Les royaumes démoniaques, tome 2 : Le feu des vivants

Ciwen, où nous étions-nous arrêtés ? Ciwen, que s'est-il passé ? Je suis perdue, propulsée sur des pages recouvertes d'encre et d'écriture, sur du papier crème, les mots dansent et m'emportent au coeur des royaumes démoniaques. Pauline, la merveilleuse Satine 's books m'accompagna lors de ce long périple et c'est ensemble que nous franchîmes les obstacles et vînmes à bout de cette épreuve. Nous avons toutes deux retrouvé les personnages laissés à la fin du premier tome, Ciwen, Olivia, Taskem ou encore Torwha. La liste est longue et bien souvent les sonorités se ressemblent, ce qui prête à confusion le temps de se remettre en selle, de se repérer dans l'histoire. L'épisode de la roche des âges vibre encore dans les esprits, ce tome nous invite à comprendre l'importance de cet objet magique, à saisir son essence et pourquoi tous le convoitent autant…

Ouille… ça brûle ! Les gars, faites gaffe là où vous marchez, je crois que le sol est encore tout chaud… Y'a dû avoir de la baston ici ! Si vous observez bien, sur votre droite, vous verrez de la fumée s'échapper d'un cratère, sur votre gauche, des corps calcinés… Beurk. Nous sommes loin de la promenade de santé, certains ont du passer un sale quart d'heure! Ce second tome se révèle encore plus hostile et dangereux que le premier, la mort rôde partout, le feu est tout autour de nous, déployant ses sinistres flammes dans un ballet rougeoyant, dans une danse macabre qui fait tourbillonner des pétales de cendre. Mon poil se hérisse à mesure que la tension monte, le bruit sourd de la guerre gronde déjà… La peur m'envahit peu à peu et la lumière laisse place à une obscurité totale. Les touches de douceur sont rares dans ce monde de brutes, les gens préfèrent se taper dessus plutôt que de s'aimer… Heureusement pour nous, l'auteur a pensé à insérer quelques passages plus tendres, des élans d'affection qui réchauffent le coeur d'une manière plus efficace que les énormes braises sur lesquelles nous marchons. J'y reviendrai plus en détails tout à l'heure, le moment n'est pas aux effusions d'amour, il faut éviter la chaleur qui émane de la terre et me brûle les pieds… Vous savez quoi, les gars, je trouve que le titre de ce tome : le feu des vivants, au cas où vous l'auriez oublié, est foutrement bien choisi ! Eh oui. Il prend tout son sens, le feu est vraiment présent dans chaque chapitre, qu'il soit ardeur, dévastateur, destructeur ou encore purificateur, le feu c'est l'élément principal de ce livre.


Chef, je crois que nous avons un souci ! L'heure est grave, extrêmement grave… J'exagère à peine, je vous le jure… Oui oui, je vais parler, attendez ! Bon, je disais donc : LA GUERRE SE PRÉPARE ! Désolée, je n'aurais pas dû crier… Mais BORDEL LA GUERRE !!! Il y en a partout ! Des soldats, des mages, des méchants, des gentils, des demi-méchants, des demi-gentils, et même des neutres, comme la Suisse. Ah oui pardon, vous ne connaissez pas la Suisse, c'est vrai ! Bref, tout ça pour dire que ça grouille, que chaque peuple s'organise, fait des alliances et tout et tout… Les Nains, les Elfes, les Ondins, et y'a même des démons avec à leur tête l'affreux Atmek. C'est pas joli joli à voir tout ça… Certains vont utiliser la magie et cela va causer de gros, très gros bobos… Je ne voudrais pas me trouver là, parole de lutin roux ! Sinon chef, je voulais juste vous dire que le tome 2 du livre de Christopher Evrard dresse en quelque sorte un état des lieux des moyens d'actions de chaque peuple, il prépare le terrain avant la grande bataille qui s'annonce, bien que les terres soient déjà désolées du passage de quelques troupes… C'est un vaste charnier à ciel ouvert dans lequel chacun avance ses pions et tente de contrer la stratégie des autres en usant de ses atouts magiques… Moi j'vous le dire, affaire à suivre.



Eh Christopher, c'est un véritable objet livre que tu nous proposes ici. Tu m'as régalé, et dieu sait que j'ai un appétit d'ogre, avec ces superbes illustrations mais également grâce à la carte ou encore aux musiques à la fin du livre ! Tu as créé un univers qui se veut le plus immersif possible, un ouvrage illustré et vivant. J'ai également adoré, afin de plonger un peu plus au coeur de ces royaumes démoniaques, les petites citations au début de chaque chapitre, ces courtes phrases très poétiques qui nous invitent à réfléchir, à se poser des questions quant à la suite du livre. C'est un vrai plaisir de feuilleter les pages, de se balader grâce à ton livre, de s'évader l'espace de quelques instants. J'ai gambadé sur les pages comme un cheval dans une immense pâture, prête à m'envoler afin de devenir une sombre licorne mangeuse d'hommes.

Ouh ouuh, y'a quelqu'un ? C'est bon, on peut y aller discrétos, les Créateurs ne nous ont pas vus. Là où le prologue du premier tome m'avait laissé quelque peu perplexe, je dois bien le reconnaître, celui du second tome offre des clés de lecture et nous dévoile notamment de précieuses informations sur ceux qui se font appeler les “Créateurs”, ces êtres à l'origine de toute vie, capables de créer une planète et de la façonner comme bon leur semble. J'ai fait plus ample connaissance avec Jakol, pas très commode le bonhomme. Je crois qu'il en veut à Tyrhem, et pas qu'un peu ! Jakol c'est celui qui fiche la merde partout et qui n'assume rien… Vous voyez le genre. Il veut tout contrôler et tout détruire sauf que bah, c'est pas toujours possible. Pour son bon plaisir, il déclenche çà et là des catastrophes, la guerre, il dissémine des idées pernicieuses dans la tête des habitants de la planète. C'est un individu fourbe ! En bonus, pour la prunelle de vos beaux yeux, une des illustrations du livre le représente, vous allez en prendre plein la vue.

Chef, je crois que j'ai glissé. Non, pas sur une peau de banane mais plutôt sur quelques coquilles. Il y avait de petits restes, le genre qui n'est pas passé à la machine. J'ai trébuché plusieurs fois, et je me suis parfois un peu perdue aussi. Bah oui, dans certains passages les répétitions m'ont fait tourner la tête, comme une girouette chef. Faut dire que le livre est assez compact, il est plus costaud qu'il n'en a l'air ! 330 pages mais c'est un pavé, une histoire intense et éprouvante. Je sais à quel point l'auteur en a bavé sur certains points, il a tout mon soutien, mais ça vous fait une belle jambe ! Je tenais juste à le préciser… Sinon, je dois admettre que les chapitres sont longs, loongs, looongs et très denses. Je ne pouvais pas dire : encore un chapitre et j'arrête. Pas possible. Près de 30 pages par chapitre, c'est quand même pas mal ! Heureusement qu'il y avait de zolis dessins pour alléger un peu tout cela.

Ciwen… Oh mon beau Ciwen… Tu n'es plus seul ! Tous tes copains sont là, ils t'ont volé la vedette ! Christopher a décidé de parler de pleiiiin d'autres gens. Eh ouais. Sois pas deg' mon vieux, ça ira mieux dans le prochain tome. En attendant, j'ai vraiment bien aimé que tout ne soit pas centré sur ta pomme, il y a tellement de choses à découvrir. le récit est loin d'être linéaire, il y a de nombreux sauts dans le temps ainsi que des changements de point de vue. L'effet est réussi, l'histoire n'en est que plus dynamique et profonde, les personnages apparaissent plus en relief, leur psychologie est fouillée, on comprend le présent grâce aux éléments de leur passé, tout s'emboîte super bien. Je dois même admettre que j'ai un chapitre préféré (sans doute le même que Pauline), il s'agit du number 4 ! Celui sur l'amour. Tu sais, ce truc que beaucoup trouve ringard mais qui pourtant est indispensable. J'te parle pas d'un amour fleur bleue, plutôt d'une harmonie, d'une symbiose presque parfaite. Quelque chose dans le genre. Ce chapitre est vraiment très beau, mettant l'accent sur différentes formes d'amour, il permet d'aborder la vie de Taskem, une partie du passé de Ciwen mais également de comprendre le sacrifice de certains… C'est profond et touchant. Je suis également fan de Torwha, cette grosse araignée que les Nains vénéraient comme une déesse avant de… je ne dirais rien de plus. Son rôle dans cette vaste mascarade que représente la guerre se dévoile de plus en plus. Aussi mystérieuse qu'imposante, elle tisse une toile de plus en plus précise, choisissant avec soin les victimes qui périront dans ses filets. J'ajouterai, pour terminer sur les personnages, parce que oui je suis bavard… Je trouve les shamans carrément badass. le rapport qu'ils entretiennent quant à la magie et au sacrifice m'a séduit, et je ne me lasse pas de regarder les deux illustrations représentant des Ondins shamans. Un régal !

Wooow ça tangue par ici ! Accrochez bien votre ceinture, pour peu que vous en ayez une… Christopher Evrard va vous donner le tourni. Il aime voyager dans le temps, partir explorer le passé afin de revenir dans le présent. Les points de vue font des va-et-vient qui m'ont fait perdre mes repères, à plusieurs reprises. Je me demandais, tête de linotte que je suis, quand se déroulait l'action décrite, à quelle époque, dans quel contexte, je mettais un petit moment à assembler tous les éléments ensemble, tout n'était pas toujours évident. Je me suis plus d'une fois perdue dans un trou temporel ou parmi tel ou tel peuple. Les changements de point de vue sont une bonne idée, notamment pour insuffler un dynamisme certain à l'histoire, mails il faut veiller à ne pas en abuser, au risque de déboussoler les pauvres petits lecteurs, tels que moi…

Bon, j'vais finir mon laïus en parlant de la plume de Christopher Evrard, quand même ! Comme dans le premier tome, les images viennent d'elles-même, l'auteur possède une plume très graphique, idéale pour se représenter intensément les scènes de combat. Je dénote toutefois de petites longueurs voire des lourdeurs dans certains passages, une impression que la phrase ne se termine jamais, qu'elle tire un peu trop. Je pense que ce petit souci, qui reste mineur au vue de la qualité générale du texte, va être gommé dans le prochain opus. En plus de posséder un style donc très graphique, Chris (oui, j'ai envie de l'appeler comme ça) possède une très belle plume et nous immerge totalement dans son univers, dans son monde de fantaisie qui réserve de nombreuses surprises. Soyez prêts à affronter des démons mais aussi à écouter quelques révélations… L'heure du du-du-du-duel a sonné les gars ! Les royaumes démoniaques n'ont pas dit leur dernier mot.

Ciwen, qu'as-tu fait ? Franchement, il me faut la suite maintenant !

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J'ai enfin pu assouvir ma curiosité avec la suite des Royaumes Démoniaques dont le premier tome avait été un véritable coup de coeur l'année dernière.

La reprise de cet univers a été un peu fastidieuse au tout début, le temps de me remettre dans l'histoire. Mais ensuite, j'ai bien vite retrouvé mes marques et cette plume qui m'avait déjà charmée la première fois.

Nous avions quitté Ciwen, notre anti-héros, alors qu'il n'était pas au mieux de sa forme, trahi et incompris. Dans le Feu des Vivants, nous le retrouvons au coeur du cycle de la vie, entre renaissance et destruction, espoir et extermination.

Le premier opus était plutôt centré sur lui. Ici l'auteur, Christopher Evrard, prend de la distance pour nous offrir un tour d'horizon de tous les personnages qui gravitent de près ou de loin autour de Ciwen et de la Roche des Ages. Ainsi, nous avons une vue d'ensemble fort sympathique.

Les personnages se livrent tout au long de l'aventure, mettant en lumière les différents liens qui les unissent et parfois même leur genèse. J'ai vraiment aimé voir les différents fragments de l'intrigue s'imbriquer les uns dans les autres et nous apporter des éclaircissements sur l'intrigue.

Une fois de plus l'auteur n'a pas oublié de travailler la psychologie des personnages. J'ai apprécié retrouver Torhwa, Taskem et découvrir l'équipage du bateau pirate le Destinarius. On a une autre approche des protagonistes, on devient plus proche d'eux. L'histoire du petit Tim m'a touchée, il faut dire que Christopher est un brin cruel alors attendez-vous à des situations surprenantes.

L'écriture est toujours aussi bien maîtrisée, avec un vocabulaire riche malgré un personnage principal au langage plus que familier. J'adore toujours autant sa répartie et son insolence sans limites.

Même si certains dialogues portent à sourire, ce second tome des Royaumes Démoniaques n'en reste pas moins un livre de Dark Fantasy, avec des situations critiques et des passages émouvants. J'ai eu les larmes aux yeux plus d'une fois. Christopher sait toucher son lecteur, il retranscrit toute l'émotion des véritables moments intimes et solennels.

La couverture et les illustrations restent dans le même esprit que le premier tome, même si elles sont signées Thomas Bourdon. Cette fois-ci, l'auteur a choisi d'immortaliser les scènes les plus sombres du récit, ce qui les rend encore plus tragiques.

Les deux seuls bémols à noter sont étrangement les mêmes que pour le premier tome. Tout d'abord, j'ai eu quelques difficultés à me retrouver dans la chronologie des événements. Je n'ai pas toujours su différencier les souvenirs passés de l'intrigue actuelle. Il m'a fallu lire quelques phrases pour bien faire la distinction. Autre point, les annexes restent peu fournies alors que j'aurais aimé trouver un descriptif détaillé des différents peuples ou une galerie des personnages afin de les identifier plus facilement et de reconnaître leur appartenance.
On peut toutefois noter une petite particularité en fin d'ouvrage, la présence d'une bande-son qui apporte une autre dimension au récit et permet de se rapprocher de l'auteur.

Au final, je suis de nouveau conquise par la plume de Christopher Evrard. Cette suite a été à la hauteur de mes espérances car j'y ai retrouvé de l'action, des combats mais aussi des moments forts en émotions.

Si vous aimez la Dark Fantasy et les anti-héros je vous invite à découvrir les Royaumes Démoniaques, une belle saga en perspective.

A la hauteur de ce que j'en attendais après le tome 1 ? Ah oui, carrément, et je vous assure que l'auteur envoie du lourd ! J'ai bien fait d'attendre quelques jours après avoir terminé le premier tome, je me suis plongée dans cette suite avec un délice absolu. Ce n'est certes pas un coup de coeur, mais je ne cesserai de vous recommander de dévorer ces livres, ils sont simplement grandiose, si vous aimez la fantasy, bien évidemment !

Cette fois encore, des tas de notes prises durant ma lecture, et pourtant je me retrouve à ne pas savoir quoi vous dire sans vous retirer le plaisir de faire cette découverte par vous-même. Les illustrations sont toujours un véritable régal pour les yeux, elles sont toujours aussi sombres et illustrent à la perfection certains passages du récit. Personnellement, je ne dirais pas non à toutes les voir accrochées sur mon mur, je les trouve tout simplement superbe, encore faut-il aimer ce style très sombre, mais pour ma part, je suis totalement fan.

Je réitère d'ailleurs que Les Royaumes Démoniaques méritent un succès phénoménal.

Comment peut-on avoir tant de choses à dire sur un livre, et pour finir, ne même pas savoir quoi dire ? Suis-je un paradoxe ? Suis-je tout à fait normale ? Suis-je complètement chamboulée ? Celle-là je peux y répondre aisément, oui je le suis, car c'est impossible de ne pas avoir envie de parler de ce que j'ai pu ressentir durant ma lecture, impossible de ne pas avoir envie de parler de ces livres au plus grand nombre de personne, impossible de ne pas crier haut et fort que cet auteur mérite une reconnaissance de tout les amateurs de ce genre littéraire, impossible de ne pas tout faire pour que ces livres soient vus et lus encore et encore… Cela fait beaucoup de choses, et à la fin tellement peu en comparaison de ce voyage que j'ai fait en me plongeant dans l'univers de Christopher Evrard…

Je vais terminer en vous disant ceci, voici une phrase que j'ai prise sur le blog de l'auteur (pour l'article complet : CLIC)

A part le Manneken Pis, le chocolat, les gaufres, l'Atomium, les frites, la bière, les moules… pas grand chose ne ressort de la Belgique.

Eh bien moi je dis qu'en Belgique il y a également des auteurs de talent, Christopher en fait indéniablement partie, et c'est une fierté pour moi de dire que nous sommes compatriotes, car c'est avec la littérature (entre autres choses) que nous redorerons le blason de notre pays qui a connu des heures bien sombres et que l'on connaît en général à cause d'événements que nous préfèrerions ne pas avoir connu. Malheureusement ces événements existent, nous devons faire avec, mais sachez qu'il n'y a pas que du mauvais dans notre petit pays.

Cette fois, je terminerai en soulignant encore une fois, que c'est vrai que je ne dévoile absolument rien, cependant, j'espère vraiment que Les Royaumes Démoniaques sont dans vos PAL ou vos Whishlist, ou encore mieux que ce seront vos prochaines lectures. Lorsque vous les aurez lus, n'hésitez pas à revenir par ici me dire ce que vous en avez pensé, et surtout, régalez-vous en découvrant la superbe plume de Christopher Evrad, parce que croyez-moi, je ne vais pas le lâcher et je vais encore vous parler de cet auteur pendant un bon moment !

C'est rigolo, avec Kathleen, ma chère Wolkaiw, on ne lit pas de la même façon. Si j'ai un rythme plus soutenu qu'elle en termes de nombre de livres, quand elle se plonge dans un roman, c'est pour ne plus en sortir avant d'avoir fini. Personnellement, j'adopte une autre position (oui, on a tous nos petits trucs, je ne blâme personne). Quand Kathleen me dit « ayé finiiiii » et que j'en suis à la page 125… C'est la panique. Vite, vite, vite ! Je plonge dans le roman et adopte la méthode Kathleen : je plonge pour ne plus en sortir. Honnêtement, je n'avais plus envie d'en sortir.

On quittait le premier tome sur les chapeaux de roue avec un cliffhanger digne des plus grands ! QUOIIII ? CIWEEEEEN T'ES OU MON POTE ? Impossible, il n'a tout de même pas fait ça ? Eh ben si ! C'était donc avec appréhension et empressement que j'avais envie de retrouver Ciwen. J'ai apprécié le fait que ce deuxième tome soit différent. Ici, on est plus dans l'humain, dans les relations. On découvre le passé de certains personnages qui vient éclairer l'histoire des autres. Ainsi, on nous propose des changements de narrateurs mais aussi d'époques. On n'est pas dans un récit chronologique. C'est plutôt bien mené : ça apporte du dynamisme à l'intrigue. Finalement, ici, même si on sent que la guerre se prépare, on est plus dans l'émotion, dans le souvenir que dans l'action qui arrive mais assez tardivement dans le roman.

Je trouve que la construction narrative est assez bien pensée. On ne s'ennuie pas dans ce deuxième roman. On accompagne les personnages dans leurs souvenirs et leurs passés. Ainsi, j'ai aimé en découvrir plus sur Ciwen mais aussi sur Taskem et sur Torhwa. de nouveaux personnages s'ajoutent à ceux que l'on connait déjà. Olivia fait aussi son apparition, j'ai apprécié la retrouver au même titre que Ciwen. Avec cette idée de mettre les relations en avant ainsi que les passés respectifs des personnages nous apportent une dimension beaucoup plus humaine. On ne voit plus Ciwen comme le gros bougon qu'il est. Il y a des relations qui m'ont plus plu que d'autres, c'est le jeu. On en a pour tous les goûts. J'ai aimé le récit de Taskem et cette relation pleine d'émotions. Ciwen nous raconte un pan de son passé avec un nouveau personnage. Cela nous permet de le voir sous un autre angle : celui de la sensibilité.

La plume de Christopher Evrard est toujours aussi mordante, dynamique. J'aime beaucoup. L'auteur donne une dimension incroyable à son roman. Il est un auteur que j'affectionne tant il me surprend. On a des punch lines incroyables qui m'ont beaucoup fait rire et quelques pages plus loin une poésie certaine dans la plume. J'aime beaucoup cela.

On va aussi parler de ce qui m'a fait tiquer… Ehhh oui, Pauline la chiante est de retour ! Pour le coup, je suis plutôt peinée pour l'auteur. La correction n'est pas terrible. En effet, je clame haut et fort que l'auteur n'y est pour rien mais clairement la correction n'est pas à la hauteur du contenu. J'ai pu en discuter avec Christopher : le roman est parti en correction mais vu les coquilles et les fautes basiques qu'il reste, je reste vraiment déçue pour l'auteur. C'est un roman qui mérite d'être lu. C'est un univers riche qui foisonne de bonnes idées.

Autre chose qui m'a un peu chiffonnée : les prénoms. le problème du premier tome se répercute sur le deuxième : On a des consonnances qui se mélangent. Même si je comprends « l'originalité » des prénoms dans le genre fantasy, moi je suis perdue, j'ai pris du temps à me remémorer qui est qui.

En définitive, entre Ciwen, nains, et créatures en tout genre, Christopher Evrard nous propose une intrigue sans aucune faiblesse qui m'a beaucoup plu. Il me tarde de savoir la suite de cette histoire. Si cet opus cible plus les relations tissées entre les personnages et la mise en place d'une guerre qui gronde en toile de fond, je suis conquise par la plume de l'auteur. Bravo à lui !
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Je me suis replongée dans l'histoire après un long moment et un cliffhanger complètement fou ! Des secrets se dévoilent, beaucoup de rebondissements et de surprise sont au rendez-vous.
Trop de temps s'est écoulé pour moi entre les deux tomes, ça a été ainsi difficile de me remettre dans le bain. le problème est arrivé surtout au niveau des prénoms car les sonorités se ressemblent.
Plusieurs points changent entre les deux livres. On embarque ainsi dans un tome plus sombre, plus violent. Il y a beaucoup de détails durs donc âmes sensibles : s'abstenir. Certains passages sontbmoins violents, plus tendre mais j'aurai aimé les trouver en une un peu plus grosse quantité. Mais ça, ce sont les goûts et les couleurs.
J'ai adoré le côté stratégique entre les peuples que l'on trouve: les alliances, les trahisons... un petit plus que j'ai peu retrouvé dans le précédent tome et qui beaucoup plu. J'ai retrouvé des personnages plus développés, ce qui manquait au premier livre qui était fort centré sur Ciwen.
Les descriptions sont toujours top et les sauts dans le temps sont plutôt réussis ce qui permet de ne pas s'ennuyer et de découvrir de nouvelles choses sur ce monde. Cependant, il est parfois difficile de se retrouver dans la chronologie.
Les changement de point de vue rendent le récit dynamique, mais sont parfois trop rapides et nombreux à mon goût.
J'ai adoré les illustrations, citations et la playlist qui m'ont permises de me plonger un peu plus dans l'univers.
Le bémol que je dénote est que le roman est assez dense. Les chapitres sont très longs et même si le tout ne représente "que" 330 pages, il y a énormément d'informations à digérer.
J'aime toujours autant la plume quo regroupe à la fois action et émotion. Il est a beaucoup de punch, de dynamisme ! Je suis toujours aussi fan des scènes de combat que je trouve épiques !

Sombre, glaçant et surprenant, le tome 2 des Royaumes Démoniaques répond à toutes nos attentes !

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