La cloche thibétaine

Jo Gaillard, Thibaud ou les croisades, Chéri-bibi, Arsène Lupin, l'île mystérieuse, le jeune Fabre, Gaston Phébus, Nans le berger, l'île aux trente cercueils, les nouvelles aventures de Vidocq ...
Certaines séries TV, aujourd'hui encore, n'en finissent pas de faire défiler leur générique à notre mémoire qui pourtant depuis en a vu d'autres !
C'est de "la cloche thibétaine", qu'en 1974, retentit, l'appel de l'aventure.
Je connais un gosse de onze ans qui, pour tout "les secrets de la mer rouge", n'aurait à aucun prix manqué, sur son petit écran, une étape de la croisière jaune.
Mais on ne s'embarque pas à la légère dans une expédition comme celle-là.
Deux caravanes se sont élancées sur la piste.
L'une est partie de Beyrouth et constituera la groupe "Pamir".
L'autre s'élancera de Tien-Tsin et formera "le groupe Chine".
Les deux convois devront opérer leur jonction au Sin-Kiang avant de rallier Pékin ...
La série comprend sept épisodes d'une heure.
Le livre est son reflet.
Il reprend, pour l'essentiel des titres de ses chapitres, ceux des épisodes de la série :
- "Les nomades"
- "Le coeur de la vieille Chine" y devient "Les barbares rouges"
- "Les chevaux de fer" (ce 3ème chapitre reprend le 6ème épisode TV)
- "L'escadron d'or"
- "Himalaya, toit du monde"
- "Le dieu des tourbillons" et "Parlez-moi d'amour" qui reprennent les épisodes TV "Le piège" et "Les chemins de l'espérance".
Le livre n'est pas un moment impérissable de littérature.
Il n'est pas non plus un récit haletant auquel on reste suspendu.
C'est une lecture agréable, un souvenir attachant.
Marquant, depuis la plus haute antiquité, les caravanes qui traversent l'Asie des steppes d'un indicatif sonore, la cloche thibétaine enferme l'âme de la caravane.
Peut-être a-t-elle, durant toutes ces années, conservé l'étincelle de l'aventure ?