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3,4

sur 1421 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Giovanna entend son père dire qu'elle est laide. Il associe sa laideur à celle de sa soeur, Vittoria. L'adolescente veut alors rencontrer sa tante, malgré la réticence de ses parents qui n'adressent plus la parole à Vittoria.
Peu de rebondissements, plutôt une suite de tableaux un peu désordonnés et je n'ai pas toujours compris les personnages.
Giovanna est loin d'être aussi fascinante que Lenù et Lila dans L'amie prodigieuse.
J'attendais plus de ce livre.

Lien : https://dequoilire.com/la-vi..
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À douze ans, Giovanna, la narratrice, cesse d'être une enfant. Élevée dans une famille bourgeoise, elle n'a aucune relation avec la famille de son père et notamment sa tante Vittoria, une femme qui allie à la perfection laideur et propension au mal, envieuse, arrogante, ingrate, cruelle qui a monté tout le monde contre son père. Giovanna n'a plus qu'une idée : rencontrer Vittoria.

Vittoria ne va pas lui déplaire, elle est effrontée, ne pratique pas la langue de bois, elle dit les choses crûment. Elle la traite comme si elle avait son âge, comme une confidente, comme une complice. Elle lui apprend à comprendre et à regarder au-delà des apparences.

Quel plaisir de retrouver la plume vivante et réaliste d'Elena Ferrante, dans ce roman elle reprend ses thèmes de prédilection, l'adolescence, l'amitié, les désirs naissants, l'apprentissage de la vie et du sexe, la découverte de l'amour et bien sûr Naples et ses quartiers en toile de fond. Elle sait parfaitement décrire la pénible entrée d'une adolescente dans le monde des adultes ; sa grande fragilité, son mal-être et sa mélancolie. Giovanna sent en elle un violent besoin d'être abjecte, tout l'indispose : voisins, passants camarades, profs et ses parents surtout.

« Moi, je me dis que j'étais ratée, comme un gâteau quand on s'est trompé d'ingrédients. »

Je n'ai cependant pas ressenti la même satisfaction à la lecture de ce roman, aucune surprise, j'ai eu l'impression d'une certaine répétition avec « l'amie prodigieuse », des personnages moins attachants, quelques longueurs aussi.
Ce récit navigue entre les mensonges et les secrets qui se nichent derrière des amitiés de convenance,

« Des mensonges, encore des mensonges ; les adultes les interdisent et pourtant ils en disent tellement. »

Quand le roman se termine, Giovanna a 16 ans, sans aucun doute Elena Ferrante va utiliser son personnage dans d'autres livres, à suivre donc…
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"Avec un mensonge, on va très loin, mais sans espoir de revenir en arrière"
*******************
Giovanna, jeune adolescente, fille unique d'un couple de professeurs à Naples vivant dans les beaux quartiers, se sent aimée et protégée par ses parents.. jusqu'au jour où elle surprend une conversation entre ses parents : son père la trouve laide et dit qu'elle ressemble à la tante Vittoria pour laquelle ses parents vouent une véritable aversion.

A partir de là, Giovanna, bouleversée par cette révélation, va souhaiter rencontrer cette soeur mystérieuse et maléfique de son père, dont la famille semble diabolisée, bannie, vivant dans un quartier plus pauvre et populeux.

Et, l'apprentissage du mensonge pourra commencer.
Des sentiments perturbés et remplis de contradictions animeront alors son quotidien.
La vie de ses parents s'est-elle nourrie de mensonges et d'hypocrisie ?
Son adolescente jeunesse s'en trouvera affectée, ainsi que son éveil à la sexualité.

Un roman au style vif, acéré, certaines situations vulgarisées, personnages désabusés, l'accent est mis sur les différences des milieux sociaux et la période critique de l'adolescence.

Un goût d'inachevé et globalement déçue ; ayant apprécié en son temps les volets de "L'amie prodigieuse".
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Grâce au talent d'Elena Ferrante, il suffit de quelques lignes pour s'immiscer dans l'esprit de Giovanna. Cette jeune napolitaine est confrontée aux affres de l'adolescence, de sa généalogie et des mensonges.

C'est un roman d'apprentissage au sujet des amours sous ses multiples facettes (familial, charnel, officiel, secret, adultère, provocant, religieux...). L'estime qu'on porte aux autres autant que celle que l'on s'accorde.

L'écriture est raffinée, les descriptions des lieux et des personnages sont riches et soutenues. Elena Ferrante décrit avec brio des scènes de vie plutôt banales ; et malgré tout le talent déployé, c'est le sentiment de banalité qui l'a emporté pour moi. Je n'ai peut-être pas choisi le meilleur roman de l'autrice pour entrer dans son univers... D'autant que la conclusion m'a terriblement déçue, mais peut-être n'ai-je pas bien saisi l'essence de ce roman...
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L'entrée dans l'adolescence est douloureuse pour Giovanna, la narratrice de la vie mensongère des adultes.
Une simple phrase énoncée par son père, et malencontreusement entendue, lui fait perdre toute confiance en elle et la plonge dans une histoire familiale, jusqu'ici tue. Cela la conduit brutalement à quitter le monde idyllique de l'enfance.
« Elle ressemble à ma soeur » n'est pas vraiment un compliment dans la bouche d'Andrea qui a rompu toute relation avec sa famille depuis plus de 15 ans. Dès lors, Giovanna nourrit le vif désir de rencontrer Zia Vittoria, pourtant affublée par son père chéri de qualificatifs plus que dépréciatifs.
Elena Ferrante montre un talent certain pour décrire cette période, entre troubles et malaise, mal-être jusqu'au plus profond de soi mais surtout désillusion quant au monde des adultes : le regard sur ses parents évolue, se débarrasse de sa candeur et de l'amour inconditionnel qui l'aveugle et c'est infiniment douloureux. Jusqu'alors très protégée par ses parents enseignants et cultivés, la fillette va vivre comme une déflagration leur séparation et la découverte de leurs petits secrets. Cette confrontation à un autre réel et les dégâts qu'elle provoque sont saisis à la perfection.
Giovanna va désinvestir ses études, adopter des comportements à risque avec les garçons, manipuler son environnement - mettre tout en oeuvre pour essayer de tenir loin la douleur.
C'est le deuxième roman de Ferrante que je lis. Je n'ai pas lu l'intégralité de la saga L'amie prodigieuse - le premier tome ne m'ayant pas vraiment conquis. Même chose ici, j'ai le sentiment d'être toujours en extériorité : c'est bien écrit, parfois original et inattendu (l'histoire du bracelet, comme fil conducteur est particulièrement bien traitée) mais je ne suis jamais totalement embarquée, ni émue.
Challenge ABC – 2020/2021
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En terminant ce livre, je me suis dit que je ne l'avais pas lu au bon moment pour l'apprécier vraiment.
Ayant terminé la lecture de "l'amie prodigieuse" à peine un mois plus tôt, j'ai eu l'impression de ne pas en être sortie ...même décor napolitain ... même opposition entre les différents niveaux sociaux et culturels associés aux différents quartiers.... une adolescente qui n'est pas sans rappeler Elena ou Lila .... le personnage de Nino Salvatore semble apparaître en filigrane dans le personnage de Roberto ....
J'ai retrouvé les mêmes discours sur le mensonge, la trahison.... l'importance des études .... la problématique du passage de l'enfance à l'âge adulte .....
Sans doute que si je n'avais lu que ce roman de l'auteure je l'aurais apprécié mais là j'ai vraiment eu une impression de "redite" et j'avoue avoir eu envie de terminer rapidement ma lecture.
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" Ça n'a rien à voir avec l'adolescence : elle est en train de prendre les traits de Vittoria" .
Giovanna, la narratrice de cet ouvrage, n'a que 12 ans lorsqu'elle entend son père prononcer cette phrase.
Nella, sa mère est d'origine bourgeoise. Andréa, son père, est issu des quartiers populaire de Naples. il est le seul de sa famille a avoir fait des études : C'est un intellectuel. Les liens avec sa famille sont rompus. Une détestation profonde sépare le frère et la soeur.

Suite à la remarque violente de son père, Giovanna demande à rencontrer Zia Vittoria.
Si ses rencontres avec Vittoria sont un peu rudes - elle critique en mal son frère et sa belle-soeur- elles seront également instructives car elles vont lui ouvrir les yeux sur la fragilité des adultes. Avec Vittoria elle fera la connaissance de personnages plus ou moins intéressants qui participeront à son passage de l'enfance à l'adolescence.

A la fin du roman Giovanna a seize ans, ses parents sont divorcés. le monde de son enfance a été englouti.

Ce roman m'a questionnée. Je suis surprise devant la maturité de Giovanna et ses amies Angela et Ada, tout particulièrement au sujet de leur sexualité. Pour ces jeunes filles la sexualité semble être plus une question d'expériences que d' attirance affective. Les pages sur la première relation sexuelle de Giovanna m'ont glacée.

Si j'ai apprécié la lecture de cet ouvrage, j'avoue ne pas y avoir trouvé la richesse et la profondeur de la tétralogie de l'Amie Prodigieuses. Giovanna est un personnage attachant et intéressant mais moins que ne l'ont été Lila et Elena.

Je suis plus de la génération de Lila et Elena😅...comme elles j'ai lu "les quatre filles du docteur March" !
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Roman passionnant qui narre les relations compliquées de 2 familles. Puis ça devient longuet quand la fille se transforme en femme. Que c'est compliqué la vie des ados qui se cherchent... L'auteur reprend un de ses thèmes favoris : la lutte des classes sociales à Naples.
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Elena FERRANTE. La vie mensongère des adultes.

Nous sommes à Naples, dans les années 1990. L'héroïne de ce récit, Giovanna, est la fille unique d'un brillant couple de professeurs. Elle travaille bien au collège, et vit une enfance heureuse au sein de sa famille. Un jour, elle surprend une conversation, dans laquelle son père, Andréa, établit une similitude entre sa fille et sa soeur Vittoria. Or Giovanna n'a jamais entendu parler de cette tante. Alors qu'elle a connu ou fréquenté les membres de la branche maternelle, elle ignore quasi tout de la branche paternelle. Suite à cette allusion , elle va demander à ses parents de lui présenter ce membre de sa famille. Son père est issue d'une classe sociale de travailleurs et a rompu tous les liens avec ses parents, ses frères et soeurs. Il semble avoir oublié tous les liens du coeur, maintenant qu'il a changé, grâce à ses études et son travail, de classe sociale. Il est professeur d'histoire et de philosophie dans le plus grand lycée de Naples et Nella, la mère est professeur de latin, de grec et de plus correctrice de romans à l'eau de rose.

Giovanna va aller à la rencontre de cette fameuse tante Vittoria, la paria de la famille paternelle. Et là, alors qu'elle vit sa puberté,elle va découvrir la pauvreté des quartiers sis à la périphérie de Naples, les classes laborieuses, les oubliés du monde du travail, les flambeurs, les désoeuvrés.Elle a deux amies intimes, Angela et Ida, filles de notables, amis de ses parents. Les deux familles se fréquentent beaucoup. Derrière toute cette bienveillance, elle va découvrir la trahison de son père, son infidélité. Il va quitter le domicile et s'installer avec la femme de son meilleur ami…Infidélité masquée derrière la bienséance.


Que d'hypocrisie, de faux-semblants. ...Que de mensonges, de trahison va connaître cette jeune fille. Comment va réagir la tante lorsqu'elle va la contacter, cette tante qui a brisé un ménage et qui sympathise avec l'épouse de son amant décédé? Quelle quête pour devenir une femme s'impose cette jeune fille? Un roman sans envergure, de la même composition que «Les jours de mon abandon», qui narre également une rupture sur fond d'infidélité. J'ai encore perdu un peu de temps. Oui j'ai une pile de livres à lire, en priorité des nouveautés mais également des romans ou documentaires un peu plus anciens. Malheureusement, comme pour vous tous, les jours n'ont que 24 h et encore je dors mal ou peu et occupe mes insomnies à la lecture. Une belle description de la ville de Naples que nous traversons à plusieurs reprises. Mais je ne vous conseille pas la lecture de ce nouveau roman, d'Elena Ferrante. Je lui attribue tout juste la moyenne et encore je trouve que c'est un peu tiré par les cheveux. Heureusement, dan mon malheur que j'ai emprunté l'ouvrage à la médiathèque …. sinon je regretterai mon investissement. Mais soyons fair-play et passons au suivant…. Chut je vais lire le dernier Foenkinos… Rendez-vous dans une petite semaine ou dans trois jours...

Lien : https://lucette.dutour@orang..
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Elena Ferrante retrace l'histoire intime, initiatique et secrète de Giovanna. Férocité de l'auteure qui désintègre les images sociales et les apparences qui sont souvent trompeuses en dévoilant les enfers intimes de ses personnages. Les pages les plus prenantes par leur densité sont celles où Elena Ferrante montre la détresse sentimentale et sensuelle de son héroïne, la première fois où son innocence est écorchée, la première fois où elle goûte l'amertume, la première fois où elle découvre le monde des adultes tel qu'il est, sa versatilité, la première fois où elle opte pour le silence. Cette rencontre avec le monde des adultes donne à l'auteure un prétexte pour aborder les relations houleuses entre adolescents et adultes. On y aborde tous les sujets, le corps et ses secrets, l'obsession du désir tournant à l'égarement. On rebricole le passé, dénaturant le présent jusqu'aux vérités du coeur les plus secrètes. Passé en lambeau et avenir en miette, l'auteure fait ressurgir des traumatismes lointains, des frustrations qui mettent les âmes à vif. Une lecture pour ma part déroutante car j'ai été quelque peu en contradiction avec ce que j'avais choisi de vivre avec ce livre.
Lien : https://leschroniquesdecoco2..
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