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3,64

sur 885 notes
Nostalgie, nostalgie….
Je me suis précipité comme un gamin chercher le dernier Astérix, comme au bon vieux temps… Nostalgie, vous dis-je. Et je l'ai lu d'une traite…

Et là, toute la nostalgie a foutu le camp (non, pas celui de Babaorum ou de Petibonhomme…). Une histoire bien creuse que celle du chapitre supprimé par César dans son fameux « de bello gallico » et que le trio Astérix, Obélix, Panoramix ont la charge d'aller porter à Archéoptérix, la mémoire des druides afin que celui-ci l'enregistre dans sa mémoire, tradition orale oblige…
L'idée est bonne, le scénario, moins, pollué qu'il est par des redites, des insistances… comme celle sur l'horoscope, celle des interventions trop nombreuses de Bonnemine… Et puis la fin, sous forme de post-scriptum… ça sent le remplissage.

Je sais, je suis dur. Mais ne l'est-on pas toujours vis-à-vis de ce qu'on a adoré et qui semble partir en quenouille… une dérive déjà amorcée quand Uderzo s'était retrouvé seul à la barre… Ce qui ne m'empêchera pas de me précipiter à nouveau sur le prochain volume qui ne manquera pas de sortir… Quand je vous dis nostalgie…
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Pour la deuxième fois, Jean-Yves Ferri et Didier Conrad tentent de redonner une nouvelle jeunesse aux Aventures d'Astérix, qui avec le Papyrus de César auront ici de quoi plaire aux adeptes de la série, aux historiens (ou amateurs d'histoire) et plus généralement à celles et ceux qui sont inscrits sur Babelio.

Pourquoi ? Tout simplement par ce qu'il va être question de de Bello Gallico (De la guerre des Gaules) l'oeuvre de Jules César lui-même et des sources historiques de manière plus générale, façon Astérix ! Autrement dit, l'histoire est franchement plaisante, un brin plus complexe que d'ordinaire. Autre fait plaisant : l'histoire se passe majoritairement dans le village des irréductibles, qui découvrent les joies de l'horoscope...

Les dessins ne présentent aucune rupture avec le trait d'Albert Uderzo. Et les poncifs de Goscinny sont ici respectés. Nous avons donc le droit ici à un album franchement sympa, qui toutefois n'est pas exempt de quelques défauts : le retour de la forêt des Carnutes prend ainsi une orientation un peu trop cartoonesque et les nombreux jeux de mots et calembours réalisés ici (notamment en lien avec de bien espiègles "nouvelles technologies") ne sauraient faire oublier une certaine absence d'âme.

Faire ce constat d'un manque de quelque chose, d'une petite touche, d'un supplément d'âme est que peu étrange et pourtant... le Papyrus de César est un bon cru qui va peut-être vous donner envie de lire l'oeuvre De César mais bien plus certainement vous inciter à vous replonger avec délice dans les albums précédents (dont la lecture n'est toutefois pas indispensable pour suivre ce trente-sixième tome).
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J'ai passé un très bon moment avec le Payrus de César, un livre qui apporte des explications sur deux oeuvres essentielles de la littérature mondiale : Les Commentaires sur la Guerre des Gaules de Jules César (pourquoi le village des irréductibles Gaulois n'y est mentionné à aucun moment) et Les Aventures d'Astérix (comment Udrezo et Gosciny ont trouvé l'inspiration grâce au bouche à oreille de druide à druide).

Nous retrouvons donc le village des irréductibles Gaulois au mieux de sa forme, même si un horoscope sème un peu la pagaille parmi les habitants, à commencer par Obélix qui se voit conseiller d'éviter les conflits et de réduire sa consommation de sangliers, ce qui revient à le priver de tous ses plaisirs.

L'intrigue interroge sur l'information et ce qu'on peut en faire : comment Jules César passe sous silence une partie des faits dans ses mémoires pour préserver son image, comment les journaux influencent les lecteurs (y compris avec un simple horoscope), le rôle des journalises et leurs méthodes, etc. Il est également question de l'accélération de l'information grâce aux développement, non sans quelques cafouillages, de moyens de communication à la pointe de la technologie (ici, les pigeons voyageurs). Evidemment, c'est traité avec beaucoup d'humour, les auteurs multipliant les gags et les jeux de mots...

J'ai beaucoup aimé cette B.D. que j'ai trouvé très drôle, même si la deuxième partie m'a semblé un peu moins pêchue...
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J'ai grandi avec le journal Pilote et les histoires d'Astérix et Obélix. Chaque fois c'est avec un grand bonheur que je les retrouve. Pour la seconde fois, Jean-Yves Ferri et Didier Conrad remplacent René Goscinny et Albert Uderzo et nous proposent « le Papyrus de César ». Reprendre un classique comme Astérix est un challenge risqué et je trouve que les deux nouveaux auteurs s'en tirent bien. le scénario et les dialogues collent avec l'actualité. L'humour, les jeux de mots et les calembours sont au rendez-vous. Les dessins sont fidèles aux illustrations originales d'Uderzo. J'ai bien retrouvé mes irréductibles Gaulois. Tous les ingrédients sont présents pour passer un bon moment. La relève est assurée et j'attends le prochain album avec impatience.
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Impossible de passer à côté de la sortie d'un nouvel album d'Astérix, surtout celui çi qui a fait grand bruit dès la première journée de mise à disposition en librairies.

Dès les premières cases, nous sommes happés par l'intrigue ainsi que par le coup de crayon de Didier Conrad. le scénario est très bien écrit et touche vraiment à l'actualité. La thématique sur laquelle repose la BD est celle des réseaux de communication, des fuites d'informations et bien sur des enjeux stratégiques que cela entraînent.

Les nouveaux personnages ont des noms très bien trouvés comme Doublepolemix, Rézowifix, Kefelapolis ou Promoplus... Ce qui est un plus pour l'humour et les dialogues entre les personnages.

Je pense que les auteurs ont réussi un coup de maître qui mettra d'accord aussi bien les fans de la première heure que les petits nouveaux qui viennent de tomber dans la marmite où sont concoctées les histoires de nos intrépides guerriers gaulois.

A lire sans hésiter !!!

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Ce 36eme album est franchement très réussi.
L'idée de partir de la guerre des Gaules est excellente et fournit le prétexte à une histoire de qualité.
Les jeux de mots sont nombreux et très actuels puisqu'il est question de réseaux notamment.
Parmi les personnages, Bonnemine est particulièrement en verve, alors qu'Asterix est peut-être un ton en dessous.
Mais globalement, c'est excellent et je ne peux que constater que Ferri et Conrad ont relevé le défi. J'ai d'ailleurs bien aimé le clin d'oeil final à Albert et René.
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Le grand Jules César se lance dans l'écriture, il va relater dans son papyrus la guerre des Gaules. Et c'est bien connu, l'histoire est écrite par les vainqueur, alors son agent Promoplus lui conseille de ne pas dire toute la vérité. Par exemple on pourrait oublier ce passage désastreux pour son image, celui où César raconte comment un village gaulois résiste encore à l'envahisseur. Mais un rouleau du chapitre censuré va vite se retrouver entre de mauvaise main (pour César) et va finir par atterrir dans un village gaulois bien connu...

L'idée de départ est plutôt bien trouvée mais il y a un fort coup de mou à partir du milieu de l'album qui fait tomber à plat la petite dynamique installée. Bref c'est bien essayé, il y a du mieux, mais on est quand même loin des albums Goscinny/Uderzo. Ou alors ils n'arrivent pas à renouveler la série, à donner un souffle suffisamment nouveau tout en respectant l'ancien? Oui j'avoue c'est là un exercice périlleux. J'estime que les nouveaux auteurs (Ferri et Conrad) ne s'en sortent pas si mal mais bon... je ne retrouve pas la saveurs des Astérix...
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Je n'avais pas vraiment suivi les dernières aventures d'Astérix. Mais, comme les premières critiques de ce nouvel opus étaient globalement plutôt positives, j'ai eu envie de me laisser tenter. Et j'ai donc lu ce papyrus De César (merci sevm57 !). Ma première impression à l'issue de cette lecture ? Un album plutôt agréable, de bons jeux de mots, un clin d'oeil sympathique à Goscinny et Uderzo à la fin de l'ouvrage. Peut-être un léger bémol en revanche concernant le rythme de l'histoire qui a tendance à partir sur les chapeaux de roues, avant de se mettre à patiner un peu ensuite. Mais rien de bien grave toutefois...au final, un album à mon sens assez réussi.
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Comme beaucoup ici, je suis aussi tombée dans la marmite quand j'étais petite !!
et c'est toujours avec bonheur mais aussi une pointe d'appréhension que j'ouvre un nouvel album.
Pour celui ci, c'est plutôt réussi, je trouve que le dessin s'est beaucoup affiné, et que ça ressemble de plus en plus aux albums qui se faisaient à la belle époque Astérix.
On sent l'évolution dans le choix des noms des personnages, des clins d'oeils à notre société actuelle et dans l'ensemble cet album n'est pas trop mal je dirais... et j'ai particulièrement aimé le petit hommage rendu aux vrais papas d'Astérix et Obélix à la fin.
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Reçu en cadeau, je l'ai rapidement dévoré !

J'apprécie vraiment que le dessinateur ait réussi à s'approprier totalement le dessin d'Uderzo. Pour moi on n'y voit que du feu et c'est vraiment agréable.

Le scénario quant à lui, fait dans l'actualité récente...toute ressemblance avec des documents volés ne doit pas être fortuite...et personnellement j'ai souri à plusieurs reprises...mais "Kefélapolis" ?!

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