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3,86

sur 336 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Le voleur de regards est un tueur en série qui a déjà sévi 3 fois: il tue la maman, lui laisse un chronometre entre les mains qui se déclenchera lorsque la police trouvera le corps. Il restera alors 45h et 7minutes pour retrouver l'enfant que le tueur a kidnappé;dépassé ce délai, l'enfant sera retrouvé mort avec un oeil en moins.
Alexander, ex flic devenu journaliste criminel, branché sur les fréquences radio de la police arrive trés vite sur les lieux du quatrième meurtre. Trop vite. Les flics ont changé de fréquence et il est donc impossible qu'il soit au courant....Sauf si c'est lui le tueur!

J'ai du mal à comprendre la fascination quasi générale pour cet auteur allemand et les critiques dithyrambiques sur ce thriller:
le roman commence par l'épilogue, puis le dernier chapitre sans que cela interfère dans la chronologie de l'histoire, facétie de l'auteur qui a certes son explication mais qui est loin d'etre indispensable
une aveugle qui a des visions: why not?
des flics un peu "neu neu" et surtout un, brute sadique, qui est vraiment peu crédible.

C'est ,malgré tout, un thriller plutot agréable à lire, efficace avec une fin surprenante, de grande qualité ,qui "sauve" le livre.

Mais ce n'est que mon humble avis !
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45 h et 7 min, c'est le temps que laisse "le voleur de regards" aux enquêteurs pour retrouver vivants des enfants qu'il enlève après avoir assassiné leur mère. Par trois fois déjà, ce serial-killer a sévi dans Berlin et... gagné. Le délai imparti, toutes les petites victimes ont été découvertes, mortes par noyade et énuclées de l’œil gauche. Le quatrième compte a rebours a été lancé. Les jumeaux Léa et Tobias ont disparu alors que la police vient de trouver le cadavre de leur mère, un chronomètre coincé entre les doigts, lançant le décompte fatidique. Philippe Stoya le chef de la brigade criminelle commence alors la partie de cache-cache. La présence sur le lieu du crime d'Alexander Zorbach, un de ses anciens collègues reconverti dans le journalisme après une affaire qui a mal tourné, va rapidement attirer les soupçons des flics. Et c'est là qu'entre en scène Alina, une jeune psychothérapeute médium... et aveugle.

De Sebastian Fitzek, j'avais beaucoup aimé "Tu ne te souviendras pas". Je retrouve ici exactement la même trame de scénario, c'est-à-dire un personnage principal qui n'est pas flic (ici, journaliste et dans l'autre, avocat) obligé de mener une enquête de son côté pour se disculper, pendant que le vrai coupable reste insoupçonnable sous nos yeux. Les premières pages de ce thriller psychologique m'ont intriguée car l'auteur nous entraîne dans un "perpetuum mobile" énigmatique, en commençant son livre par l'épilogue puis le numéro des chapitres qui va décroissant tel un compte à rebours, pour terminer par le prologue et le chapitre un, comme si l'histoire allait recommencer. La surprise passée, j'ai eu du mal à être happée par le récit et l'ennui était à deux doigts de me gagner. La ligne de flottaison entre monde réel et paranormal est souvent brumeuse. Malgré le décompte implacable enclenché, il m'a manqué l'adrénaline qui fait dresser les poils sur les bras. Toute l'originalité de ce thriller réside dans les dernières pages. Comme je n'avais pas été très attentive, j'ai relu quelques pages par ci, par là, afin de me remémorer les indices qui m'avaient échappé. Il faut vraiment patienter jusqu'au bout pour découvrir le machiavélisme de l'auteur. C'est dommage que sur presque 500 pages, ces instants de grâce aient été si limités.

Après réflexion, je reconnais que c'est bien joué, d'autant plus que Fitzek ne se contente pas de jouer sur la corde sensible de l'émotion en mettant en scène des enlèvements d'enfants, ni d'attirer l'attention du lecteur sur le difficile quotidien des personnes non-voyantes, il donne en plus à son tueur un mobile "presque acceptable". A vous de lire si vous êtes curieux... Pour moi, c'est un 12/20 car j'ai été ballottée entre le pire et le meilleur.
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Il faut que je vous fasse savoir d'emblée que je n'aime pas les histoires avec des enlèvements d'enfants (et il y en a une flopée dans le monde des livres ces dernières années !)... ça me rend d'humeur irascible.
Je n'apprécie pas non plus les « courses contre la montre » (ça m'essouffle d'avance), ni le genre « surnaturel » quand j'ai en tête de me plonger dans un thriller psychologique que j'espère réaliste.
Mais comme ce polar est signé Fitzek, j'y suis allée aveuglément, les yeux fermés. ...euh... c'est un mauvais jeu de mots, parce que la jeune femme qui va aider Alexandre Zorbach, ex-flic devenu journaliste d'investigation, à y voir plus clair dans cette sordide enquête sur des enfants cachés et voués à mourir, cette fille, Aline, est aveugle... et visionnaire... mouais.
« Enquête » est un grand mot d'ailleurs pour désigner les maigres pistes que Zorbach va suivre en s'accordant sur « l'acuité visuelle » d'Aline, tout en essayant de se mettre à l'abri de ses ex-collègues qui souhaitent lui mettre le grappin dessus.
Heureusement qu'Alexandre peut compter sur la serviabilité d'une troisième personne ...re-mouais... je n'en connais pas beaucoup, dévoué(e)s à ce point. Cela a porté rapidement mon regard sur le coupable.
Enfin « rapidement » n'est pas le terme exact non plus quand il s'agit de devoir se taper quelques longueurs (+ introspections + biographies des personnages secondaires...) dans ce récit qui démarre très lentement.

Mais après avoir bien grognonné, je dois admettre -objectivement- que le style d'écriture naturel de l'auteur fait toujours son (plaisant) effet, que le livre est néanmoins traversé d'une tension constante qui classe ce thriller dans la catégorie « bon suspense »... avec, hélas (soupir), un épilogue qui n'en est pas un.
Dans ce roman avec ses chapitres numérotés à l'envers, la fin est d'ailleurs le début, ainsi que le commencement d'une autre histoire.
Or, n'ayant pas l'âme d'une collectionneuse (*), mon regard ne se portera certainement pas sur celle-là.

( * : je fais référence au titre d'origine en allemand « Der Augensammler » = collectionneur de yeux)
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Un serial killer sévit à Berlin. Son mode opératoire comporte plusieurs constantes : des enfants sont enlevés, cachés, et semblent condamnés à mort si rien ne vient interrompre le compte à rebours enclenché par leur ravisseur. En outre, un oeil est prélevé post-mortem sur chaque petite victime.

Très vite une course contre la montre démarre : des jumeaux ont disparu. Cette fois encore, tout est programmé pour qu'ils meurent s'il ne parviennent pas à se libérer, ou ne le sont pas par ailleurs, dans le temps imparti pour ce faire.

La police est sur l'affaire, de même qu'Alexander Zorbach. Ce dernier est journaliste, il a dû abandonner sa carrière de policier suite à une "bavure". L'enquête officielle et celle de Zorbach se croisent, mais d'une manière non désirée par ce dernier, lequel devient suspect au yeux de ses anciens collègues...

J'ai beaucoup apprécié les deux premiers tiers du roman. Fitzek y instaure un suspense intense et les portraits des protagonistes y sont bien dressés (suffisamment ambigus pour amener le lecteur à s'interroger en permanence à leur sujet). En revanche plus l'ultimatum approchait, plus j'ai été agacé : d'une part par la manière dont l'auteur fait traîner les choses, façon trop artificielle de chercher à maintenir le lecteur en haleine, d'autre part par le caractère confus de l'histoire (peut-être dû au fait que j'ai lu moins attentivement cette partie). L'explication finale m'a semblé cohérente, mais cela n'a pas suffi à dissiper l'agacement ressenti à la lecture des derniers moments. Enfin, je n'ai pas trouvé les motivations du serial killer très subtiles, mais ce point-là reste secondaire dans la construction de l'intrigue en elle-même.

Dans ses remerciements, l'auteur explique comment il s'est documenté sur le thème de la cécité, qui occupe une place importante dans cet ouvrage. de fait cette question est abordée de manière originale et instructive, à travers le "regard" d'une personne privée de la vision.
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Un polar vraiment différent .Un auteur que je vais suivre.
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J'ai pris beaucoup de plaisir à lire ce policier. Pas une seconde je n'ai deviné qui était le voleur de regards et pas une seconde non plus je n'ai compris ses motivations (un peu étranges mais bon… admettons). Et c'est bien ce que l'on demande à un bon policier : être transporté dans une enquête fascinante. le monde des aveugles est inconnu pour moi et je me suis surprise à regarder tous les 5, j'ai beaucoup appris sur les non-voyants.
Un bon livre que l'on lit d'une traite. Je vous le conseille, la fin de l'histoire est surprenante…
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Auteur allemand de thrillers appréciés, Sebastian Fitzek signe avec « le voleur de regards » un roman efficace, pas follement novateur dans le fond ni dans la forme, mais diaboliquement bien orchestré. Si vous aimez les thrillers psychologiques où vos nerfs sont mis à rude épreuve ainsi que les courses contre la montre, ce roman risque fort de vous plaire. L'ennui ne pointe jamais le bout de son nez grâce à une construction « à l'envers », les chapitres faisant le décompte jusqu'au bouquet final. le roman surprend d'ailleurs par son prologue en début de récit, comme un film qui nous plongerait derechef dans une situation cauchemardesque puis reviendrez en arrière pour nous expliquer comment le narrateur en est arrivé là. du coup, forcément notre intérêt est éveillé et on a hâte de découvrir le fin mot de l'histoire...

... la suite sur mon blog !
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Ex-flic reconverti en journaliste, Alexander Zorbach se retrouve mêlé à l'affaire du Voleur de regard, un meurtrier s'attaquant à des femmes et kidnappant leurs enfants. Son porte feuille est retrouvé sur le lieu du dernier crime, la victime s'avère être une amie à lui… Qui donc cherche à le faire accuser ? Pour rétablir son innocence, il n'a qu'une solution : mener sa propre enquête tout en fuyant la Police qui le traque.
J'ai trouvé le Voleur de regard beaucoup moins abouti que les précédents romans de l'auteur. Thérapie et le briseur d'âmes m'avaient vraiment bluffée, tant au niveau de l'intrigue que de l'écriture elle-même. Dans ce nouveau thriller, l'intrigue est plus longue à démarrer et le suspense moins présent. Certes, le dénouement réserve une surprise de taille mais il aurait mérité d'être plus développé. L'explication quant aux motivations du tueur n'est pas assez approfondie à mon goût.
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Une vague de crimes d'une cruauté sans précédent s'abat sur Berlin. Un tueur en série s'infiltre dans les foyers en l'absence du père de famille, tue la mère, enlève l'enfant et accorde un ultimatum à la police pour le retrouver.
Passé cet ultimatum, l'enfant est assassiné. En référence à l'oeil gauche qu'il prélève sur ses victimes, les médias lui ont attribué un surnom : le Voleur de regards
Alexander ZORBACH, un ancien policier devenu journaliste, se rend sur une nouvelle scène de crime. Une mère de famille a été assassinée et son fils de 9 ans a disparu.
Le suspens s'épaissit au fur et à mesure de la lecture, jusqu'à devenir insoutenable vers la fin. Inutile de sauter des pages, pourtant ! Car, l'auteur nous oblige à suivre pas à pas son chemin au prix d'arriver à comprendre cette terrible intrigue…
Enfin un tueur en série qui fait preuve d'une terrible originalité !
A vous glacer les sangs !
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déçu, je sais pas , j'ai pas adhéré à ce livre, je me suis ennuyé et tout est trop gros pour moi ...
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