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sur 906 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
L'autrice nous raconte à brûle-pourpoint une scène d'une violente dispute entre son père et sa mère lorsqu'elle avait 12 ans. Son père aurait été en passe de tuer sa mère, aux yeux de Annie Ernaux, petite fille.

Cette scène lui est resté en mémoire depuis de très longues années et pour elle, le raconter comme ça la fait s'interroger sur ce qu'elle pense de cette scène, non pas en tant qu'adulte à notre époque, mais en tant que petite fille, dans une époque révolue.
Alors, elle se met à énumérer le contexte le contexte de l'époque pour essayer de comprendre ce qu'elle a pu ressentir : elle fait des recherches sur le contexte de l'époque (la manière de s'habiller de l'époque, les faits divers qui donnent souvent une idée de la manière de vivre de l'époque au-delà des faits en eux-mêmes, sa vie au lycée, l'environnement familial,…

On dit souvent qu'un enfant jusqu'à un certain âge met ses parents sur un piédestal, que ce sont les plus forts, et que ce qu'ils disent est à la limite parole d'évangile.
A quel âge avons-nous commencé à remettre en cause leur parole ? A quel âge nous nous sommes rendu compte que ce qu'on considère comme « normal » au sein de notre famille, peut être en décalage avec la vie d'autres familles ?

Il s'agit du deuxième roman que je lis de cette autrice. J'ai été en week-end dans une maison que nous avons louée et dans cette maison, il y avait ce roman. Je l'ai lu pendant ce séjour, en le savourant. Malgré le peu de nombre de pages, j'ai mis plus de 5 jours à le terminer. Comme le dernier roman « la place », j'ai mis du temps à entre réellement dans le roman, en partie parce que nous entrons dans le monde de l'autrice, si particulier. A priori, sa bibliographie est en grande partie constituée de ses propres mémoires et sur sa famille. Entrer dans ce monde est toujours particulier, parce que montrer la vie de famille induit nécessairement montrer les petits travers de chacun, et c'est ce qui me semble le plus gênant.

Malgré tout, j'ai beaucoup apprécié cette lecture car se remémorer le passé pour comprendre ce que l'on a pu ressentir à ce moment-là me paraît crucial avec du recul. Si on ne remet pas le contexte dans un évènement passé, on a d'autres perspectives qui peuvent se révéler fausses. Par exemple, après la période « metoo », en tant que femmes, on peut se retourner vers le passé et se dire que ce que l'on a vécu, et parfois oublié, ce n'était en fait pas normal. Ce n'est qu'un exemple qui n'est pas abordé dans le roman.

J'ai adoré ce livre. Je compte bien continuer à découvrir cette autrice.

Lien : https://letempsdelalecture.w..
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Second roman de l'auteure que je lis et cela reste une belle impression. Certes, ce n'est pas un roman inoubliable ni extraordinaire, mais il se lit et bien et qui dresse un portrait d'une époque que l'on s'y croirait. Une ville de province dans les années 50, une terrible dispute parentale, le classicisme ambiant même dans les cours de l'école, les leçons moralisantes à tout va, le passage de l'enfance à l'adolescence. Bref, il y a tellement de choses dans un si court roman, mais c'est à chacun de les retrouver au cours de sa propre lecture. Je recommande !
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La Honte est un ouvrage court, pourtant dense. Dans ce livre, Annie Ernaux se livre à un exercice différent d'autres de ses oeuvres comme La Place ou Les Armoires vides. Elle n'offre pas un récit-analyse sur plusieurs années. Cette fois, elle part d'un évènement marquant, en juin 1952, et montre comment cet événement a marqué un tournant, une effraction dans sa vie, comment elle est passée d'une perception d'elle et de son environnement à une autre perception. Elle décrit bien plus la naissance de la honte, que la honte elle-même, qu'on retrouve dans bien d'autres livres.
En s'attachant à décrire cette année 1952, elle fournit du coup moults détails sur les objets, les lieux, les phrases, bien plus que dans les 2 autres livres cités ci-dessus.
J'ai beaucoup aimé ce livre, il est fondamental pour saisir l'oeuvre complète d'Annie Ernaux (tous ses ouvrages sont fondamentaux. Oui d'accord je suis un peu "fan"). Il éclaire bien plus les lectures sur les violences de classes qu'elle évoque souvent.
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Traquer chaque détail d'une réalité qui fût. La ville d'Y. la décrire socialement, son architecture, capter des faits, des conduites, des mentalités, reconstruire le passé. Il semble que rien ne ressorte des descriptions cliniques, seules celles qui ont provoqué des sentiments à la petite fille qu'Annie Ernaux était. Peur, honte, mais pas colère, insoumission, les règles sociales fonctionnent comme une camisole, ou un corset. Une telle société semble peupler de fous : au regard d'aujourd'hui. On ne peut s'extraire des relations : tout le monde connaît tout le monde, il y a obligation de se saluer, d'échanger, la politesse est une colonne vertébrale qui tient la société. Pourtant il y a des meurtres, des crimes comme le rapporte le journal régional. La société ne semble pas moins violente, par contre on déifie l'autorité. Chacun a sa place, et doit y rester. On se croirait dans un autre pays, mais pas un pays actuel, un peu la Corée du Nord, qui est anachronique et dément. le livre est écrit sans colère, les passages ne semblent pas être le fruit d'un choix délibéré d'une subjectivité qui voudrait arriver à ses fins. C'est un grand livre. Un saut dans le temps. « Notre mémoire est hors de nous dans un souffle pluvieux de temps, l'odeur de la première flambée d'automne….Des choses de la nature qui rassurent, par leur retour, sur la permanence de la personne. A moi…la mémoire n'apporte aucune preuve de ma permanence ou de mon identité. Elle me fait sentir et me confirme ma fragmentation, et mon historicité. » Je ne sais pas trop quoi dire de cet extrait, mais je crois qu'il contient des clés : elle ne s'identifie pas malgré qu'elle puisse raconter un récit détaillé de ce qu'elle était extérieurement et intérieurement. Mais fragmenter c'est-à-dire en rupture elle l'est sans cesse, et au niveau de l'historicité, c'est comme être le témoin d'une époque, mais l'histoire est elle un fleuve qui coule ou une succession de rupture ?
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Dans ce court récit poignant, l'auteur nous raconte comment un beau jour de juin 1952 (le 15 juin exactement), son père a failli tuer sa mère. Elle allait avoir douze ans et a été marquée à jamais par la scène terrible à laquelle elle a assisté. Elle ne sera plus jamais la même ensuite.
Pendant toutes ces années jusqu'en 1997, date de sortie du livre elle s'est interdit d'en parler, même dans son journal intime. Mais depuis qu'elle l'a fait, elle ressent une sorte de soulagement comme si le fait d'en avoir parlé rendait l'événement banal. "Peut-être que le récit, tout récit, rend normal n'importe quel acte, y compris le plus dramatique", se demande-t-elle.
Elle se rend compte qu'au fil des ans, seule l'atmosphère de ce moment reste, elle n'a plus du tout les détails en tête sauf le déroulement de la journée avant et après.
Une scène improbable car ces parents étaient aimants et l'aimaient...mais c'est comme si son père avait ce jour-là disjoncté.
A travers les souvenirs des cette année-là, des photos (comme celle où elle est en communiante, celle prise lors d'un voyage avec son père vers Lourdes...), différents objets conservés comme des cartes postales, une trousse...elle tente de comprendre.
Elle va aller fouiller dans les archives pour consulter les faits divers de cette année-là, avant et après, elle va rassembler ses souvenirs qui lui reste du quartier qu'elle n'avait jamais quitté, de l'école privée où elle était scolarisée, listant ce qui était autorisé ou interdit à l'époque, la liste de ce qui était bien vu et mal vu à l'école privée, en ce qui concerne les lectures, les vêtements (la fameuse ceinture noire qui était à la mode et qu'elle n'aura pas le droit de porter car trop féminine), les mots, les films, les attitudes.
Peu à peu, elle nous explique pourquoi elle a commencé à ressentir à cet âge de la honte, un sentiment qui ne l'a plus quitté pendant des années.
La différence de classe est une violence. Il ne faut pas l'oublier.

D'une manière concise et très imagée, Annie Ernaux retrace dans ce récit autobiographique, sa vie avant et après cet événement marquant qui n'aurait pas du avoir lieu. Elle nous explique comment elle a appréhendé le monde ensuite, réussissant moins bien à ses examens, elle qui était brillante, et comment elle a éprouvé de la honte, se sentant seule et indigne par rapport à ses camarades.
Elle montre comment elle n'a pu ensuite que rêver d'un ailleurs plus beau où elle pourrait vivre autrement.
Ce que j'ai aimé, c'est qu'elle parle de cet événement au tout début du roman mais ensuite elle cherche à le relier aux événements de l'année, à la vie que ses parents ou elle-même avaient cette année-là. Elle cherche une raison rationnelle au comportement irrationnel de son père ce jour-là et à la mauvaise humeur de sa mère qui ne cessait de l'asticoter.
Le lecteur a toutes les armes pour comprendre pourquoi sa vie a basculé ce jour-là et déterminé ce qu'elle deviendrait.
Qu'il ait vécu ce sentiment de honte dans son enfance (peut-être pour des raisons différentes) ou pas, le lecteur ne peut qu'être touché par ce texte simple et direct, cette souffrance d'une jeune adolescente qui se croit seule au monde au point d'enfouir cet évènement au plus profond d'elle-même...car elle ne trouve pas d'explications rationnelles à cette scène qui a bousculé sa vie.
Ce roman est le second texte publié dans le recueil "Ecrire la vie".


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9❤/10

Ce fut une lecture remplie d'émotion. Annie Ernaux a une plume légère et épurée. Son écriture a été très critiquée pour son « manque de style ». Cependant, il s'agit d'un choix personnel qu'elle a pris dès son premier livre. En effet, elle a déclaré : « j'écris pour que mon père puisse me lire », elle effectue alors un grand travail de reformulation et d'épuration.

On sent, comme elle le dit elle-même, que ce livre a été libérateur. En effet, Annie Ernaux a ressenti la honte durant son enfance et l'a toujours tu. À travers ce roman elle exprime la honte de sa classe sociale, de ses parents pas assez « durs » pour l'époque.

Le roman débute, un peu à la Camus, par la phrase : « Mon père a voulu tuer ma mère un dimanche de juin, au début de l'après-midi. ». Par la suite, l'autrice consacre son roman aux conséquences de cette rupture et à comprendre pourquoi elle a ressenti la honte. En effet, ce jour de juin 1952 montre la fin de son innocence et son entrée dans la honte. Les répercussions ont lieu notamment dans son école privée catholique où elle n'arrive plus à se concentrer, où elle s'indigne contre les films et livres interdits, ou encore où elle commence à ressentir la honte de son corps.

Un autre aspect de ce roman est l'analyse topographique, sociologique, linguistique, de sa petite ville d' »Y. » qui se remet difficilement et lentement de la guerre et des bombardements. Ainsi, on ressent une grande méfiance entre les différentes classes sociales. En effet, « tout le monde surveille tout le monde », le contrôle social est encadré par une morale collective et une forte pression sociale. Cet environnement n'est pas propice à extériorisation de la honte. Annie Ernaux va alors la garder en elle jusqu'à l'âge adulte.

Un des points négatifs que j'ai relevé est que ce roman est décousu et il est parfois difficile de continuer à s'attacher aux personnages. Cependant, ce n'est pas la visée de l'écrivaine, elle cherche plutôt l'exposition de faits vécus dans son enfance pour tenter de comprendre d'où vient ce fort sentiment de honte. Son but est davantage de livrer un récit intime qui pourrait avoir un intérêt général. En effet, il me semble que le lecteur pourrait comprendre des choses de lui en lisant La honte. C'est un roman qui cherche à faire réfléchir et montrer qu'on n'est pas seul dans la honte, ou plus fortement, qui nous incite à nous aussi nous délivrer de nos anciennes hontes enfouies…

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Suite de la place dans la même veine. Magistral de sobriété, de pudeur et d'honnêteté dans un style épuré et maîtrisé où l'essentiel tient en peu de phrases mais denses et simples. Une oeuvre vraie eT belle
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Une oeuvre magistrale d'Annie Ernaux dans le style d'Annie Ernaux. Ces phrases simples et dénuées de profusions métaphoriques, ces phrases des travailleurs couvrant la rudesse de leur condition, de leur histoire par une utilisation comptée des mots. Un peu qui parvient, de par son dépouillement, à littéralement nous frapper en plein coeur.
Une histoire dans laquelle beaucoup de personnes issues de ces classes ouvrières ou récemment "moyenisées" reconnaîtront ces sentiments, à la fois liés et paradoxaux, de honte et d'amour face à un décorum familial dont on se sent de plus en plus distant, tout en étant issu de celui-ci et en voulant à chaque instant lui rendre hommage.

Qui a dit que la simplicité ne pouvait nous retourner ?
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C'était mon premier Annie Ernaux et ce ne sera pas le dernier !
J'ai beaucoup aimé ce récit autobiographique, écrit de manière surprenante, brute et touchante.
Le texte est d'une simplicité désarmante mais je suis restée accrochée à cette tranche de vie, cette fameuse année 1952 qu'elle nous décrit.
Les personnages et les lieux reprennent vie sous nos yeux. C'est comme mettre le nez dans une vieille boîte au fond d'un grenier, en sortir des photos et des carnets jaunis et découvrir les moments-clés d'une vie inconnue.
Un vrai plaisir de lecture et une folle envie de découvrir la vie de cette femme à travers ses nombreux écrits !
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Je l'ai comme vous, ressenti , elle a picoté mes joues , elle a étranglé ma voix, blêmit mon visage , haché mes mots, elle m'a figé et fait trembler..

Mais au delà de toutes ces manifestations extérieures , fait irruption  en moi l'inconnu d'une émotion naturelle.

Elle m'a enfoncé dans l'impuissance  et l'impossibilité de pouvoir y répondre.

Sur le socle des ressentis humains , elle est indicible , aux origines souvent ignorées et inexpliquées.

Elle, c'est la honte...

Alors parlons d'elle ...sans honte!

La honte, cette offense que l'on se fait à soi même inconsciemment , qui vous surprend au détour d'un événement et suscite une véritable réaction d'humiliation.

Ingrate, avilissante, toxique, elle piège la fragile sphère de nos prétendues connaissances de soi.

Un affront , une confusion visibles par tous et partout.

C'est du moins , ce qui est éprouvé lorsque impunément , elle nous met le feu aux joues et que l'on voudrait juste à ce moment se terrer dans un trou..


La honte, une affaire de regard , un sentiment vécu que l'on éprouve  presque jamais face à soi même mais bien face aux autres à chaque fois que nous sommes en décalage avec une réalité , des normes sociales , des pensées uniformisées.

Souvent traduite comme un traumatisme devant la réprobation, une révélation de nos différences .

La lanterne intérieure d'une certaine conscience ou prise de conscience.

Une chute, une dégringolade de soi même.

Impossible à effacer , n'appelant aucun mécanisme de réflexion , elle est la poussée involontaire qui tétanise le corps et l'âme.

L'être entier sombre dans cet inavouable , aucune issue, aucune dérobade possible.

Juste l'affronter, la canaliser ou l'ignorer..

La honte a un impact sur une multitude de traits de notre personnalité et de ses mécanismes de défense.

Une pudeur démasquée , ce que l'on a pas choisi d'être ou de vivre et que l'on subit en profonde appréhension de soi.

Se savoir su, se voir vu..

Levier de conscience, reconnaissance, atteinte à l'intimité , à l'intégrité..

Elle a souvent été l'acolyte de la faute, de l'erreur..

On peut lui prêter mille variantes.

La honte est elle un reflux de nos refoulés?

Est elle un enseignement, un espace de lucidité ?

Est elle à l'origine d'une mésestime de soi?

Mais surtout , une fois passée , la honte a t-elle bonne mémoire?

La honte , cette énigme sans résolution...


A travers ce récit bref et autobiographique, Annie Ernaux passe au crible le phénomène de la honte, de sa honte..

Elle va traquer sa mémoire , forcer le souvenir, analyser avec une précision chirurgicale ce qui l'a conduite à ce sentiment qui ne l'a plus jamais quitté.

Un incipit violent , nous jette instantanément dans le vif du sujet , nous dévoilant d'emblée la fracture de cette vie , séquence dramatique déclenchant le phénomène d'une honte fatale et collante.

Un dimanche comme tant d'autres de cette année 1952..

Un geste, une situation, une image fugace vont à tout jamais marqué l'existence d'Annie Ernaux.

Dans une cave , son père va tenter de tuer  sa mère.

Scène surréaliste , l'autrice n'évoquera que succintement  ce geste d'agression, elle ne cherche ni à le comprendre ni à l'analyser.

A ce moment précis, elle va alors basculer dans une réalité étrange et pesante, celle de la honte, en permanence , qui sera le prétexte tragique à la découverte d'un phénomène de honte sociale.

Cette année 1952, elle va s'efforcer de la revivre comme quelque chose d'inachevé , peut être même en espérant y déterrer des faits oubliés , une compréhension qu'il lui aurait échappée

Un besoin compulsif de tout passer au peigne fin dans les moindres détails.

La double difficulté de narrer et de se reconnaitre dans cet autoportrait.

Elle évoquera alors les lieux de son enfance , son éducation dans cette école catholique et ainsi les dessous de l'hypocrisie sociale et religieuse

Cette prise de conscience de sa condition sociale va devenir alors le berceau de la honte.

Elle comprendra les non dits , le poids des apparences comme un rideau qu'elle viendrait de lever.

La honte ne l'a plus jamais quitté depuis ce jour.

Forte de l'expérience du souvenir , elle nous offre un récit fort , sans fioritures.

Authentique, elle aborde de façon simple et humble la complexité de ce sujet.

Elle nous affranchit de nos propres hontes , les rendant ainsi plus légères et plus acceptables.

La honte se vit seule mais se révèle par l'autre..



"Il était normal d'avoir honte , comme d'une conséquence inscrite dans le métier de mes parents , leurs difficultés d'argent , leur passé d'ouvriers , nôtre façon d'être .

Dans la scène du dimanche de juin , la honte est devenue un mode de vie pour moi.

A la limite , je ne la percevais même plus , elle était dans le corps même/"





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