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3,92

sur 477 notes
Un monde complexe en intrigues et en sentiments humains et inhumains. Je suis fière d'être allée au bout de ce volume si riche en écriture. Steven Erikson a beau nous prévenir qu'il souhaite plonger les lecteurs directement dans l'intrigue, il faut s'accrocher. Ca en vaut la peine. Et, heureusement, il y a en fin de livre des annexes fort utiles!
Merci à Babelio pour cette belle rencontre avec l'auteur et pour son accueil chaleureux.
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Une porte ouverte sur un univers vertigineux.

Je sais que ce tome 1 divise mais j'ai vraiment adoré et il m'a donné envie de lire la suite de la série (j'entame le 5eme sur 10 à date). Je comprends que ça ne plaise pas à tout le monde. Et honnêtement si vous n'accrochez pas au premier je pense que vous naccrocherez pas au reste (même si le style devient un peu plus clair dans les suivants).
Je dirais donc que Malazan, ça se tente, si les univers de fantasy denses vous passionnent, mais n'insistez pas trop si vous n'accrochez pas du tout au premier
Oui, malazan ça n'est pas une lecture facile, mais cette complexité ne m'a pas gâché le plaisir, au contraire j'ai apprécié me perdre dans cet univers d'une complexité folle, ses multiples personnages, continents, peuples et intrigues. Il faut accepter de ne pas tout comprendre, tout de suite. le tome 1 joue beaucoup là dessus, les suivants un peu moins mais ça reste ...dense ! Mais c'est tellement passionnant, la (très) grande galerie de personnages est incroyable (Paran, Loquevoile, Mésangeai, Kruppe, Kalam, Ben le Vif...), l'univers regorge de trouvailles (les garennes, le jeu du dragon et le système des ascendants et dieux, ma passion! ). Bref, pas les mots pour résumer Malazan, c'est unique en fantasy, alors je ne peux que vous conseiller de tenter : si ça ne vous plaît pas tant pis vous trouverez votre bonheur ailleurs, si ça vous plaît alors bienvenue dans l'aventure !
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Après avoir tant lu d'avis positifs sur cette saga, je me suis lancée, adorant relever des défis et étant toujours à la recherche de nouveaux univers à parcourir. Ce qui revient souvent dans les chroniques dédiées à ce livre, c'est la complexité de l'univers ainsi que les nombreux personnages. Je ne peux que leur donner raison.

L'auteur nous plonge directement dans son histoire, sans préambule, sans avis autre nous disant qu'il ne nous tiendrait pas par la main. Rien que cela, c'est intriguant. Et assez déconcertant aussi, je dois dire. Les presque deux cent premières pages m'ont été difficiles à appréhender tant tout m'était inconnu. Mais j'ai persévéré, et j'ai bien fait car dès que l'intrigue s'est dirigé vers Darujhistan, la ville où se déroule la plus grande partie de l'action, je n'ai pu lâcher mon livre.
C'est incroyablement complexe. Je n'arrive même pas à résumer l'intrigue autrement qu'en évoquant les nombreux personnages, les diverses intrigues entremêlées (politiques, magiques, divines) et cette magie si particulière.
J'ai beaucoup aimé le fait que les Dieux soient des personnages à part entière et interviennent directement avec les mortels, c'est hyper intéressant. Les personnages sont pour la plupart très curieux, j'ai hâte d'en savoir plus sur certains d'entre eux, de les suivre à nouveau. Et ce système de magie, qui a l'air colossale et qui me reste encore un peu flou, c'est passionnant.

En résumé, je dirais que si quelqu'un débute dans la fantasy, il ne doit pas commencer avec cette saga. C'est le début de quelque chose de très grand, d'ambitieux comme dit l'auteur lui-même, un premier tome qui laisse une foule de questions auxquelles j'ai hâte d'avoir les réponses. C'était une lecture assez dure, j'ai dû prendre mon temps et parfois relire certains passages, mais je suis indéniablement emballée. Un défi de lecture que je relève avec grand plaisir !
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Le meilleur livre que j'ai lu cette année sans discussion.Il ne faut pas etre effraye par la taille du roman,plus de mille pages car l'action ne faiblit jamais et il n'y a pas de temps morts.J'ai ete bluffe par le rythme constant et l'imagination débordante de l'auteur qui reussit néanmoins a garder sa structure de recit.Ce livre est le premier tome d'une saga qui en compte trois.Je suis impatient de decouvrir la suite qui devrait sortir d'ici quelques mois.
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Vous cherchez une lecture légère et sans prise de tête ? Un livre à lire entre deux stations de métro ? Un premier pas dans la fantasy ? Alors Les jardins de la lune ne sont pas pour vous !
Avant de commencer ma lecture, tous les avis que j'avais pu croiser – et la préface de l'auteur en rajoute une couche – soulignaient le fait que rentrer dedans pouvait être compliqué, que l'auteur ne donnait pas toutes les clés dans les deux premiers chapitres et que, en gros, soit on adorait, soit on abandonnait au premier tiers. Comme j'ai déjà les trois premiers tomes, j'ai donc commencé ma lecture aussi excitée qu'anxieuse à l'idée de ne pas accrocher et d'être perdue.
En fait, ça va. Certes, c'est une lecture qui nécessite de la concentration ; certes, il ne faut pas s'attendre à trouver une explication dès la première apparition d'un terme créé pour l'univers ; certes, il faut dépatouiller ça seul·e au fil des pages. Mais ce n'est pas un traité de physique quantique non plus. Pour être honnête, à présent, j'appréhende davantage la reprise d'un tome à l'autre selon le temps écoulé entre deux lectures et le niveau de détails qu'il me restera du tome précédent…
Quoi qu'il en soit, j'ai adoré cette intrigue. Un Empire qui cherche à s'étendre, des soldats désabusés, des dieux qui truquent la partie, une histoire passée qui irrigue le présent… Les personnages sont en effet nombreux, mais on ne s'emmêle pas les pinceaux tant ils sont intéressants, avec un caractère, une histoire et des intérêts propres, sans tomber dans des clichés. Et certains sont tellement captivants que c'est un vrai plaisir de les rencontrer et de passer du temps avec eux.
De nombreux peuples se côtoient et j'ai trouvé très agréable de sortir des habituels elfes, nains et orcs pour faire la rencontre de communautés originales. L'histoire est riche en intrigues, en rebondissements et en ambiguïtés, s'inscrivant dans un univers tellement vaste que je comprends comment l'auteur a pu écrire une saga de dix tomes. le ton est épique, souvent grave, mais l'humour n'en est pas absent, ce qui est toujours agréable quand bien amené. C'est de plus très visuel et, voyageant avec les protagonistes, j'ai adoré traverser les paysages, les villes et autres lieux magiques.
Bref, pour moi, tout est réussi dans ce premier tome, absolument fascinant et d'une richesse ahurissante, et j'ai hâte de lire la suite ! Amateurs et amatrices de fantasy, je pense que le livre des martyrs est une aventure à tenter !
Lien : https://oursebibliophile.wor..
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J'ai été attirée par la lecture de cette ouvrage, grâce à la quatrième de couverture et comme beaucoup au critique.
Seul bémol, lorsque je lis des critiques « dithyrambique » où que la publicité fait autour du livre est trop « grande », j'ai tendance, à ne pas lire, parce que généralement je suis déçu.

Ici l'auteur nous préviens en préface, ce livre est dense et « dur » à lire, il faut s'accrocher.
C'est un fait, nous arrivons ici en plein milieu d'une bataille, d'une conspiration qui a vu la mort de l'empereur et l'arrivée de l'impératrice (l'empereur est mort vive l'impératrice auto-proclamé).
La difficulté, réside aussi du fait que les événements présentés sont préexistant au roman, en somme vous avez déjà crapaüté au sein de l'empire Malazéen et vous continuer votre baroude.
Nous alternons souvent sur les points vus des protagonistes de l'aventure afin de voir sous un angle différent un évènement ce qui aide dans la compréhension de l'histoire, sachant que chacun a ces motivations.
Comme tout bon livre de fantaisie nous rencontrons ici plusieurs races différentes, les Tiste Andii, un peuple à la peau sombre, aux cheveux blancs, avec des yeux qui changent de couleur, les T'Lan Imass, une race très anciennes immortelle, ou encore les Barghasts, un peuple guerrier et nomade.
Vous rencontrerez les molosses de l'ombre (ils font penser à des loups mais aussi massif qu'un lion), qui change un peu du bestiaire habituel rencontré dans ce type de lecture.

Après cette lecture, je dois avouer être perplexe face à la suite de cette aventure que représente le cycle Malazéen.
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Il faut bien l'avouer, je suis passée complètement à coté de ce livre de 600 pages. Pourtant, j'ai suivit l'avertissement de l'auteur en introduction -qui dit basiquement qu'il faut s'accrocher au début parce qu'il ne s'est pas donné la peine de s'embrasser avec des explication-, mais rien à faire.
Ceci dit, ce tome 1 a de sacrés arguments pour lui. D'abord, la plume est excellente et donne corps à de superbes descriptions qui servent bien le wordbuilding. Ce dernier est profond et détaillé. Erikson est ethnologue et rôliste, il maîtrise son monde, ses peuples et leurs coutumes sur le bout des doigts.
Mais c'est aussi là que le bât commence à blesser. On sent bien la complexité de cet univers, peut-être même trop. L'auteur ne se donne à aucun moment la peine d'expliquer la situation, on comprend au fil du livre que la compagnie des Brûleurs de Ponts est prise dans une purge orchestrée par l'Impératrice qui a destitué (ou même tué ?) l'Empereur précédent. On comprend que ces purges éveillent ou font suite à des velléités de rébellion. On comprend que l'Empire est en train d'envahir un nouveau continent, dont on a la carte en début de livre. Cette attention de donner une carte est étonnante, puisque le jeu semblait être "pas d'explications", mais on comprend vite qu'elle n'a que peu d'intérêt, parce qu'il y a deux autres continents et que, la plupart de l'action se situe dans la ville de Darujhistan. Joie, nous avons la carte de cette dernière ville ! Sauf que ça ne sert pas à grand chose non plus, puisque la géographie est très peu exploitée dans le récit. Ca fait joli, mais ça ne sert pas à éclairer le contexte, dont on a déjà dit que l'auteur ne voulait pas perdre de temps à l'expliquer. Et donc, les enjeux sont difficiles à comprendre. Qui dit enjeux non compris dit peu d'intérêt pour l'action. Ceci dit, on pourrait rattraper le coup via les personnages.
Ces derniers sont nombreux et dispersés. On suit la compagnie des Brûleurs de Pont envoyés en territoire ennemi, leur capitaine, Paran, qui vagabonde dans l'histoire avec une accréditation du dieu du hasard pour justifier le fait qu'il soit tout seul et peu utile, sauf à quelques instants très Deus Ex Machina, l'Adjointe de l'Impératrice qui suit un noir dessein (plusieur, en fait, sinon, c'est trop simple !), ainsi que plusieurs habitants de Darujhistan qui tentent ou de sauver l'indépendance de leur ville, ou de venger une injustice ou de ... séduire la fille d'un noble, tout en vagabondant de ci de là ? A noter que ce dernier personnage bénéficie lui aussi d'une accréditation du dieu du hasard, ce qui fait que tout le monde en parle comme de quelqu'un de très important qu'il faut protéger à tout prix, mais qui sert finalement de McGuffin.
Les intrigues, personnages et motivations se croisent, s'emmêlent et nous embrouillent. Si encore ces personnages avaient une personnalité propre. Mais ils sont trop nombreux pour qu'on puisse se permettre d'esquisser plus de quelques traits et aucun n'a de vraie "voix". Autant pour les "personnages au multiples facettes, alternant les bons comme les mauvais cotés, à l'image de l'être humain" vantés sur la quatrième de couverture ...
En résumé, un livre très (trop ?) fourni, que ce soit en éléments de wordbuilding, en personnages ou en intrigues. Au final, on ne comprend que peu de choses à l'action, les personnages semblent ballotés d'un point à un autre avec pour seule explication celle d'une volonté supérieure, divine ou hiérarchique et, pire, on n'arrive à s'attacher à aucuns d'entre eux. Que nous importe que l'Adjointe ou l'alchimiste Baruk réussissent ? Aucun d'entre eux n'a véritablement de libre arbitre ou n'offre au lecteur une possibilité de comprendre son action et donc de s'identifier à lui.
Un livre à lire le plus vite possible, parce qu'une fois qu'on arrête, il est difficile de se remettre dedans. Cependant, il ne m'a pas tenue en haleine, ni incitée à y revenir le plus vite possible. Un roman difficile mais peu satisfaisant pour ma part.
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Le parcours éditorial de la décalogie (!) de Steven Erikson, dont LES JARDINS DE LA LUNE constituent le premier tome, fut pour le moins chaotique. En France, tout du moins. En effet, malgré des ventes bien plus que confortables au niveau mondial, plusieurs millions au compteur, la saga du LIVRE DES MARTYRS ne fut jamais entièrement éditée dans l'Hexagone. Seuls les deux premiers opus le furent, aujourd'hui introuvables. Grâce en soit rendue aux Editions Leha de ressortir le cycle, en entier cette fois, c'est promis, à raison de deux par an. En outre, si toutes les couvertures sont ornées d'illustrations de cette qualité...
Précisons que Steven Erikson a écrit LES JARDINS DE LA LUNE après LE TRÔNE DE FER. On peut donc se lancer dans cette comparaison crispante avec l'oeuvre de Georges R Martin. Oh... Il y a bien quelques analogies. le glossaire impressionnant de personnages en premier lieu, plus d'une centaine chez Erikson.
Néanmoins, les différences sautent aux yeux. Car si multiplication des points de vues nous avons semblablement chez les deux auteurs, contrairement à la Geste de Martin, il y a unité de lieu et de temps dans le livre d'Erikson. Cela ne signifie pas que ces JARDINS DE LA LUNE ne demandent pas une certaine ténacité. LES JARDINS DE LA LUNE est une oeuvre ambitieuse aussi bien pour l'auteur que le lecteur.
Erikson nous épargne les scènes d'exposition longuettes, les descriptions minutieuses d'un univers quelque peu dépaysant. Nous sommes d'emblée plongés dans un monde en feu, où les mages de guerre suppléent l'infanterie à coups de sortilèges mortels, de boules de feu ravageuses. Les protagonistes nous sont balancés sans historique, sans l'arbre généalogique adéquat, sans même une description sommaire parfois.

C'est rugueux. de là, deux choix s'offrent :
- La flemme. le n'à quoi bon ? Contemplant la bibliothèque emplie d'autres ouvrages non lus...
- On s'accroche. Constatant, ma foi, que cette âpreté peut faire partie du charme comme elle participe parfois de la saveur désaltérante d'une bière bien fraîche. On persévère. On passe outre ces facilités de plume, ces raccourcis un peu incompréhensibles, ces deus ex machina bien pratiques.

Happé presque malgré moi par la furia de ces batailles entre immortels, dieux pas si omnipotents (qui ressortiraient d'un panthéon gréco-romain, cette Olympe qui intervient sans cesse dans nos affaires), mortels pas si impuissants... Je finis ma lecture sur un sentiment mitigé.
Je le subodore : je devrais me montrer plus sévère. Plus tranché. Plus circonspect envers ces caractères brossés à grands traits, devant cette incapacité à réellement ressentir. Je ne devrais pas oublier cette sensation récurrente, cette impression d'un foutage de tronche généralisé, amplifié paradoxalement par une plume très premier degré, aérienne, simple sans être simpliste.
Mais rien à faire, je suis emporté.
D'autant plus que les spécialistes l'affirment : ce premier tome est le plus faible. Nous serons récompensés de notre entêtement, par la suite.
Cela promet...
Lien : https://micmacbibliotheque.b..
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Je recommande très fortement ce livre, c'est une claque et une bouffé d'air frai.
On ne s'ennuie jamais car l'action est toujours présente. Mais nôtre cervelle se fait complètement submerger par le nombre d'informations et de personnages. Ce sera donc difficile pour des lecteur débutant de s'y mettre.
Le manichéen est ici inexistant. Il n'y a pas de méchants/gentils à proprement parlé, seulement des personnages qui ont leur but propre très complexe. Comme pour le trône de fer on aura tousse nos personnages favoris.
Le seul regret que j'ai c'est que les éditions on abandonné la publication de ce chef d'oeuvre après le tome 3 français ( tome 2 anglais). il faudra donc être d'autant plus persévérant pour lire la suite. (cycle en 10 tomes)
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Que dire ? Après plus de 1 000 pages lues dans sa version poche, je suis aujourd'hui incapable de vous faire un résumé de cette oeuvre.
Tout d'abord parce que j'ai eu du mal à suivre l'intrigue. Les chapitres sont diamétralement opposés et n'ont aucun lien entre eux et l'auteur s'acharne à nous présenter toujours plus de personnages qui ne servent pas tellement l'intrigue à mon goût. C'est tellement frustrant car j'ai pourtant été accroché aux chapitres qui sont super addictifs. Mais le reste ne l'a pas fait pour moi, c'est beaucoup de choses sous-entendues et pas assez explicites qui alourdissent le récit et augmentent cette sensation d'incompréhension.
J'ai été aussi intrigué (pour une fois dans un sens assez négatif) par la préface de l'auteur. Sans pression, il compare son oeuvre à celles des plus grands (Dune y est cité plus d'une fois) et nous fait comprendre que si l'on n'accroche pas à l'intrigue, cela est uniquement notre faute. du moins, je l'ai compris comme ça, ce qui m'a beaucoup surpris.
Voilà, je m'arrêterais donc là pour cette saga, qui en plus d'avoir un premier tome immense, compte encore 9 autres livres😳😳
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