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3,78

sur 2818 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Sous prétexte de l'arrivée d'un chien dans son foyer, un chien qui s'impose, Henry est déstabilisé et fait le point sur sa vie, la difficulté d'écrire, les joies (ou pas du mariage) le départ des enfants...

Bourré d'anecdotes plus loufoques les unes que les autres, ce roman est divertissant, frais, déjanté ... et mine de rien donne une photographie assez critique de la société.

Un vrai bon moment de lecture, moins léger qu'il n'y parait.
Lien : http://keskonfe.eklablog.com..
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Vraiment très drôle, cette histoire de gros chien moche, à l'orientation sexuelle très particulière, qui sème le désordre dans une famille déjà bien dysfonctionnelle ; assez vite, pourtant, la mélancolie puis le désespoir prennent le dessus, et le lecteur sensible passe du rire aux larmes. Beaucoup d'auteurs américains mêlent ainsi dans un même élan tout ce que ce pays a de détestable à une lucidité teintée d'humour qui transcende l'ensemble. Lecture recommandée pour un voyage en train, même si les éclats de rire risquent de gêner les autres passagers.
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RÉSUMÉ:"Un énorme chien à tête d'ours, obsédé et très mal élevé, débarque un soir dans la vie d'Henry J. Molise, auteur quinquagénaire raté et désabusé qui n'a qu'une envie : tout plaquer et s'envoler loin de sa famille qui le rend fou. Malgré l'affection d'Henry pour la bête, sa femme Harriet et ses quatre enfants restent méfiants à l'égard de ce canidé indomptable. Dans la coquette banlieue californienne de Point Dume, au bord du Pacifique, ce monstre attachant s'apprête à semer un innommable chaos. "

MON AVIS: Un bon résumé d'une vie de famille qui se délite et dont un chien perturbateur est le dénominateur commun à tous les griefs que les uns ont envers les autres.
Henry en veut à tout le monde et reporte sur eux ses propres échecs en temps qu'homme , mari et père.
Une comédie amère réjouissante et triste à la fois. Une comédie qui décrit parfaitement les comportements humains, parfois lâches, ou aveugles à leurs propres failles, risibles et dérisoires.
Pas facile d'être humain, encore moins parents et John Fante s'amuse brillamment à parodier l'un et l'autre.
De quoi sourire certes, mais avec quand même en arrière plan des questionnements sérieux : qui sommes nous? Comment évoluons nous? Avons nous fait les bons choix? Et si non, peut-on y changer quelque chose?
Et c'est assez bien vu de développer tout ce questionnement grâce à un chien, stupide.

Lu pour le poche du mois du Picabo River book Club
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L'arrivée soudaine d'un chien chez un scénariste italiano-américain (double de l'auteur?) provoque moult remous. Et la dynamique familiale organisée autour du couple que forme le héros avec sa femme et leurs 4 enfants déjà grands est immédiatement mise à mal. C'est souvent drôle, cocasse voire absurde (comme cet improbable combat entre un bull-terrier et une baleine) mais il y a aussi de l'émotion et de la tristesse puisque outre les rapports père-enfants qui se dégradent nous assistons aussi à la solitude et à la décrépitude d'un couple qui voit ses enfants quitter la domicile familial sans parvenir à se retrouver. Un livre rafraîchissant et émouvant qui nous plonge avec bonheur dans cette Californie du Sud des années 70 ou 80.
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John Fante est né à Denver en 1909, fils d'immigré italien, il est devenu auteur puis scénariste pour la télé et le cinéma.
Cet auteur a fait surtout des biographies romancées. Il bouscule, il frappe et il met en exergue les valeurs "immorales" américaines.
Cet homme a été très riche, a connu la célébrité et à eu une famille aimante. Cependant, il était loin d'être parfait, pas du tout paternel et se trouvait un auteur médiocre, il décide de vivre dans la pauvreté et meurt en 1983.
Dans Mon chien stupide, on retrouve toutes les phases de l'auteur, son cynisme, cette satyre sociale des années 70...Ce chien que personne ne veut, va bouleverser la vie d'une famille dans cette Amérique qui sort à peine de la guerre du Vietnam et va chambouler toutes les certitudes de ce père dépassé.
C'est un petit bijou ! C'est drôle, cynique, dérangeant mais ça eclaire aussi sur ce qui compte dans nos vies.
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MON CHIEN STUPIDE de JOHN FANTE
Un livre émouvant drôle qui relate l'arrivée dans une famille qui ne va pas au mieux d'un énorme chien que seul notre écrivain en peine va apprécier. Une lecture très agréable que j'ai "avalé " rapidement et avec grand plaisir, les tribulations d'un immigré italien la tête pleine de rêves.
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Récit que je qualifierais de "pétillant" ! dont le titre est trompeur puisque Stupide (le chien) n'est qu'un des éléments de ce qui aurait pu s'appeler les aventures ordinaires d'un quinqua (italo-américain) désabusé.
C'est drôle (pas du tout british comme ont commenté certains) et John Fante a fait court et simple ce qui rend la lecture aisée et rapide.
Ce n'est pas transcendant non plus mais c'est un excellent entre deux, qui détend et permet de repartir sur un autre sujet d'envergure différente.
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Un roman au ton familier qui vous plonge au coeur d'une famille américaine dont le père est scénariste. Un chien débarque et exacerbe toutes les tensions. Beaucoup d'humour dans ce livre et un bon moment de lecture.
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Le rêve américain qui se transforme en désillusion. Parce que derrière le masque du clown, c'est bien son désarroi que nous raconte ici Fante à travers les questionnements existentiels de ce père de famille dépassé par tout ce qui l'entoure. C'est loufoque, amer, burlesque, triste, terriblement humain et remarquablement écrit. Un vrai plaisir de lecture.
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Triste sort que celui de Henry Molise, narrateur de ce court roman, dont la vie est tout sauf ce qu'il désire. Géniteur de quatre enfants, maintenant adultes, qui semblent rivaliser d'ingratitude et de hargne à son endroit. Époux de Harriet, prompte à le menacer de quitter le foyer dès qu'elle est contrariée. Scénariste en panne et romancier raté. Alcoolique plus ou moins invétéré. Et, surtout, ne s'aimant pas lui-même. Désespéré, il poursuit la chimère d'une évasion à Rome, ville qui lui a autrefois porté chance.

À travers cette grisaille un chien apparaît, Stupide est son nom. Artisan de scènes hilarantes, le cabot suscitera également des tensions au sein de cette famille déjà complètement dysfonctionnelle. Mais il servira aussi de baume à Henry qui a possédé divers chiens auxquels il vouait un amour véritable. Après avoir vu ses enfants quitter la maison, un de ses souhaits les plus chers, et rater une fuite vers Rome, Henry finira par constater la vacuité de sons existence.

Malgré le propos déprimant, loin d'être aussi innocent qu'il paraît, le ton de ce livre, la résilience du personnage principal, le burlesque de certaines situations et la fluidité de l'écriture m'ont plu. Un grand roman? Non. Mais un bon en son genre.
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