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3,63

sur 2784 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Lorsque son futur beau-frère lui demande de faire un discours pour le mariage de sa soeurette, Adrien ne trouve rien à répondre à part "Oui, oui, bien sûr, avec plaisir". Quelle idée il a eue ! Déjà que de l'écrire, c'est pénible. Alors, le clamer haut et fort devant un parterre d'invités aux têtes inconnues... Faut dire aussi qu'Adrien n'était pas vraiment à ce que Ludo lui disait. Il avait un peu la tête ailleurs depuis qu'il a envoyé un texto à son ex, Sonia, qui, sans aucun signe avant-coureur, lui réclame une pause... Une pause qui dure déjà depuis 36 jours. Et, là, juste avant de se rendre à ce petit repas familial, même s'il s'était promis de ne pas la contacter, il lui a envoyé un SMS. le con ! Foireux, en plus, le SMS. Ainsi, entre l'éternel gratin dauphinois de maman et son gâteau au yaourt, entre le flot de paroles scientifiques et pompeuses de son beauf et les digressions interminables de son père, entre les différentes formes de discours qui traversent son esprit, Adrien, lui, espère et guette une réponse...

Fabrice Caro, alias Fabcaro, change de registre, une fois n'est pas coutume, et nous offre un livre sans image, autrement dit un roman ! L'auteur dépeint une soirée au cours de laquelle Adrien, quarantenaire un brin déprimé, attablé avec sa petite famille, imagine les discours improbables qu'il devra faire au mariage de sa soeur. Tout ça en attendant impatiemment ne serait-ce qu'un minuscule signe de vie de son ex et en déroulant les souvenirs de leur liaison. Ce roman doux-amer nous plonge dans une ambiance à la fois mélancolique, drôle et touchante. Adrien, loser patenté, désabusé, terriblement attachant, ne cessera, au cours de ce repas, de se poser mille questions, analysant l'amour sous toutes ses formes mais aussi les travers de ses proches et les siens. Un regard acerbe et caustique sur la famille et l'amour. Un sens de l'observation brillant et intelligent. Un roman pétillant, jouissif, parfois grinçant. Un Fabcaro qui manie à merveille l'art de la chute...
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Découvert avec Zaï zaï zaï zaï, offert depuis à de multiples reprises, tant cette BD, même si le genre ne fait pas partie de mon univers littéraire, m'avait séduite. Alors si Fabrice Caro se lance sans la rédaction sans image, on y va bien sûr. Et l'essai est transformé. J ‘ai adoré ce personnage si ordinairement perdu dans cette comédie humaine, dans une pièce dont il serait le seul à ne pas avoir appris son texte, victime de l'arrogance de ceux qui autour de lui, font comme s'ils maîtrisaient les codes.
Le problème, avec Adrien, c'est qu'il est incapable de dire non. Incapable de refuser la proposition de son futur beau-frère de faire un discours le jour du mariage de sa soeur, lui qui a horreur de parler en public. L'ambiance du dîner familial, déjà prévisible, car reproduisant à l'identique les précédentes agapes autour de la table, du menu aux questions qui ne manqueront pas de surgir, est d'autant plus plombée pour Adrien, qu'en plus d'imaginer le futur discours qui ne manquera pas de le couvrir de honte, il attend une réponse à un SMS à sa fiancée en « pause ».

Fabrice Caro a le don de reproduire avec beaucoup de finesse l'absurdité de ces impasses dans la communication familiale, qui aboutissent au mieux à de l'ennui , au pire à des drames de la mésentente. Ces situations, on les a tous plus ou moins vécues un jour ou l'autre, basées sur des malentendus,, chacun endossant le costume qu'il semble ne pouvoir échanger, qui enlise la situation.

Au delà de ce portrait de loser, on ressent la tendresse de l'auteur pour le personnage. il n'est pas question de se gausser de ses fragilités, mais au contraire on éprouve une véritable empathie quand on prend la mesure de son combat intérieur.

Et on rit, on rit beaucoup et fort. Moins aux bévues d'Adrien, qu'au cocasse des situations vues sous un angle décalé.

Même si l'humour n'est qu'une forme de défense pour oublier les angoisses légitimes inhérentes à notre condition de terriens en détresse, cela reste une excellente façon de réenchanter le monde. Merci Fabrice Caro
Lien : https://kittylamouette.blogs..
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♫ On choisit ses copains mais rarement sa famille ♪
♪ Y a un gonze mine de rien qu'a marié ma frangine ♪
♫ Depuis c'est mon beau-frère alors faut faire avec ♫

Ami babelioteur, si pour toi le mot « famille » a un sens, voir même si c'est pour toi le sens de la vie, enfin de ta vie, si tu fais partie d'associations de défense de la famille (genre un papa, une maman ou tout autre produit dérivé du genre), si travail famille patrie ça te parle alors ne tient pas compte de mon avis sur ce bouquin, ou même ne lis pas ce billet qui ne pourra te provoquer qu'aigreurs et rougeurs.

Ah la famille, ce truc que les conventions et la bienséance rendent obligatoirement respectable, ce boulet fait d'usages, d'habitudes, d'hypocrisie, et d'amour bien sur, non ce truc n'a jamais fait naître en moi le moindre élan de sympathie, ne m'a jamais donné envie de faire partie de.

Petite anecdote perso qui date de quand j'ai quitté Paris avec un dialogue entre un membre de ma famille et moi qui a donné à peu près ça :

— Tu vas habiter où ?
— Près de Lorient, juste de l'autre coté de la rade.
— …
— Pas loin du golfe du Morbihan.
— Ah génial !!!! C'est un combien de trous ?
— Un seul. Un trou d'ba… laisse tomber.

Définitivement, à part ma mère, je ne suis pas famille, pis c'est tout.

C'est certainement pour ça que j'ai adoré voir Adrien se perdre au milieu des siens, au milieu de gens censés être parmi les plus proches. Si proches et si ancrés, si enracinés dans les traditions et les règles que l'autre n'a plus aucune importance. Entre meuble et plante verte, il est là, faisant partie du tout en perdant toute personnalité. C'est pour ça que quand son futur beauf lui demande de préparer un discours pour le jour du mariage de sa soeur, l'Adrien qui n'a qu'une seule envie, celle de fuir, accepte avec joie cette corvée au dessus de ses forces.
J'ai aimé ce repas de famille interminable (pléonasme) où les préoccupations des uns et des autres sont à des années lumière de celles d'Adrien.
J'ai adoré cette voix off, celle qu'on a tous à l'intérieur, celle capable de nous faire penser des horreurs que nous ne diront pas pour ne pas blesser, pour ne pas briser un lien, par lâcheté. Cette petite voix qui fait de nous des supers héros entre deux trahisons à son for intérieur.
Une fin moyenne ne fait pas oublier les éclats de rire tout au long des pages. Un bouquin dans lequel Fabrice Caro reste complètement dans le ton de certaines de ses BD mettant le doigt là où ça fait parfois mal.

Si toutes les familles ne se ressemblent heureusement pas, vous aimerez ce bouquin ou pas selon que vous vous reconnaîtrez ou pas dans tel ou tel personnage.
Famille je vous haine par contre le bouquin j'aime.
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Si vous n'appréciez pas de faire la chenille à la queuleuleu lors d'un mariage, si vous paniquez à l'idée de devoir faire un discours à cette occasion, alors vous serez en empathie avec Adrien, mandaté pour discourir.

Je ne vous promets pas de rire aux éclats comme indiqué sur la quatrième de couverture, mais tout du moins vous sourirez en suivant les aventures du quotidien de cet anti-héros.
Ses pérégrinations vous rappelleront certainement quelques souvenirs vécus notamment lors des repas dominicaux.

Si vous partagez le non-conformisme de Fabrice Caro, votre lecture sera réjouissante avec des épisodes acerbes regorgeant d'humour.
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Deuxième roman de Fabrice Caro dit Fabcaro, connu au delà du cercle des initiés depuis le triomphe de sa BD, bientôt adapté au cinéma, "Zaï Zaï Zaï Zaï" (publié chez 6 pieds sous terre, 2015, 250.000 exemplaires vendus), "Le discours" est un des bijoux littéraires de cet automne littéraire qui fait assurément du bien, vu les sujets toujours très sombres et très noirs qui ornent les bacs de ventes des librairies .

Ce roman Fabrice Caro inaugure la nouvelle collection Sygne, de Gallimard, lancée pour accueillir des auteurs venus d'autres horizons que la littérature et par la même nous fait découvrir une facette toute autre de l'auteu: si une grande partie de son humour est intacte, le cynisme disparait au profit d'une mélancolie tenace et évidente.


Le discours de Fabrice Caro aurait pu tomber dans un certain cynisme car il se moque de pas mal de conventions mais le roman fourmille de petits détails qui montre la tendresse sous le regard mordant et ce sens aigu de la formule absolument formidable de Fabcaro.

"La descente du « Mon coeur d'amour » à Adrien est une piste noire verglacée qu'on descend sur les fesses, sans pouvoir rien faire d'autre qu'attendre d'être en bas, passif et résigné."


"Le discours" peut se lire comme une pièce de théâtre aux allures de one-man-show, où l'on rit énormément et qui est traversé par une forme de mélancolie , qui parle de malentendus avec nos proches et de désilusions , et cet égocentrisme et individualisme qui est le mal de notre époque.

Adrien, génial anti héros du quotidien nous réjouit et nous ravit .tant l'auteur maitrise l'art de la chute et des situations absurdes...

Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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Quelle poisse pour Adrien !

Au cours d'un repas familial, Ludo, son futur beau-frère, lui demande une faveur qu'il se sent incapable de refuser. Les yeux rivés sur son téléphone, lui n'attend qu'une chose, un SMS de Sonia qui lui notifiera que "la pause" aux faux airs de rupture qu'elle vient de lui imposer est terminée.

Mais voilà, Ludo lui a demandé d'écrire un discours pour le mariage de sa soeur.
C'est le comble de la misère pour Adrien qui déteste cet exercice de style tout autant que les fêtes post cérémonies.

Débute alors toute une série d'amorces de discours tout aussi absurdes et loufoques les unes que les autres.
Adrien y évoque avec ironie et humour sa condition de quarantenaire adulescent déprimé, les relations avec sa famille et surtout son histoire sentimentale avec Sonia qui constitue le véritable fil rouge de cette comédie romantique.

"Le discours" est le roman idéal qui s'intercale parfaitement entre deux lectures exigeantes et pour passer un agréable moment le sourire aux lèvres.

J'attends la rentrée littéraire avec impatience....

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Que vous ayez lu les très bons Moins qu'hier (plus que demain), Zaï Zaï... ou aucun des deux, on peut vous promettre un très bon moment en perspective avec le discours (qui aurait pu s'appeler le repas). Paru chez Gallimard, mais sans l'austère couverture habituelle, ce roman se lit très agréablement, vous poufferez en principe. L'auteur multiplie les gimmicks, avec lesquels il jongle pour notre plus grand plaisir. On aimerait avoir pensé avant lui à toutes ces petites choses a priori insignifiantes mais tellement bien vues. L'écriture est à mon sens de très grande qualité, j'ai cru par moment avoir entre les mains une parution des éditions de minuit. On imagine volontiers qu'une adaptation BD est possible, et si un jour c'est le cas, il nous sera à beaucoup très plaisant de voir la tête d'Adrien et des autres personnages. J'espère pour les lycéens que ce roman pourra être conseillé par les enseignants, car il me semble qu'il peut donner le goût de lire, voire d'écrire. Un tout petit bémol, les deux trois dernières pages m'ont laissé sur ma faim, j'imaginais une conclusion explosive ou inattendue, mais en tous cas un tout petit peu plus flamboyante.
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« Tu sais, ça ferait très plaisir à ta soeur si tu faisais un petit discours le jour de la cérémonie. »
Voilà la phrase qui tombe dans l'oreille d'Adrien, la quarantaine en berne, alors qu'il s'apprête à vivre un repas de famille avec parents, soeur et beau-frère. Soudain, c'est comme si une chape de plomb lui tombait sur les épaules. Un discours… A écouter c'est déjà bien pénible mais à rédiger…et à prononcer... Et pour dire quoi ? Qu'il adore sa soeur Sophie qui lui offre à chaque occasion une encyclopédie (système solaire, univers, oiseaux, insectes, football, Moyen Âge, primates...) et qui n'a pas changé ses habitudes à l'heure d'Internet ? Qu'il trouve son beauf Ludo super-cool, lui qui part sans prévenir dans de grandes envolées lyriques sur le permafrost, le taxon Lazare ou les moaï de l'île de Pâques ?
Il faut dire que le pauvre Adrien ne va pas bien : son histoire d'amour est en train de tourner en eau de boudin et il n'a rien trouvé de mieux que d'envoyer un « Coucou Sonia, j'espère que tu vas bien, bisous! » à sa copine qui avait souhaité « faire une pause », comme on dit. Et notre pauvre Adrien de se demander quelle mouche l'a piqué d'expédier ce message débile qui s'achève sur un point d'exclamation encore plus débile. Et tandis que le repas commence, que sa mère le trouve pâlichon, que sa soeur lui demande comme à chaque fois s'il aime le poivron et s'il prend du sucre dans son café, que son beauf l'entretient sur le « tardigrade qui résiste à tout » et que son père se lance dans des digressions interminables, le gars Adrien attend… une réponse, un petit SMS, un micro-signe de vie de la part de Sonia.
Et le repas avance, et Adrien s'enfonce dans une déprime de plus en plus profonde et… et…
Et en plus, il a la perspective de devoir faire ce discours…
L'enfer sur terre entre le gratin de pommes de terre et la tarte poire-chocolat...
Bon, tout d'abord, pour ceux qui s'interrogent (et je sais qu'il y en a) : ici, c'est un roman… sans images… que du texte, des phrases, des mots ! Et croyez-moi, si l'on rit BEAUCOUP, en même temps, pauvre Adrien, comme on le comprend!, et il y a une telle humanité dans ces situations que j'ai eu pour ma part plusieurs fois les larmes aux yeux. Ce sont des moments que l'on a tous vécus un jour ou l'autre, des passages à vide où l'on a « assuré » devant les autres alors qu'au fond, on était en miettes, on avait envie de pleurer toutes les larmes de son corps en sachant très bien que le verre de jus d'orange que nous proposait notre maman chérie ne suffirait pas à étancher le raz de marée de notre tristesse.
Dans ce texte, tout est juste, percutant, bien vu, tellement vrai, si drôle, si triste et tellement tendre en même temps !
Fabrice Caro mêle à un sens de l'observation super-aigu un irrésistible humour absurde, le tout génialement ficelé dans un récit qu'on ne lâche pas… Et on en redemande ! La cerise sur le gâteau ? Un coeur gros comme ça et une vraie empathie pour ses personnages - même le beau-frère - (et pour l'humanité tout entière aussi d'ailleurs)  ! Et c'est précisément ça qui m'a touchée…
Je l'aime beaucoup ce Fabcaro, oui, vraiment beaucoup !

Lien : http://lireaulit.blogspot.fr/
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Le monde, cet inconnu, permet à des milliards d'êtres humains de cohabiter de façon plus ou moins houleuse. Parmi eux, certains vivent sous le même toit, dans le même immeuble, dans la même ville, dans le même pays. D'autres choisissent de s'unir dans le même coeur pour habiter le même amour.

Toi lecteur, assis à la table d'un dîner de famille : tu as choisi l'union du toit. Comme Adrien. Enfin pas tout à fait, lui préfèrerait être avec Sonia. Mais elle a voulu faire une pause : une pause dans l'équilibre du monde ? Incompréhensible. Comment Adrien peut tourner sans Sonia ?

Ton histoire me rappelle la sienne. Assis face au transmetteur silencieux de l'amour de Sonia, ton téléphone. Face à toi, ta famille : ta soeur dont les sujets de conversation affleurent le vide, ta mère trop fière de toi pour tes cadeaux ratés d'enfance, ton père muet comme ton téléphone. Et ton futur beau-frère, qui a tout réussi. Lui, qui au détour d'une phrase, t'a glissé à l'oreille : fais un discours pour ta soeur le jour de son mariage, ça sera son plus beau cadeau.

Le silence de Sonia fait trop bruit. le dîner s'éternise. Trop longtemps. Tu te rappelles de ta vie, de tes choix, de tes actes. Son silence te plonge dans les méandres des émotions, tout devient sensible. Chaque parole devient absconse, un labyrinthe tombé dans ta bouche. Acculé au bord de l'explosion, que vas-tu pouvoir faire ?
Lien : https://thesaurex.fr/2021/12..
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Un diner de famille. Classique. Rien à se dire, à part des débats sur le chauffage au sol, le permafrost, les précipitations de ces derniers jours. Adrien se voit proposer par son beau-frère de faire un discours pour le mariage de sa soeur. Il ne sait même pas pourquoi, il dit oui. Pendant tout le dîner, il élaborera dans sa tête des tentatives de discours toutes plus drôles et décalées les unes que les autres. Et puis, le narrateur attend un texto de son ex, il ne résiste pas à lui écrire, encore, et il attend une vibration de son portable comme le messie. Il revient en pensée à son histoire d'amour, ce qu'il a raté, la lente dégradation de leur amour, comment passe-t-on de "mon coeur d'amour" à simplement "Adrien"... Et les 197 pages de ce roman se passent intégralement pendant la durée de ce repas, dans la tête du narrateur ; sans que je me sois ennuyé une seule fois.

Fabrice Caro réussi, selon moi, un tour de force. En effet, il parvient à écrire une intrigue ou il ne se passe rien - ou presque -, et je ne me suis pas ennuyé, je n'ai pas abandonné le livre, je n'en ai même pas ressenti l'envie, il m'a captivé. Comment se fait-il que cette histoire sans action, sans retournement de situation, sans rebondissement m'ait plus captivé qu'un thriller haletant - enfin quasiment ? Peut-être cela vient-il de ce personnage principal, humain, qui pourrait être vous ou moi, loin des archétypes de personnages principaux. Ou encore cette écriture emportée, ce style en forme de vagues qui se calme puis qui, d'un seul coup, vous percute... tout comme cette intrigue qui brille de simplicité et d'humanisme. Bref, j'ai énormément apprécié ce second roman de Fabrice Caro, et le relirai même bien dans quelques temps !
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