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3,92

sur 477 notes
Voici donc le premier tome de la plus grande série de fantasy de l'histoire de l'univers ! D'abord un grand bravo à la maison d'édition pour ce bel ouvrage. Pour ce qui est du contenu... Quelle déception ! J'aurais dû me douter après la préface (hautement prétentieuse !) de l'auteur que quelque chose allait clocher. L'univers est riche et intéressant, mais tout est très mal amené. L'auteur a décidé d'écrire un roman uniquement pour lui-même et ne prendra même pas la peine de décrire ses personnages. On ne sait rien sur eux, ils n'ont aucune personnalité.. de plus, une succession de complots et combats ne suffisent pas à faire une histoire. Si l'auteur prétend qu'il a fait ça délibérément, je pense plutôt qu'il n'a pas le talent nécessaire pour développer un bon roman.
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Il m'a bien fallu trois semaines pour lire ce beau pavé de 630 pages. Il s'est accompagné de nombreux moments d'incompréhension, de maux de tête, d'incertitudes. Et pourtant, dès le début, vous êtes prévenus. C'est Steven Erikson qui le dit lui-même par le biais de la préface : le Livre des Martyrs est une saga ambitieuse qui ne peut souffrir de facilités qui pourraient s'assimiler à de l'infantilisation de la part de l'auteur. Alors oui, celui-ci ne va nullement nous tenir à la main. C'est tout le contraire ! Steven Erikson prend apparemment plaisir à nous pousser sur la route et à voir comment on va faire pour éviter les obstacles par nos propres moyens et rejoindre l'autre bord sans encombres.

Le Livre des Martyrs peut difficilement être une lecture détente, l'auteur nous mettant toujours à l'épreuve de comprendre les codes de son univers fourmillant et vaste, les enjeux qui s'entremêlent et le but de ces nombreux personnages. Il nous prévient : soit vous lâcherez au 2/3 de ce premier tome, soit vous ne pourrez plus lâcher la saga. Cette dernière demande de la patience, de la concentration et de la persévérance. C'est bon, je vous ai assez fait flipper ? Oui, il faut accepter de ne pas tout comprendre tout de suite en commençant Les Jardins de la Lune. L'auteur ne prend pas la peine d'exposer son univers crée et amélioré depuis plus une décennie avec son compère Ian Cameron Esslemont qui a également écrit des romans dans cet univers.

Certains choses semblent inutilement alambiquées et un peu moins de brouillard n'aurait pas forcément rendu moins crédible l'oeuvre de cet auteur qui a de l'imagination à revendre. Encore maintenant, je n'ai pas tout compris au sujet des Garennes, sortes de portails dont les mages peuvent exploiter la magie pour se déplacer et se protéger, ou encore des Moranths, des créatures encore discrètes ici et mystérieuses. Je sais que tout n'est pas révélé dans ce premier tome à dessein, la saga renfermant jusqu'au dernier tome beaucoup de mystères, à ce que j'ai pu entendre.
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Que c'est mauvais, mais alors vraiment mauvais. Je ne peux pas parler de l'histoire tant c'est illisible ; déjà sur la quatrième de couverture on voit que le français est boiteux. Dans le livre c'est encore pire au point d'en être atroce, on l'impression de lire le brouillon fantasy d'un écolier, encore plus mal écrit que Dragonlance. Il semble que la traduction soit faible d'une part car les phrases sont souvent bancales et dans un français approximatif (style collégien pas doué). Mais on sent hélas que le niveau littéraire est aussi très faible même en anglais tant les dialogues, les descriptions et les expositions sont maladroites et poussives. Je n'ai tenu que quelques dizaines de pages.
Avec les outils modernes, tout le monde se croit maintenant auteur, traducteur ou éditeur. Ici les trois sont amateurs et pas particulièrement doués.
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Le siège de Pale prend fin. La ville tombe aux mains des forces malazéennes aux ordres de l'Impératrice Laseen qui pourra alors finir la conquête de Genabackis en s'emparant de la dernière ville libre de l'île, la belle Darujhistan.
Voilà ce dont il s'agit dans ce tome 1 de la décalogie de "Le livre des martyrs". Et c'est par ce biais que vous allez entrer ou pas dans l'univers imaginé par Erik Stevenson. Je dis "ou pas" car il faut admettre que ce roman demande un véritable effort.
En effet, s'ajoute à la découverte de ce monde et de ses protaganistes très nombreux, des enjeux implicitement exposés qui prennent corps au fil des pages. Le lecteur (moi en tout cas) doit faire un effort constant pour ne pas perdre le fil principal tout en s'appropriant les actions secondaires qui, à terme, se rejoignent pour un final haletant.

L'auteur qui prend le temps d'expliquer sa démarche en préface a mûrement pensé sa création. Il sait que ce qu'il propose est complexe, qu'il nous fait entrer de plain pied dans une géographie nouvelle, qu'il fait agir des peuples humains, non humains, des mages, des sorciers, des démons, qu'il va nous égarer mais il construit un récit qu'il veut ambitieux et je pense que son projet est réussi.
Je le cite "Avions-nous vraiment reçu une invitation à la médiocrité ? ... Et bien qu'ils aillent se faire foutre"...
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Cela faisait au moins 10 ans que je n'avais pas lu de roman de Fantasy. Et je dois dire qu'en reprenant avec ce roman, et bien j'ai fait un très bon choix.

C'est un roman dense qui demande beaucoup d'attention dans la lecture. Il y a beaucoup de personnages, de noms de Dieux, de termes de magie...

Je ne me suis jamais ennuyé tout au long de cette lecture.
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70. Lehibook a lu : « Les jardins de la Lune » de Steven Erikson .Attention ! C'est du lourd ! non seulement au sens propre (637 pages) mais dans la qualité ! Nous sommes au niveau du cycle de « La Compagnie Noire » qui est pour moi un sommet ! Avec peut-être encore plus d'ampleur. Un monde d'une complexité inouïe fourmillant de peuples , magies diverses et originales , dieux , demi-dieux , héros comme s'il en pleuvait . Mais aussi une véritable histoire fermement composée et des personnages attachants . Je suis épaté et ce n'est que le début !!!
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Comme tout le monde le sait, il n'est pas aisé de rentrer dans ce cycle. On nous parle d'emblée de lieux qui n'apparaissent même pas sur la carte et on est plongé directement dans l'action aux côtés de personnages ayant déjà vécus de nombreux événements importants. C'est pas grave, j'étais averti et un certain Glen Cook m'a déjà fait le coup par le passé.

L'ambiance est bien sombre dès le début et on comprend vite que la magie peut causer d'effroyables désastres. Les premiers personnages que l'on va croiser sont surtout affiliés à l'empire Malazéen, dont les mages font partie des cadres importants. Mais aussi des factions comme "les brûleurs de ponts", unité légendaire qui se retrouve en mauvaise position dès le début du tome...
C'est là que le jeu de pouvoir commence à prendre forme et que l'on comprend que l'ennemi n'est pas seulement celui qui flotte dans le ciel, imposant son énorme cité aux yeux de tous, mais il peut aussi se trouver dans son propre camp.

La première partie est l'occasion de déguster les nombreux mystères que nous offre le récit et notamment l'utilisation de la magie, très particulière, car chaque mage est relié à une garenne, une espèce de vortex le reliant à un lieu gorgé de pouvoir.
Ce début est très accrocheur, mais pas évident vu le nombre de personnages et d'informations à la fois nombreuses, imprécises, voire carrément équivoques.
Et ce n'est pas avec le seconde partie, se déroulant la plupart du temps dans la ville de Darujhistan, que la valse des personnages va s'arrêter ! Au conflit général sur le territoire de Genabackis, il faut rajouter les intrigues politiques de Darujhistan où s'affrontent hommes et femmes de pouvoir, voleurs et assassins.


De cette pléthore de personnages, ressortent certains énergumènes plutôt passionnants en raison de leurs pouvoirs (Anomander Rake, Ben le Vif), de leur authenticité (Loquevoile, Paran) ou de leur excentricité (Toupet, Mes Regrets, Kruppe). Mais un des plus accrocheurs est Mesangeai, le sergent de la 9è escouade des brûleurs de ponts, un leader vénéré par ses hommes, au passé complexe et à l'avenir d'ores et déjà torturé...

La découverte des Garennes, reste l'élément le plus jouissif du récit, d'autant qu'on n'en sait pas encore grand chose... Ainsi que les mystères entourant les peuples disparus. Et malgré une fin de tome balancée à toute berzingue avec certains éléments sortis d'on ne sait où, je ne peux que trépigner d'impatience en attendant la suite !

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Magicalement vôtre

Empire Malazéen. L'Empereur est renversé au profit d'une Impératrice. Les plaies ouvertes par la chasse aux sorcières qui s'en est suivi ne sont pas refermées que l'Empire repart en guerre pour asservir les sept cités libres. le livre s'ouvre sur le siège de Pale, la sixième et avant-dernière cité encore libre. Après Pale, il ne restera plus que Dajhuristan pour défier l'Empire.

Au milieu de cette guerre à coup de créatures légendaires et de rafales de magie, des humains, dont certains aux pouvoirs démesurés et d'autres qui n'ont pour arme que leur esprit et leur courage, surnagent, des Dieux se réincarnent pendant que d'autres s'immiscent dans des affaires qui ne sont plus les leurs.

Ce roman d'Epic Fantasy ou de Dark Fantasy selon les critères retenus est le premier d'une série de dix romans qui se déroulent dans l'univers de Genabakis, créé par l'auteur et un de ses amis, au départ pour le cinéma mais qui, faute de projet aboutissant, est devenu une série d'histoires mêlant animaux fantastiques, pouvoirs magiques, magouilles politiciennes et militaires, tractations, chantages, manipulations, batailles, coups bas et hauts faits de gloire. Il y a tout dans ce premier roman qui augure d'une série aboutie à tous points de vue.

Le monde créé par Steven Erikson tient admirablement la route et les personnages y trouvent de quoi évoluer, certes dans les pires difficultés, aucun écueil ne leur étant épargné, mais en totale cohérence avec leur environnement.

Il y a de la mythologie dans ce récit où les Dieux s'incarnent dans des humains ou interviennent physiquement pour influencer le cours de l'histoire sans jamais parvenir à la renverser. le combat que mène Paran contre le destin, personnifié par le dieu Oppon, est à ce titre symptomatique des luttes d'influences entre les Dieux par l'intermédiaire d'humains qui ne sont pas automatiquement dociles. Ces interactions hommes/dieux est un des nombreux éléments qui rend ce livre passionnant.

Les luttes internes à l'Empire et les guerres menées à l'extérieur contre les cités libres et l'étrange cité de Sangdelune qui flotte comme un étendard de liberté contre l'Empire sont l'autre aspect intéressant du livre : elles sont censées prendre le pas sur les destins individuels des personnages principaux du récit jusqu'à les broyer entre leurs griffes acérées. Et pourtant, si les aventures qui jalonnent ce premier tome de la saga ne sont pas sans semer pléthore de cadavres, les différents protagonistes parviennent à tirer leur épingle du jeu.

Alors oui, c'est violent, ça débite des membres, ça assassine, ça se venge… mais tout cela ne fait que montrer l'absurdité de la guerre contrebalancée par l'introspection dont savent faire preuve les personnages et qui permettent au lecteur de prendre un peu de recul et de souffler un peu.

S'il y a de nombreux personnages aux rôles essentiels dans le roman, on peut aisément les partager en « héros » et « NPC » (Non Player Characters pour les non aficionados des jeux de rôles). On sent bien ici la patte du joueur de RPG qui a passé son temps à imaginer des décors, des scènes, des personnages secondaires avec un vrai rôle et un vrai background, des personnages « joueurs » qui vont faire évoluer l'histoire en fonction de leurs choix. L'auteur le dit lui-même, jusqu'à reconnaître que la bataille finale de ce premier tome est belle et bien tirée d'une campagne jouée par lui-même et son ami. Ami qui a d'ailleurs lui aussi commis six livres dans l'univers de Genabakis. A ce titre, précisons que la traduction des 10 tomes de la saga de Steven Erikson sont prévues par les éditions Léha avec une parution d'un tome tous les six mois. Quid de la saga de son compère ? Nul ne le sait à ce jour.

Un premier niveau de lecture consisterait à considérer qu'il s'agit de fantasy tragique alors qu'une lecture plus attentive (et moins partisane !) montre qu'il s'agit en fait d'une tragédie fantastique. Et ce renversement de point de vue change pas mal de choses. Si on ne peut retirer toute la partie fantastique du récit ce qui peut rebuter certains lecteurs, le livre va bien au-delà de la simple histoire pour geek pré-pubère assoiffé de créatures improbables et de magie démentielle. le soin attaché aux personnages, à leurs relations, à leur histoire et à leur construction psychologique donne une profondeur au livre dont peu de récits de fantasy peuvent se targuer.

Lien : https://wp.me/p2X8E2-Yc
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Un roman de Fantasy épique absolument époustouflant, pour tous les amateurs du genre. La petite désorientation que pourrait apporter le début "in médias res" est amplement compensée par la richesse de l'univers et le soin apporté aux détails.
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Des temps sombres sont tombés sur l'empire Malazéen. Il y a 9 ans de cela l'empereur à été vaincu dans un coup d'état et depuis la nouvelle impératrice Laseen, ancienne commandante de la Griffe le service d'espionnage/assassinat de l'empire, règne, paranoïaque, purgeant les plus fidèles de l'ancien empereur.
Laseen à étendu son nouvel empire jusqu'aux fin fond du monde connu et la guerre fait maintenant rage dans le continent distant de Genabackis. La folie d’expansion de l’impératrice n'est toujours pas rassasiée à la chute de Pale après des années de siège, et ses yeux se tournent maintenant vers Darujhistan, la dernière et la plus riche des citées libres ...
Mais cela ne sera pas si simple, parce que des dieux récents et anciens se mêlent aux combats, quel sont leurs objectifs? Pourquoi se mêlent-ils des affaires des humains?

Ce livre n'est vraiment pas facile à lire, surtout le début, on vous plonge directement dans la grosse bataille de Pale sans qu'on connaisse les protagonistes ni les enjeux. Il faut du temps pour s'y retrouver, surtout que les objectifs des uns et des autres sont cachés et qu'on se demande si les personnages sont paranoïaques ou si une réelle menace les attend.
On passe donc un temps énorme totalement dans le flou, et mon problème (mais ça c'est moi hein, ça ne s’applique pas à tout le monde) a été que je confondais les noms, je sais que j'ai une mémoire d'oiseau à ce niveau donc j'ai l'habitude de ne pas y prêter grande attention, et ça m'a compliqué la vie dans ce livre, j'aurais du faire beaucoup plus attention dés le début et j'aurais compris la situation bien plus tôt je pense, ou du moins certains points importants. En gros ce n'est pas un livre qu'on survole, il faut être dedans au début, sinon on loupe le coche.

Un autre point que je trouve important c'est qu'on ne sait pas trop qui soutenir, le récit suivant des personnages impliqués de tous les bords. C'est plus une fresque d'un monde qu'une histoire avec des héros contre une entité maléfique.

j'ai beaucoup aimé le background de ce monde, il est très complexe et surtout on retrouve toute sorte de peuples, des plus avancés aux plus primitifs, ça m'a un peu fait penser au 13ieme guerrier pour ceux qui connaissent, on a des peuples très évolués avec alchimistes, machines à gaz, grand mages, et d'un autre coté tout aussi puissants en terme de magie on trouve aussi des shamans avec leurs colliers d'os ou des peuples qui s'habillent encore avec des peaux d'animaux et qui suivent les grand troupeaux. Bien sur les camps ne sont pas du tout l'évolué contre le primitif, c'est bien plus complexe que ça.

J'ai vraiment aimé aussi la complexité de l'intrigue, chaque ensemble de personnage à son objectif, les trahisons même au sein d'un même camp sont monnaies courantes, on se retrouve alors avec une 10ene (je ne vais pas compter le nombre exact) de groupes qui se tournent autours, dans un ballet cruel et sanglant, ou massacres et magie se mêlent avec plaisir...

J'ai vraiment du mal à prendre du recul sur ce livre, je l'ai adoré malgré sa difficulté, comme une épreuve épuisante mais tellement exaltante au final, je ne saurais que conseiller aux fans de fantasy de s'y atteler, après oui, le fait que seuls les deux premiers tomes soient traduits peut être un frein, mais pour ceux qui peuvent se lancer dans la VO, n'hésitez pas, ça vaut vraiment le coup !

ps > Actualisation de l'édition VF : L'édition de cette série à repris du premier tome par les éditions Leha, on va enfin pouvoir avoir la suite en français !
Lien : http://delivreenlivres.blogs..
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