D'art et de sang, tome 1 : L'art du vol

Je suis loin d'exceller dans la critique littéraire, mais je crois que je ne peux passer à côté cette fois. J'ai trop à dire sur le roman D'art et de sang: L'art du vol, de #BenjaminFaucon des #éditionsada pour ne pas me prononcer.

Un roman qui nous tiens en haleine du début à la fin, une intrigue incroyable, une fin frustrante à laquelle on ne s'attend absolument pas... Dans un voyage au travers de l'Europe, parmi ses plus grands musées, nous découvrons des personnages totalement opposés qui doivent s'unir pour un travail dont la tâche semble impossible.
Les personnages, les détails, les informations sur diverses oeuvres d'art, tout y est pour conduire le lecteur au centre d'une histoire qu'il ne voudra plus quittée!

J'ADOOOORE d'ailleurs Agnès Watson, le personnage le plus intéressant de l'ouvrage selon moi. Elle change tellement au cours des chapitres qu'il est difficile de ne pas s'y attacher.

Dans un style étonnant, différent de celui que j'avais découvert dans Montérégia, Benjamin Faucon nous démontre que c'est un auteur versatile et impressionnant!

Un roman policier que vous voudrez garder ouvert... jusqu'à la dernière ligne!

Noah un photographe, par le plus grand des hasards, va se trouver présent lors du vol d'une montre de grande valeur appelé : La Tour de l'île, dans une bijouterie. Il va alors prendre une photo du voleur lors de sa fuite celle-ci bouleversera sa vie.

Agnès quant à elle, est une enquêtrice d'Interpole. Une femme du genre tête à claques, j'ai tout vu, j'ai tout fait, assez hautaine.

Noah et Agnès vont alors former un duo atypique

Une écriture toujours des plus agréable à lire. Raconté tantôt du point de vue extérieur du côté de Noah et Agnès, tantôt du point de vue extérieur de notre voleur. J'ai pour habitude de préférer les livres écrits à la première personne, mais ici, c'est très agréable. On connaît ainsi les faits et gestes du voleur, ces projets, etc.

Nous suivons cette enquête sans être inondés de détails.

Bref une fois de plus Benjamin Faucon nous montre qu'il maîtrise son sujet avec talent.

Si je pourrais décrire en un mot le livre de Benjamin Faucon ce serait INSIPIDE. Là vous me diriez mais pourquoi, la réponse est simple le roman n'est pas très gros mais farcit de stéréotype amener autant au cinéma que dans les séries américaine. En début de lecture, je me croyais dans le un Fantomas sans Louis de Funès par la suite on allait dans la direction d'Assassin Creed mais je n'ai pas terminé l'oeuvre trop ennuyante. L'auteur fait quand même quelques efforts durant son récit mais pas assez à mon goût. Pour mieux décrire l'univers d'Interpol il aurait dû lire Pierre Bellemare les dossiers d'Interpol ou Alain Lallemand L'organizatsiya ou William Reymond Mafia S.A. Pour ceux qui veulent sur des voleurs d'envergure mais fort sympathique je vous conseils de lire Scott Lynch Les Salauds Gentilshommes: Les mensonges de Lock Lamora bonne lecture.

Noah Duhamel est un artiste Canado-Suisse qui, par le plus grand hasard, sera présent lors du vol d'une montre de grande valeur dans une bijouterie. Sentant une occasion en or de tenir son sujet pour une future exposition, il va prendre une photo du voleur lors de son échappée. Pour tenter de capturer ce fameux voleur, Interpol mise sur Agnès, une enquêtrice qui une attitude hautaine et désagréable avec ceux qui l'entourent. Elle devra pourtant faire équipe avec Noah puisque ce dernier a «vu» le voleur. Ils vont former une équipe que tout oppose.

D'un autre côté, nous suivons le fameux voleur alors qu'il sera trahi par un membre de son clan. On assiste à sa descente aux enfers et on fini même par avoir pitié de lui et d'espérer qu'il s'en sorte quand on se rend compte à quel point les plans de ses adversaires sont vils.

Perso, D'art et de sang est la seule série de Benjamin Faucon que je n'avais pas osé lire, pensant à tort que j'allais m'ennuyer avec un livre qui parle d'oeuvres d'art. Mais ce premier tome est bien plus que l'énumération d'oeuvres d'art, je me suis prise au jeu de l'enquête des gens d'Interpol, mais aussi aux intrigues des voleurs et à leurs motifs qui ne sont pas encore clairement définis à ce point de la trilogie. J'aurais quand même aimé avoir plus de détails à propos du fonctionnement d'Interpol puisque ses agents jouent quand même un rôle majeur, ainsi que moins de stéréotypes glissés ici et là, mais règle générale, ça n'a pas nuit à la lecture. de plus, la conclusion est assez surprenante, on est amenés à ce questionner sur la suite des événements. À l'heure actuelle, rien n'est encore terminé.
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En bref, ce premier tome de la série D'Art et de Sang est une franche réussite que j'ai beaucoup aimée. On se prend au jeu de l'enquête et de la course poursuite avec une facilité déconcertante. C'est très appréciable également de pouvoir observer un temps de pause dans quelques-unes des plus belles villes d'Europe. Une conclusion surprenante qui vous donne à coup sûr l'envie d'aller plus loin.
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