques pour panser les plaies du présent.

C'est un voyage livresque que nous propose l'auteur, le récit avec son dernier amour, Sarah, donc on voyage, de Téhéran, Damas et Palmyre. On est vraiment dépaysé, mais aussi, ils parlent des artistes qui les ont marqués, donc pendant de nombreux passages, ils expliquent la vie de Molière et de Liszt, Berlioz, Wagner et pourquoi ils les aiment.

Même, je lis très peu de classique, je suis toujours intéressé, et j'avoue, que j'ai beaucoup aimé d'en apprendre beaucoup plus sur ces auteurs que je n'ose pas lire, et de plus cela me donne envie, de me lancer dans ces lectures qui me parait si difficile.

Les souvenirs de Franck Ritter sont une ode à l'orient, et aussi le récit de son histoire d'amour, mais j'ai eu l'impression d'y être, ce n'est pas mon genre de lecture que je lis généralement, mais de temps en temps ça fait du bien de quitter le noir et le sombre de la plupart de mes livres, pour rentrer dans un voyage livresque.

Cela m'a beaucoup plu, c'est important, de pouvoir changer de style pour pouvoir y retourner avec plaisir, après, je ne pourrais pas toujours lire ce genre de livre, mais de temps en temps cela fait beaucoup de bien.

L'écriture de l'auteur est vraiment très belle, poétique, et cela aide d'être embarqué dans ce trajet dans l'orient, c'était vraiment agréable.




Lien : https://nathlivres.webnode.f..
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LE grand roman de l'orientalisme.
Dans Boussole, Mathias Enard met en évidence tout ce que l'Orient a pu apporter de beau et d'important aux arts et à la culture occidentaux.
Son personnage Franz Ritter, musicologue féru d'Orient, qui a séjourné à Istanbul, Alep, Damas, Palmyre, Téhéran, cherche le sommeil, la nuit, dans son appartement à Vienne. Et revoit des épisodes de sa vie, ses rencontres dans ce monde qui n'est plus. Comme un pont entre l'Occident et l'Orient.

Lien : https://shot-de-culture.fr/r..
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Ce livre se présente comme un mille-feuilles. Une couche me fait promener, géographique, Autrche, Paris, Hongrie, Turquie, Iran..... Chine, Borneo, Tibet, Syrie, ville, désert....; Sont introduits un nombre époustouflant de prsonnages, coonnus, ou inconnus (de moi). Dans tous les cas, des faits étonnants, pourtant avérés, sont présentés, c'est comme une colline d'érudition. C'est aussi très très drôle. Bref, avec ce livre des portes sont ouvertes, on se précipite sur wikipedia, on prend des notes. C'est très riche, et divertissant, et drôle.

Je n'arrive pas à croire aux émotions et sentiments des personnages, vis à vis des choses: paysages, concerts, évènements, pas plus que dans leur rapport entre eux. Je n'y crois pas.

La porte vers l'orient, les portes vers l'orient, l'orient au-delà de l'orient, ceux qui quittent l'Iran et écrivent perse en Europe, meurent à Paris, le cimetière de Montmartre le microcosme des érudits orientalistes. Germain Nouveau et Venard, le mal nommé........

On est étourdi par l'érudition, et on se dit qu'il y a tellement de choses à étudier, et puis on se demande si le microcosme des orientalistes c'est sérieux..






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Ceci n'est pas un roman mais une thèse où l'auteur étale toute son érudition. J'ai abandonné cette lecture n'y ayant trouvé aucun plaisir. Par ailleurs, je m'étonne que ce "roman" fut élu au Goncourt en 2015. Je ne suis probablement pas à la hauteur.
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J'ai commencé ce livre avec beaucoup d'appréhension, après avoir lu des critiques très dures en son encontre. J'avais l'intention d'en parcourir seulement quelques pages, pour voir de quoi il s'agissait et découvrir l'écriture de Mathias Enard. Je m'attendais déjà à ne pas le terminer, assommée comme beaucoup d'autres lecteurs par un étalage d'érudition indigeste.

Comme quoi, il faut toujours essayer de se faire son propre avis! Car au final j'ai trouvé cette lecture assez époustouflante et je suis bien allée jusqu'au bout. En prenant mon temps, mais sans avoir à me forcer. Avec une certaine jubilation, même.

Non, ce n'est pas une lecture facile, on ne nous prend pas par la main pour nous raconter une histoire linéaire... Tout le contraire: on tombe sans autre forme d'introduction dans une sorte de tourbillon de phrases, de pensées, pour lesquelles on ne nous donne pas de clef d'interprétation immédiate.

En fait, on est plongé dans la tête de Franz Ritter, musicologue passionné par les liens entre Orient et Occident, malade, torturé par ses souvenirs, notamment ceux d'une femme, son amour impossible, la brillante Sarah. On partage les pensées qui tournent dans son esprit, le temps d'une nuit d'insomnie. Et il en tourne, des pensées!

Il y a cette écriture très belle, avec un rythme qui nous happe et se maintient sans faiblir jusqu'à la fin, comme un long souffle, ou une longue valse...
Il y a cette réflexion multiple et complexe sur l'Orient, comment il a été vu, rêvé, construit par des Occidentaux, comment Orient et Occident se rencontrent, se confrontent, se définissent mutuellement.
On passe la nuit dans la chambre de Franz, mais on voyage aussi avec lui en Autriche, à Istanbul, en Syrie, en Iran, toujours plus à l'est, et à travers les époques, les oeuvres littéraires, musicales...

Il y a cette érudition, oui, qui peut sembler élitiste, mais qui m'a aussi semblée sincère. À travers Franz, Mathias Enard étale ses connaissances, ses anecdotes, ses réflexions, mais pas juste pour étaler: parce que ça le passionne, parce qu'il est vraiment comme ça, un peu fou, et que c'est évident pour lui de le partager. du moins, c'est comme ça que je l'ai ressenti.

Il faut dire que j'ai fait des études dans un domaine assez "niche" et il m'est arrivé de me retrouver dans le genre de microcosme de passionnés qu'il décrit, et de me prendre d'intérêt pour des débats pointus qui ne concernent que quelques spécialistes à travers le monde. Et j'ai pu m'identifier sans trop de difficultés à certaines pensées de Franz.
J'ai ri avec lui de ces orientalistes, personnages souvent farfelus, lancés dans des épopées tragi-comiques à la recherche d'on ne sait trop quelle révélation ou quel salut loin de l'Occident. Car oui, on rit beaucoup aussi, dans ce livre!
Et on apprend pleins de choses au passage.

Mais je comprends tout à fait que, pour quelqu'un d'étranger à ce monde-là, ça semble juste rébarbatif et pédant. Est ce que c'est élitiste? Je ne sais pas, c'est peut-être plutôt juste une question d'inclinaison personnelle.

Un livre unique, pas fait pour être apprécié du plus grand nombre, mais pour exorciser les obsessions d'un auteur, assez unique lui aussi d'érudition et de talent.
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Un livre épuisant, lourd et écrit pour les masochistes :) avec un personnage principal qui ressasse ses souvenirs liés à Sara. Pas étonnant qu'elle ne l'ai jamais aimé tant il est ennuyeux malgré son érudition qui ne sert qu'à être étalée. J'espère que l'auteur est plus enthousiaste. J'avais bien aimé le Banquet de la Confrérie des fossoyeurs, mais pour Boussole je capitule d'ennui.
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La lecture de ce roman est d'une monotonie affligeante. On ne ressent absolument rien qui vient perturber cette monotonie, si ce n'est un ennui épuisant à devoir lire - d'une traite - des phrases-paragraphes où l'auteur rallonge l'ennui à coup de virgules ! C'est bourré de détails pour ne rien raconter à proprement parler. Et c'est cette absence de "récit" que je lui reproche au fond.

Ironiquement, ce sont les passages que l'auteur n'attribue pas à son protagoniste (celui qui parle de la première guerre mondiale, celui de la Révolution en Iran...etc.) que j'ai le plus apprécié pour toutes les choses qu'ils racontent en si peu de lignes.
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Lors d'une nuit d'insomnie, Franz Ritter, musicologue viennois, rappelle à sa mémoire ses souvenirs d'Orient tout en nous racontant son histoire d'amour avec Sarah. Cap à l'Est : pendant ce voyage nocturne nous ferons la connaissance de nombreux orientalistes qu'ils soient musiciens, écrivains, aventuriers ou universitaires. le problème c'est que les propos de ces personnages priment sur leur construction. Résultat, ils nous paraissent creux, Sarah par exemple n'est pas crédible, elle a toujours une réponse à tout et une culture sans limite! le manque de consistance narrative n'enlève rien à la richesse du roman qui regorge d'anecdotes culturelles et de connaissances historiques mais à vrai dire je n'ai pas compris grand chose à l'histoire elle-même. Pourtant ce savoir est en lui-même passionnant, notamment lorsqu'il nous parle de la révolution iranienne ou du mythe de l'Orient créé par l'Occident, j'aurais en fait aimé lire tout cela sous la forme d'un essai.
Lien : https://yaourtlivres.canalbl..
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Prix du Goncourt 2015, Mathias Enard nous dévoile les mystères de l'Orient avec ses savants. Il nous parle en "Je"omniscient, d'amour éternel entre Franz Ritter et Sarah, Asra. Des voyages de Paris à Vienne, en Syrie, en Turquie... de l'errance solitaire de la Sarah très fragile se cachant en Asie pour devenir bouddhiste puis en Inde, de Franz qui souffre depuis longtemps d'insomnies, quémandant de la morphine à son Docteur pour remplacer l'opium qu'il a fumé lors de ses nombreux voyages en Orient, de la maladie de Sarah la même que lui: ils ont développé une obsession de la philosophie et de l'histoire. Et tout commence par une nuit d'insomnie où il se souvient de tout jusqu'à l'aube. Va-t-il réussir à surmonter son passé et son amour obsessionnel pour Sarah? Un livre magistral difficile à lire, écrit en petit, avec quelques longueurs de trop ennuyeuses
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