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3,5

sur 874 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Ainsi donc, après le fils d'Astérix, nous faisons connaissance de la fille de Vercingétorix… Pardon Vercingétorix. Quoique mitigée, je dois avouer que j'ai passé un bon moment de lecture.

Je me sens mitigée par que j'ai trouvé le scénario plutôt plat : une fugue d'adolescente, des navires, de la bagarre, des romains timorés, nos incontournables pirates, rien de très original. Question « adolescent » je n'ai pu m'empêcher de comparer cet album avec Astérix et les Normands, beaucoup plus fin.

Certaines blagues sont excellentes et m'ont fait rire, d'autres, sous forme d'anachronismes sont parachutées sous prétexte que l'anachronisme fait rire, mais ces anachronismes, par deux fois sont plaqués sans aucune subtilité et ne font pas rire.

Les noms de certains Gaulois ne respectent pas la forme habituelle : transformation des mots « ique » en « ix » comme blinix, selfix… les auteurs seraient-ils à cours d'idées pour les noms ?

Malgré cela, on retrouve bien l'esprit des vieux albums : reprise de l'accent arverne qui fait sourire, des idées d'ados qui surprendront leurs parents par leur créativité, et qui feront bien rire le lecteur, un conflit des générations bien restitué, de bonnes répliques dont Obélix sait nous régaler, une abondance de jeux de mots.

Si on me demande ce que j'ai préféré, je dirais que c'est le clin d'oeil à John Lennon, qui m'a bien surprise.
Un album à ajouter sans hésiter à sa collection.
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C'est toujours avec plaisir et impatience que je me plonge dans un nouvel «Astérix», bien que la qualité ne soit pas toujours au rendez-vous. Ici les dessins son fidèle à la «patte» d'Uderzo.

Le scénario est également fidèle au genre: drôle et bourré de jeux de mots avec des références à des célèbres chanteurs...

J'aime Astérix, lorsqu'il part loin du village, là ce n'est pas le cas mais ça n'altère en rien l'agréable moment que j'ai passé et c'est bien là l'essentiel non?


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La nouvelle vient de tomber.
Les rotatives des plus grands journaux hexagonaux que sont Closer, Gala et Voili-Voilou mag' tournent à plein.
Vercingétorix aurait eu une fille : Adrénaline !
Histoire que César ne lui mette le grappin dessus, c'est tout naturellement au sein d'un village peuplé d'irréductibles gaulois résistant encore et toujours à l'envahisseur qu'elle fut ici confiée, transformant de facto Astérix et Obélix en nounous de luxe.
Mais attention, la gamine serait de nature fugueuse!

Si la lecture est rapide, le constat est bien amer.
Un héritage de plus en plus lourd à porter pour Ferri et Conrad au regard de ce dernier opus.
Rien à dire sur le coup de crayon étonnamment mimétique.
Tout à redire sur l'indigence abyssale d'un scénario aux abonnés absents.

Alors oui, l'on retrouve bien tous les codes qui firent leur succès.
Quelques personnages emblématiques se rappellent à notre bon souvenir.
Charles Aznavour, en guest, poussera sa p'tite complainte nostalgique.
Mais le ton n'y est pas. L'humour peine à dérider. le comique de répétition lasse. Les rares saillies afférentes à l'actualité du moment glissent sur mon humeur maussade comme un pet sur une toile cirée.
Ces aventures possèdent tout de la pub Canada Dry d'antan.
"Ça ressemble à...c'est doré comme… mais ce n'est pas l'Astérix que je chérissais alors.
Je n'y suis plus.
La potion magique ne fait plus effet.
Astérix et Obélix, c'est finix.
A la revoyure, les amix.
On aura quand même passé quelques bons moments...

Nonobstant ce vilain désagrément, sachons rester forts comme l'auroch, discrets comme la taupe!


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La quatrième collaboration entre le scénariste Jean-Yves Ferri et le dessinateur Didier Conrad fait renaître la série Astérix avec bonheur. Dès les premières planches, nous découvrons l'histoire : une jeune adolescente accompagnée de deux chefs Arvernes débarque dans le village gaulois. Malheureusement, elle est recherchée par le grand César qui veut faire d'elle une vraie petite romaine : elle n'est autre que la fille de Vercingétorix. Ce trente-huitième tome m'a beaucoup fait rire et beaucoup étonné par les petites péripéties des personnages : la bagarre avec les Romains, les pirates, les bons mots et sans oublier le chouette clin d'oeil à Aznavour. Cependant, j'ai trouvé que les dialogues étaient plats par moments mais cela n'a pas altéré l'agréable moment que j'ai passé en la compagnie de ce tome. A lire !
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L'adolescence gauloise malmenée
*
Le dernier opus de cette célèbre saga est arrivé. Aussitôt acheté, aussitôt lu.
C'est le quatrième album que signent le duo des nouveaux scénariste/illustrateurs de la même veine que les très bons Goscinny/Uderzo. Je trouve que ces nouveaux artistes ont le talent pour prendre la relève.
*
Dans cet opus, on parle d'adolescence. La rébellion, le refus des "vieilleries", l'indépendance, la liberté d'agir, de penser.... Bref, des thèmes intemporels.
*
Bien sûr il y a toujours les bagarres de village, les affrontements contre les Romains, les gentils pirates et notre cher Jules Cesar (il met toujours son nez partout :))
Les jeux de mots sont exquis, les prénoms savoureux (il y a même un musicien célèbre :).
Mais je mets un 3/5 seulement car il manque le souffle, le rythme.
J'aurais voulu un peu plus d'intrigue à proprement dit, l'espion est trop vite éliminé, finalement il y a peu de complot. Et la jeune fille considérée comme une fugueuse rebelle est juste gentillette comme il faut.
*
Mais j'attendrais le prochain avec impatience. Je suis une fan de ces irréductibles gaulois.
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C'est vrai que lire une BD de temps à autre est bien sympathique. Mais ici, je ne me suis pas vraiment régalée, l'histoire est simplette et plutôt décousue. Même si je reconnais parfois que certaines répliques font mouche (et certains dessins aussi, notamment l'hommage à Charles Aznavour). Mais bon, tout cela reste d'un humour bien potache vite lu et vite oublié.

Allez, passons à autre chose, ouvrons les portes de la bibliothèque et plongeons : « Sur les rayons des bibliothèques je vis un monde surgir de l'horizon » (Jack London).
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Petite déception... beaucoup de carambolages pour pas grand chose finalement, et un humour plat, loin des créations fabuleuses d'autres albums.
C'est un peu comme si les auteurs manquaient d'inspiration pour illustrer le choix de donner vie à la fille de Vercingétorix, personnage pleine de vie et très attachante, au contraire d'Astérix et Obélix que j'ai trouvés, ici, plutôt vieux jeu et mous.
Il faut reconnaître qu'au rythme des sorties des albums d'Astérix et Obélix, soit un par an, on ne peut pas s'attendre à des coups de génie à chaque fois. Peut-être faudra -t-il laisser la place à un autre humoriste pour le suivant?
Et une question: quelqu'un pourrait m'éclairer sur les blagues redondantes sur le fils goth??
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Astérix et moi, c'est une vieille histoire d'amour et dès que j'ai eu l'occasion, j'ai acheté tous les albums du duo Goscinny/Uderzo car je voulais les avoir sous la main et ne plus les emprunter.

Régulièrement, je sors un album de la grande époque et je me replonge dans leurs aventures faites de Romains, de pirates, de Goths ou autre peuplade de cette époque.

D'ailleurs, si on me privait de mes albums d'Astérix, j'arrêterais de respirer !

Le décès de Goscinny, on ne s'en remettra jamais et ses bons mots manqueront toujours. N'est pas Goscinny qui veut, Jean-Yves Ferri encore moins, mais il se débrouille bien et j'ai souri à quelques uns de ses jeux de mots, même si aucun n'arrivera jamais à la cheville d'un "Il ne faut jamais parler sèchement à un Numide" et tous les autres, dont "César affranchit le rubicon".

Les dessins sont conformes à ceux d'origines et c'est toujours un plaisir de revoir mes sympathiques Gaulois qui résistent, encore et toujours, à l'envahisseur, tout en se chamaillant, se bagarrant et en vendant du poisson pas frais.

Originalité de cet album ? Les jeunes ! Place aux ados, dont les fils de Cétautomatix (Selfix), le forgeron et d'Ordralfabétix, le poissonnier (Blinix). Ils auront tout de même un grand rôle dans l'histoire, reléguant parfois nos deux gaulois célèbres en faire-valoir.

Dans cet album, ce sont les enfants qui semblent se préoccuper de considération climatique ou du sort des sangliers, alors que les adultes ne pensent qu'à manger, boire, se taper dessus…

Ça me fait un peu grincer des dents cette nouvelle mode qui met les enfants au-dessus des parents, comme on le voit souvent dans des pubs, avec des gosses qui expliquent à leurs parents ce que tout adulte pourvu d'un cerveau sait déjà.

Anybref, ces ados, gros consommateurs d'Internet, de smartphone, de trottinette électrique et amateurs de mal-bouffe, viennent nous faire la leçon… On est des cochons pollueurs, entre autre. Comme si toutes ces batteries qu'on utilise étaient bio à 100% et respectaient l'environnement et les droits de l'Homme (travail)…

Heureusement, chez nos Gaulois, les ados se rebellent un peu mais n'en sont pas encore à faire des marches pour le climat. Juste une fugue…

De l'humour ? Oui, on en a. Des baffes ? Moins que d'habitude… Des pirates ? Tiens, pour une fois, ils ne se contenteront pas de hurler "Les Gau… Les Gau… Les Gaugau…" avant de finir coulé sur la case suivante, mais ils prendront part au récit et ça fait du bien de partager un peu plus qu'un naufrage avec eux.

J'ai apprécié aussi que le personnage d'Adrénaline évolue et qu'il se redresse, dans les deux sens, puisque sur la fin, elle se tient plus droite. Malheureusement, niveau ado rebelle, on avait connu plus marquant avec Goudurix (Astérix et les Normands) et avec Pepe (En Hispanie) pour ce qui était des enfants difficiles. Se souviendra-t-on d'Adrénaline ensuite ?

Un autre personnage que j'ai bien aimé, c'est le cheval Nosfératus, celui de d'Adictoserix, car le dessinateur lui a donné un air et une démarche de conspirateur, tel Morris avec un Jolly Jumper marchant sans faire de bruit.

Mon seul bémol pour ce nouvel album sera pour la très longue intro et le fait que les auteurs avaient des tas de bonnes idées, mais trop peu de pages pour les exprimer toutes ou les développer un peu plus. Un album de 62 pages aurait mieux sied à cette aventure mais nous sommes dans l'ère du 48 pages.

Un bon album ? Oui, on pourrait avoir mieux, mais faudrait faire revenir Goscinny du royaume des morts, lui qui savait raconter beaucoup en peu de planches et rendre des personnages secondaires hyper attachant…

On aurait pu avoir pire, avec des calembours amenés de manière grossière, mais ce n'est pas le cas dans ce nouvel album qui, je dois vous l'avouer, m'a fait passer un bon moment (mais moins qu'avec un ancien).

L'humour est ancré dans notre époque, les auteurs ont essayé de coller au plus à l'âme de la série tout en l'amenant dans notre époque, en lui insufflant de la modernité et en la mettant à leur sauce à eux, sans pour autant dénaturer le produit.

Pour une fois, je ne hurlerai pas "Goscinny, reviens, ils sont devenus fous" et j'espère que l'album suivant sera dans la lignée de celui-ci tout en sachant que le challenge est relevé car il faut passer après Goscinny et ce n'est pas une mince affaire !

Lien : https://thecanniballecteur.w..
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Je n'ai pas lu tous les albums d'Astérix. Et dans ceux que j'ai lu, j'ai mes préférés. En tout les cas, quelques uns dont je me souviens bien. Et même si ce ne sont plus Uderzo et Goscinny aux commandes, je continue à m'intéresser à ces nouvelles publications.

Ce que l'on peut saluer dans ces nouveaux albums, c'est la fidélité du dessin. Je ne suis pas une experte, mais personnellement, je n'y vois que du feu !

Pour l'histoire en elle-même, je l'ai appréciée. J'ai aimé l'apparition des jeunes :) Sympa de découvrir les enfants de certains membres du villages. Cela donne quelques conflits de génération !

Cependant, je ne suis pas certaine que cet album restera longtemps dans ma mémoire. J'ai trouvé la fin un peu rapide.

A l'année prochaine ? :)
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Sans qu'il m'ait totalement emballé, les gags manquent de subtilité et ne m'ont pas fait rire aux éclats, le burlesque est assez basique, c'est tout de même une plutôt bonne surprise, les auteurs n'ont cette fois-ci pas tenté de concurrencer René Goscinny dans son domaine : pas de calembours amenés laborieusement, il y en a, mais restent plus simple, parce qu ‘ancré dans notre époque, et s'intègrent au récit, ne cassent pas le rythme. Les auteurs n'ont pas tenté de refaire une bande dessinée à la manière des années 70, ils l'ont vraiment mise en parallèle avec notre époque grâce à de nouveaux personnages adolescents qui collent avec les ados d'aujourd'hui, comme Goudurix était un ado de 1966 (Astérix chez les Normands), Adrénaline est une ado de 2019. L'histoire est rythmé, les nouveaux personnages sont plutôt bien réussis, encore qu'Adictosérix, le méchant traitre, manque de consistance. L'idée de base, comme quoi Vercingétorix aurait eu une fille, est une bonne idée, et pour une fois, voici un personnage féminin intéressant dans cette série.
C'est peut-être aussi la première fois qu'en lisant un Astérix non scénarisé par René Goscinny, je ne m'attriste pas de la perte de cet auteur à chaque page tournée, juste un peu à la fin de la lecture quand même.
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