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Talion - BD tome 1 sur 3
EAN : 9782344043622
64 pages
Glénat (12/01/2022)
3.36/5   74 notes
Résumé :
« Apprendre implique de souffrir... »

Le monde vit son dernier effondrement écologique. La Vermine s’insinue partout, dans la chair et la terre, dans le sang et dans l’air. La cité de ForenHaye, dernier bastion humain du royaume de Talion, lutte péniblement contre la violence de cette maladie du vivant. Et tandis qu’au-dessus du nuage de pollution, à la cime de la citadelle, les nobles survivent grâce à l’eau dépolluée, dans les bas-fonds des quartier... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (13) Voir plus Ajouter une critique
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J'espère qu'on ne va pas crier au scandale si je ne mets que deux étoiles à ce titre. Cela traduit tout simplement mon ressenti de lecture.

En effet, je n'ai pas été vraiment passionné par ce récit malgré son univers assez particulier et sombre qui nous présente une société du futur réparti en caste pour échapper aux dangers toxiques de ce monde apocalyptique. Il est question de filtrage du sang pour ne point succomber. C'est assez organique !

On retourne également dans la royauté avec ses comtesses mais avec un côté steampunk et parfois gothique. J'imagine mal un tel monde se mettre en place après une catastrophe touchant l'humanité avec cette ampleur.

Au niveau graphique, je dois reconnaître que c'est un travail plutôt bien maîtrisé avec un souci du détail notamment dans les décors. Les cadrages sont aussi très bien faits avec de nombreux plans originaux.

J'avoue que ce gloubiboulga m'a paru plutôt indigeste. Il y a également une profusion de dialogues qui ralentissent considérablement le rythme d'autant qu'il ne se passe rien malgré la scène d'ouverture. D'autres y verront une puissante force narrative qui enlève tout sur son passage. Chacun peut avoir son avis sur un titre qui ne fera sans doute pas l'unanimité.

Certes, on pourra s'interroger sur l'avenir de notre monde si on continue à polluer davantage. Comme le dit si bien l'un des personnages, ce monde ne souffre t'il pas simplement de notre présence ?

Au final, une oeuvre cyberpunk certainement ambitieuse mais qui ne m'a pas convaincu car trop pesant.
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Les images très soignées avec des angles de vues et des cadrages recherchés, une gamme de couleur volontairement brumeuse. Des détails architecturaux minutieux, gothique et cyberpunk entrent dans un lyrisme forcené, les dialogues jouent sur un aspect théâtral de tragédie romantique, et dans tout ce faste grandiloquent, l'histoire se met laborieusement en place avec des tas de personnages, des histoires de famille, de caste, de pollution, d'épidémie, avec des espèces de zombies, des enfant malades, du sang contaminé, de l'eau salubre, et des tonnes d'autres choses encore que je n'ai pu identifier.
En résumé, J'ai rien compris, les dessins sont tellement tarabiscotés qu'on ne comprend pas qui parle dans les phylactères, dans les scènes de bastons finales on ne sait même pas qui se bat contre qui, il y a tellement d'éléments qu'on en capte pas la moitié, quand on commence à recevoir quelques informations, c'est trop tard, on en dé déjà plus rien à faire. Comme dirait Karadoc dans Kaamelott : “c'est d'un compliqué, mais c'est compliqué !”
C'est pour moi le prototype de la bande dessinée prétentieuse, en fait, c'est juste chiant.
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Avec Talion , le dessinateur Sylvain Ferret qui s'est déjà illustré pour une bd de type gothico-steampunk avec Les Métamorphoses 1858 signe pour la première fois le début d'une oeuvre complète qu'il a lui-même écrit et dessiné. Un premier tome d'une bd post-apo prometteuse dans un univers qui concentre tout le bon grain d'une science-fiction sombre en phase terminale...

Graphiquement, Talion nous emporte facilement dans un monde à la fois cloisonnée et profond à travers cette ville tentaculaire coupée en deux avec les pauvres miséreux vivant reclus dans la pollution tandis que les nobles sont dissimulés dans les hauteurs bien à l'abri dans leurs hautes tours. Sylvain Ferret nous propose un environnement nihiliste avec une architecture vertigineuse qui semble défier les lois de la gravité comme il nous le montre avec une première planche nous emprisonnant entre quelques tours de cathédrales renversées.

Pour accentuer ce vertige, le dessinateur nous égare parfois avec des plans aériens solides tout en concoctant une ambiance figée supportée par une architecture tout en pointes et un délicat choix de couleur froides surfant autour du bleu-gris. On ressent un réel amour d'un certain imaginaire de la part de Sylvain Ferré sans doute inspiré par des films tel que Blade Runner ou Dark City pour construire cet univers de sf un peu désoeuvré.

Côté scénario, le constat est un peu plus hésitant. Forcément, quand on s'attaque à un monde aussi ambitieux, l'intrigue doit être bien équilibrée. Peut-être que l'auteur aurait du proposer un peu moins de personnages et se concentrer sur ce duo. de ce fait, certains personnages sont peu marquants comme les duchesses dont on n'arrive pas vraiment à cerner les motivations. le scénario est inutilement nébuleux alors que nous devinons que l'auteur aborde des sujets classiques mais engagés telles que l'écologie ou la misère sociale. Ici, le style est plus percutant que l'histoire en elle-même mais ce premier volume reste avant tout un préambule qui va surtout réunir notre duo de héros dans leur quête pour trouver un remède à la peste qui ronge leur ville.

Un départ compliqué mais annonciateur d'un beau voyage.

Dans le même genre, je conseille La horde du contrevent en bd ou les supers titres de Mathieu Bablet !

En conclusion, ce premier tome de Talion n'est pas facile à appréhender au niveau d'une intrigue qui se disperse un peu, ne révolutionne pas certaines thématiques et ne se focalise pas assez sur son duo principal. Pourtant, il demeure un préambule réussi à un univers de sf post-apo stylée, désespéré et vertigineux grâce au style passionné de Sylvain Ferret.
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L'histoire qui nous est contée est celle d'une société mortifère.
Tous les êtres vivants ont été contaminés par la vermine qui passe par le sang, l'eau, l'air et transforme. Pour les humains, le mal commence par des stigmates qui laissent sur la peau leur sombre souillure. Il faut alors soigner comme on peut : filtrer le sang, se faire transfuser ou greffer. Tout dépend des moyens financiers à disposition de la personne contaminée car nous sommes ici dans une société de classes.
Les plus riches vivent au plus près du ciel, à la cime de la citadelle. Ils manipulent les lois, l'eau et les hommes pour nourrir leurs ambitions.
Au plus bas, les habitants des quartiers Racines survivent comme ils peuvent échappant comme ils le peuvent aux monstres que sont devenus les humains trop malades pour être soignés. Des humanoïdes atteints de folie et recouverts d'écorce.
Mais Billie, fille des duchesses de ce monde post-apocalyptique s'acharne à sauver les plus démunis. Courageuse, volontaire et... sans stigmates. Sera-t'elle en mesure de mener son peuple vers un lendemain meilleur ? Pourra-t'elle compter sur l'aide de Taddeus qui a l'air d'avoir bien des secrets ? À suivre dans le tome 2.

Un univers plutôt agréable pour ceux qui apprécient les dystopies classiques, l'auteur n'invente rien. Système de classes incarné géographiquement, destruction de la nature par la bêtise humaine, lutte de pouvoir et rébellion. Son véritable atout réside dans le traitement des questions de genres qui justement... ne sont pas traitées ; mais il y a ici une véritable représentation LGBT+ et c'est agréable. Que les personnages soient simplement ce qu'ils sont.
Pour finir, la première partie (mise en place des personnages et de l'univers) est assez longue et brouillonne mais la deuxième éclaire tout cela et accroche un peu plus.
A suivre...
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Encore une fois la preuve qu'il vaut mieux éviter de se créer des attentes démesurées pour certains titres. Cette bd a beaucoup été mise en avant, juste avant sa sortie. Elle a même été rapidement en rupture.
L'histoire donne l'eau à la bouche et cette couverture splendide accentue l'envie de s'y plonger. Et finalement, je suis tombée à côté.

Pourtant, tout était là. Effondrement écologique, maladie étrange de l'oeuvre des hommes, dystopie, représentation de minorités, mystère et quelques combats.

Mais la mayonnaise n'a pas pris. Je l'attribue en grande partie à une mise en page compliquée qui m'a poussé à l'extérieur. J'ai même dû la lire en plusieurs fois !
des cases trop petites qui s'accumulent et qui ont fatigué ma lecture et mon attention. Les couleurs étaient intéressantes, correspondant à l'univers extra pollué du quartier des Racines.

Peut-être n'était-ce pas le bon moment pour moi de lire cet album...
Beaucoup de bruit pour pas assez de mon point de vue.
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critiques presse (3)
ActuaBD
24 janvier 2022
La profondeur de certaines scènes donne le tournis, surtout que Sylvain Ferret a prolongé sa minutie dans les couleurs, volontairement ternes, pour conférer à son atmosphère une ambiance de fin de monde, de désespoir.
Lire la critique sur le site : ActuaBD
BoDoi
13 janvier 2022
Alors que le fond de l’histoire demeure assez simple, on se perd dans ces vastes planches surchargées, ce texte sur-abondant, et cette intrigue faussement tarabiscotée. Et son choix d’une ambiance quasi monochrome grisâtre rend l’ensemble parfois assez soporifique.
Lire la critique sur le site : BoDoi
BDZoom
11 janvier 2022
Anticipation sombre et tragique, ce premier volet est un voyage initiatique et écologique qui laisse la part belle au graphisme vertigineux : un véritable film d’animation SF sur papier !
Lire la critique sur le site : BDZoom
Citations et extraits (2) Ajouter une citation
Dites-moi Eleanor ! Quelle eau buvez-vous ?! La trouble, encore bien contaminée du peuple, ou l'eau pure produite en secret pour ces nobles que vous prétendez haïr?!
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L'espoir a vaincu la connaissance.
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