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3,72

sur 1427 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
"Mémoire de fille" d'Annie Ernaux est le récit autobiographique d'une jeune fille en 1958.La narration est assez austère et distante , froide et fragmentaire. Cependant, Annie Ernaux offre une réflexion sur la mémoire, la sexualité des années 60 mais qui peut être encore d'actualité et le passage du temps, ce qui en fait une lecture intéressante pour ceux qui apprécient une exploration introspective.

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Grosse déception.
Autant "La femme gelée" fait preuve d'une lucidité qui s'insinue dans les moindres détails de la vie, autant ici j'ai été surprise par cet aveuglement qui consiste à confondre désir de se voir désirée par les hommes et désir des hommes. En effet ce n'est pas le corps de "cette fille" qui la pousse vers le sexe masculin, c'est sa tête, et les déterminations qui la guident me semblent insuffisamment explorées. Qu'Ernaux ait voulu éviter l'illusion rétrospective qui consiste à juger du passé à la lumière de nos représentation actuelles je peux le comprendre, mais dans ce cas il faudrait fouiller, explorer les représentations du passé, or elles sont à peine effleurées. L'ambiguïté de ce que la narratrice désigne par le terme de "désir" permet en définitive comme elle le dit elle-même de "glorifier" une attitude qui pourtant ne s'y prête pas. Bref, ce récit me paraît manquer de lucidité, ou plutôt de sincérité. Comme si l'orgueil qui caractérise la jeune fille de 1958 était toujours aux commandes...
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On a bien du mal à s'intéresser à la jeunesse d'Annie Ernaux. Il ne se passe pas grand chose. Toute une vie à écrire sur soi et à la difficulté d'écrire sur soi, cela fait vraiment peu. de livre en livre courts, peu de choses à retenir. Elle restera pour moi, l'écrivain de deux livres: "passion simple" et "se perdre" et puis c'est tout.
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Je me suis plutôt ennuyée à cette lecture...Certes le style est net, chirurgical, plutôt agréable mais le récit est tellement egocentré ! J'ai du mal à comprendre la portée de cette honte qu'Annie Ernaux dit avoir ressenti après sa première expérience sexuelle.
J'ai trouvé son récit répétitif, aucun personnage, aucune situation n'appelle l'empathie du lecteur.
En fait, en refermant ce livre ce qui me vient c'est "tout ça pour ça.".. en dépit des éloges lus et entendus.
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Très vite, le malaise est arrivé au bout de quelques pages. Mais paradoxalement, une sensation étrange : celui de comprendre ce que l'auteur veut dire, de ressentir, ou du moins de s'approcher de très près des émotions qu'elle a pu vivre. Et d'un autre côté, n'être que spectateur d'une longue plainte sur fond morose, et ce tout le long du livre, sans voir apparaître finalement une once de lumière, ou de note positive. Et c'est lassant, à la longue, presque épuisant. Admirative cela dit du regard encore précis qu'elle porte des années plus tard sur des souvenirs de jeunesse. Souvenirs, qui, on le comprend dès le début, va la marquer de plusieurs façons, que ce soit mental ou physique, l'affecter jusque dans sa relation avec les autres, et l'entrainer dans une sorte d'incompréhension destructrice. Et c'est ce qui m'a le plus touchée.
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Un lecteur n'ayant pas aimé « Mémoire de fille » a taxé son autrice de narcissique. Je ne le crois pas, car dans cette oeuvre d'autofiction, comme dans les opus semblables, Annie Ernaux nous présente d'elle-même une image qui est loin d'être admirative. Je la crois en revanche assez nombriliste. Dans ce récit de l'été de ses 18 ans, heureusement court, elle ne fixe encore que son nombril, ou plutôt cette fois, ce que se trouve juste en dessous. Rien de très croustillant pour autant. C'est plutôt monotone et ennuyeux, voire carrément barbant. J'avais bien aimé « La place », mais j'ai de plus en plus de mal à terminer ses livres.
Lien : https://paulcarnet.wordpress..
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Il y a toujours un peu de gêne pour le lecteur dans ces livres très introspectifs, comme ceux d'Annie Ernaux ou de Christine Angot par exemple, qui cherchent une vérité, une explication dans un événement vécu.
Malgré cette gêne, j'avais beaucoup aimé les autres récits d'Annie Ernaux, mais je n'ai pas compris le sens de celui-ci.
Annie Ernaux, qu'elle va nommer "la fille" au lieu de "je" parce qu'elle ne se retrouve pas en elle, revient sur une période de sa vie qui l'a fortement marquée sans avoir jusqu'ici réussi à l'écrire.
A 19 ans, elle quitte pour la première fois ses parents, dont une mère omniprésente lui laissant peu de liberté, pour être monitrice dans une colonie de vacances. Très vite, le moniteur-chef, beau gosse, lui saute dessus, l'embrasse plutôt brutalement, essaie de coucher avec elle mais n'y arrive pas donc lui demande - ou plutôt la force - à lui faire une fellation.
Le lendemain, il fait comme si rien ne s'était passé mais elle, n'étant pas sûre d'avoir été déflorée, s'en vante quand même à sa co-turne et bientôt tout le monde est au courant. A partir de là, d'autre moniteurs s'intéressent à elle, cataloguée "fille facile". Elle parle de honte, la honte qu'elle a, ou qu'elle refuse d'avoir.
Mais surtout, ce qui est surprenant mais sans doute lié à l'époque - les années 50 - , Annie tombe amoureuse de cet homme qui a juste eu envie de baiser et qui s'en est pris à la première ingénue venue pour tirer son coup. Aujourd'hui, on pourrait presque parler de viol, mais elle, malgré la brutalité de la relation, fait une fixation sur lui, s'imagine qu'ils sont liés, qu'une romance commence. Une année durant, elle sera obsédée par cette histoire qu'elle s'imagine, se sentant différente des autres parce qu'elle a accédé au sexe, fière de ne plus être vierge, devenue femme, supérieure aux autres filles qu'elle fréquente.
Ce qui me dérange ici, ce n'est pas tant cette naïveté et cette fierté liées éventuellement à ses 19 ans à l'époque, mais c'est que quarante ans plus tard, l'autrice en est encore à considérer cette relation, le fait qu'elle ait eu une relation sexuelle à cet âge, de cette manière, hors mariage, comme un acte rebelle qui la place hors de la norme, qui la rend différente, délinquante? (elle a aussi volé des bonbons quand elle a eu sa période de boulimie).
Comme d'autres lectrices, j'ai attendu que le moment vraiment subversif arrive pour comprendre l'importance que les années 58-59 ont eu pour elle, et ... je n'ai pas vraiment saisi. J'ai trouvé ce récit pitoyable, tout comme cette relation avec le moniteur-chef, mais j'ai surtout vraiment détesté cette fille... pitoyable aussi. Et tout en décrivant avec lucidité et introspection cette période de sa vie, Annie Ernaux ne remet pas en question, ne prend aucune distance avec ses sentiments de l'époque, les revivant de plein fouet sans un regard mature. Je ne sais pas quel sentiment elle a pu éprouver quand elle a fini d'écrire. Je n'ai pas vu l'intérêt de cette publication.
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bof !
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Annie Ernaux raconte sa découverte de la "vraie" vie

Mémoire de fille est le 19 ème roman publié par Annie Ernaux ainsi que son autobiographie. En effet, elle a déjà écrit plusieurs livres comme "Les Années" ou "L'autre Fille" et remporté plusieurs prix littéraires comme le "Prix Renaudot" en 1984 ou le "Prix de la langue française" en 2008. Cependant, son livre a tout de même eu du succès et lui a permis d'être lauréate du Prix Marguerite-Yourcenar.

dans ce livre, Annie décrit ses mois passés dans sa jeunesse en 1958 à "l'aérium de S" lorsqu'elle était une monitrice de colonie de vacances en utilisant la 3 ème personne du singulier. Elle raconte la vie de "cette fille de 58" tout en l'analysant aujourd'hui avec du recul, sa première "sortie" hors du cercle familial, sa découverte du travail, sa découverte de la sexualité, et puis l'échec de sa relation avec "S" le chef de la colonie. Annie décrit comment "cette fille" est ensuite rejetée par les autres moniteurs et comment elle sombre dans la boulimie et l'attente de quelque chose qui refuse d'arriver : l'amour de S.

Ce livre m'a déplu car premièrement je suis un garçon, j'ai eu du mal à m'identifier au personnage, et à le comprendre, de plus, le fait que l'auteur "jongle" sans cesse entre le passé et le présent ainsi que la première et la troisième personne m'a empêché de me plonger dans l'histoire. Aussi, le style autobiographique me déplaît car les auteurs racontent souvent des histoires qui ne prennent sens que pour eux ou pour les personnes qui s'identifient au personnage. Pour finir, L'histoire se déroule dans un cadre spatio-temporel qui ne m'évoque absolument rien : les années 50,60, Yvetot (Normandie). Je pense que ce livre n'est pas du tout adapté aux garçons adolescents.

Je recommande ce livre aux personnes âgées qui ont connu les années 50 car elles pourraient s'identifier à l'auteur qui évoque les changements qui s'y sont manifestés ainsi qu'aux filles se posant des questions sur la sexualité, l'amour ... car elles peuvent prendre connaissance de l'expérience de l'auteur.

"Parce que le bonheur du groupe est plus fort que l'humiliation, elle veut rester des leurs" Annie Ernaux
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Avons-nous que des bons souvenirs de notre adolescence ?

Mémoire de fille a été écrit par Annie Ernaux, son premier livre c'est « Les armoires vides ».Elle a reçu le prix Marguerite Yourcenar 2017 pour l'ensemble de son oeuvre.

Ce livre est un roman qui raconte la vie de l'auteur dans les années 58, dans une colonie de vacances où elle a passé sa première nuit avec un homme. Ces souvenirs lui provoquent de la honte maintenant.

Je n'ai pas aimé ce livre parce que je le trouvais ennuyeux et inintéressant, de plus je ne vois pas l'intérêt de parler de sa vie surtout pour parler de faits sexuels ! Je trouve que ce livre n'a aucun intérêt à être lu.Mais je recommande se livre pour les personnes qui aiment les histoires d'amour et pour ceux qui cherchent un cadeau pour son/sa conjoint(e) pour la Saint Valentin.
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