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3,63

sur 133 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Une intrigue qui prend sa source dans le passé, un siècle plus tôt, un épais mystère qui voit le jour dans l'esprit de trois adolescents et qui se révèle sous la forme d'une énigme obligeant à une certaine recherche pour trouver la solution, une certaine perspicacité et de la suite dans les idées de nos héros, du fantastique et du surnaturel qui permettra de faire ressurgir le passé, voilà qui produit un roman addictif pour adolescents, à une condition : pouvoir se mettre dans la peau de ces héros qui devront se comporter comme nos ados, fuir le monde des adultes, se débrouiller entre eux, se vanner, se marrer... Et tous ces ingrédients, le récit de Malika Ferdjoukh en regorge !

Ce roman n'est pas sans rappeler les récits de la série « Chair de poule » avec toutefois beaucoup plus de finesse que cette collection destinée à faire vendre des livres en quantité non négligeable.

L'écriture fluide permettra de captiver un certain nombre de lecteurs.

Pour ma part, j'ai oscillé entre l'ado qui sommeille en moi et l'adulte qui considère cette oeuvre. Pas de doute, ce roman plaira, même si j'ai parfois ressenti quelques longueurs, dans les moments de communication entre ces jeunes qui ont envie de s'éclater et qui ressentent la même peur, et bien que quelques indices m'aient paru incohérents, mais peut-être ai-je abordé certains passages de façon distraite. J'ai malgré tout adoré cette enquête sans véritable indice, sans témoins, basée sur le recoupement d'articles de journaux trouvés dans les archives, de témoignages et de l'aide précieuse d'un revenant et d'un médium.

La fin est parfaitement imaginée et acceptable même si elle paraît être le fruit de déductions quelques peu hâtives à l'observation d'un cliché. Mais prenons-la donc comme une vérité, après tout elle est plausible.

Un bon petit roman à conseiller autour de soi.

Je remercie Babélio et les éditions Bayard qui m'ont donné l'occasion de découvrir cette autrice que je ne connaissais pas.
Lien : http://1001ptitgateau.blogsp..
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Une fois n'est pas coutume, je me suis laissé prendre la main pour aller voir du côté d'un roman jeunesse. Après tout, j'en ai encore l'âge, n'est-ce pas ?
Portrait au couteau est un récit de Malika Ferdjoukh qui ne manque pas de saveur. C'est une enquête policière dans le milieu des arts, et plus particulièrement celui de la peinture.
Voici un crime commis durant l'hiver 1910, un meurtre jamais résolu, celui d'une jeune danseuse, une certaine Marie Legay, qui pose tous les jeudis pour ce peintre grand et ténébreux, Odilon Voret. Il l'impressionne, l'effraie presque. Elle le surnomme d'ailleurs « l'Ogre ». Ce jeudi-là, le destin de Marie bascule dans l'effroi... Elle fut poignardée de cinq coups de couteau en quittant l'atelier de l'artiste...
Aujourd'hui on parlerait de cold case... Un siècle plus tard, par le plus grand des hasards, Antonin et Élisabeth, étudiants en art, vont revenir sur les pas de ce meurtre jamais élucidé. En effet, ils observent avec stupeur que Flavie, la jeune fille qui pose pour la classe de dessin, porte sous son sein gauche des cicatrices étranges, semblables à cinq coups de couteau.
Quelques jours plus tard, ce sera un tableau exposé au musée d'Orsay qui suscitera l'étonnement d'Antonin, un tableau intitulé le Coeur déchiré et qui représente, devinez quoi ? une jeune fille assassinée de cinq coups de couteau...
Alors voici nos deux jeunes étudiants en art, s'improvisant peu à peu détectives en herbe pour remonter le temps... Et remonter le temps ici n'est pas une vue de l'esprit car le fantastique s'invite dans ces pages pour notre plus grand plaisir.
Le récit est enlevé, l'écriture est alerte, l'histoire est traitée avec beaucoup de finesse. Et qui plus est, l'atmosphère de ce début de siècle est restituée avec beaucoup d'attrait. On s'y croirait ! Enfin, je dis ça sans y avoir été... Mais il y a quelque chose ici dans l'esprit de Rouletabille, de Fantômas, de Belphégor, de Théophile Gautier...
J'ai retrouvé ici une jubilation de jeunesse, j'ai été très vite captivé dans les dédales de l'enquête. J'ai aimé m'y perdre comme ces deux jeunes enquêteurs amoureux fous l'un de l'autre... L'esprit de Marie Legay vogue entre les pages et ne cesse de troubler les protagonistes tant qu'ils ne l'auront pas délivrée de l'enfermement dans lequel elle gît depuis un certain jeudi de février 1910...
J'ai adoré les multiples références littéraires, cinématographiques, musicales et artistiques que l'auteure sème au gré des pages et qui, j'espère, sauront ouvrir les chakras de nos adolescents.
Je remercie Babelio et les éditions Bayard de m'avoir adressé ce livre dans le cadre d'une Masse Critique privilégiée.
Portrait au couteau, un roman pour les jeunes, mais pas que...
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Hiver 1910, Paris.
La jeune danseuse Marie Legay sort de l'atelier du peintre chez qui elle pose, elle sera tuée dans les escaliers.

De nos jours, Antonin et Elisabeth, étudiants dans une école d'art, découvre avec stupeur , le nouveau modèle vivant, Flavie, dont le torse offre cinq cicatrices...
Cette fille leur dit quelque chose, comme s'ils l'avaient vue avant.
Et quelques jours plus tard, Antonin tombe sur Flavie, le modéle, au musée d'Orsay, contemplant le Coeur déchiré, une toile représentant une jeune fille assassinée de cinq coups de couteau dans la poitrine... Fascinant et troublant ...
Les trois jeunes gens mettront leurs recources et talents en commun pour découvrir le fin mot de l'histoire ...

C'est un roman policier, traitant d'une cold case, mais aussi un roman SF et fantastique d'une très grande qualité . Tout d'abord sur la partie 1910, Malika Ferdjoukh arrive à retranscrire Paris, le froid, la pauvreté, l'atelier d'un peintre, , l'univers des danseuses à la perfection. On s'y croirait.
Je suis plus réservée sur la partie moderne, car j'ai trouvé que les jeunes ne "parlaient pas " comme parlerait la jeunesse contemporaine. Ils parlent un peu trop bien, mais c'est un détail infinitésimal... . Pour avoir fréquenté des écoles d' art, le coup du crayon servant à "fabriquer" un chignon et retenir les méches rebelles, m'a fait sourire, il y a toujours une fille dans la classe qui arbore ce genre d'accessoire...
L'enquête en elle-même , est hyper originale, dans son évolution et sa résolution, flirtant avec le fantastique, le passé venant demander des comptes au présent.
Un roman pour ados, mais pas que !

Je remercie l'illustrateur Clément Oubrerie, sans cette couverture , sans cet atelier si bien rendu, je n'aurais probablement pas été autant attirée par ce livre... Comme quoi, une jolie couverture peut changer la donne !

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Portrait au couteau est le nouveau roman de Malika Ferdjoukh, autrice prolifique de L'École des Loisirs que je n'avais pas encore eu l'occasion de découvrir. J'ai lu ce texte en cinq jours et je dois dire que je l'ai trouvé plutôt sympathique. Pas incontournable, mais sympathique. Il s'agit d'une enquête qui lie deux époques, l'année 1910 et le XXIe siècle, et qui se déroule dans l'univers de l'Art et en particulier celui de la peinture. Tous les personnages, qu'ils appartiennent au siècle passé ou à notre époque, évoluent dans ce milieu et les références sont donc nombreuses. L'enquête est centrée sur l'abominable crime d'une jeune danseuse, Marie Legay, survenu lors de l'hiver 1910 et jamais élucidé. Les coupables potentiels ne sont pas extrêmement nombreux et le suspense n'est par conséquent pas le point fort du récit mais suivre les jeunes enquêteurs étudiants en Art dans leurs recherches est agréable. Les incursions fantastiques dans le cadre réaliste méritent également que l'on s'intéresse à ce roman, qui pourrait plaire à des adolescents, même si certains dialogues ou certains termes employés par les personnages m'ont semblé gentiment désuets.
Je remercie Babelio et les Éditions Bayard pour cette lecture !

Lien : http://aperto-libro.over-blo..
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Portrait au couteau est un roman original car comme son titre le laisse entendre il y a un crime mais aussi une bonne touche de fantastique.

On suit d'abord la vie de Marie Legay une danseuse de l'opéra en 1910 qui pour améliorer le quotidien pose pour un peintre, Odilon Voret. Elle n'aime vraiment pas cette activité car le peintre n'est pas franchement sympathique et lui fait peur. D'ailleurs elle le surnomme l'ogre. Marie se force car ce n'est que deux heures par semaine et elle a vraiment besoin de cet argent.
Marie est une jeune fille insouciante dont j'ai aimé suivre les pas et à laquelle je me suis vite attachée. Malheureusement la jeune fille est assassinée.

Un siècle plus tard, une autre jeune fille , Flavie, pose elle aussi pour des étudiants en art. Elle a sur la poitrine de drôles de cicatrices qui font penser à des coups de couteau exactement comme sur l'un des tableaux au musée d'Orsay "le coeur déchiré" qui représente une jeune fille assassinée.
Flavie le modèle et descendante du peintre Odilon va s'associer à Antonin et Elisabeth, deux étudiants pour découvrir la vérité.

Pas facile de résoudre un crime qui s'est passé 100 ans plus tôt.

C'est un roman à l'écriture agréable qui se lit d'une traite.
J'ai préféré la première partie.

Je remercie Babelio et les éditions Bayard pour ce partenariat apprécié.

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J'aime beaucoup cette auteure, je l'ai découverte avec ses « Quatre soeurs ». Aussi quand on m'a proposé ce roman dans le cadre d'une Masse critique, je me suis précipitée pour le retenir et j'ai été d'autant plus heureuse quand je l'ai reçu.

J'ai retrouvé la verve de l'auteure pour raconter cette intrigue qui se déroule dans deux temporalités différentes. Marie Legay vit à Paris en 1910 et, pour payer ses cours de danse à l'Opéra, elle pose pour un peintre qu'elle trouve particulièrement sinistre. Elle ne sortira pas indemne de son atelier.
21ème siècle : Antonin est étudiant en Arts, et dans l'atelier où il apprend à dessiner les corps, il est fasciné par une jeune fille qui ressemble étrangement au portrait qu'il a vu au musée d'Orsay. Il décide d'en savoir plus.

L'intrigue oscille entre enquête policière, fantastique et quête amoureuse. le rythme est rapide, les personnages attachants et les dialogues savoureux. Certes, ce roman s'adresse à de jeunes lecteurs mais un peu de légèreté en ce temps difficiles, fait du bien. Laissez-vous tenter !

Challenge Multi-défis 2002
Challenge Plumes féminines 2022
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Ce livre m'a procuré une lecture très agréable.
Il relève à la fois du genre fantastique et du policier.
Trois jeunes gens, ou quatre avec la victime , sont les protagonistes d'une histoire intrigante.
Un meurtre, un tableau sont au centre de l'histoire de ce roman quelque peu historique, avec certains allers-retours passé/ présent.
Il y a longtemps, une jeune danseuse, nommée Marie posait pour un peintre parisien et fut sauvagement assassinée, peu de temps après la séance de peinture avec le célèbre peintre surnommé l'ogre.
De nos jours, deux étudiants en art et une jeune fille nommée Flavie, servant de modèle dans la même école que les deux jeunes gens, font une enquête sur ce crime commis un siècle plus tôt. Il est à noter qu' un lien ténue existe entre la jeune fille assassinée et le modèle actuel.
Au cours de l'enquête des phénomènes mystérieux et surnaturels se produisent, un appel lointain, un cri surgit du passé, une voix qu'il faut écouter et entendre pour comprendre le mobile du crime et découvrir qui a assassiné Marie, la jeune ballerine, tuée en 1910.
On voyage alors dans un Paris moderne mais parsemé d'une certaine vision romanesque.
L'ésotérisme, les visions surnaturelles, les actes guidés, les fantômes nous emportent dans une virée au coeur du fantastique.
Les tableaux pourraient-ils prendre vie, aspirer les âmes et faire en sorte qu'elles puissent se rencontrer à travers les âges ?
Certains passages courts ne sont pas sans rappeler les contes fantastiques de Gautier, un simple et bref clin d'oeil de l'auteure seulement car le style des deux écrivains, Gautier/ Ferdjoukh ne sauraient se confondre.
La couverture est à la fois jolie et effrayante, elle représente bien le sujet de l'histoire, le titre en relief également, il est très agréable au toucher.
Une histoire qui se laisse lire, agréable et un brin cosy.
Pour la jeunesse et tous les autres lecteurs.
Je remercie l'équipe de Babelio ainsi que les éditions Bayard qui m'ont permis de découvrir ce livre sympathique.


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Malika Ferdjoukh ne m'est pas inconnue. L'année dernière j'ai lu deux de ses romans jeunesse : La bobine d'Alfred, et le Club de la pluie dans le train de la peur et, à cette époque j'avais visionné une des vidéos publiées sur Babelio. J'avais bien aimé l'autrice, sa façon simple de s'exprimer, son amour de la littérature jeunesse, alors qu'elle participait à une rencontre d'auteurs jeunesse à l'IUFM de Besançon.

Je remercie Masse Critique de Babelio et les éditions Bayard de m'avoir adressé Portrait au Couteau, pour en faire la critique.

Marie, jeune ballerine de seize ans à l'Opéra, est également modèle du peintre Odilon Voret. Ces séances de pose lui permettent de payer ses leçons de danse et de subsister tant bien que mal : nous sommes en 1910, dans le Paris de la Belle-Epoque. Marie redoute ces séances de deux heures, pendant lesquelles elle doit rester immobile, face à un Odilon Voret aux allures effrayantes. Alors que débute le roman, Marie se rend chez le peintre, et sans qu'elle le sache, il s'agit de sa toute dernière séance. Au moment de quitter l'immeuble, Marie est attaquée par un inconnu. Poignardée à cinq reprises, la petite ballerine s'effondre.
Un peu plus d'un siècle plus tard…. Antonin et d'Elisabeth, étudiants en art observent attentivement Flavie, modèle qui pose pour leur classe de dessin. Flavie porte cinq cicatrices étranges au niveau du coeur… Au musée d'Orsay, Antonin retrouve par hasard Flavie quelques jours plus tard alors que le modèle examine une toile d'Odilon Voret intitulée le coeur déchiré : « Un corps de femme jeté au sol, une lame blanche enfoncée dans le coeur ». Une toile exécutée au couteau, « à la fois avec rugosité et délicatesse, âpreté et beauté ». Une jeune femme poignardée.
La vérité, c'est Antonin, son frère Jasper, Elisabeth et Flavie qui vont se charger de la découvrir. le musée d'Orsay, les archives de la police, la Bilipo, la bibliothèque des archives policières leur fourniront des renseignements précieux. Mais il ne s'agit pas d'une enquête ordinaire : un médium partagera des éléments troublants avec Elisabeth tandis qu' Antonin se croit victime d'hallucinations lorsqu'il se trouve, bien malgré lui, forcé à prendre un pinceau et à modifier un tableau qui prend alors des allures de preuve à charge.
De quelle arme parle-t-on ? Impossible que Marie guide l'enquête !
De nouveau, nous avançons dans l'avenir. Au terme du roman, Antonin, Elisabeth, Jasper et Flavie dévoilent le nom d'un meurtrier du temps jadis, et rendent ainsi hommage à une petite ballerine désormais en paix qui virevoltera à jamais dans leur mémoire.

L'histoire de Marie m'a beaucoup touchée, et j'ai été sensible aux dimensions fantastiques de l'enquête. J'ai aimé retrouver l'écriture de Malika Ferdjoukh, ses références littéraires et cinématographiques et la place centrale accordée à l'art, peinture et danse.
Un beau roman jeunesse, qui plaira certainement à tous.




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Le nouveau roman de Malika Ferdjoukh propose une enquête sur un meurtre à mener au travers d'un tableau vieux de plus d'un siècle. Une entrée en matière originale pour un roman avec certains passages sombres et d'autres plus humoristiques.
Nous intégrons le milieu artistique à Paris : l'atelier d'un peintre et son assistant en 1910, la jeune danseuse qui pose pour lui, puis deux élèves dans un atelier au XIXe siècle et leur modèle.
Les descriptions du travail et des outils ou matériel de ces artistes sont très intéressantes. J'ai également apprécié les évocations du tableau, le ressenti que l'on peut avoir en l'observant. Cela donne envie de retourner au musée afin de voir les oeuvres « en vrai » et non plus de simples photographies qui ne rendent pas la texture de l'oeuvre et ne transmettent qu'approximativement les couleurs. La différence est bien indiquée dans le roman.
Les éléments de l'intrigue sont assez évidents et je me suis assez vite douté de l'identité du meurtrier. Aucune surprise de ce côté.
Par contre si j'avais supposé de possibles passages d'une époque à l'autre, je ne pensais pas « tomber » dans le fantastique à ce point et cela m'a quelque peu déstabilisée. J'aime l'idée de cette communication par le biais d'un objet mais j'aurais aimé des explications sur ces points. En fin de compte on ne sait pas pourquoi ces jeunes gens ont été « choisis » et comment tout cela est possible. La résolution manque de crédibilité ou d'éclaircissement. J'ai parfois eu le sentiment que l'auteure fournissait de nombreux détails pour nous « perdre » mais n'en donnait plus au moment du dénouement.
L'ensemble est toutefois agréable à lire, dans une langue adaptée à chaque époque.

Je remercie les éditions Bayard pour leur confiance lors de l'envoi de ce Service Presse à partager avec mes élèves. Une surprise appréciée par les plus grands !
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Malika Ferdjoukh est une écrivaine française, auteure de nombreux romans jeunesse : j'ai été particulièrement impatiente de découvrir sa plume, que je ne connaissais pas.

Portrait au couteau est une histoire très intéressante, qui mélange les genres. On a tout d'abord un peu d'historique, puisque le récit débute au XXème siècle, en 1910 très précisément, aux côtés d'une jeune fille, Marie Legay, danseuse à l'Opéra de Paris, modèle photo sur son temps libre, et d'un vieil artiste peintre, prénommé Odilon Voret. Marie est particulièrement réfractaire à ces séances de pose, puisque le peintre, qu'elle surnomme « l'Ogre », l'effraie énormément. Mais elle a besoin des sept francs hebdomadaire qu'il lui remet pour s'acheter des équipements de danse. Après sa séance de la semaine, alors qu'elle s'apprête à quitter l'immeuble de cet homme qui l'effraie tant, une personne l'attend dans l'escalier et l'assassine froidement.

Nous quittons brutalement Marie Legay pour atterrir des années plus tard, au XXIème siècle, aux côtés d'Antonin et d'Elisabeth, étudiants aux Beaux-Arts et de Flavie, une jeune modèle photo, qui comporte une singularité : des cicatrices au niveau du coeur. Intrigués, Antonin se rende au musée d'Orsay et tombe nez à nez avec le tableau d'Odilon Voret, Coeur déchiré, qui représente la mort de la jeune Marie Legay. Après une courte enquête, il s'avère que Flavie est l'héritière d'Odilon Voret. Ensemble, les enfants vont tenter de percer le mystère qui entoure la mort de Marie, un siècle plus tôt.

Après le contexte historique du début, le lecteur est embarqué dans une enquête policière trépidante, où se mêle des scènes fantastiques, qui dépassent l'entendement. L'atmosphère est angoissante, le spectre de fantômes décédés cent ans auparavant plane constamment au-dessus de nos esprits. Un triangle amoureux émerge également entre nos trois jeunes protagonistes, ce qui ajoute une intrigue romanesque légère, à la trame principale déjà bien chargée.

J'ai aimé la première partie, alors que j'ai moins accroché à la seconde. le contexte historique me plaisait beaucoup, la découverte de cultures et de traditions différentes m'enjouaient particulièrement. La seconde partie est moins enrichissante, mais elle n'en reste pas moins agréable à découvrir. le tout donne un bel aperçu artistique aux jeunes lecteurs, qui pourraient se découvrir des vocations de peintre ou tout simplement leur donner envie d'approfondir leurs connaissances dans le domaine de l'histoire de l'art.

Petit hic pour le dénouement, avec le dévoilement du nom du tueur, qui était plus que prévisible. Je sais que ce récit est destiné aux jeunes, mais il n'empêche qu'une issue plus recherchée et plus surprenante aurait été de meilleur aloi.

Un récit jeunesse intéressant et haletant, qui mélange habilement les genres : historique, policier, fantastique, romance. J'ai beaucoup aimé l'histoire, qui pourrait susciter des vocations artistiques chez le jeune public. En revanche, j'ai trouvé le dénouement peu recherché et bien trop prévisible.
Lien : https://analire.wordpress.co..
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