AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,2

sur 126 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Cela faisait un moment, que j'avais repéré ce roman, et ayant besoin d'un livre avec du suspense j'ai enfin décidé de l'ouvrir et j'ai bien fait. La quatrième de couverture mentionne « Erudit, trépidant, parfois poétique, souvent virtuose » et si tous ces petits bouts de phrases toujours glissés sur les quatrième de couverture pour allécher le lecteur sont souvent trompeur, cette fois c'est exactement l'idée que je me fais de ce livre après ma lecture.

Les personnages nous apparaissent attachants dés les premières pages. Sylvain nous fait rêver avec son enfance au jardin des plantes et ce lien, si particulièrement bien décrit, qu'il a avec les animaux de la ménagerie. Pour ce qui est de Trinité, j'ai beaucoup aimé l'histoire des caméras, les chapitres de son point de vue son écrits avec une typographie différente du reste du livre et c'est dés le début les pages que j'ai préféré. le roman est truffé de références sur l'histoire de Paris, que l'auteur sème tout au long du livre mais sans jamais être lourd. J'ai beaucoup aimé les passages sur les catacombes ou l'histoire sur les anciennes rues et stations de métro qui nous permettent de restituer un Paris un peu XIXème. le tout si bien écrit qu'on finit par confondre la réalité et la fiction, une écriture fluide dans une langue tout de même assez fine pour un roman contemporain. Seul bémol, l'histoire des arcadiens qui est placée relativement vers la fin du roman et que j'ai trouvé longue car ça a cassait un peu le rythme, mais rien de très gênant. On sent vraiment que l'auteur est cultivé et pourtant il n'en fait pas étalage en balançant des passages descriptifs pompeux, tout est fait de façon délicate.

Je songe sérieusement à lire Les orphelins du mal car si j'y retrouve cette qualité je suis preneuse, c'est vraiment on. Donc un roman que j'ai vraiment aimé, c'est de la littérature, on peut le dire !
Lien : http://mivava.over-blog.com/..
Commenter  J’apprécie          40
très bon livre un vrai régal...on est en pleine science fiction en plein délire de toute sorte mais ca fait rien c est très bien c'est bien écrit.. atmosphère angoissante par moment ...les personnages se mettent en place de façon intelligente ..j ai beaucoup aimé ce bouquin...et si ca allait arrivé ce qui se passe aux jardin des plantes ...et dans ce quartier de Paris fort agréable...je n'ai aucune crainte car j habite Reims !!!!!!!!!!!!!!! Merci pour ce très bon thriller
Commenter  J’apprécie          30
Un des plus beaux livres que j'ai lu. du fantastique lié à la catastrophe avec beaucoup de poésie. Paris sous le déluge et noyé et au dessous un monde inconnu vivant là depuis très longtemps. Une fillette très intelligente découvre ce monde.J'aime beaucoup la façon d'écrire de cet auteur.
Commenter  J’apprécie          00
S'appeler d'Estienne d'Orves, déjà, ce n'est pas rien. Mais posséder un tel sens du suspens constitue un autre challenge.
J'ai lu le livre à sa sortie, il y a une dizaine d'années maintenant, et j'ai grave kiffé, comme dirait mon voisin rappeur, qui ne connaît pas des masses de mots et d'expressions, mais les use volontiers jusqu'à la corde, fatalement.
Le livre est axé sur deux connaissances énormes, celles des animaux et celles de Paris. Donc, si vous êtes habitants de la capitale ou vétérinaire, pas d'hésitation, foncez ! Si ce n'est pas le cas, allez-y quand même de bon coeur !
À la base, l'idée de partir du jardin des Plantes se montre de bon augure. Bien que notre ami fébrile Lorant Deutsch situe les origines de la ville beaucoup plus au nord, il apparaîtrait que la vie spirituelle de celle-ci ait bien démarré dans ce secteur, où demeure entre autres la petite église de Saint-Julien-le-pauvre, souvent annoncée comme une des plus anciennes de la capitale, puisque la bâtisse originelle, avant d'être violemment détruite par les Vikings, daterait du sixième siècle. On va suivre l'enquête en même temps que la Bièvre, ce ruisseau qui traversait, jadis, le vaste parc animalier d'en face la gare d'Austerlitz, et flânait un bon moment dans le cinquième puis le treizième arrondissement, se transformant à la fin en un cloaque nauséeux, puisqu'il était devenu l'apanage des tanneurs, dont la profession n'était pas réellement gage de senteurs divines. Quand, d'ailleurs, on se promène un peu avant les Gobelins sur la droite, pas loin du fameux château de la Reine Blanche, la rue prend un virage qui constituait autre fois le ruisseau, carrément, disparu de la manière la plus mystérieuse qui soit.
Alors, au début du livre, sur ce fond de parc naturel en pleine ville commencent des inquiétudes : animaux hypernerveux, disparition de bébés, montée des eaux inexplicable en apparence …
L'auteur nous emmène jusqu'à la fin au pas de charge, sans un moment pour souffler. le rythme du bouquin est proprement hallucinant. Pas facile de repérer, à cette vitesse, des personnages qui seraient responsables de cet immense bazar. Car ce sont toujours les hommes qui sèment la panique, tout le monde le sait.
Le livre est complet. Excellentissime thriller, il se voit aussi érudit et instructif. Parcourir Paris avec Vargas, Victor Hugo ou Raymond Queneau figure un plaisir de fin gourmet. Nicolas d'Estienne d'Orves continue la tradition en la plongeant dans l'actualité la plus crédible, c'est confondant de naturel. Même quand il évoque l'histoire du lieu, riche en éléments de toute sorte, jamais il ne fait dans l'universitaire pontifiant ou l'historien local poussif. le tout est allègre, sonore, enlevé, pertinent.
De famille illustre, petit-fils d'un frère du grand militaire Honoré, exécuté au Mont-Valérien en 1941 à la suite d'un imbroglio pathétique et surtout d'une ignoble trahison, Nicolas est aussi parent de la poétesse Louise de Vilmorin, dont la mère était soeur du père d'Honoré (ça va, vous suivez toujours ?). Honoré lui-même, s'il n'était en aucun cas homme de lettres reconnu, possédait une plume que ses condisciples avaient remarquée pendant ses études à Polytechnique. On connaît de lui seulement sa correspondance et un journal, l'un comme l'autre fort bien tournés et très émouvants.
Bon sang ne saurait mentir !

Commenter  J’apprécie          00


Lecteurs (252) Voir plus



Quiz Voir plus

Retrouvez le bon adjectif dans le titre - (6 - polars et thrillers )

Roger-Jon Ellory : " **** le silence"

seul
profond
terrible
intense

20 questions
2880 lecteurs ont répondu
Thèmes : littérature , thriller , romans policiers et polarsCréer un quiz sur ce livre

{* *}