L'amie prodigieuse, tome 1 : Enfance, adolescence

---------------------------Critique du tome 1 à 4 de l'amie prodigieuse

Je me suis reconnue dans ses tiraillement, ses défaillances, ses complexes.

L'autrice s'est livrée à nous en se montrant telle qu'elle est avec ses défauts, ses qualités, en se valorisant, se dévalorisant. Elle fait des erreurs et c'est cela que j'ai aimé. Je me suis reconnue car c'est un personnage humain. Aujourd'hui trop de personnages dans les livres sont trop lisses. Trop parfaits.

Son histoire est pleine de banalités, mais c'est également une histoire d'exception : une jeune fille des bas quartiers de Naples qui va faire des études et devenir une autrice reconnue. Cependant c'est plus que ça. C'est l'histoire d'une amitié étrange qui mêle la haine, la jalousie et l'amour.

Puis elle grandit, se marie, a des enfants, écrit des livres, fait des voyages et vieillit, retourne à ses origines, se remet en question. C'est une vie, quoi ! Avec des hauts et des bas mais ce n'était pas cliché. C'était véritable.

Suivre un personnage aussi longtemps est un pari car les lecteurs changent. Pourtant ici j'ai trouvé ça très réussi. Malgré ma préférence pour les deux derniers tomes, en particulier l'enfant perdue, car les deux premiers étaient moins passionnants à moins goût. J'ai aimé cette série en entier et je la relirais avec plaisir plus tard.

Ce n'est pas qu'un livre autobiographique car les noms ont changé, peut-être les dates également, mais pourtant on y croit, on espère pour elle. Et à la fin j'avais envie de la prendre dans mes bras et de lui dire que son livre était très beau.

J'ai beaucoup aimé qu'elle ne s'attarde pas sur son succès, qu'elle n'en fasse pas des tonnes. En ce moment j'ai l'impression que tout le monde s'intéresse aux oeuvres par rapport à leur succès que ce soit un livre (je ne citerais pas) ou des films (bonjour anatomie d'une chute). le succès ne veut rien dire, ça veut dire que ça a plu à beaucoup de monde donc ça ne doit pas être extraordinaire.

Je me suis attachée puis détachée des personnages mais le personnage d'Elena m'a particulièrement touchée. La mort et la vie font partie de son quotidien. On découvre les personnages et on ne sait jamais qui ils sont vraiment.

Je recommanderais ce livre parce qu'il est beau, il est simple et ça m'a donné envie d'aller en Italie !

J'avais tellement de bien sur ce roman que je me suis laissée tenter alors que ce n'est clairement pas mon style de lecture.
Alors je ne peux pas dire que je n'ai pas aimé, mais à contrario je ne vais pas dire que j'ai aimé.
J'ai eu du mal à m'attacher aux personnages et je me suis un peu mélangée les pinceaux avec leurs prénoms. Je sais qu'il y a une suite, je la lirai peut-être mais pas tout de suite.

Des histoires de familles, d'amitiés, des relations qui se font, se défont... un contexte socio-économique difficile dans lequel les personnages évoluent, de la violence, des jalousies, des trahisons... le cocktail aurait dû être suffisant pour m'emporter complètement dans ce récit dont on m'a si longtemps chanté les louanges.

Je m'attendais à m'attacher aux personnages comme cela a été le cas dans les romans de Luca di Fulvio tant les éléments de base sont ressemblants.

Et pourtant...

J'ai eu beaucoup de mal à accrocher à ce livre. Les personnages ne m'ont suscité aucune sympathie particulière car la plupart manquaient de profondeur. Elena, le narrateur, avait tendance à me déranger de par son orgueil, son égoïsme, son côté superficiel.
Les événements s'enchaînent sans qu'aucun ne prenne le dessus sur l'autre, tout est mis au même niveau et un sentiment de platitude en ressort.

La fin de ce livre laisse cependant place à l'éventualité d'une suite intéressante, et je lirai donc le tome 2.

J'ai eu beaucoup de mal à entrer dans ce livre. Trop de personnages d'un coup et d'histoires qui s'emmêlent : je me suis trouvée assez perdue, prête à abandonner ma lecture.
Mais à force de persévérance, j'ai réussi à m'attacher à l'histoire d'amitié entre Lila et Lénu et à découvrir les moeurs de l'Italie de l'époque.
Maintenant, je n'ai qu'une hâte : lire la suite !

Suis-je l'un des seuls à ne pas avoir été emballé par ce best seller ? Certes, c'est bien écrit. Mais l'histoire de cette enfance ne m'a pas transporté. Tout de long, j'ai ressenti de la lourdeur quant à la narration. Les personnages ne m'ont pas inspiré ni ému. Quelques passages sont moins lourds que d'autres mais l'ensemble ne m'a pas laissé enjoué. J'ai le deuxième tome près de moi, je me tâte à l'entamer de suite.

Note : 🌟🌟🌟/5
🇮🇹 Naples années 50 on suit toute une communauté dans un petit village, et plus particulièrement deux petites filles âgées de 8 ans : Elena et Lila.
L'histoire commence elles ne sont pas amies mais très vite une forme d'amitié ou de rivalité n'ait entre elles deux.
🇮🇹 L'une d'elle va suivre des études lorsque la seconde malgré son intelligence ne sera pas poussée par des parents et finira par travailler très jeune dans l'échoppe familiale de cordonnerie.
🇮🇹 Tout au long du roman on va suivre ses deux petites filles qui petit à petit vont atteindre l'adolescence et vivre leur vie dans un milieu difficile qui fait face aux difficultés financières et à la violence grandissante.
✍🏻Mon avis : j'ai été plus que partagé pour écrire cet avis car j'ai mis beaucoup de temps à entrer dans cette lecture et même si la seconde moitié du roman m'a beaucoup plus plu, ce n'est pas un coup de coeur. Je lirais peut être la suite afin de connaître la suite des aventures d'Elena et de Lila mais sans en faire une priorité.

Ce récit m'a transportée dans les années 1950 au coeur d'un quartier de Naples, où vivent des familles pauvres et enfermées sur leurs difficiles conditions de vie dont elles n'envisagent pas de sortir.
Elena et Lila sont douées d'une intelligence et d'une volonté d'apprendre hors norme dans leur entourage. Les parents freinent l'émancipation des filles qui se soumettent à la loi des garçons. Lila, la surdouée, la méchante, la belle, la rebelle, la cruelle, abandonne ses études, délaisse son goût pour la création de chaussures dans l'atelier de son père, un cordonnier obtus. L'admiration qu'Elena lui porte est sans faille, car malgré son retrait de l'école Lila élargit la culture et aiguise l'intelligence de son amie.
J'ai eu l'impression de lire une meilleure version des livres d'apprentissage qui m'étaient utiles lorsque j'étais au début de l'adolescence. Toutes ces histoires de rivalité à l'école et dans la société, de séductions entre garçons et filles, d'un univers sous le poids d'événements familiaux et historiques, on ne les expliquait pas aux enfants qui devaient les découvrir avec leurs camarades. Tout cela est bien rendu, mais très répétitif dans le récit qui finalement offre peu de surprises.
Je m'arrêterais à la fin de ce premier tome sans trop avoir envie de lire les autres.

Une histoire de fille et d'amitié dans les années 50 à Naples.
J'ai eu du mal à accrocher, sans raison, l'écriture est fluide, l'histoire accrocheuse mais ce n'est qu'à mi chemin que Elena et Lila m'ont réellement captivé et que j'ai eu envie de savoir à quelle sauce elles allaient être mangées. Oui mais ça sera dans le tome 2.
Une saga donc.

Sur le papier, L'amie prodigieuse avait tout pour me plaire. Je suis client de ce genre de saga où on suit des personnages depuis leur plus tendre enfance (ici elle n'est pas tendre) puis à travers les années. J'avais espoir de me plonger dans le quotidien de ces deux italiennes des années cinquante. Ce ne fut pas le cas, ça ne peut pas marcher à tous les coups. Je me suis ennuyé, j'ai failli abandonner à plusieurs reprises, mais mon obstination optimiste m'a fait continuer. Il est clair qu'elle ne me fera pas lire les tomes suivants pour autant.

Je ne me suis pas du tout attaché aux deux personnages principaux, Elena et Lila, qui grandissent dans une atmosphère malaisante. La première voue une admiration sans limite à la seconde, et tout au long du roman l'auteure n'aura de cesse de se répéter et de créer des situations pour mettre en évidence ce culte pour Lila. le roman se base sur la notion d'amitié, et pour autant je trouve que la relation entre Elena et Lila est malsaine. Lila mène tout son monde par le bout du nez, y compris Elena, qui se plie littéralement à toutes ses volontés. Elena passe tout le roman à s'apitoyer sur son sort et à regretter ses choix en comparaison à ceux de son amie.

Les personnages secondaires sont nombreux au point de s'y perdre et de ne plus vraiment faire attention à qui est qui. Les hommes sont tous soit violents, soit adultères, soit mégalo. L'intrigue est plate voire inexistante, même quand il se passe des événements (ce qui est rare), la lourdeur de l'écriture vient tout écraser sur son passage. le style est aussi écrasant que l'ambiance du livre. On aurait pu croire à une ambiance chaleureuse en Italie, et pour autant c'est tout le contraire ici. L'écriture est froide et le ton sec.

Il y avait pourtant quelques aspects positif, tels que la critique de la société napolitaine de l'époque, les classes sociales, l'importance de l'éducation et des études, bref tout ce qui aurait pu faire de ce roman une belle fresque sociale.

En conclusion, ce paysage de Naples des années cinquante ne m'a pas absorbé, je suis resté totalement étranger à l'histoire. le roman manque de rythme, les personnages sont froids et distants, l'intrigue est poussive : ce n'était pas un roman pour moi !

A Naples, dans les années 50, on suit l'évolution de deux jeunes filles dont l'amitié va essentiellement reposer sur un esprit de compétition.

L'auteure va nous parler d'amour, d'amitié, d'ascension sociale, d'éducation, de la condition féminine et de cette Italie très ancrée dans ses traditions.

Elena Ferrante nous décrit avec pléthore de détails le quotidien de ce groupe de jeunes napolitains, ce qui va amener certaines longueurs au récit.
Une écriture très minutieuse qui sait très bien transmettre le profil psychologique de chacun des protagonistes.

Et des personnages il n'en manque pas dans cette histoire.
Même s'il y a un mémo en début de livre, il ne m'a pas toujours été évident de m'y retrouver parmi ces Fernando, Rino, Alfonso, Alfredo, Stefano, Antonio, Nino, Silvio !!!!

Si l'histoire en général m'a plutôt bien plu, j'ai par contre eu un peu de mal avec cette amitié entre les 2 filles.
Une amitié qui n'en est pas une, plutôt une rivalité constante, et un besoin de reconnaissance.
Et les décisions et louvoiements de Elena m'ont souvent surprise, voir agacée.

Celui-ci étant le 1er d'une série de 4, je ne sais pas encore si je lirais "Le nouveau nom" même si les dernières lignes de ce premier opus laissent un petit suspense quant à la suite.