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3,63

sur 1080 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Alan est un écrivain qui doit surmonter le syndrome de la page blanche. Au cours de la même semaine, Lisa l'a largué et son meilleur ami Marc s'est suicidé. Ses amis Jeanne et Florent vont essayer de lui arranger des coups mais Alan n'a pas la tête à ça. Outre le fait que la mère de Marc l'appelle souvent pour refeuilleter encore et toujours les albums photo, il a profondément été blessé par Lisa qui lui reproche de ne pas être capable d'écrire un roman sérieux.
Garder la piscine des voisins partis en vacances cet été va peut-être l'inspirer pour son nouveau roman sérieux car Alan veut maintenant à tout prix prouver à Lisa qu'elle a tort. Lorsque la piscine va verdir de jour en jour à cause des notonectes puis de grenouilles, Alan va devoir lutter contre le sort qui s'acharne sur lui…

Je n'avais jamais lu Fabcaro et avais envie de le découvrir, d'autant que les critiques lues sur Babelio étaient positives mais je n'ai pas aimé : l'humour est bon mais j'ai plus de mal avec les situations absurdes et les déstructurations d'intrigues. Je comprends néanmoins que cet auteur fasse des adeptes. J'essaierai peut-être une BD…
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Déprimé et en plein deuils, Alan se retrouve à surveiller la piscine de ses voisins (qui ne tarde pas à verdir et accueillir une vie pour le moins hétéroclite) alors qu'il tente d'écrire un roman sérieux et que des amis le poussent à de nouvelles rencontres.

Humour triste et désabusé d'un antihéros sous antidépresseur.

Quelques phrases grandioses dans une mélasse sous Prozac
Lien : https://www.noid.ch/samourai/
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Au moment de le quitter, Lisa a lancé à Alan : “Tu veux pas écrire un roman sérieux ?”. Et voilà l'auteur d'un unique roman sans succès piqué au vif. D'autant que sa belle est partie filer le parfait amour avec un érudit, spécialiste de Ronsard. Mais l'écrivain procrastine, laisse son esprit vagabonder autour de l'hypothétique succès d'un hypothétique roman avec en perspective l'hypothétique retour de Lisa. Tout cela pendant qu'un couple d'amis s'obstine à lui présenter des jeunes femmes et que la piscine de ses voisins, dont il a la garde durant leurs vacances, se couvre de notonectes (des insectes aquatiques) et prend une couleur suspecte.

Ce roman de Fabrice Caro est assez drôle mais sûrement pas impérissable. Certes, on sourit quelquefois mais ni l'intrigue ni les situations ne sont suffisamment originales pour emporter l'adhésion.

Le pitch est léger : un écrivain nombriliste en panne d'inspiration s'imagine écrivant le livre sérieux que lui a demandé son ex-compagne avant de le quitter tout en étant incapable de conserver propre la piscine que lui ont confié ses voisins. Cela paraît en effet bien insignifiant.

Alan ne cesse de fantasmer des interviews à propos de son prochain chef-d'oeuvre, devant lesquelles Lisa ne pourra que se rendre à l'évidence sur son erreur de jugement. La plupart des situations sont assez convenues comme par exemple les rencontres avec les petites amies potentielles que veulent absolument lui faire rencontrer un couple d'amis et qui se transforment, évidemment, en fiasco.

Mais en plus, ce personnage n'attire pas vraiment la sympathie. Cet écrivain qui n'aime rien, ni le théâtre, ni les expositions, ni aller à la plage, ni rencontrer des gens et qui se complait dans son auto-apitoiement finit par taper sur les nerfs. On se demande d'ailleurs comment, en étant si peu ouvert sur le monde et si peu curieux des autres, il peut réussir à écrire quoique ce soit.

Au final, l'histoire patine, comme le personnage d'Alan qui à la fin du récit n'aura pas progressé d'un millimètre et se retrouvera, avec ses voisins éberlués, à contempler l'eau croupie, infestée d'insectes et de grenouilles d'une piscine. Distrayant mais sans reliefs.
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J'ai bien cru abandonner ce roman de Fabrice Caro, mais finalement j'en suis venue à bout sans réel plaisir ni déplaisir. On y retrouve les ressorts habituels de l'auteur, un antihéros  dilettante confronté à un univers qui bascule dans l'absurde. Lu il y a quelques semaines, il ne m'en reste pas grand chose.
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J'ai été déçu car je pensais que c'était un livre très drôle, humoristique mais je l'ai trouvé ennuyeux.
Je suis allée jusqu'au bout pour ne pas avoir un goût d'inachevé et je pensais que j'allais apprécié plus en avant.
Je pense que l'histoire, avec un sujet plutôt original, manque de profondeur, comme si elle n'avait pas été assez travaillée.
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samouraï est à la fois pile du Fabcaro et à la fois pas du tout.

Le thème de ces romans semble toujours le même (samouraï est son quatrième): l'absurdité de la vie d'un homme entre 30 et 50 ans, sans vraiment de talent ni de particularités qui tente d'y trouver du sens, toujours en vain. Et la redondance de la thématique lasse, déjà.

Mais surtout, je suis toujours étonnée qu'on n'y trouve dans aucun la douce folie, l'humour indiscutablement cynique, cinglant et irrésistible de ses BDs. Ce roman-ci n'y fait pas exception.

Du coup, l'intrigue est compliquée, ne va nulle part, les traits d'humour sont fades et les chutes tombent à plat.

Il a seulement l'avantage de se lire vite et facilement.

Décevant.
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👍 Alors, comment résumer cette lecture ? Fabrice Caro ne manque pas d'esprit et tape souvent juste dans la façon de nous rapporter certaines incongruités de notre société. Ses remarques pleines d'esprit m'ont souvent fait sourire et j'ai en somme toute passé un agréable moment en compagnie de héros malgré lui qu'est Alan !

🕰️ Toutefois, le manque de corps dans l'histoire me laisse songeur, me demandant si l'auteur n'a pas tout simplement construit son fil narratif sur une série de blagues et d'observations plutôt que l'inverse. Fabrice Caro arrive à nous présenter un personnage subtil dans son inaction, mais se sert de lui seulement pour nous amuser plus que pour le faire évoluer, étant lui-même seulement un spectateur de sa propre histoire. le fil conducteur est décousu et quand on prend du recul il ne s'est pas passé grand-chose en bout de ligne. Ainsi l'histoire arrive rapidement à sa fin, sans grandes conclusions pour sauver la trame narrative… 🔚

🔥 Malgré tout, l'auteur maitrise globalement son sujet : l'humour. Et ça marche, tapant rarement à côté j'ai pris du plaisir dans la lecture. On se laissa guider d'une scène à une autre se prenant d'affection pour les bévues du personnage principal. La lecture est rapide et fluide, nous faisant rapidement terminer ce roman de 200 pages.

🤨 Je reste malheureusement sur ma faim. Malgré des qualités certaines, j'aurais apprécié que l'auteur nous donne un peu plus de corps narratif pour éviter que ce roman ne se contente d'être un livret humoristique sans grand fil conducteur.
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J'ai passé un bon moment de lecture, bien que ce ne soit pas le style de roman que je préfère. le protagoniste est tout le temps en train de s'imaginer des scénarios, d'où l'emploi essentiel du conditionnel, et je ne l'ai pas toujours suivi dans ses délires. Mais quelques situations m'ont tout de même fait rire !
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