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3,73

sur 211 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Tout d'abord un grand merci aux Editions Slatkine et Cie pour ce partenariat.

Le roman s'ouvre sur l'exécution du commissaire Saudan par le Vénitien, un tueur à gages qui a pour habitude de verser du verre de Murano en fusion dans la bouche de ses victimes et de les regarder mourir. Il lui reproche de l'avoir traqué et veut faire un exemple. Il annonce qu'il y aura d'autres policiers tués si on ne le laisse pas tranquille.

Le vendredi de la fête des Vendanges (la grande fête de Neuchâtel ), le procureur Norbert Jemsen se réveille à l'hôpital. Il est complètement amnésique et une jeune femme est à son chevet. Elle lui dit être Flavie Keller sa greffière. Comme il ne se souvient de rien, Flavie lui explique qu'il a été victime d'un attentat trois jours auparavant. Une bombe contenant des morceaux de métal et des billes de verre a explosé sur la terrasse du Charlot faisant des dizaines de morts. On ne sait s'il s'agit d'un attentat islamiste ou d'une tentative de meurtre visant explicitement Norbert, voire même d'un crime du Vénitien qui aurait agi à grande échelle. Des bribes lui reviennent et il pense avoir eu rendez-vous avec un certain Florent P, mais aucune des victimes ne porte ce prénom.

Un salon de massage tenu par un maffieux albanais, Berti est aussi au centre de l'intrigue. Tout le monde sait qu'il se livre à de nombreux trafics, mais personne n'a jamais pu rien prouver et pour le moment la police a vraiment d'autres chats à fouetter, d'autant plus que son salon de massage est très réputé et fréquenté par l'élite de la ville. Personne ne veut voir que les prostituées sont violentées et terrifiées, seule Alba essaie de résister, mais Berti est impitoyable. le mari de Flavie est un des clients, ainsi qu'un conseiller d'Etat.

Flavie sent un parfum de femme sur son mari et retourne veiller sur Norbert, elle ne le quitte pas une minute et l'aide à retrouver la mémoire. En fin de soirée, ils sont tous deux agressés par une femme mystérieuse à l'hôpital, Flavie reconnaît le parfum de la maîtresse de son mari. Flavie aidera Norbert à y voir clair dans ces mystères. Finalement c'est elle et non le procureur Jemsen la vraie héroïne du livre en étant son éminence grise qui pilote tout dans l'ombre. Mais veut-elle l'aider ou le manipuler ? Pourquoi rester sans arrêt avec lui, surtout qu'elle lui précise bien qu'il n'y a jamais eu d'histoire d'amour entre eux.

Je ne peux en dire plus pour ne pas spolier, mais sachez que Nicolas Feuz nous a préparé un nouveau polar détonnant avec un attentat, des islamistes, la mafia albanaise et surtout un tueur à gages incontrôlable et déchaîné dans un Etat de Neuchâtel plus déliquescent que jamais, les frasques du Conseiller d'Etat Keppler reléguant celles des récents conseillers au rayons d'aimables plaisanteries. Bien sûr beaucoup de sang et de cadavres. Et évidemment un retournement de situation avec une fin inattendue. Il y a même Dan Garcia qui apparaît à la fin du livre, pour un clin d'oeil aux fidèles lecteurs. Pour les Neuchâtelois, le plaisir de reconnaître sa ville au centimètre près. La description de la bagarre entre hooligans de Xamax et de Sion est aussi exacte, j'y ai assisté il y a quelques années depuis ma fenêtre avec un déploiement de policiers habillés comme des CRS le long de l'église rouge.

Presque tous les protagonistes du roman meurent sauf trois d'entre eux. Il y aura une suite l'année prochaine et j'espère en apprendre plus sur Flavie et son mystérieux objectif.

La photo de la couverture a été offerte par un de mes amis, Michel Jeandupeux. Je vous invite à aller visiter son très beau site de photographies : https://bellesimages.ch/
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J'ai beaucoup aimé ce roman que j'ai dévoré en quelques jours.

Le prologue pourra perturber les âmes sensibles (j'ai adoré) mais rassurez-vous, la suite est beaucoup moins brutale (à quelques exceptions près, cela dit).

L'histoire se déroule sur 5 jours et va à cent à l'heure. Pas le temps de s'ennuyer ! Deux enquêtes vont s'entremêler et le passage de l'une à l'autre se fait de façon très fluide, sans que l'auteur nous perde en route. Sur votre chemin, vous croiserez un tueur dont le mode opératoire est on ne peut plus atroce, des ripoux, des prostituées, un mac que l'on a envie d'étriper, un procureur amnésique.

On pourra reprocher à Nicolas Feuz de ne pas avoir assez creusé la psychologie des personnages mais je pense que ce n'est pas ce qu'il souhaitait mettre en avant et puis en si peu de pages, cela aurait été, selon moi, au détriment de l'intrigue.

L'histoire est bien rythmée et de nombreux rebondissements sont présents. Quant à la tension, elle monte au fil des pages avec des chapitres courts et des retournements de situation bien placés.

J'ai vraiment apprécié l'écriture de Nicolas Feuz et pour mon plus grand plaisir, je n'ai pas vu venir le dénouement.
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Voilà un thriller qui dormait dans ma PAL depuis un bon moment. Je ne connaissais pas encore la plume de Nicolas Feuz et je dois reconnaître qu'elle est précise, efficace et directe. le récit est relativement court et ne s'encombre donc pas de descriptions inutiles et j'aime ça !

D'emblée on plonge dans l'horreur avec le meurtre d'un policier perpétré par un homme au masque de loup.

Ensuite on assiste au réveil du procureur Jemsen, rescapé d'un attentat et qui a perdu la mémoire. Il découvre à ses côtés sa greffière, Flavie Keller. Il va tenter de recouvrer la mémoire et avec son aide il va chercher dans les affaires en cours à reconstituer le pourquoi de cet attentat.

En parallèle, on suit l'enquête du Commissaire Kléber et de son équipe à la poursuite d'un tueur en série surnommé le Vénitien qui tue ses victimes au verre de Murano et porte un masque de loup.

On évolue également dans le milieu de la prostitution avec la traite de filles de l'Est et de la mafia albanaise aux côtés de flics véreux.

Il s'agit donc ici d'une intrigue aux nombreux rebondissements, sans temps morts, un roman bien noir où plusieurs enquêtes s'entremêlent. J'ai beaucoup aimé l'écriture qui va à l'essentiel et le rythme trépidant. Je recommande !g
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Lorsque le procureur Jenson se réveille à l'hôpital, sa mémoire est partie aux oubliettes. A son chevet, une femme qu'il ne connaît pas. Pourtant Flavie Keller est sa greffière. Elle lui explique qu'il a été victime d'un attentat au centre ville de Neufchâtel. Jemson a désormais 2 objectifs : retrouver sa mémoire et coincer le meurtrier à l'origine de l'attentat.

Dans les chapitres suivants, nous faisons connaissance avec le commissaire Kramer et son équipe, qui enquêtent sur le Vénitien, un tueur en série abominable qui coule du verre de Murano dans la gorge de ses victimes. Puis avec Alba une prostituée sous la coupe d'un maquereau cruel et violent.

Autant le dire, Nicolas Feuz ne fait pas dans la dentelle avec des crimes d'une sauvagerie sans nom et des personnages aussi ambigus que sombres. Entre révélations, rebondissements et retournements de situation, il prend plaisir à brouiller les pistes. Et quand apparaissent dans le paysage politique et mafia albanaise, l'affaire se complique dangereusement.

Ce polar est un vrai page-turner qui tient son lecteur. Je découvre aussi un auteur dont je retournerai visiter la bibliographie.
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'Le Miroir des Âmes', c'est un petit polar terriblement efficace et fluide. le scénario multiplie les personnages, au point que le lecteur mettra un certain temps à savoir qui sont les personnages principaux. Puis l'auteur nous balade à travers ces intrigues parallèles qui, évidemment, finiront par se rejoindre. L'inconvénient de cette grande efficacité, c'est qu'elle sacrifie un peu de finesse: certains tours de passe-passe scénaristiques sont un peu gros et difficiles à avaler, certaines péripéties vont un brin trop vite ou trop facilement. Mais le roman se lit d'une traite, captivant, bien rythmé, original et jamais ennuyeux.
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Je suis un peu surprise des critiques que j'ai lu, moi je me suis bien amusée et je n'ai pas trouvé que c'était si irréaliste que ça. C'est assez original un polar où c'est le juge qui enquête et pas le policier.
J'ai bien aimé le personnage de la greffière Flavie. Elle est touchante.
Moi je vais continuer la série.
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A l'image des autres romans de l'auteur dont je vous ai déjà parlé, le miroir des âmes a un rythme fou, addictif et c'est un roman que je n'ai pas réussi à lâcher avant d'en lire le point final.

On rencontre Norbert Jemsen, un procureur suisse, sur un lit d'hôpital après une explosion sur une terrasse de Neufchatel où il se trouvait. Il a eu pas mal de chance quand on compare aux nombreux morceaux de corps que la police doit identifier. Un seul souci semble se poser pour lui, il a perdu la mémoire. Arrive alors à son chevet, Flavie, sa dévouée greffière.

Mais voilà qu'en parallèle à cette explosion, un tueur en série assez sordide, le vénitien, frappe ou plutôt coule du verre en fusion dans la gorge de ses victimes. Et l'on comprend bien que ce tueur a peut-être un lien avec notre procureur.

On ne s'ennuie pas encore une fois avec ce roman. J'y ai retrouvé une plume nette et concise, parfois crue et violente mais surtout terriblement efficace. J'ai enchaîné les pages, passant d'un personnage à l'autre pour comprendre dans quelle sordide histoire Nicolas Feuz allait m'embarquer cette fois-ci.
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Difficultés à lire rime avec mini formats, je suis bien obligée de composer avec l'état du moment. J'en ai donc profité pour piller la bibliothèque de ma mère (forcément, je suis partie avec un seul livre), et choisir de préférence des longueurs raisonnables histoire de ne pas m'enferrer et aggraver les choses. J'ai jeté mon dévolu sur le Miroir des âmes qu'elle a acheté à l'automne à la foire du livre de Brive, une fois de plus, et j'ai donc pu découvrir la plume de Nicolas Feuz.

le procureur Jemsen se réveille à l'hôpital, avec la mémoire en miettes : une terrasse, des visages et une explosion, puis le noir complet. Il tente avec sa greffière de remonter le fil des événements, tandis que deux policiers de la région poursuivent un mystérieux tueur en série surnommé le Vénitien car il tue en coulant du verre de Murano dans la gorge de ses victimes.

La première chose qui m'a frappée est qu'il est très facile d'entrer dans le récit, et vu mes difficultés à lire, en ce moment, c'est d'une importance cruciale. J'ai beaucoup aimé la rythmique de ce roman, l'urgence qui nous saisit tant par les événements et les morts que par le besoin impérieux de recouvrer la mémoire. J'ai apprécié que les personnages aient des zones d'ombre, des secrets que nous ne découvrons que progressivement. Pour le procureur Jemsen, il est facile de lui créer des secrets étant donné qu'il ne se souvient de rien, et l'auteur nous ménage un retournement de situation savoureux le concernant. Chez Flavie, la greffière du procureur, nous trouvons beaucoup d'humanité et elle m'a touchée par sa loyauté, par ses souffrances aussi. le personnage d'Alba est vraiment intéressant également. Elle nous intrigue, nous la plaignons, nous avons envie de comprendre comment elle s'est retrouvée là. Elle apparaît comme une femme forte, solide, et en même temps, ni invincible ni parfaite. Des lézardes apparaissent dans son personnage et cela ne l'en rend que plus humaine. Néanmoins, j'ai trouvé étrange la défiance entre le procureur et les forces de l'ordre. de même, j'ai trouvé étonnant que l'enquête autour de l'attentat ne soit pas plus développée : le lecteur a presque l'impression que la police s'en soucie relativement peu, ce qui ne semble pas crédible.

Ce roman évoque autant un criminel insaisissable, le Vénitien, que la traite d'êtres humains et la prostitution avec Berti Balla. Vous trouverez donc une réelle violence entre ces pages, des scènes évoquant la sexualité, la brutalité également, la domination de femmes exploitées et traitées comme des objets. Il y a des passages vraiment glaçants ici. Par contre, compte tenu du format du roman, ce sont des passages qui ne s'inscrivent pas dans la durée, ils reviennent à intervalle régulier, mais ne s'étendent pas sur des dizaines de pages jusqu'à amener le lecteur au bord de la nausée. Cela offre une rythmique dynamique et percutante sans écoeurement, pour ainsi dire.

Mon bémol sur cette lecture vient sans doute de son format, justement aussi. L'histoire est condensée en 250 pages et l'auteur nous ménage de vrais renversements de situation à la fin. Pour autant, certains ne sont pas amenés de manière suffisamment précise à mon sens. L'identité de l'assassin par exemple jette un doute sur une scène dramatique précédente et il aurait été judicieux que l'on nous explique comment l'assassin s'y était pris pour induire tout le monde en erreur, de cette manière, cela m'aurait semblé plus crédible. de même, l'auteur nous explique à plusieurs reprises qu'Alba est devenue prostituée à la suite de plusieurs concours de circonstances, et également suite à un chagrin d'amour… Or, les révélations la concernant jettent le voile du doute sur ces éléments faute d'explications suffisantes pour nous éclairer. Je suis certaine qu'avec un petit quelque chose de plus, le lecteur aurait pu obtenir une raison satisfaisante pour ces détails qui sont ô combien importants pour nous induire sur des fausses pistes. Malgré tout cela, il me faut être honnête : le roman se dévore et nous emporte dans une course effrénée très efficace. Malgré mes difficultés à lire, je l'ai lu assez vite et sans peine.

Ainsi, le Miroir des âmes est une bonne lecture. Quelques éléments de l'intrigue mériteraient d'être davantage explicités, à mon sens, mais cela n'empêche pas de dévorer le livre et de passer un très agréable moment.
Lien : https://lesreveriesdisis.com..
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Un policier plutôt sympa qui part un peu en vrille sur la fin : trop de rebondissements.
Si certains se devinent au fil de l'histoire, d'autres sont plus surprenants et nuisent un peu, pour moi, à la cohérence du tout.
Il en ressort que c'est un roman qui se lit vite, prenant mais pas vraiment inoubliable.
Les personnages, qui plus est, ne sont pas franchement sympathiques, eux..
En revanche, s'intéresser à la mafia albanaise et au trafic d'êtres humains m'a paru plutôt original et bienvenu.
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J'ai pu retrouver la plume de Nicolas Feuz dans le cadre des explorateurs du polar du site Lecteurs.com. Ca commence fort, c'est le moins que l'on puisse dire et surtout ça se lit comme on suit une série TV. Dans le miroir des âmes, préparez-vous à une course à 100 à l'heure où le dénouement risque de vous marquer quelques temps.

Nicolas Feuz n'a pas son pareil pour obtenir l'intérêt du lecteur dès les premières pages. C'est sanglant, terrifiant et pourtant on en redemande à peine le premier chapitre entamé.

Et voilà que l'on suit deux intrigues qui finiront par se rejoindre au fil de l'histoire. La première concerne la traque d'un serial killer surnommé le vénitien tandis que la deuxième intrigue concerne un procureur victime d'un attentat alors qu'il allait pour rejoindre un mystérieux inconnu.

Il y a donc les éléments nécessaires pour donner du rythme à l'intrigue et cela dès les premières pages. Et pour le coup ça va vite. Entre les chapitres courts, les points de vue des différents protagonistes et les retournements de situation. Pas le temps de se poser vraiment beaucoup de questions tant l'histoire se déroule comme un fil rouge et vous prend au coeur de l'intrigue.

J'ai vraiment eu la sensation de voir défiler un épisode sous mes yeux et d'en savourer chaque seconde.

Comme dans Horrora Borealis, l'auteur nous promène ici et là et nous convaincs par la façon dont il a d'amener les différents éléments qui constituent l'histoires, de les imbriquer et de nous apporter quelque chose de cohérent et savoureux pour la lectrice que je suis.

C'est une histoire qui tient en peu de pages et pourtant elle parvient à vous tenir en haleine, suffisamment pour garder l'attention du lecteur jusqu'aux dernières lignes.

Sans vraiment sortir de l'originalité, l'auteur utilise les codes déjà bien rodés du thriller mais parvient à apporter sa touche personnelle à son intrigue. Et je me rends compte, qu'ainsi j'ai tendance à être plus sensible à sa plume et à ce qu'il veut nous raconter à travers ses mots.

Concernant les personnages, ils sont intrigants. Je ne les ai pas particulièrement pris en affection et pourtant il faut avouer qu'il y a un p'tit quelque chose qui se dégage d'eux. Une sorte d'aura magnétique, qui même si je ne les apprécie pas plus que ça, je n'ai pu m'empêcher de les trouver fascinants. Pas de personnages mis de côté ici. Chacun à son rôle à jouer, et chacun contribue à faire avancer l'intrigue.

Concernant le dénouement, même si je me suis doutée de certaines choses je me suis également fourvoyée sur d'autres. Ca parait évident quand on s'y attarde mais ça reste un plaisir à lire tout de même. le fait que l'intrigue tienne sur un peu moins de 300 pages laisse peu de place à l'ennui de s'immiscer. Aucune raison de trouver un temps mort dans ce livre.

En bref,

Encore une belle découverte de Nicolas Feuz. Même si ma préférence reste pour Horrora Borealis, l'auteur a su nous transmettre une belle intrigue. Sanglante, certes, mais qui est ingénieusement bien construite. Vous voilà prise dans une course contre la montre où meurtre et vérité vont se côtoyer de près. Un final explosif vous attend, alors n'attendez pas pour le découvrir.

Et entre vous et moi, Nicolas Feuz est un auteur suisse à suivre de près!

Lien : https://unlivretoujours.word..
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