Sans qu'il m'ait totalement emballé, les gags manquent de subtilité et ne m'ont pas fait rire aux éclats, le burlesque est assez basique, c'est tout de même une plutôt bonne surprise, les auteurs n'ont cette fois-ci pas tenté de concurrencer
René Goscinny dans son domaine : pas de calembours amenés laborieusement, il y en a, mais restent plus simple, parce qu ‘ancré dans notre époque, et s'intègrent au récit, ne cassent pas le rythme. Les auteurs n'ont pas tenté de refaire une bande dessinée à la manière des années 70, ils l'ont vraiment mise en parallèle avec notre époque grâce à de nouveaux personnages adolescents qui collent avec les ados d'aujourd'hui, comme Goudurix était un ado de 1966 (Astérix chez les Normands), Adrénaline est une ado de 2019. L'histoire est rythmé, les nouveaux personnages sont plutôt bien réussis, encore qu'Adictosérix, le méchant traitre, manque de consistance. L'idée de base, comme quoi Vercingétorix aurait eu une fille, est une bonne idée, et pour une fois, voici un personnage féminin intéressant dans cette série.
C'est peut-être aussi la première fois qu'en lisant un Astérix non scénarisé par
René Goscinny, je ne m'attriste pas de la perte de cet auteur à chaque page tournée, juste un peu à la fin de la lecture quand même.