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3,63

sur 133 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Quel plaisir, quelle aventure, quel roman ! Il y a longtemps que je m'étais autant régalé en lisant un livre jeunesse aussi bien écrit. Pas de fioritures, pas de verbiage inutile, juste les bons mots au bon endroit, pour une intrigue policière aussi étonnante (fantastique) que bien documentée.
Je ne connaissais pas Malika Ferdjoukh, je viens de lire sa bio express sur Babelio, et la liste impressionnante de prix qu'elle a reçus dans sa carrière, confirme que cette dame avait tout le talent pour plaire à un lecteur attentif comme je le suis, à la belle écriture.

Revenons rapidement sur le sujet de ce livre plein de suspense, qui peut (doit) être lu par tous les publics.
1910 : Marie, une jeune danseuse se presse de rejoindre un immeuble cossu de Paris pour y poser comme modèle face à un peintre au caractère aussi ombrageux qu'éruptif. Oh, elle n'y prend pas un grand plaisir, mais rester deux heures sans bouger dans un atelier à peine chauffé pour sept francs, c'est quand même de l'argent aisément gagné pour payer ses cours de danse...
De nos jours : Flavie pose également en cours d'anatomie à l'Atelier Kolodine, devant un groupe d'artistes en herbe. Parmi eux, Elisabeth et Antonin s'interrogent sur les curieuses cicatrices au niveau du coeur du modèle. le cours à peine terminé, le jeune homme s'éclipse rapidement au grand dam de Bab... On le retrouve au Musée d'Orsay, quelques jours plus tard, près d'une autre jeune fille, face à un tableau saisissant...

J'apprécie, mais pas uniquement, la littérature jeunesse pour plusieurs raisons.
Cela me permet d'être en phase - d'une certaine manière - avec des lecteurs dont je pourrais être le grand-père ; l'écriture qu'on leur propose est très accessible, reposante, sans tomber dans le bêtifiant ; les intrigues, dans le cas des romans policiers, sont souvent aussi élaborées dans que la littérature dite adulte, le côté sombre voire déprimant en est absent et c'est agréable, surtout quand c'est bien écrit, comme dans ce roman de Malika Ferdjoukh. Quand je parle d'une écriture accessible, ici, elle est fluide, légère et recherchée à la fois. le suspense, mâtiné de fantastique est bien mené. le sujet m'a touché au coeur, moi qui ai, il y a fort fort longtemps étudié le dessin entre autres, en cours d'anatomie ; j'ai d'ailleurs retrouvé nombre de détails pratiques de la vie d'étudiants en arts graphiques, et je confirme la recherche documentaire de l'auteure (autrice, quelle est la bonne formule ?).
Je pourrais écrire longtemps sur cette belle nouveauté de 2022 qu'est « Portrait au couteau » mais je vous laisse le plaisir de la découvrir par vous-même.
Enfin je remercie Nathan L. de Babelio et les Éditions Bayard pour le joli cadeau qu'ils m'ont fait avec ce roman plein de surprises.

*Peut-être que ce beau récit aurait mérité une couverture encore plus belle ?...
(M) 01/2022.
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Un meurtre horrible, sauvage et sanglant, commis en 1910. Une toile monstrueuse représentant ce crime, un chef d'oeuvre gothique. Une jeune modèle pétillante de vie mais portant les marques du crime sur son corps, 100 ans plus tard...

Un cocktail détonnant pour un très chouette thriller un peu fantastique.

Le roman nous plonge dans le Paris du XXème mais aussi dans celui du monde étudiant d'aujourd'hui. Je découvre un Paris saisissant mais sans verbiage inutile : un décors de roman prenant mais pas omniprésent. S'ajoute des personnages frais et plein de vie, de sensibilités et tellement "vrai".

Pour exemple: la relation entre le grand et le petit frère nous rappellera à tous nos taquineries entre frangins!

L'intrigue? Elle se déploie tranquillement, avec efficacité, sans grands retournements de situations et c'est très plaisant à lire. Alors oui on sent venir la révélation finale mais ça ne gâche rien à la lecture car les personnages vous ont déjà touché et vous avez envie de partager leur histoire.

Un excellent roman "jeunesse" (comme "young adult", je n'aime pas ces étiquettes), une chouette découverte et une autrice à suivre!

Bref, carton plein!
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On me conseille des romans de Malika Ferdjoukh depuis des années, mais l'occasion ne s'était jamais vraiment présentée d'en lire. C'est clairement le nom de l'auteure qui m'a fait me décider pour participer à cette Masse Critique spéciale car je trouvais le thème, la couverture et le titre un peu glauques et n'étais pas d'humeur pour ça.

La couverture de ce roman me paraissait étrangement familière, et pour cause, son dessinateur est Clément Oubrerie dont j'ai lu plusieurs BD et vu une exposition. Même si elle est lugubre, je la trouve intrigante à souhait et particulièrement réussie. Elle relate bien l'ambiance de ce roman.

L'histoire commence en 1910. On y suit les dernières heures de Marie Legay, apprentie danseuse à l'Opéra de Paris, qui pose pour des peintres à ses heures perdues afin de payer ses leçons de danse. Cette hiver là elle servait de modèle au terrifiant Odilon Voret. L'Ogre, comme elle aimait l'appeler, la peignait au couteau et s'adressait à elle avec beaucoup de rudesse, mais il la payait aussi plus cher qu'ailleurs donc elle se faisait violence pour aller chez lui chaque semaine.

Au bout de quelques chapitres, l'histoire bascule un siècle plus tard. Antonin et Elisabeth sont étudiants en art au célèbre atelier Kolodine à Paris. Lors d'un de leurs cours d'anatomie, une jeune danseuse vient poser pour eux. Sur sa poitrine d'étranges cicatrices leurs rappellent l'envoutant tableau d'Odilon Voret : le coeur déchiré.

"Portrait au couteau" est un roman policier jeunesse dans lequel apparaissent quelques éléments paranormaux. Des indices sont distillés un peu partout dans l'histoire, assez pour perturber le lecteur dans sa recherche du meurtrier.

On se prend facilement au jeu de ce que vivent les personnages, même si l'histoire a des penchants fantastiques. C'est notamment ce qui fait le charme de cette histoire. L'auteure prend le temps de nous détailler chaque personnage sur les deux époques. J'ai particulièrement aimé ceux de Marie, Antonin et Elisabeth. Je ne suis pas sûre que la partie romance était nécessaire (c'est pourtant ce qui me plait dans les histoires normalement), mais elle ne prend ici pas le dessus sur l'intrigue et reste très secondaire.

En cherchant les autres publications de Malika Ferdjoukh, j'ai remarqué un roman feuilleton "Peint au couteau" sorti en 2010 avec pour héroïne un personnage se nommant Marie et posant tremblante pour un peintre. Je suppose donc que l'auteure n'en est pas à sa première version de cette histoire.

Celle de 2022 en tout cas est réussie. Je vais de ce pas me procurer d'autres romans de Malika Ferdjoukh dont j'ai aimé la plume et ses touches d'humour pour détendre l'ambiance au milieu d'une intrigue glaçante. Merci Babelio et les éditions Bayard pour cette très belle découverte. Je conseille vivement ce roman pour les CDI des collèges et lycées (professionnels et généraux). 4,5/5
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Intriguée par le résumé de ce petit ouvrage, c'est curieuse que je me suis plongé dedans. Et ce fut une très bonne découverte.
Le récit se déroule en deux temps. Un en 1910 et l'autre à notre époque. Nous suivons Antonin, élève en école d'art qui avec sa voisine de cours Élisabeth se demandent ce que sont les marques sur le corps du modèle qu'ils croquent. de là, une enquête refait surface et nos amateurs d'art jouent les détectives en compagnie de Flavie, le modèle.
J'ai beaucoup aimé que le crime se passe dans une autre époque et que celui-ci se fasse résoudre par des étudiants en art grâce à un tableau assez dérangeant. Il y a également un petit côté mystique de temps à autre et j'ai plaint Antonin durant ces phases.
Concernant l'intrigue. Elle est simple et facile à suivre. J'ai même réussi à deviner l'identité du coupable, ce qui est rare. Les personnages sont sympathiques quoique un peu foufou pour Élisabeth avec ses réflexions saugrenues. le cheminement de l'enquête fonctionne bien aussi. On cherche à savoir qui a bien pu commettre un tel acte sur une jeune fille innocente.
Pour conclure, j'ai adoré ma lecture du début à la fin. L'événement en 1910 est tellement percutant que l'on veut tout savoir, que l'on s'accroche aux idées d'Antonin, Flavie et Élisabeth sur cette horrible affaire. Ce fut une très bonne lecture et une très bonne découverte d'une auteure que je ne connaissais pas.
Lien : https://la-bibliotheque-du-l..
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J'ai adoré ! Me retrouver dans un atelier d'artiste au début du 20e siècle, voir le musée d'Orsay, me promener dans Paris, avec les protagonistes de ce thriller.
En 1910 Marie, danseuse, prend régulièrement la pause pour un peintre qui pourtant la terrifie. En sortant d'une séance elle est assassinée.
Au 21e siècles des jeunes étudiants de l'école Kolokine, et un des modèles, se retrouvent emporté·es dans une enquête entre le musée d'Orsay, et les archives de la Police. Quel rapport entre les stigmates sur le corps de la jeune modèle, et les blessures infligées à une jeune femme sur un tableau exposé à Orsay ?
Addictif !
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Ce roman nous plonge dans une intrigue policière des plus originale où se mêlent peinture et fantastique. Bien que les personnages principaux soient nos contemporains, ils mènent l'enquête sur un meurtre datant du début du XXème siècle. Les rebondissements s'enchaînent à bonne allure, permettant aux lecteurs d'avancer dans l'enquête. le mystère s'épaissit puis, l'on devine un semblant de réponse mais cela paraît tellement impossible, comment y croire? Antonin, qui incarne le personnage principal nous révèle ses pensées et nous amène dans son sillage, à la recherche de la vérité.
Finalement, les dernières lignes m'ont vraiment surprise et j'ai terminé ma lecture le sourire aux lèvres.
Malika Ferdjoukh nous livre donc un récit bien construit et qui sait tenir son lectorat en haleine. J'ai particulièrement apprécié son style simple mais efficace. Portrait au couteau est donc un roman policier aux allures fantastiques, une vraie surprise qui vous mènera dans l'univers de la peinture.
Lien : https://www.instagram.com/au..
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C'est la couverture qui m'a tout de suite attirée et surtout intriguée. le dessin est vraiment très beau, il attire l'oeil et donne envie de découvrir l'histoire. C'est un livre proposé à un jeune lectorat, pour moi, à partir de dix ou douze ans, selon les habitudes de lecture de l'enfant. En lisant le résumé, j'ai vu qu'il allait s'agir d'un roman à suspense, et j'avais très envie de voir comment il était mené.

 

Je ne vais pas trop revenir sur l'histoire, le résumé le fait déjà assez, et comme dans tout roman à suspense, ce serait dommage de trop en dévoiler.

Tout commence en 1910, avec Marie, une jeune danseuse qui est aussi modèle pour un peintre, Odilon Voret. Cet homme lui fait peur, elle l'a d'ailleurs surnommé « l'Ogre »… On bascule ensuite de nos jours, toujours à Paris. Antonin et Élisabeth sont étudiants en Art. Lors d'un de leurs cours, ils vont être surpris de voir sur le modèle qui pose pour eux, cinq traces au niveau du coeur. Traces qu'ils vont retrouver ensuite sur un tableau, au musée. Tableau de Odilon Voret représentant une jeune femme assassinée de cinq coups de couteau, aux mêmes endroits que le modèle…

Les deux jeunes gens vont mener l'enquête, pour savoir qui est la jeune femme du tableau et quel rapport elle peut avoir avec celle qui pose pour eux.

 

En tant que lectrice, j'ai tout de suite été embarquée dans l'histoire et dans l'intrigue. J'avais quelques indices que n'ont pas les personnages du présent, mais tout est finement brouillé pour qu'on ne devine rien du tout. le suspense est vraiment bien mené, j'ai soupçonné pas mal de monde et au final, je me suis complètement trompée. J'ai beaucoup aimé l'ambiance du début du siècle, très bien retranscrite, j'ai vraiment eu l'impression d'y être, dans ces petits ateliers de peintre, les couloirs sombres, les ruelles étroites, tout est vraiment bien dépeint et donne beaucoup de réalisme aux faits.

 

Le style d'écriture est très bon, à la fois simple pour un jeune lectorat et en même temps assez soutenu pour permettre aux jeunes de s'enrichir de nouveaux mots. L'autrice a su mener le suspense jusqu'au bout, elle a mis de la tension dès le départ et celle-ci ne baisse pas tout au long du roman. Même pour moi, adulte, je me suis laissée emporter, avec quelques touches de surnaturel qui donnent encore plus de mystère et rajoutent une dose de frissons.

Les personnages sont très bien travaillés, on s'attache facilement à eux, j'avais envie de les aider. Je pense que les adolescents arriveront très bien à s'identifier à eux, ils sont très réalistes, ont des réactions de leur âge. le choix narratif à la troisième personne du singulier permet de garder une petite distance avec les personnages, mais cela n'empêche pas de s'attacher. J'ai vraiment bien aimé les suivre.

 

Ce livre m'a fait penser à la collection « Chair de poule » que lisaient mes enfants. Il a l'étoffe d'un grand, et même pour moi, adulte. Parfois certains romans jeunesse sont trop simples, celui-ci est bien travaillé, et je me suis laissé prendre au jeu.

La lecture se fait avec une certaine avidité car j'avais envie de savoir ce qui allait se passer, l'énigme est intense et on a tellement envie de savoir qu'on tourne les pages sans trop se rendre compte. Les chapitres courts rajoutent du rythme à la lecture. Je me suis laissée surprendre par la fin et la résolution de l'enquête. Je ne m'y attendais pas.

 

Je suis vraiment agréablement surprise par ce livre jeunesse qui m'a autant plu qu'un pour les adultes. La police d'écriture n'est pas trop grosse, et donne un beau confort de lecture. J'ai beaucoup aimé le style de l'autrice et je vais continuer à la suivre. Je vais surement offrir ce livre à ma petite-fille, je pense qu'elle se régalera elle aussi.

 

Je ne peux que vous conseiller ce livre, même si vous n'êtes plus des adolescents, vous passerez un bon moment avec ce suspense. Une jolie lecture pleine d'émotions et passionnante.

 

Il ne me reste plus qu'à remercier Malika Ferdjoukh pour ce bon moment de lecture et merci également à Babelio et les éditions Bayard qui m'ont permis de sortir de ma zone de confort.

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Premier roman donc pour ma part de l'auteure, et j'ai beaucoup aimé, ce mélange de fantastique et de policier, avec des bonds dans le passé qui ne sont absolument pas dérangeants.

L'intrigue était géniale, suivre ces jeunes (Antonin, Elisabeth et Flavie) ne comprenant pas cette soit disant malédiction qui touche ce modèle.

Il débute en étant en 1910 aux côtés de Marie, jeune fille étant danseuse, mais également modèle d'un peintre, qui un jour en repartant se fait subitement assassiner. Qui ? Comment ? Une enquête qui traversera bien des années avant d'être résolue. Un assassinat troublant, d'autant plus que non se retrouve après au XXIe siècle, où une peinture représentant cette jeune femme est exposée depuis bien longtemps.

La façon dont l'auteure à mêlé ces deux-temps ensemble était parfait, et bien que jeunesse, l'enquête était très intense.

Antonin, va avoir droit à des phénomènes paranormaux incompréhensibles qui arriveront suite à la découverte d'objet de l'ancien temps.

Tout le monde va se pencher sur cette subite enquête, mais ce que j'ai apprécié est que l'auteure a réussi à donner un objectif différent pour chacun des personnages.

Antonin, Elisabeth et Flavie (le jeune modèle présentant des marques similaires à cette jeune Marie), vont aller de découvertes en découvertes pour faire cesser cette « malédiction » et découvrir ce que les phénomènes qui touchent le jeune garçon veulent lui faire découvrir.

Un roman jeunesse pour tous, qui m'a tenu en haleine jusqu'au bout. Et pour une fois, je suis ravie d'une lecture qui mélange passé et présent.
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En 1910 une jeune danseuse, modèle d'un peintre est assassinée sans que l'on trouve l'auteur du meurtre. Des années plus tard, à notre époque, des jeunes gens se rencontrent et se découvrent réunis autour de ce mystère. Elles/il mènent l'enquête.
Une lecture plaisante et prenante. La dimension fantastique s'intègre bien à l'univers moderne dans lequel les personnages évoluent. Une écriture riche et très agréable.
A découvrir de toute urgence !
La professeuse documentaliste de cdicollegeguisthau
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Marie est modèle pour un peintre. Elle apprécie peu les séances mais cela lui permet de financer ses cours de danse. Hélas, la petite danseuse est retrouvée morte dans un escalier, le corps lardé de 5 coups de couteau, nous sommes en 1910. L'autrice nous invite ensuite à notre époque où des jeunes gens face au tableau de cette femme assassinée cherchent à en percer le mystère.

Un roman un peu historique, un peu policier, un peu fantastique, Malika Ferdjoukh s'amuse à mêler les genres, à parler art, peinture, cinéma à travers ces personnages. Un régal total mais comme je suis fan, je ne suis sûrement pas objective, pour une fois.
Lien : http://lespapotisdesophie.ha..
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