AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,91

sur 700 notes
Dans les années 50/60, dans la littérature, au cinéma, dans la bande dessinée, et dans les premières séries télévisées, les héros de la conquête de l'ouest étaient les cow-boys, les tuniques bleues de l'armée américaine blanche . Ce n'est que plus tard que le sort réservé au peuple indien a commencé à apparaître, le vol des terres, les massacres des individus et de leur culture. Puis quelques héros ont été des indiens. La force de la trilogie de Jim Fergus, « Mille femmes blanches » réside dans le fait que non seulement il montre que les indiens n'étaient pas les sauvages que l'on avait décrit, mais il le fait en donnant le rôle principal à des femmes. Avec « Les amazones » il poursuit la lecture des carnets, de l'année 1876, de May Dodd et Molly McGill, des femmes blanches échangées contre des chevaux par le chef Little Wolf pour lutter contre la disparition de sa tribu. Il y ajoute le journal de Molly Standing Bear, une représentante du peuple cheyenne qui de nos jours, lutte pour la défense des femmes indiennes. C'est un récit passionnant dans lequel les rebondissements se succèdent. Ce qui m'a plu principalement, c'est surtout les descriptions des conditions de vie, l'installation des villages, le déplacement des campements, notamment la préparation des périodes hivernales, l'importance des bisons, et des chevaux pour le peuple indigène de l'Amérique , la beauté des rapports humains entre les femmes blanches, et les indiens, ainsi que leur lutte pour leur survie et celle de leur culture.
Commenter  J’apprécie          71
Fidèle lectrice de Jim Fergus, je me faisais une joie de découvrir l'ultime tome de la trilogie tant j'avais apprécié le premier volume "Mille femmes blanches" et sa suite "la Vengeance des mères". Pour rafraîchir ma mémoire et profiter pleinement de ma lecture, j'avais au préalable relu les deux premiers tomes dans la foulée avec une émotion intacte. Bien dommage que cette dernière ne soit plus au rendez-vous pour cette suite tant attendue ....
Poursuivant les aventures des femmes blanches échangées par le gouvernement américain contre des chevaux indiens, nous voici à nouveau dans les grandes plaines au milieu des troupeaux de bisons et de chevaux sauvages en compagnie des cheyennes et des comanches .
Mais quelle surprise de voir resurgir du passé des personnages disparus dans les volumes précédents ! Ce procédé dont étaient friands les feuilletonnistes du 19ème siècle m'a interloquée tant le cours du récit me paraissait peu convenir à ce type de retournement inattendu.
Même (voire surtout) les méchants ont droit à la résurrection et "l'infâme Jules Seminole" revient avec persistance tel le "boss" des jeux vidéos !
Que dire également du choix d'un registre que je qualifierai de "magique fantastique" : Faire dévier l'intrigue sur des voies plus riantes ? Plaire à un public amateur de sensationnalisme nourri à la mystique "Game of Thrones" ? Rappeler la persistance du chamanisme dans la mentalité amérindienne ?
En ce qui me concerne, la sauce n'a pas pris , mais vraiment pas du tout et la fin du récit m'a stupéfaite au point que j'ai failli abandonner la lecture, ce qui n'était pas je pense le but recherché par l'auteur.
Les aventures "extraordinaires " des héroïnes ne m'ont absolument pas émue et je n'ai pu m'empêcher d'évoquer cette vieille icône des années 1970 Angélique marquise des Anges qui échappe in extremis aux pires sévices pour finir dans les bras d'un séduisant partenaire avec lequel elle partage de torrides étreintes ... Bof !
La partie contemporaine du récit consacrée à la rencontre (amoureuse of course !) des descendants de May Dodd et de Molly Mac Gill avec la découverte (une fois de plus) de nouveaux carnets intimes, ne présente vraiment qu'un intérêt limité et n'apporte que bien peu d'informations sur la situation du peuple amérindien dans les Etats Unis d'aujourd'hui.
Mais pourquoi diable faut-il qu'un auteur , qui a publié un excellent roman, puis un second peut-être un cran en dessous du premier, mais néanmoins très bon, s'acharne à lui donner une suite ? Un livre de trop ....
Commenter  J’apprécie          71
J'attendais le tome final de la trilogie « 1000 femmes blanches » avec impatience !

Encore une fois, la plume de Jim Fergus est sublime : vivante, fluide et empreinte de poésie, à un tel point que comme je lisais le livre, je voyais le film se dérouler très nettement dans ma tête.

Comme pour les autres tomes, l'histoire est très intéressante ; elle montre certes la cruauté et l'avidité de l'homme blanc, mais elle est aussi un hommage au peuple amérindien, un hymne à la liberté, un cri pour la préservation de la nature et un message d'espoir quant à la tolérance des différences.
Commenter  J’apprécie          71
Je ne suis pas objectif, Jim Fergus état un de mes auteurs préférés, d'autant plus que je l'ai rencontré pour la sortie de ce livre, il m'a d'ailleurs remercié pour une de mes questions.
J'ai bien aimé ce livre, plus parce qu'il est la suite de 1000 femmes blanches que par son style. C'est moins détaillé que d'habitude, moins tranchant, plus prévisible.
Au moins ce livre a le mérité de clôturer la saga, il ce lit avec plaisir mais pas non plus avec un enthousiasme débordant.
La fin est bien, comme le reste du livre, pas de quoi sauter au plafond pour autant, je reste sur ma faim.
Travail soigné, enlevé mais sans touche de folie.
Commenter  J’apprécie          70
Ce troisième volet de l'épopée des Mille femmes blanches, est à la hauteur des deux premiers. Jim Fergus sait une fois de plus emporter le lecteur dans cette Amérique indienne où les vies sont soumises aux passions guerrières comme amoureuses. On a envie de croire que tout est possible et l'espoir est présent à chaque page. Ce livre transporte en mettant en face de réalités difficiles mais humaines. le style de l'auteur et sa manière de construire l'histoire rend chaque ligne réel. On croit vraiment lire les journaux intimes de Molly et May qui livrent l'épopée mettant en avant les combats de femmes que la vie n'a pas épargnées aux côtés d'un peuple qui se bat pour ne pas sombrer.
Commenter  J’apprécie          70
Ma période "Indiens" est donc révolue pour le moment.
Après avoir lu Mille femmes blanches et quasiment enchaîné avec La vengeance des mères, je termine donc la trilogie avec Les Amazones.
Ce tome m'a plus enchantée que le précédent qui me semblait un peu être une redite du premier.
Ici, pas beaucoup de nouveaux personnages, Jim Fergus bâtit la suite de l'histoire des femmes déjà rencontrées dans les précédents opus.
J'ai beaucoup apprécié la rencontre de May et Molly, porteuses de la parole des "femmes blanches". Leurs récits nous sont à nouveau rapportés par le biais de leurs carnets intimes mais cette fois, une nouvelle intervenante prend la parole. Il s'agit de Molly Standing Bear, lointaine descendante cheyenne de Molly. Sa parole permet de faire le lien entre le passé et l'époque actuelle qui n'est pas beaucoup plus accueillante pour les Indiens que 150 plus tôt malheureusement.
Cette perspective a ravivé mon intérêt qui s'était émoussé à la lecture de la vengeance des mères.
Ce qui m'a un peu moins plu par contre, c'est le nombre de romances dans le roman, qui selon moi, nuit parfois au propos.
Mais cet aspect est compensé par le nombre de femmes fortes croisées au fil des pages.
Commenter  J’apprécie          70
Ce dernier tome clôt cette saga avec brio car on y retrouve tous les personnages rencontrés depuis le début et les réflexions autour des différents thèmes abordés sont très bien amenés et de façon très intelligente. Toujours sous forme d'extrait de journaux intimes avec l'intervention d'un personnage de l'époque actuelle qui replace les faits passés dans le contexte et qui donne son point de vue sur la vie et les conditions des Amérindiens à l'époque actuelle.

L'auteur aura réussit avec cette saga, à nous plonger dans la grande Histoire à travers des petites histoires (témoignages des protagonistes).
Commenter  J’apprécie          60
Suite et fin de la trilogie Mille femmes blanches.
Ce dernier tome est tres bien écrit,le style de Fergus est agréable, fluide et précis.
Je me suis replongé avec grand plaisir dans les grands territoires du Far West auprès de ces indiens et de leur culture.
Ce dernier opus est un peu plus manichéen et c'est dommage. Dans les deux premièrs tomes l'auteur est parvenu à ne pas tomber dans la facilité des gentils indiens et des méchants cowboys,ce n est pas le cas cette fois.

Il nous ressuscite également un de ses principaux personnages, procédé encore une fois facile et simpliste et qui selon moi prouve que Fergus est arrivé au bout du bout de son histoire.
Ca tombe bien puisque c est le dernier tome.

Pour faire simple ce dernier tome est moins abouti et moins bien travaillé que les deux premiers dans sa trame et son scénario.

C' est tout de même une lecture tres agréable et une trilogie incontournable sur la culture indienne et la colonisation (génocide ?)des tribus indiennes par les américains.

Un voyage dans le temps et au coeur d ' une civilisation de " sauvages" que je trouve bien plus évoluée et respectueuse de la Terre et de sa culture que notre société " civilisée".


A lire absolument si vous vous intéressez à la culture indienne .
Commenter  J’apprécie          60
Jim Fergus clôt avec brio la trilogie commencée avec Mille femmes blanches. J'y ai retrouvé avec plaisir les héroïnes fortes et la description de la vie des indiens de la fin du XIXe siècle. Je lis rarement des romans d'aventure, mais celui-ci donne envie de grands espaces! Les passages se déroulant aujourd'hui sont également édifiants, notamment sur le traitement des femmes natives (et de la population indienne en général) en Amérique du nord aujourd'hui. Cela vaudrait le coup d'y consacrer un nouveau roman. Cependant, je n'avais que peu en mémoire les tomes précédents, ce qui m' a un peu perdue dans ma lecture. Autre point négatif, c'est la difficulté à saisir ce qui est de la réalité historique, ce qui est de l'imaginaire indien, et ce qui est du fantasme de l'auteur.
Commenter  J’apprécie          60
Dernier opus de la trilogie de Jim Fergus, extraordinaire conteur des grands espaces américains, Les Amazones est un vibrant hommage à l'humanité. Au-delà des sanglantes batailles entre l'armée américaine et les peuples indiens, Jim Fergus parvient à nous dépeindre avec tant de réalisme des personnages complexes, attachants ou épouvantables (le glaçant Jules Seminole, qui surgit tel un fantôme au moment où l'on s'y attend le moins), et parfois un peu des deux. Dans ce dernier tome, nous assistons à la rencontre des héroïnes des 2 premiers tomes, May et Molly. Personnages de caractère, elles sont traitées à égalité dans cette histoire et deviennent même amies. L'histoire se déroule sous nos yeux à travers les journaux intimes de ces 2 femmes, retrouvée par Molly Standing Bear, descendante de Molly, qui s'éprend de Jon Dodd, descendant de May.
Grâce à ces personnages ancrés dans la réalité actuelle, Jim Fergus peint une critique acerbe de la société américaine d'aujourd'hui, où les peuples indiens sont toujours mal considérés, où les femmes sont beaucoup plus agressées que les femmes américaines, et subissent de nombreux abus sans que l'Amérique ne s'en émeuve, comme si les femmes indiennes n'existaient pas. L'auteur leur rend hommage en développant ces personnages féminins à la fois courageux et forts, contraints à des choix difficiles et en proie au doute parfois, mais qui ne renoncent jamais.
Et au milieu de ces femmes, 2 personnages masculins évoluent sans jamais prendre leur place, et valent qu'on les évoque également : le cow-boy Chance, qui a un peu de sang indien, et s'est épris de May, pour laquelle il sera capable de tout, et Jon Dodd, journaliste amoureux de Molly Standing Bear...
Et si l'avenir résidait dans ces humains au sang-mêlé, qui ont su transcender les qualités de leurs ancêtres pour devenir des Hommes dont le courage n'égale que la bonté ?
Commenter  J’apprécie          60




Lecteurs (1882) Voir plus



Quiz Voir plus

Dead or Alive ?

Harlan Coben

Alive (vivant)
Dead (mort)

20 questions
1835 lecteurs ont répondu
Thèmes : auteur américain , littérature américaine , états-unisCréer un quiz sur ce livre

{* *}