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sur 996 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Je suis subjuguée. L'Histoire sans fin est un des meilleurs romans fantastiques que j'ai pu lire. Je viens de le fermer, et je suis presque triste que ce soit fini. J'ai vraiment adoré ce livre, l'univers m'a beaucoup plu, les personnages aussi (même si j'avoue en avoir parfois détesté un), le style d'écriture est très sympa, en bref, j'ai vraiment beaucoup aimé. Je pense que c'est un livre que je relirai un jour.
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un livre merveilleux qui résume toute mon enfance!!!
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Une excellente histoire

Depuis longtemps ce livre me tente. Il faut bien dire aussi que j'adore le film. Il était donc temps de le lire et je remercie Mélisande pour avoir acceptée de le faire avec moi. Elle a lu la version des éditions Hachette d'octobre 2014 avec sa sublime couverture bleue claire et moi la version des éditions le livre de poche de février 2014 avec la couverture réalisée par la talentueuse Fleurine Rétoré.

Pour échapper à des camarades de classe qui le malmènent, Bastien pénètre dans la boutique de M. Koreander. C'est un petit magasin de livres anciens. le jeune garçon y dérobe un ouvrage à la couverture ornée de deux serpents entremêlés : L'histoire sans fin. Il s'installe dans le grenier de son école pour lire ce livre, une plongée au Pays fantastique. Ce monde est atteint d'un mal mystérieux communément appelé le Néant. Toutes les contrées sont touchées et ont envoyé un messager à la Tour d'Ivoire pour voir la Petite Impératrice. Mais celle-ci est malade. Un jeune guerrier du nom d'Atréju est envoyé en mission pour sauver l'impératrice et le Pays fantastique. Une quête hasardeuse puisque nul ne sait qui ou quoi chercher.

J'ai beaucoup apprécié la présentation de chaque chapitre. Ils commencent tous selon les lettres de l'alphabet : un A pour le premier, un B pour le deuxième, jusqu'au Z pour le chapitre 26 sur lequel s'achève ce livre. de plus, de magnifiques illustrations accompagnent le début des chapitres aussi bien dans l'édition du Livre de poche que dans celle d'Hachette.

C'est vraiment une excellente lecture même si pendant un long passage Bastien méritait de bonnes paires de claques. L'intrigue se découpe en deux parties bien distinctes. Dans la première, on suit les aventures d'Atréju que Bastien est en train de lire depuis le grenier de son école. Dans la seconde partie, Bastien est lui aussi un personnage de L'histoire sans fin et découvre physiquement le Pays fantastique aux côtés d'Atréju et Fuchur. J'ai juste trouvé dommage que le rythme tant apprécié au début du livre se soit fortement ralenti à partir du moment où Bastien est arrivé dans le livre. A force de faire des voeux avec l'Auryn, il finit par perdre les pédales et se laisse manipuler par les mauvaises personnes. A ce moment-là, les principaux protagonistes ont commencé à perdre de l'intérêt.

L'auteur a fait preuve de beaucoup d'imagination à la fois dans les paysages qu'il a créé, mais également dans les différents personnages qui sont plus différents les uns que les autres. Certains sont très passionnants, d'autres très drôles, d'autres quelconques. Mais surtout ils revêtent les formes les plus diverses. Cela fait la richesse du récit.

En résumé c'est un très bon livre et un magnifique objet. Malgré la perte de régime en seconde partie, Mélisande et moi avons fortement apprécié notre lecture et vous la recommandons vivement.
Lien : http://fievrelitterairededel..
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[Challenge Monopoly 2015]

L'Histoire sans fin commence comme beaucoup de contes fantasy, avec un univers trop merveilleux pour être vrai : licornes, trolls en tous genres, dragons de fortune, etc. On découvre ce monde en même temps que Bastien, petit garçon rondouillard et aux jambes torses qui, après s'être réfugié dans une librairie pour échapper à des camarades, vole un livre qui exerce sur lui une attirance toute particulière. Il s'installe dans le grenier de l'école, persuadé d'être devenu un criminel et se met à dévorer (assez lentement si on prend les indications de la narration un peu trop à la lettre) L'Histoire sans fin. le pays fantastique, dirigé par la Petite Impératrice, est menacé par le néant, et elle envoie un jeune guerrier, Atréyu, à la recherche d'un remède pour elle et son monde. Au fil de la lecture, le lecteur puis Bastien (il est un peu lent à comprendre, Bastien) finissent par prendre conscience que c'est un humain de notre monde que les personnage de L'Histoire sans fin appellent de leurs voeux – puis que c'est en fait Bastien, le lecteur, qui est invité à agir sur ce monde en perdition. Pour cela, le jeune garçon doit simplement donner un nom à la Petite Impératrice.

Nous voilà arrivés à la moitié de l'ouvrage et à la fin du premier film. A ce moment-là, le roman prend un tournant particulier. Si l'univers évoqué est à la fois riche et inquiétant et que l'on veut, à la suite de Bastien, en découvrir davantage – voire sauver – le pays fantastique, celui prend un tout autre sens quand on comprend ensuite comment il se forme. le jeune garçon arrive en effet dans un monde aveugle, qui renaît de ses désirs. Or, le propre des désirs, c'est qu'ils ne sont pas mus par une volonté consciente, mais par quelque chose de bien plus profond ; et qu'il est bien difficile de savoir ce que l'on veut vraiment – et si cela est bon pour nous. Ainsi, après nous avoir embarqués dans une expérience de méta-lecture (il paraît que mise en abyme n'est plus à la mode), L'Histoire sans fin nous donne à voir la représentation métaphorique d'une vraie introspection, nous plongeant malgré nous – et sans qu'on s'en rende compte, au début – dans la psyché de Bastien, gamin de douze ans mal dans sa peau. Celui-ci porte l'Auryn, bijou de la Petite Impératrice qui exauce le moindre de ses désirs. Il en profite pour apparaître beau et admirable aux yeux des héros dont il a suivi l'histoire et auxquels il aimerait ressembler. Mais à chaque désir satisfait, Bastien perd un de ses souvenirs. Bientôt, sa personnalité change et bientôt l'urgence de regagner son monde se fait sentir : sans souvenirs, comment pourrait-il en effet nourrir un désir, et retrouver son chemin ? L'étrangeté du pays fantastique, formé à partir des désirs et des fantasmes des hommes, s'explique soudain, et en paraît d'autant plus fascinante – dérangeante, aussi.

On a pu reprocher à cette deuxième partie d'être moralisatrice et bien-pensante, mais je n'ai pas du tout vu de condamnation morale dans le comportement de Bastien. On est loin (comparons l'incomparable !) des drames que traverse Sophie dans les livres de la comtesse de Ségur et qui l'amèneront à suivre le droit chemin des petites filles modèles. D'ailleurs, le livre gère la question de manière très progressive. On comprend les premiers élans de Bastien, quand bien même on trouverait ça dommage. On a tous voulu paraître plus beaux, plus intelligents, plus admirables qu'on ne l'est réellement, même sans être pris dans les affres de la pré-adolescence. Ensuite, on le condamne, comme un de ces mauvais exemples qu'on a tous pu croiser dans notre vie. Enfin, on prend conscience avec lui ce qui l'a amené à de telles extrémités et, qu'on lui pardonne ou non, je crois pouvoir dire qu'on le comprend. Bastien apparaît en cela comme un personnage très humain, pas idéalisé une seconde – hormis par lui-même – et ça en fait tout de même un personnage riche et fouillé, a fortiori pour une oeuvre que l'on rattache plus ou moins à la littérature jeunesse.
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L'histoire sans fin a bercé mon enfance. Mais pas en tant que livre, uniquement en tant que film. L'ambiance glauque à souhait faisant surement écho à mes dessins animés préférés (ceux de Don Bluth notamment), j'en garde un superbe souvenir. Certains scènes sont même gravés dans ma mémoire et elles ont resurgi durant la lecture. Car oui, après tant d'année, je me suis enfin lancé dans la lecture de l'original et là, ce fut un réel orgasme littéraire.

Cette histoire, c'est celle de notre imagination. C'est notre histoire, une de celles dont nous sommes les héros. Notre histoire arrive après celle qui nous est conté par Ende. Bastian découvre un livre étonnant. Un livre détaillant une quête, celle d'Atreju, ayant pour finalité de sauver le monde fantastique ou imaginaire. En gros, sauver ce qui fait vivre tout grand lecteur. Ce livre est un réel voyage. On passe les 26 chapitres comme 26 étapes d'un voyage organisé avec escales imaginaires. Tantôt dans l'horreur, tantôt dans le rêve, notre imagination est mise à rude épreuve.

Ce livre se doit d'être lu par tout grand lecteur et surtout par les lecteurs de romans fantastiques. Il n'est d'ailleurs pas sans me rappeler le cycle de la Tour Sombre de Stephen King. Les ressemblances philosophiques sont frappantes.

Cette histoire sans fin est un réel coup de maître. Une définition au livre fantastique stimulant notre imaginaire. C'est une pure merveille qui mérite amplement ses 5 étoiles. Ajoutons à cela, la forme qui n'a rien à envié au contenu. C'est donc, en plus de l'histoire, un bien bel objet. Une jolie déclaration d'amour à la littérature.
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Grande fan de l'Histoire sans fin, j'ai voué un culte à Bastien lors de ma jeunesse, j'aurai rêvé les rejoindre dans leur aventure. J'ai d'ailleurs longtemps voulu appeler mon hypothétique fils Bastien … Bref, ça vous montre à quel point j'aime cette histoire, alors lorsque j'ai vu qu'Hachette le rééditait et de surcroit dans une édition magnifique, je n'ai pas hésité longtemps avant de me faire connaître dans ceux qui souhaitaient le recevoir. Je remercie donc grandement Hachette jeunesse et particulièrement Matéïa et Cécile pour leur envoi et leur confiance.

L'Histoire sans fin est donc une de mes histoires fétiches, peut-être même participe-t-elle à m'avoir fait aimé la lecture. L'histoire de Bastien qui est emporté dans une histoire grâce à un vieux livre … Un rêve … !

Qui n'a jamais passé tout un après-midi sur un livre, les oreilles en feu et les cheveux en bataille, à lire et lire encore, oublieux du monde alentour, insensible à la faim et au froid –
Qui n'a jamais lu en cachette, sous la couverture, à la lueur d'une lampe de poche, parce qu'un père ou une mère ou quelque personne bien intentionnée avait éteint la lumière, dans l'idée louable que le moment était maintenant venu de dormir puisque demain il faudrait se lever tôt –
Qui n'a jamais versé, ouvertement ou en secret, des larmes amères en voyant se terminer une merveilleuse histoire et en sachant qu'il allait falloir prendre congé des êtres avec lesquels on avait partagé tant d'aventures, que l'on aimait et admirait, pour qui l'on avait tremblé et espéré, et sans la compagnie desquels la vie allait paraître vide et dénuée de sens.
Mais parlons d'abord de cette édition, puisque l'histoire n'est pas récente, elle a déjà plus de trente ans ! Hachette a donc réédité ce classique sous format paperback, une couverture bleue qui attire le regard, et des illustrations magnifiques peuplent le livre, gardant le code couleur du bleu de la couverture. On tourne les pages, impatients de retrouver une nouvelle illustration inédite. L'objet est un bijou ! Pour le texte, Hachette a choisi de reprendre la traduction d'origine et nous revoici emportés dans les aventures de Bastien.

Pour l'histoire, pour ceux qui ne l'ont pas lu. Déjà une chose : courez le découvrir ! Vous découvrirez un livre qui vous parle d'aventures, de lectures, d'imagination. Vous découvrirez des personnages magnifiques comme Bastien ou Atreyu. Vous découvrirez un monde riche, intéressant, marquant. Un classique de la fantasy que je ne peux que recommander, que je ne peux que vous poussez à avoir lu. Mais parlons un peu de l'histoire, Bastien est un jeune garçon un peu rondouillard, qui cherche à échapper à son père et à son manque d'amis en plongeant dans des livres d'aventure. Un jour, alors qu'il a volé un livre, un vieux livre, il s'installe dans son grenier et commence la lecture. Mais tout ne se passe pas comme une lecture normale. Il est alors emporté dans un nouveau monde où il va découvrir de nombreuses créatures qu'il pensait imaginaires. Et en plus, il semble qu'il ait un rôle important à jouer dans cette aventure. Hachette a choisi de séparer les deux histoires (celle de Bastien qui lit le livre, et celle dans le Pays Fantastique) en les distinguant au niveau des couleurs d'écriture et cela peut permettre aux nouveaux lecteurs de mieux s'y retrouver.

Avec la nouvelle édition d'Hachette, j'ai pu redécouvrir cette oeuvre que j'aime tant, retrouver le pays Fantastique avec des yeux d'enfants émerveillés. Un roman initiatique qui vous bouleversera, la quête de Bastien vous marquera.
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un classique magnifique que je ne me lasse jamais de relire
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C'est une relecture en vue de sa réédition. Ce livre est vivifiant et pleins d'actions. Cette quête initiatique se savoure à chaque lettre de l'alphabet, chaque chapitre est une nouvelle aventure. le héros malgré lui erre entre rêve et réalité. Cette histoire est un vrai enchantement. Enfant j'avais adoré le film mais il est moins étoffé que le livre et certains personnages et créatures valent le détour. Un chef d'oeuvre de fantasy à lire et relire.
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Challenge Pavés 2014/2015 (517 pages)
Challenge ABC 2014/2015
Challenge Variétés 2015
Catégorie : Un livre avec des personnages non humains

Chef d'oeuvre !
Alors que je viens de refermer ce livre je me demande encore pourquoi je ne l'ai pas lu plus tôt ! Pourtant, j'avais vu les films, le dessin animé mais je n'avais jamais touché au livre. Mieux vaut tard que jamais dit l'adage, mais quand même !
Il y a tellement à dire sur ce livre que je ne sais pas trop par où commencer. Publié en 1979 par Michael Ende, ce roman de la littérature jeunesse allemande est un livre que tout le monde devrait lire, petits comme grands. Encore faut-il que cela soit fait dans une édition correcte, respectant le travail original de l'auteur ! Hachette vient justement de rendre honneur à ce roman dans sa dernière édition parue en 2014.

"Il souleva le livre et l'examina sous tous les angles : il était relié, de couleur bleue, et le titre étincelait quand on le manipulait. En le feuilletant rapidement, Bastien vit qu'il était imprimé en deux teintes différentes. Il n'y avait pas vraiment d'illustrations, mais des lettrines très grandes et splendides. En regardant à nouveau la reliure, plus attentivement, il y découvrit deux serpents, un clair et un foncé, qui se mordaient la queue l'un l'autre, décrivant ainsi un ovale. En dessous de cet ovale figurait le titre : L'HISTOIRE SANS FIN" (p.11)
A deux détails près, l'emplacement du titre au-dessus de l'ovale plutôt qu'en dessous et la mention de l'auteur, cette édition correspond en tout point à la description qui en est faite dans le roman. Ce pourrait être un détail anodin et pourtant cela participe pleinement à l'immersion et surtout à la mise en abîme qui s'opère tout au long du récit. Celle-ci n'est qu'un des nombreux procédés utilisés dans ce roman.

Auparavant, je possédais une version poche (que je n'ai malheureusement jamais ouvert) jusqu'à que je tombe sur cette magnifique édition. Franchement, je suis incapable de résister à un ouvrage relié et soigné. Aussitôt vu, aussitôt acheté ! Et je suis bien content de m'être embarqué dans cette lecture au travers de cette édition tant on s'aperçoit que le simple jeu de couleurs du texte à son importance dans l'histoire. En fin de compte, une version totalement monochrome est une trahison à cette oeuvre, un peu comme si l'on publiait "Le Petit Prince" sans ses illustrations.

Le travail sur les lettrines de chaque première page de chapitre est très agréable et on se prend à rester un petit moment à les détailler. Ce soin apporté souligne également la structure particulière du récit. 26 chapitres commençant chaque fois par la lettre de l'alphabet lui correspondant : ainsi le chapitre 1 commence par un A, le chapitre 2 par un B, le 16 par un P, le 24 par un X, et ainsi de suite.

La forme accompagne donc le fond tout au long du roman. Ainsi, on remarquera également la notion du temps s'imposant régulièrement à Bastien durant sa lecture. Les heures s'égrenant une à une au fil des chapitres. Il est 9h (du matin) dans le chapitre 1, puis le clocher sonne les 10 coups, les 11 coups, etc. jusqu'aux fatidiques 12 coups de minuit dans le chapitre 12 qui accompagnent le basculement de Bastien vers le Pays Fantastique. On notera alors l'utilisation de cette heure symbolique qui est récurrente dans notre culture. A contrario, une fois Bastien projeté dans le Pays Fantastique, le temps s'efface et devient sans limite, au même titre que la géographie de ce monde merveilleux où rien n'est fixe, rien n'est délimité.

"L'histoire sans fin" est un roman initiatique qui n'épargne à aucun moment son/ses héros. Et on comprend vite ce schéma qui veut que la renaissance et l'évolution passe par la destruction. En effet, le Pays Fantastique se maintient dans un cycle perpétuel dans lequel sa disparition est nécessaire pour perdurer. Régulièrement, un "sauveur" doit venir pour donner un nouveau nom à la Petite Impératrice afin que le Pays reprenne vie.
Ce cycle éternel de vie/mort/renaissance est enchâssé au coeur même du Pays Fantastique et s'incarne en .
Et on ne quitte jamais totalement cette idée de devoir mourir, ne serait-ce que de manière symbolique, pour pouvoir avancer vers un autre soi, une autre étape de sa vie. Il faut accepter de se perdre pour mieux se retrouver et c'est bien ce que Bastien expérimentera .

Autant la forme que le fond sont imprégnés de symboles et donnent non seulement sa profondeur au récit mais également son attrait et son universalité. Michael Ende s'amuse même par quelques petits clins d'oeil comme cette mention faite à un ancien voyageur du nom de Schexpir. On se demandera alors un petit moment si pour être l'un des sauveurs du Pays Fantastique, il faut obligatoirement porter la triple initiale comme Bastien Balthasar Bux , mais la morale de cette histoire à de quoi nous rassurer.

Les films, le premier adaptant la première moitié du livre et le second l'autre moitié, ne sont, comme bien souvent, qu'un pâle reflet de ce qu'est véritablement "L'Histoire sans fin". C'est pour moi un coup de coeur et si je ne me suis permis que des analyses succinctes plutôt qu'un résumé c'est tout simplement parce que je vous invite vivement à vous plonger dans ce livre qui est une vibrante déclaration d'amour à la littérature et une ode à l'imaginaire.
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Le plus génial des voyages initiatiques à travers les yeux de Bastien, petit garçon mal dans sa peau qui s'évade dans les livres…l'histoire sans fin michael ende

Bastien entre dans la librairie de M. Koreander, puis il ...ENTRE dans un livre mystérieux. Mais une fois dedans, il perd de vue la frontière entre réel et irréel. C'est que, le livre lui parle. Et le livre le comprend. Et, en l'aspirant dans son monde, le livre l'amènera à s'accepter tel qu'il est, crasse et beauté, imperfection et délicatesses, et à faire face au monde. En somme, à grandir. L'Histoire sans fin est non seulement une superbe oeuvre d'imagination, qui nous offre, notamment dans la deuxième partie à mon goût, des tableaux subjuguants, mais c'est aussi un très beau voyage initiatique.

L'une des lectures de jeunesse qui m'a le plus marquée. Ayant grandi avec les films, j'avais de hautes espérances… je n'ai pas été déçue : la fable de Michael Ende est infiniment plus subtile et fantaisiste, et incroyablement poétique. Un voyage à entreprendre une fois dans sa vie :)
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