AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,98

sur 287 notes
5
18 avis
4
22 avis
3
4 avis
2
6 avis
1
0 avis
Aux Ravenelles, la vie suit son cours... Manu, toujours angoissé et plongé dans ses albums, Pupuce qui grandit à vue d'oeil, Mme Mortemont, et son Samsong®, qui a toujours un avis sur tout... Seul grand changement qui semble plonger Manu dans le déni : Mariette est enceinte de 7 mois ! Une grossesse qui inquiète et fait un brin se morfondre et se questionner le dessinateur, d'autant que son propre père est parti juste après la naissance de son cadet. D'ailleurs, cela s'en ressent dans les pages sombres, parfois inquiétantes, de son album 'Plast'. Une noirceur qui interpelle son éditeur. Celui-ci décide d'envoyer Philippe lui proposer, à la place, la reprise de Nasty Bonzo®...

Voilà déjà 10 ans que Jean-Yves Ferri et Manu Larcenet n'avaient pas travaillé ensemble, chacun vaquant à ses propres albums. Dix ans que l'on n'avait plus de nouvelles de Manu Larssinet, Mariette, Capucine, la vieille Mortemont, Lupiot ou encore Mr Henri ! C'est donc avec plaisir que l'on se plonge dans ces saynètes d'une demi-page parfaitement structurées, qui dépeignent le quotidien parfois chaotique, tourmenté ou stressant de Manu qui se pose mille questions. Qu'elle soit absurde, drôle ou émouvante, la chute fait mouche. Sous ses airs légers, cet album fait tout de même allusion au mal-être, la dépression, la paternité ou encore les migrants. Graphiquement, le trait de Manu Larcenet se révèle léger et désinvolte, les couleurs pimpantes et les décors minimalistes.
Un retour gagnant !
Commenter  J’apprécie          633
Le temps passe vite : dix ans, déjà, que je n'avais pas rendu visite à Manu & Mariette aux Ravenelles ! La dernière invitation remonte à novembre 2008, les hôtes ont été occupés ailleurs, depuis : Ferri, à ressusciter Astérix, et Larcenet à poursuivre Blast - ou Larssinet, Plast, plutôt, puisqu'on est dans une fiction.
Par contre, on reprend grosso modo où on s'était arrêté.
On retrouve un Manu toujours aussi angoissé, et en plein déni de grossesse. Il bat la campagne, échange souvent avec le vieil ermite, perturbé par la naissance à venir, et déterminé à retrouver son père qui les a abandonnés quand il était enfant.
Mais aux Ravenelles, il y a un truc efficace et redoutable pour ramener Manu sur terre : Mémé Mortemont et ses terribles sentences…

Quand on poursuit une série après une longue interruption, faut-il relire les premiers tomes avant de s'attaquer au dernier ? Cinq, ici, ça fait beaucoup. Je pensais me remettre dans l'ambiance en relisant mes avis ; visiblement je n'en ai pas rédigé pour les 4e et 5e opus.

J'ai été surprise par la forme de l'album : 2 gags de une à six cases par page. La chute n'est pas toujours convaincante et sent le réchauffé, dans un esprit gentillet façon Gaston Lagaffe.

Peut-être avais-je idéalisé cette série, même si je me souviens bien qu'elle est plus légère que le formidable 'Combat ordinaire' du même auteur. Heureusement que Mémé Mortemont vient stresser Manu - et nous faire rire - à plusieurs reprises. Je vais relire avec délice les pages où elle apparaît.
Commenter  J’apprécie          440
Karoutcho Coeur-Pur !

Ça fait plaisir de te revoir, toi et ta petite famille, après 10 ans d'absence.
T'as pas changé.
Toujours aussi compliqué, névrosé, versatile, sinon, tout va bien.

Si, en fait, y aurait bien comme de subtils bouleversements dans le quotidien de notre jouasse Manu.
Totalement rongé par son projet Plast.
Totalement effrayé à l'idée de devenir père pour la seconde fois.
Totalement dépassé par le nouveau mode de communication de la mère Mortemont avec son Samsong.
Totalement parasité par l'image d'un père défunt qu'il aura peu connu.
Sinon, tout va bien, le retour.

Manu Larssinet, c'est un vieux copain, longtemps perdu de vue, que l'on retrouve comme si on l'avait quitté la veille.
Si le tout se veut tendrement drôle, l'émotion affleure, tapie dans l'ombre, jamais bien loin de vous sécher à la toute dernière case de ces moult scénettes champêtres.
Mention spéciale à l'aventurier des temps modernes, Philipe, éditeur adjoint missionné en terre inconnue, la campagne !

Rendez-vous en 2029, pour la suite, à moins que nos deux comparses que sont Larcenet et Ferri n'aient la bonne idée de se rappeler à notre bon souvenir d'ici là...
Commenter  J’apprécie          380
Trop content de retourner à la Terre une sixième fois. Je n'y croyais plus.

C'est toujours le flou total entre réalité et fiction, campagne et abîme à la remise. de l'eau a coulé sous les ponts, vu comme Capucine a grandi. On aurait regardé la décoration intérieure de la maison de Mariette et Manu, on ne l'aurait pas cru : les cartons de déménagement se sont incrustés, ont pris racine et se déploient tel du lierre.
Et tiens, Mariette est à nouveau enceinte !
Et comme par hasard Manu a encore des coups de déprime qui alimentent sa nouvelle BD noire de chez noire (le Blast de la vraie vie). C'est sûr qu'il ne dispose plus de sa source d'optimisme en la personne de Ferri (le traître est parti travailler sur Astérix, pfff). Mariette a quand même des citernes de patience.

Les autres habitués de la série sont en pleine forme. Monsieur Henri s'est trouvé une charmante copine (le bonheur est dans le pré ?). Mme Mortemont instruit Capucine sur la survie à la campagne et devient une bête du smartphone. Et M. Loupiot, l'épicier, révèle ses talents cachés de prophète (ça crachotte un peu comme un moteur diesel mais une fois lancé…)
Mais le truc vraiment cool, c'est le survival trip de Philippe, adjoint de direction de Dargaud, qui s'est lancé dans une quête arthurienne et indianajonesque moderne : se rendre aux Ravenelles.

Et la prophétie de Loupiot s'accomplit : Ferri revient et lui et Larssi(ce)net vont faire un tome 6.
Mais on l'a entre les mains non ?
Serait-on coincé dans une boucle temporelle ?
Au secours ! Appelez la marmotte !
Commenter  J’apprécie          320
Était-ce bien la peine de reprendre une série laissée en suspens depuis 11 longues années, et bien la réponse, c'est OUI ! On retrouve Larssinet, auteur de bande dessinée, retiré à la campagne pour y vivre une vie de famille. C'est toujours aussi drôle, frais, fin et subtil avec de grands moments d'humour. J'ai un petit faible pour la vieille voisine, madame Mortemont qui se met au portable et aux SMS, un grand moment ! Ça valait le coup d'attendre 11 ans, mais on aimerait que le septième tome nous fasse languir un peu moins longtemps.
Commenter  J’apprécie          312
Ah le retour à la terre, ! ce besoin primaire de se ressourcer, de respirer un bon air campagnard, de côtoyer moults personnages ruraux etc… c'est un vrai plaisir !!
Cependant notre Larssinet, lui, reste dans sa bulle. Il s'enferme dans son projet « Plast » à tel point qu'il passe à côté de 7 mois de grossesse de sa compagne… Quoi ? Il va avoir un deuxième enfant ?
Est-ce un déni volontaire ? Ou pas ?...

Dans ce sixième tome l'humour et l'autodérision des auteurs (Manu Larcenet et Jean-Yves Ferri) ne manque pas ! Tout le monde en prend pour son grade, entre Philippe partant à l'aventure en… campagne, Ferri et son écart « impardonnable » avec Astérix, le directeur de dargau qui montre son visage pingre, Madame Mortemont qui découvre la technologie et s'occupe dangereusement bien de la petite etc…

Cette lecture est une vrai bulle d'air à qui saura se projeter et comparer ces expériences. On en rigole car les situations peuvent paraître absurdes, mais au final la réalité n'est pas loin…
Les couleurs sont joyeuses et le trait toujours aussi caricatural.
J'ai beaucoup aimé dommage que ça se lise trop vite….
Commenter  J’apprécie          281
C'est émouvant, amusant, espiègle, à se tordre de rire. Manu est en train d'écrire « PLAST ». Il a besoin de concentration. Et il vient de prendre conscience que Mariette est enceinte… de 7 mois. Non ! PAS POSSIBLE.

Des situations plus loufoques les unes que les autres, j'ai ri, mais j'ai ri… et en plus, beaucoup de belles émotions.

Un bon et beau moment de lecture. D'ailleurs, je l'ai lu 2 fois d'affiler.
Commenter  J’apprécie          220
Enfin le voilà, le tome 6 tant attendu par les lecteurs, Larssinet et Ferri, dont le dernier Astérix avait pris tout le temps!
La petite Capucine a grandi, le chat a une belle descendance, et Mariette est de nouveau enceinte. La perspective d'une famille à nourrir, en plus de l'écriture de Plast, plonge à nouveau Manu dans l'angoisse; cette fois-ci il décide de partir à la recherche de son père, qui l'avait abandonné lui et son frère TipTop quand ils étaient enfants.
J'ai retrouvé avec bonheur l'atmosphère du Retour à la Terre dès les premières pages, même si elles prennent ici une teinte un peu grise, très jolie, due à l'influence de Plast (Blast dans la réalité) dans la création de Larssinet / Larcenet.
Ok, il faut quand même le dire, Manu commence à me fatiguer avec ses angoisses égocentriques de re-futur père, c'est du déjà-lu, mais ça permet tout de même de faire entrer le papa de Manu dans le récit.
Un bon cru, comme d'habitude!
Commenter  J’apprécie          200
Après plusieurs années d'absence Ferri et Larcenet se remettent "au retour à la terre" pour une pause de fraicheur entre Blast et Astérix.
Pas besoin de se souvenir des tomes d'avant. Nous retrouvons Manu et Mariette dans leur charmante campagne. Capucine a bien grandit et le couple attend un nouvel enfant. Manu lui a du mal à assumer sa nouvelle paternité, peut être en rapport avec son propre père?
C'est léger et frais. Ca se lit très vite et quelques situations sont drôles. J'ai bien aimé la vision parisienne de la vie campagnarde, avec l'expédition de Philippe a travers la neige des Ravenelles. Et mme Mortemont est marante.
Commenter  J’apprécie          180
Le retour à la terre a ce parfum suranné. de cette époque où je découvrais Larcenet et lisais le combat ordinaire en parallèle de la série champêtre. Une même histoire contée différemment.

J'attendais ce tome par pure collectolectorite aiguë. Et pourtant dès la première planche je me suis esclaffee. On retrouve ce cynisme optimiste, cette dépression rose bonbon et bien sûr madame Mortemont.

J'ai bien ri.
Vous m'aviez manqué Larssinet. Je suis contente qu'on ait trouvé un sixième tome dans vos cartons.
Commenter  J’apprécie          180




Lecteurs (569) Voir plus



Quiz Voir plus

Asterix chez les pictes

Comment démarre l'aventure dans le village gaulois?

Sous la pluie
Sous la neige
Sous le vent
Sous le soleil

10 questions
147 lecteurs ont répondu
Thème : Astérix, tome 35 : Astérix chez les Pictes de Jean-Yves FerriCréer un quiz sur ce livre

{* *}