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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Violet Lasting a été préparée pendant des années à remplir sa fonction de Mère Porteuse et à abandonner son identité au profit d'un numéro de lot, mais elle n'en est pas moins plus réticente que jamais à se plier aux règles de la Cité Solitaire. Avec leurs capacités hors-normes, on leur rabâche sans cesse qu'elles sont indispensables à la longévité du Joyau, la noblesse qui dirige la cité-état. Mais derrière les cinq anneaux qui séparent le Marais, là où naissent les mères porteuses dans les familles pauvres, et le Joyau qu'en est-il vraiment? Qui détient réellement le pouvoir?


Cela fait des années que cette trilogie est dans ma wishlist sans que je n'ai eu l'occasion de l'en sortir ; et puis les deux premiers tomes ont atterri par hasard dans ma PAL quand j'ai fait mes petites emplettes d'occasion dans la bibliothèque d'une copine. J'avoue, les sublimes couvertures y sont pour beaucoup dans mon enthousiasme à lire cette saga. Bien qu'elle soit assez connue, je n'ai jamais vraiment entendu parler de l'histoire en elle-même et je n'en ai jamais vu d'avis. Aujourd'hui, je vous livre le mien...

Ma première impression des personnages est restée tout au long du roman : ils ne sont pas mauvais, mais disons qu'ils paraissent un peu superficiels ; aucun ne se démarque par sa profondeur et je ne les ai pas vraiment trouvé assez travaillés pour me charmer. du coup, pas moyen de m'y attacher.

Ensuite, il faut ajouter que l'histoire d'amour tombe comme un cheveu sur la soupe : elle est assez soudaine, mal construite, et en conséquence, pas très crédible. Elle m'a également parue assez inutile au récit et je n'ai distingué aucune alchimie entre Violet et Ash.

Le récit est simple et agréable à lire, grâce à une plume très fluide et très adaptée à la ce que j'appellerais de la fantasy Young Adult "légère" : très loin de la fantasy sombre et frappante de livres comme par exemple And I Darken ou Prince Captif, elle consiste notamment à faire très bien passer les descriptions de scènes de bal, de jolies tenues et de coiffures sophistiquées. J'ai beau ne pas raffoler de ce genre de passages, ils étaient ici très bien intégrés au récit et j'ai même trouvé qu'il lui apportait un certain charme.

En revanche, heureusement que cette fluidité et simplicité était présente, car le scénario, lui, ne m'a pas paru très emballant et je n'ai pas eu l'impression qu'il se passait tant de choses que ça, pour un premier tome censé accrocher le lecteur et le pousser à lire la suite.

En somme, ce premier tome de la trilogie du Joyau était une lecture sympathique et agréable ; mais avec l'absence d'attachement aux personnages et de scénario emballant, il reste une lecture moyenne, que je recommande à ceux qui aiment les récits de fantasy et dystopie style Divergente, The Book of Ivy ou encore The Curse, même si je ne l'ai pas trouvé du même niveau.
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J'ai passé un bon moment avec ce roman, même si l'histoire utilise avec trop de facilité les codes et les clichés du young adult. J'ai apprécié ma lecture, sans que ce soit fou !

Premier frein à ma lecture : le personnage de Violet, qui selon moi est une fausse rebelle. Pendant tout le livre elle prétend ne pas accepter sa condition de mère porteuse, mais elle ne m'a donné l'impression de réfléchir à ce que cela impliquait réellement. Par exemple, que le fait qu'être mère porteuse impliquait qu'elle tombe enceinte…! La base quand même !
Je n'ai pas trouvé Violet spécialement intelligente, elle ne réfléchit pas du tout à ce qui l'entoure notamment les gens, à ce qu'elle peut faire pour résister à sa manière à ce qu'elle subit, etc. En gros, son seul atout dans cette histoire par rapport à ses camarades, c'est son don pour manier les augures.

J'ai trouvé le rythme du roman assez inégal, le début étant assez long, et beaucoup de longueurs étant présentes dans le roman. En fait, j'appréciais ce que je lisais, mais sans plus. Disons que je n'étais pas avide de savoir ce que le roman allait me réserver. Il y a plus de descriptions des balades de Violet dans son château, que des intrigues secondaires qui peuvent la toucher, et ça m'a gêné.

Et dernier point négatif pour moi : la romance. Impossible de faire plus cliché, entre le coeur qui palpite dès le premier regard et l'amour fou au bout de 8 phrases échangées, et le garçon sublime/gentil/attentionné/compréhensif/intelligent bref parfait… Je n'ai pas du tout adhéré à cette histoire d'amour, je n'y ai pas cru, et j'ai levé les yeux à plusieurs reprises. Elle prend selon moi trop largement le pas sur l'intrigue supposée principale, et j'ai trouvé cela dommage.

Par contre, je lirai la suite. Déjà, j'ai le tome 2 dans ma pile à lire, ce qui aide ! Et surtout, la dernière phrase du roman m'a laissé sur les fesses, et me fait me dire que je pourrai tout de même avoir de bonnes surprises en lisant la suite. Peut-être que les thèmes prépondérants à ce livre (le corps, la propriété d'autrui notamment) seront mieux exploitées par la suite, je l'espère du moins !
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Merci à ceux qui ont voté pour le rendez-vous mensuel du “À vous de piocher !”, car j'ai enfin pu découvrir le premier tome de cette saga plus que prometteuse. Depuis le temps que j'en entendais parler ! Avec le Joyau, il n'y a pas le temps de s'ennuyer et cette histoire a remué en moi bien des sentiments contradictoires. Une dystopie sur fond de fantasy, une couverture qui laisse rêveur et une trame diablement efficace.

La vie de Violet Lasting a changé lorsqu'elle avait douze ans. Elle vit dans une société hiérarchique sous forme de cercles. Plus vous vous approchez du Joyau, le coeur du cercle, et plus la population y est riche et prestigieuse. Issue d'une famille du Marais (le rang soumis à la misère), elle a néanmoins des capacités qui font d'elle un met de choix pour les nobles du Joyau. Ces nobles, ces dirigeants de la royauté, sont dans l'incapacité de procréer, et font donc appel aux Mères Porteuses du Marais, celle qui, comme Violet, peuvent rendre le foetus viable. Lorsqu'elle est diagnostiquée Mère Porteuse, Violet perd jusqu'à son identité, elle est arrachée à sa famille et intègre Southgate en vue d'être achetée à l'âge de seize ans. Elle devient ainsi le lot 197, la propriété de celle qui se portera acquéreuse lors de la vente aux enchères.

Globalement, j'ai passé un bon moment avec cette lecture. L'univers en lui-même est vraiment bien construit, et même si on part avec de nombreuses questions, les énigmes trouvent peu à peu leurs réponses. Je me suis facilement prise au jeu et j'ai rapidement détesté cette société élitiste et cruelle, qui n'hésite pas à déshumaniser leurs victimes pour les traiter comme des meubles ou des animaux de compagnie.

Cet étalage donne envie de vomir, de s'insurger, de se rebeller. Les Mères Porteuses se trouvent dans une situation indémêlable, et les mots “prison dorée” prennent alors tout leur sens. C'est assez insoutenable d'assister aux déboires de Violet. En plus de la compassion qu'elle nous inspire, on ne peut s'empêcher d'être en colère contre cette forme d'esclavagisme.

Amy Ewing nous entraîne dans une société où les faux-semblants et les manigances sont au coeur de tout. le Joyau est une jungle tapissée de soieries et de sourires déguisés. C'est un monde sans pitié, où les plus faibles n'ont pas leur place, où les héritiers constituent le nerf de la fortune. Et les pauvres jeunes filles comme Violet ne sont que des pions, des pièces maitresses, mais remplaçables, qu'on peut jeter à la poubelle sans même sourciller. Derrière cette opulence se cachent une véritable noirceur, un agencement cruel plein de faux-semblants.

Découvrir le Joyau à travers la douce Violet renforce encore plus cette impression de malfaisance. C'est une héroïne sensible et agréable au possible. Elle est tiraillée entre son désir de rester à tout prix en vie et sa soif de représailles. Son ressentiment s'explique très bien, et c'est horrifié que l'on assiste à son parcours semé d'embûches.

Pour avoir lu Red Queen quelques jours avant, j'avoue qu'il m'est arrivé à plusieurs reprises de confondre les deux intrigues. Non pas qu'elles soient en tout point semblables, mais il y a de petites similitudes, et je me suis parfois emmêlé les pinceaux.

J'ai été assez déçue par la venue d'Ash, avec l'impression que cette romance était “forcée”, pas naturelle, surfaite. le livre étant assez court, l'air de rien, je trouve que l'histoire d'amour arrive comme un cheveu sur la soupe, sans être transcendante. À mon sens, le roman aurait été plus sympa sans ce foin fait autour du garçon. Au contact d'Ash, Violet est totalement métamorphosée. On peut mettre ça sur le compte de l'âge et de l'inexpérience, toujours est-il qu'elle devient mignarde, et c'est agaçant. Et Ash est tellement linéaire qu'il est difficile d'accrocher avec lui. Il est là sans être là, il n'existe que parce que Violet n'a d'yeux que pour lui. Autrement, il n'apporte rien de marquant.

En revanche, j'ai eu un très bon feeling avec la Duchesse du Lac et Raven qui sont les fortes têtes de ce roman. La Duchesse du Lac parce que sous ses airs de femme froide, calculatrice et impitoyable se cache une fragilité. Elle est complexe et peut montrer de nombreuses facettes en totale opposition les unes avec les autres. C'est un personnage nuancé, qu'on ne peut pas cataloguer. Raven, elle, est l'amie tête brûlée, celle qui se bat, qui se donne entièrement pour les causes qu'elle embrasse. Sa relation avec Violet est sincèrement touchante.

En résumé, même s'il n'y a pas énormément d'action à proprement parler, Amy Ewing navigue dans les rouages d'une monarchie corrompue, avec un sens du détail aiguisé. le Joyau est un bon livre, avec une base intéressante et une histoire parfois bouleversante. Malgré une romance un peu trop facile et une héroïne parfois trop sirupeuse, j'ai passé un bon moment, et j'ai bien envie d'enchaîner avec le tome 2.

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Le Joyau, d'Amy Ewing, est le 1er tome d'une dystopie Young Adult, dans laquelle nous suivons la narratrice, Violet, dont le destin est d'être mère-porteuse pour une riche famille.

Nous suivons le quotidien de Violet, 16 ans, qui nous raconte son histoire. le récit est écrit à la 1e personne, ce qui n'est pas ce que je préfère, mais dans ce cas, ça m'a semblé justifié et c'est donc plutôt bien passé. La narration subjective permet à l'auteur d'en révéler très peu sur son univers, car Violet est assez ignorante de ce qui l'entoure. Nous découvrons l'environnement et les dessous de la Cité Solitaire en même temps qu'elle, donc les explications ne sont pas laborieuses comme c'est parfois le cas dans ce genre d'histoire. Par contre, ça implique d'accepter que parfois, il ne se passe pas grand chose, voire rien du tout.

Le personnage de Violet est assez attachant. Elle ne contrôle rien, ne peut décider de rien, même pas de ce qu'elle va porter ou manger. Son sort fait froid dans le dos, tout comme les gens de qui elle dépend et la plupart de ceux qu'elle rencontre. Et au fil du récit, on découvre des choses plus horribles et plus cruelles encore. On ne peut que s'indigner face à ce qu'on nous raconte de la vie de ces jeunes filles dépouillées de tout, jusqu'à leur nom.

Ce livre a quelques défauts, notamment quelques longueurs et des personnages pas assez développés. Ceci dit, beaucoup de choses maladroites ou qui paraissent tomber de nulle part s'expliquent par le mode de narration choisi par l'auteur. On n'a accès qu'à ce que sait et voit Violet. Si c'est parfois frustrant, ça fait aussi partie du charme du Joyau, car on ne peut que découvrir peu à peu tout ce qui se cache derrière l'histoire de Violet.

On peut regretter également qu'une fois encore, cette dystopie se penche essentiellement sur le thème des femmes-objets et d'une société qui repose quasi uniquement sur la procréation et la servitude d'une catégorie de la population. En cela, le Joyau ne fait guère preuve d'originalité.

J'avais un peu peur que le Joyau ressemble un peu trop à La Servante Ecarlate de Margaret Atwood et le côté romance qui semble être le passage obligé d'une dystopie jeunesse m'inquiétait, mais j'ai finalement passé un très bon moment. J'ai trouvé cette lecture vraiment sympa et assez prenante et je suis impatiente de lire le tome suivant.
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Quand je repense à ce livre maintenant, deux semaines après l'avoir fini, et que j'essaie de le regarder d'un oeil objectif, je réalise que j'ai pas mal de choses à lui reprocher. Mais sur le coup, j'ai vraiment passé un agréable moment à le lire, même si quelques petites choses m'avaient dérangée.

C'est l'histoire de Violet (prénommée d'après la couleur de ses yeux), qui appartient à la caste la plus pauvre de la société, le Marais. Certaines filles de cette caste ont développé suite à une mutation génétique (du moins, je crois que c'était une mutation génétique) des pouvoirs qui leur permettent d'altérer les objets, ou même les êtres vivants. Mais ces pouvoirs sont une malédiction plutôt qu'un don, parce que les posséder signifie que vous allez devoir être vendue comme mère porteuse aux femmes du Joyau, la caste la plus haute, puisque, suite à une autre mutation génétique, ces femmes ne peuvent donner naissance à des enfants. Violet est l'une de ces filles. A partir du moment où elle a été « diagnostiquée », elle a perdu toute identité : elle est désormais au service de sa propriétaire, la Duchesse du Lac, qui l'utilisera comme un objet pour parvenir à ses fins.

Je dois dire que le début de ce roman était vraiment prometteur. D'abord, le fait qu'il traite des mères porteuses avait tout de suite retenu mon attention. Ce sujet, et toutes ses implications morales et éthiques, m'intéresse particulièrement donc j'avais hâte de voir ce que ça pouvait donner dans une dystopie YA. C'est sans doute l'aspect qui m'a le plus plu dans ce livre : j'ai vraiment aimé tout le côté déshumanisation des mères porteuses. Il y a deux scènes en particulier qui m'ont marquées : la vente aux enchères où les filles sont présentées comme du bétail, et quand les femmes du Joyau se retrouvent pour je ne sais quel évènement mondain avec chacune leur mère porteuse tenue en laisse, comme si elles promenaient leur chien. On peut difficilement rester indifférent à ces scènes assez choquantes.
J'ai aussi beaucoup aimé l'ambiance générale dans le Joyau. Sous les apparences belles et luxueuses se cachent complots, trahisons et coups bas. Les femmes du Joyau veulent toujours plus de pouvoir, et elles sont prêtent à tout pour l'obtenir.

Vous pouvez donc aisément comprendre que prise dans cette atmosphère, j'ai dévoré le livre très rapidement et y ai pris plaisir. Cependant, je me dois de pointer quelques défauts : par exemple, la construction de l'univers m'a semblé un peu légère. Les femmes du Joyau sont devenues stériles, et celles du Marais ont développé des pouvoirs, d'accord, mais comment ? Il me semble qu'on évoque brièvement une épidémie ou quelque chose du genre qui aurait causé les mutations génétiques, mais honnêtement, on passe tellement vite dessus que je ne m'en souviens plus. Je regrette également que la plupart des personnages apparaissent tellement unidimensionnels. Seule la Duchesse semble avoir une personnalité à plusieurs facettes. C'est un peu problématique pour moi qui aime par-dessus tout les personnages complexes.

Mais mon plus gros problème avec ce livre, c'est la romance. Sérieusement, y avait-il vraiment besoin de nous balancer une romance en plein milieu (une romance ultra cheesy, qui plus est) ? Et avec un insta-love ? J'appréciais plutôt bien ma lecture jusque là, mais lorsque la romance est apparue (heureusement elle démarre assez tard, vers la moitié, si ce n'est pas encore plus tard), j'ai commencé à lever les yeux au ciel et à soupirer assez souvent. Parce que Violet, qui jusque là s'avérait être un personnage plutôt intéressant, a soudainement commencé à régresser au moment où son chemin a croisé celui d'Ash. Elle devient naïve, empotée et agaçante à souhait. Et le couple qui est désespérément amoureux parce que « je n'avais encore jamais rencontré quelqu'un comme toi » alors qu'il ne se sont vus que deux ou trois fois... Non. Juste non.

Alors non, ce roman n'est pas exempt de défauts. Et oui, il contient une romance insupportable. Mais est-ce qu'il est mauvais ? Non, certainement pas. C'est une lecture agréable et divertissante, et le contexte est intéressant. Il y a vraiment du potentiel pour que les tomes suivants soient géniaux, alors j'espère qu'ils seront à la hauteur !


Je vous le recommande si : le Joyau m'est apparu comme une sorte de mélange entre Hunger Games et La Sélection, mais je le recommanderais aux fans de la Sélection plus qu'à ceux de Hunger Games.
Lien : http://i-read-therefore-i-am..
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La couverture de ce roman est splendide, elle me fait un peu penser aux romans de la trilogie La sélection, eux aussi parus chez Robert Laffont dans la collection R. Généralement je trouve les couvertures très belles dans cette collection.

Ici avec ce premier tome, nous plongeons dans un univers un peu particulier. Les personnages évoluent dans le joyau, sorte de citée formée de 5 cercles. le plus éloigné du centre, c'est le Marais, si c'est le plus grand, c'est également le plus pauvre. Ensuite il y a la ferme, la fumée, le commerce et enfin le Joyau. le joyau concentre presque toutes les richesses et l'aristocratie de la citée. Mais les personnes de l'aristocratie ne peuvent plus porter d'enfants, ils font appels à des mères porteuses.

En fait, toutes les jeunes filles arrivant à l'âge de la puberté sont testées, et enlevées de leurs familles si elles possèdent les qualités requises. Il s'agit d'une sorte de don, appelé augure. Officiellement, il s'agit d'une chance pour la jeune fille, elle va apprendre à maîtriser son don, manger à sa fin, sa famille recevra une pension. Et surtout au bout de plusieurs années d'apprentissage, elle sera choisie par une famille pour devenir mère porteuse, et vivra dans le Joyau, ou le Commerce, les cercles les plus riches de la cité.

Officieusement, il en va tout autrement. Les mères porteuses sont mis aux enchères. On leur vole leur identité. Et elles sont considérées comme un objet, une esclave. Si Violet s'en doutait, elle va découvrir que les dessous du joyau sont encore plus vils qu'il n'y parait. Mais derrière la rébellion enfle et s'organise.

J'ai aimé ma lecture, j'ai trouvé l'écriture intéressante et bien menée. Les personnages sont bien définis, et j'ai apprécié en particulier Violet et Ash. Violet est courageuse et intelligente même si elle reste parfois bien naïve. Elle est fidèle en amitié. Dans ce premier tome, nous découvrons le mode de vie à l'intérieur du Joyau. Il s'agit surtout d'un tome de mise en place, ce qui entraîne parfois un rythme assez lent. Personnellement ça ne m'a pas dérangé plus que ça.

J'avoue que certains passages sont assez gros, sur les conditions de vie des mères porteuses, ou alors dérangeants. Mais n'est-ce pas le cas de toutes les formes d'esclavage ?

En bref, un bon premier tome au rythme parfois un peu lent, mais qui laisse présager une suite beaucoup plus dynamique. Aucun doute, je lirai la suite !

Ce roman est disponible depuis le 4 septembre 2014 dans la Collection R, chez Robert Laffont.
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Un livre que j'avais depuis au moins 2 ans dans ma pal, il était tant que je le sorte... Une bonne histoire dans l'ensemble même si cela reste simple et parfois prévisible. Une lecture sans prise de tête, légère et fluide. On est dans les mêmes codes que dans le livre La Sélection, malgré des divergences.
Bien que ce soit un roman introductif, il n'en reste pas moins intrigant avec une histoire assez développée. En effet, on découvre l'univers petit à petit, on s'y immerge facilement. Magie des Augures, royauté, pouvoir, argent, beauté, amour interdit, haute société, rébellion, complots, secrets. L'autrice rajoute un thème innovant : les mères porteuses. On ne voit pas ça tous les jours, et bien entendu, elles n'ont pas une vie simple. Par contre, ce qui est dommage c'est l'amour naissant trop rapide à mon goût ainsi que les rebondissements prévisibles... Mais, un cliffhanger qui donne envie de lire la suite même si je ne les achèterai pas (je les lirai !) 😆
Les personnages sont travaillés, développés avec leurs propres personnalités et caractères. Violet est une héroïne combative, forte, déterminée, intelligente et parfois attachante par ce qui lui arrive. Envie d'en découvrir plus sur Raven, Ash, Lucien et Garnet.
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Je suis assez perplexe concernant ce livre, pas mal déçue aussi. le sujet de base est original, intéressant : porter l'enfant d'une autre sans en avoir le choix, esclavage des mères porteuses en échange d'une vie de luxe, avec une touche de magie. Et pourtant, je trouve les thèmes mal utilisés : on se concentre sur une romance trop rapide, sur l'aspect des toilettes de ces dames et la politique du Joyau (se rapprochant d'une monarchie mais assez complexe, je trouve) nous est à peine expliquée... Si la fin nous donne envie de lire la suite, je reste perplexe et espère que le second tome me plaira plus et répondra à mes questions.
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1- Violet Lasting est une jeune fille qui a était formée à l'institut de Southgate pour devenir mères porteuses, lors d'une vente aux enchères la jeune fille est achetées en tant que lot à la Duchesse du Lac . Celle ci tombe malheureusement amoureuses d'un garçon qui a était loué pour service de compagnon à la nièce de la Duchesse.

2-Le schéma narratif de cette histoires est une variante de la quête : sortir d'une situation, Violet Lasting à découvert des choses secrets et doit tenter de rester en vie face à cette découverte...

3- Violet Lasting une jeune femme très simple .
Oui, c'est mon personnage préférée car je la trouve attachante,courageuses,intelligente et discrète.

4-Je trouve que le personnage principal s'exprime de manière réaliste. le vocabulaire n'est pas très difficile à comprendre.
Le langage du roman est courant, l'auteur utilise des très longues phrases.Cela produit un effet agaçant et lent.
Il y a quelque passage d'humour.
C'est un récit chronologique.
Le narrateur de ce roman et Violet Lasting.

5-Pour ma part, j'ai attribué 3 étoile. J'ai bien aimée le livre mais je trouve qu'il est très long à passer à l'action, au début l'histoire est ennuyante mais à la fin elle est intéressante.
Je suis resté indifférente face à cette histoire.
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Agréablement surprise par cette lecture.
La couverture ne m'attirait pas trop car au début j'avais peur de tomber dans une autre histoire sans fond comme la Sélection. Mais au final le Joyau n'a rien à voir et se distingue un peu plus. Je mets seulement trois étoiles car je trouve néanmoins qu'il ne se passe pas grand chose dans ce premier tome. Tout se joue vers la fin du roman même si le reste de la lecture est très agréable et fluide, je déplore quand même ce manque d'action.
Je vais me laisser tenter par le 2e tome car je suis tout de même curieuse de voir ce qui attend Violet.
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