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sur 700 notes
Troisième tome d'une fresque passionnante qui m'a tenue en haleine jusqu'au bout, même si je dis avouer que ce dernier tome m'a un peu moins emballée que les précédents. Mais cette épopée western en territoire indien est une merveille. C'est aussi un magnifique hommage aux femmes fortes qui se battent pour que leur communauté survive, pour que les valeurs indiennes continuent d'exister.
J'ai été triste de ne pas retrouver mes deux jumelles rouquines qui mettaient tellement de piquant à l'existence ! Avons-nous affaire à des fantômes, des femmes revenues d'entre les morts ? Les disparues des tomes précédents font leur réapparition. Et j'ai bien aimé comme les fois précédentes, la partie historique, traditions, superstitions, coutumes. Et l'abominable Séminole est toujours de la partie ! J'ai beaucoup aimé l'immersion dans la nature, les passages sur les animaux, les chevaux, et la pensée indienne, cette religion animiste qui confond la personne et l'animal, et le fait devenir loup, puma, faucon… et honore les anciens, les disparus, la famille Et j'ai adoré le personnage de Chance, le Comanche qui rejoint la petite troupe par amour et est si attachant !
Cette troisième partie est de fait le lien entre la fin du XIXème et le XXIème siècle, et permet de mettre en avant la situation actuelle des Indiens d'Amérique et des femmes en particulier : les Amérindiennes sont deux fois plus victimes de viol que le reste de la population, que 84 % : le nombre de femmes indigènes qui ont subi des violences physiques, sexuelles ou psychologiques au cours de leur vie, que la proportion de femmes disparues est nettement plus importante aussi.
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Voici le dernier tome de cette belle trilogie, Mad et Molly se rencontrent, et l'on découvre les derniers carnets qui étaient restés secrets.

Il y a toujours une belle solidarité dans ce tome, un peu moins de violence ou d'aventures mais il est surtout plus mystique et ça j'ai beaucoup aimé.

C'est vraiment une belle trilogie vivante et violente, dépaysante et instructive.
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Amazones : femmes guerrières et égalité des genres

3e volet des « Mille femmes blanches » : suite et fin d'une trilogie passionnante et immersive dans la civilisation des indiens d'Amériques du nord.

L'histoire (tomes 1-3) nous plonge dans les guerres indiennes, celles des Blacks Hills de 1876 -1877 (plaines amérindiennes s'étalant du Canada au Mexique en traversant le Montana, le Dakota et le Wyoming) opposant les Lakotas (Sioux) et leurs alliés (Cheyennes et Arapahos) à l'armée US (Shoshones et Crows). Si les indiens défendent un territoire sacré (traité de Fort Laramie de 1868) et leur culture, les Caucasiens s'approprient la terre pour se répandre (colons) et gagner l'or des montagnes. Cette guerre est ponctuée par différentes batailles. Si, dans le second opus, il s'agit de Rosebud Creek opposant Sitting Bull, Little Wolf et Crazy Horse, échappés des réserves au général Crook et Custer, le 3e et dernier volet, nous plonge au lendemain de la plus célèbre d'entre-elles : Little Big Horn. La coalition indienne remporte une des plus grandes victoires qui restera ancrée dans la mémoire américaine autant que celle de Gettysburg.

Cependant, cette victoire ne change en rien la condition amérindienne : parqués dans des réserves (sédentarité), affamés, malades, alcooliques, transformés en homme blanc (vêtements, écoles, religion), leur civilisation s'effondre pour disparaître complètement. Les colons sont de plus en plus nombreux, « le cheval de fer » réduit considérablement les distances, la ruée vers l'or est à son apogée. Plus de rites, plus de chasses (le bison est exterminé), plus de guerres (les guerriers s'ennuient). Que faire ?

Certains au lendemain de cette éclatante victoire iront rejoindre les réserves et les agences et s'inscriront sur leurs registres, d'autres deviendront éclaireurs dans l'armée US devenant des traîtres aux yeux de leur tribus car la guerre des Blacks Hills n'est pas terminée pour autant. D'autres, perdus, dispersés chercheront à se retrouver et à errer dans les plaines et les montagnes du Montana pour lutter encore et encore sur des générations et des générations contre celui qui leur a volé leurs terres, leur culture, leur mode de vie et leur histoire.

C'est ce que nous conte Jim FERGUS défenseur de la cause amérindienne et Chevenne, plus précisément dont il est passionné. Son récit s'effectue à travers des carnets ou registres que les « femmes blanches : May Dodd, Molly McGill Bear » vendues aux indiens dans le programme FBI (1e tome) remplissent de leur écriture racontant leur quotidien de squaws et de guerrières au sein de la tribu. Ces carnets seront transmis de mère en fille, de génération en génération jusqu'à aujourd'hui offrant un témoignage bouleversant et authentique d'une époque révolue et d'une lutte perpétuelle. Ces femmes, blanches et/ou indiennes « coeur vaillant » sont les amazones de la Grèce antique, ces femmes guerrières qui tuent, vengent et se font justice dans la clandestinité.

Jim FERGUS brosse un portrait de femmes conquérantes et libres tout en dessinant la condition féminine au XIXe siècle et de nos jours,
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       Au départ, une histoire vraie, semble t-il. Un chef cheyenne propose au président Grant d'échanger mille chevaux..... contre mille femmes blanches. Bien sûr, elles auraient été choisies parmi les prostituées, les voleuses, les folles.... tout ce qu'on peut trouver dans les prisons et les asiles et dont les braves gens sont ravis de se débarrasser. Ca ne s'est pas fait. Mais Jim Fergus imagine que, oui, l'échange a eu lieu, et que ces malheureuses se sont intégrées dans leur nouvelle vie, au point de devenir les ennemies les plus farouches des blancs, au point de former une milice combattante, les Coeurs Vaillants, après la bataille de Little Big Horn. Il a écrit sur ces nouvelles amazones une trilogie dont je n'ai découvert, un peu par hasard, que le troisième volume. 
      A demi-français, et ex-professeur de tennis, Jim Fergus se passionne très jeune pour les Cheyennes, finit par s'installer dans le Colorado et se met à écrire, encouragé par Jim Harrison. Une bonne partie de sa production romanesque tourne donc autour des Indiens (une autre, autour des Françaises...)
      La qualité de l'écriture de Fergus est bien loin cependant d'atteindre celle du grand Jim, un des monuments du récit de l'Ouest sauvage! Il a une langue assez plate, parfois un peu mièvre, et de plus je ne suis pas certaine que la traduction en soit fantastique.
      Cela dit, les "journaux perdus" de deux de ces amazones, au milieu de leurs valeureuses troupes, se lisent avec plaisir. L'une d'elle semble naviguer entre le monde réel.... et un autre monde. D'ailleurs, ne se serait elle pas jetée d'une falaise, au moment de sa capture par les soldats? Une de ses compagnes l'aurait rattrapée. Peut être. Bon, c'est un agréable récit d'aventures. Et aussi, un vrai plaidoyer pour ces ethnies qui, pour la plupart, ont mal vécu l'incorporation à la société "occidentalisée", et où les femmes étaient beaucoup plus valorisées que dans notre société occidentale, justement. Elles avaient un rôle, et pas que de potiches.
      Il est cependant difficile de ne pas avoir parfois l'impression que l'on ressent dans ces boutiques d'artisanat local où l'on découvre que certains objets sont made in China.... Oui, il y a un peu de folklore de pacotille et je pense que le même récit écrit par un véritable "native american" aurait eu une autre saveur....
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Quand j'ai reçu les Amazones, je me suis aperçue qu'il s'agissait du troisième tome d'une trilogie et je me suis ruée à la librairie acheter les 2 premiers volets. Je ne le regrette vraiment pas. Il est possible de prendre du plaisir avec ce seul 3ème tome mais si on a le loisir de tout lire dans l'ordre c'est beaucoup mieux. Néanmoins je conseillerais de prendre son temps, moi j'étais un peu pressée car Léa nous avait organiser une rencontre avec Jim Fergus. J'ai dévoré Mille Femmes Blanches et me suis précipitée sur La Vengeance des Mères. Surprise, on y retrouvait des personnages abandonnés comme morts dans le premier tome! Qu'importe, la fougue de ces femmes m'a emportée et je me suis à nouveau glissée avec elles dans les territoires cheyennes. J'ai appris que l'auteur avait attendu quinze ans pour écrire une suite à Mille Femmes Blanches et j'imagine très bien le plaisir de ses lecteurs à retrouver les personnages si attachants du premier tome. Plaisir moins évident quand on embraye dans l'heure qui suit! J'ai dû faire une petite pause avant de finir le 3ème opus et, à nouveau, éprouver du plaisir dans ma lecture.
Dans Les Amazones Jim Fergus use du même stratagème et nous ressuscite quelques héroïnes. C'est une nouvelle plongée au coeur du quotidien de tribus amérindiennes à la fin du XIXème siècle sur lesquelles l'auteur pose un regard ethnologique. Il nous transmet sa passion et nous emporte dans de trépidantes aventures. Dans cette épopée romanesque à souhait, à travers les journaux de deux protagonistes qui s'adressent à nous à la première personne, il dresse le portrait de femmes fortes et attachantes. Ce dernier tome, comme les précédents, est un western, mais côté indien et féminin, avec la nostalgie des temps anciens, des étendues immenses, de la nature sauvage d'avant l'arrivée des européens.
En parallèle Jim Fergus dresse un constat très intéressant de l'état des peuples amérindiens en ce début du XXIème siècle. Même si je suis réticente sur le côté magie de ce roman qui ne correspond pas à mon esprit plutôt cartésien, j'ai trouvé beaucoup d'intérêt dans cette nouvelle approche des tribus autochtones de l'Amérique du Nord et j'ai repris plaisir à ma lecture après ma petite pause.
Lu grâce à Léa et son Picabo River Book Club.

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Cette fois ça y est, j'ai terminé la trilogie de 'Mille femmes blanches' et je suis mitigée. J'avais adoré le premier roman, apprécié au moins autant le second si ce n'est sa fin que j'ai trouvée spéciale. Mais j'ai moins aimé ce 3ème tome. Il est plutôt question ici de surnaturel et ça gâche un peu les choses à mon goût. On termine ce livre sans vraiment savoir ce qu'il est advenu de May ( elle qui se dit une si bonne mère comment peut-elle laisser sa petite Wren ? ..) On se demande aussi ce que va devenir Martha. Et je ne comprend pas très bien pourquoi l'auteur a créé dans ce roman un monde parallèle en quelque sorte. Quel sens ça a ? On est un peu dans de la science fiction c'est dommage moi qui ai tant aimé découvrir cette si belle culture sur les indiens d'Amérique. Pourquoi ne pas être resté dans quelque chose de plausible ? Alors je me dis que j'ai peut-être l'esprit trop étroit des blancs...et que je ne crois que ce que je vois. Mais quand même...
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belle Conclusion ce dernier tome ! Je retrouve tout ce qui m'a fait aimer les deux premiers tomes. Cette histoire qui paraît invraisemblable, Jim Fergus la répartit très bien avec ces trois tomes. Pas facile d'aimer une trilogie, souvent on adore le tome 1 puis les autres tomes nous déçoivent mais là ce n'est pas le cas.
Merci à Babelio de m'avoir permis de découvrir ce dernier tome !
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Ce livre est le tome 3 de la trilogie "Mille femmes blanches". Quand commence la série, nous sommes en 1875. Un chef cheyenne a échangé, avec l'accord du président Grant, mille chevaux contre mille femmes blanches. Ces femmes ont été recrutées dans les prisons ou asiles des Etats Unis. Dans le premier tome, nous assistons à l'intégration des femmes jusqu'à ce que la tribu subisse une attaque qui la disloque. Je n'ai pas lu tome 2 mais j'ai écouté sans difficulté le tome 3, qui raconte la suite des aventures d'une partie de ces femmes. Elle ont pris le parti des indiens, défendant avec courage une civilisation sacrifiée.

Ce livre, bien que s'écoutant avec plaisir, n'est pas mon préféré parmi les trois que je vous présente aujourd'hui. Je n'ai pas trouvé que cette suite apportait grand-chose à l'histoire de départ
Lien : http://sylire.over-blog.com/..
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Ce livre signe la fin de la trilogie de Mille femmes blanches de très belle manière.
On retrouve toutes nos héroïnes, certaines devenues de grandes guerrières.
Cependant cette fois le récit penche aussi vers un peu de rêves, de surnaturel diront certains pour mieux entrer dans la légende des Indiens.
Magnifique !
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Dernier livre de la trilogie.
L'armée américaine a gagné mais honte à elle d'avoir suivi les ordres de personnages belliqueux, accapareurs de terres, massacreurs d'une culture séculaire et traites aux engagements pris.
La société des femmes guerrières au coeur vaillant a poursuivi la bataille jusqu'au renoncement mais leurs descendants, génération après génération, poursuivront leur oeuvre.
Les primitifs, (peuple fier et pacifiste qui ne demandait qu'à vivre sur ses terres), sont désormais parqués dans des résidus de terrains, désoeuvrés car sans travail face à la méfiance des gens « bien pensants » soumis aux lois des blancs dits civilisés et à tout ce qu'il réprouvaient ( l'alcool, les maladies, leur culture, leur dignité, leur bien être, leur soif de liberté…).
Malgré tout, un essoufflement dans ma lecture. Ne me reste plus qu'à lire le premier tome (1000 pages).
Plus tard.
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