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Critiques filtrées sur 2 étoiles  
D'Enthoven, j'ai lu « Morales provisoires » qui m'avait moyennement convaincue.
« Le temps gagné » est présenté comme un roman mais est une autobiographie dont il a changé les noms des personnages.
Enfance pas facile entre les deux foyers de son père et de sa mère.
Adolescence plutôt insolente.
Âge adulte conquérant et arrogant
Avec un à priori basé sur rien de précis, je n'aime pas vraiment le personnage Raphaël Enthoven.
Je le trouve séduisant mais très sûr de lui, très parisien, prétentieux, donneur de leçons.
Raconter son enfance, je peux le comprendre, d'autant que la sienne n'a pas eu l'air très facile.
Quel que soit le milieu social et intellectuel, l'enfance n'est pas toujours un temps d'innocence heureuse.
Puis vient l'adolescence, plutôt libre, et enfin l'âge adulte.
Cela tient souvent du règlement de compte, quelle que soit l'époque racontée.
Si l'écriture est le plus souvent agréable, elle est parfois pompeuse, truffée de références philosophiques ou littéraires.
La lecture de ce pavé de plus de 500 pages me conforte dans mon idée première sur la personne.
Bobo, gauche-caviar, milieu parisien intellectuel de l'entre-soi........
Peu de modestie, peu d'humilité, peu de compassion.
Un monde que je n'aime pas, qui manque d'humanité et dégouline de supériorité.
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Je connaissais l'homme des réseaux sociaux, courageux, ardent défenseur de l'universalisme, pourfendeur infatigable de tous les racismes et autres abjections actuels...

Mais là, quelle déception de découvrir un autre Raphaël Enthoven, dont le premier roman autobiographique suinte de bout en bout l'aigreur et la méchanceté à l'egard de tous ceux et celles qui ont gravité autour de lui : sa famille bien sûr, mais aussi quasiment toutes ses aventures et conquêtes féminines ( excepté la plus célèbre d'entre elles), disséquées par le redoutable et impitoyable scalpel du narrateur.

Cela prouve à quel point la philosophie, dont est spécialiste l'auteur ainsi que dix années de psychanalyse, n'auront été d'aucun secours pour apporter un peu de baume et d'indulgence dans ce coeur meurtri et vengeur...

Sur la forme, l'ouvrage de 520 pages, bien que souffrant parfois de longueurs (beaucoup de références littéraires et philosophiques) et d'un style souvent pompeux et lourd, se lit tout de même avec une certaine avidité.
C'est que le lecteur transformé en voyeur de ce milieu "bourgeois-bohème", dont les principaux protagonistes sont célèbres, peut-être emporté par une curiosité malsaine et poursuivre sa lecture pour de mauvaises raisons...
Bref. On peut se demander quelle aurait été la destinée de ce roman, s'il n'avait été écrit par Raphaël Enthoven,
- fils de Jean-Paul Enthoven,
- ex mari de Justine Lévy, fille de BHL,
- Puis, ex de l'ex première dame de l'ex président de la République.
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Ce que l'auteur appelle roman est tout bonnement l'autobiographie de Raphaël Enthoven. Peut-être qu'il romance...mais qui le saura jamais ? Il ne donne en tout cas pas l'impression de vouloir nous perdre. Tout concorde à quelques détails près à tout ce que tout lecteur peut vérifier sur Wikipedia...ou Gala.
Je ne sais quoi penser de ce livre. Ce fut une lecture plutôt plaisante, mais pas enthousiasmante et quelque peu agaçante.
Je m'explique. La langue est fluide, belle. C'est très bien écrit et érudit, parfois drôle, et même émouvant de temps à autre (rarement, soyons honnête). Mais finalement je n'ai pas aimé me sentir "voyeuriste" d'une histoire qui ne me concerne guère et ne me passionne pas. Et puis qualifier l'oeuvre de "roman", en dépit de la justification que je l'ai entendue donner en interview, je trouve que cela manque un peu de courage.
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Au début on s'intéresse à cette éducation très particulière venant d'un psychanalyste lacanien, mais on finit par se dema nder si l'auteur ne force pas le trait, tellement avide de sortir un bon mot ou une ramarsue vache sur l'un de ses parents ou beaux parents.
Finalement j'ai abandonné après une centaine de pages, lassé de tant de narcissisme, malgré l'écriture, fluide et très bien rythmée.
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Livre d'un grand narcissisme. quel nombrilisme ! Il nous met en position de voyeur alors que l'on n'a rien demandé. j'aime l'intellectuel et le philosophe, j'ai détesté l'homme et le romancier . j'ai abandonné la lecture de ce livre qui m'a laissé un sentiment malsain . dommage pour un philosophe de se prêter à un tel jeu de narcissisme!!
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