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3,86

sur 337 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Le voleur de regards comme les médias l'ont appelé tue une femme avant d'enlever son enfant. On retrouve un chronomètre dans la main de la femme pour lancer un ultimatum. Tout accuse Alexander Zorbach, ex flic devenu reporter judiciaire. Il devient le principal suspect car il arrive très vite sur le lieu, on retrouve son portefeuille sur la scène de crime et il détient des informations que même les plus proches collaborateurs ignorent. le compte à rebours a commencé…
Sebastien Fitzek est le maitre du suspens, un auteur incontournable du thriller allemand. La construction du livre est originale (je n'en dit pas plus pour ne pas gâcher votre découverte). Ce thriller m'a fait passer un très bon moment. Il tient le lecteur en haleine et arrive à mettre le doute au lecteur
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Ce matin, une panne de voiture m'a contrainte à annuler mes projets de ce jour. C'est à croire que le voleur de regards avait planifié ça pour me permettre de me plonger corps et âme dans son projet macabre. Je viens d'avaler 400 pages sans interruption, sans manger, sans même respirer.
Ca faisait longtemps que je n'avais pas lu un livre capable de me scotcher, de me captiver, de m'emmener si loin dans l'horreur.
Et - c'est très bizarre à dire - ça m'a fait du bien.
Pendant quelques heures, j'ai oublié mon quotidien, mon travail en retard, mes coups de fil à passer, les appels incessants de mon estomac à l'approche de midi.
L'histoire est glauque à souhait. le jeu est dément. L'homme qui le dirige encore plus. Nos méninges se triturent pour tenter d'aider Alexander Zorbach et Alina dans leur quête de sauver deux enfants des griffes du monstre.
Jusqu'à la fin, nos hypothèses se succèdent, se démantelant au gré des indices. Et jusqu'au bout, le doute persiste.
Au coeur de l'enquête, les indices paranormaux d'une femme aveugle nous malmènent, déstabilisant nos repères rationnels et traditionnels.
On est perdus. du début à la fin !

Sebastian Fitzek a su trouver les mots précis et parfaits pour enlever les miens de la bouche l'espace d'une journée. Quel talent !

P.S. Et je viens d'ajouter à l'instant à ma liste Pense-bête, la suite de ce roman - Le chasseur de regards - qui promet de m'emmener une nouvelle fois très loin du confort de ma terrasse printanière sous le soleil. A croire que je suis un peu masochiste :-)
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Encore une fois, Fitzek réussi à se jouer de son lecteur, pour notre plus grand bonheur. le livre nous tien très bien en haleine, avec des rebondissements et des révélations qui tiennent la route. Ça fait du bien. C'est bien écrit, c'est efficace, c'est juste très plaisant à lire. Une très bonne lecture. Et pour l'instant, je crois que Fitzek a toujours tapé dans le mile avec moi... Hâte de lire un autre de ses ouvrages.
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Mon troisième Fitzek et je ne suis pas déçu.
Il joue avec nos nerfs et on cherche désespérément à comprendre dans cet espèce de chaos limite extra sensoriel qui, comment et pourquoi?
L'explication viendra bien sur à la fin. Mais c'est dur, très dur et angoissant à souhait.
Si vous êtes impressionnables et avez des (jeunes) enfants évitez peut-être de lire ce roman très noir maintenant.
Attendez que vos enfants soient plus grands pour le lire.
Sinon c'est magnifiquement bien écrit.
Je vais continuer à lire cet auteur sans modération.
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Publié en Allemagne en 2010 et disponible en français depuis le 6 mars, "Le voleur de regards" est le cinquième roman, après "Thérapie", " Ne les crois pas !", "Tu ne te souviendras pas" et "Le Briseur d'âmes", de l'écrivain allemand Sebastian Fitzek.

Alexander Zorbach se souvient encore précisément de cet instant en haut du pont avec Angélique, une déficiente mentale menaçant de mettre fin à ses jours et tenant dans ses bras le petit Tim, enlevé à ses parents, qu'elle pensait être son bébé.
Ce jour-là, seuls Tim et Alexander rentreront sains et saufs mais le doute (les choses auraient-elles pu tourner autrement ?) ne cessera de poursuivre le policier au point de lui coûter son job et sa famille.
Sept ans plus tard, devenu journaliste d'investigation judiciaire, Alexander apprend que le Voleur de regards vient de faire sa quatrième victime.
Jusqu'ici 4 femmes, toutes mères de famille, ont été retrouvées asphyxiées à leur domicile, tenant entre leurs doigts un chronomètre laissant à leur mari 45 heures et 7 minutes pour retrouver leur enfant kidnappé.
A la recherche du petit Tobias Traunstein, Alexander est aussi le premier suspect de ses anciens collègues car plusieurs indices renvoient directement à lui...
En cavale, il rencontre Alina Gregoriev, une physiothérapeute aveugle qui prétend avoir eu une vision au contact du Voleur de regards...

A nouveau, Sebastian Fitzek tente de "dissuader" les curieux qui oseraient s'aventurer entre les lignes, ce qui provoque naturellement tout l'effet contraire :)
Comme dans "Le Briseur d'âmes", il est encore question ici d'un chrono (et donc d'une écriture au rythme soutenu) mais un peu plus particulier puisqu'il s'agit d'un compte à rebours.
J'ai néanmoins largement préféré ce roman-ci, mieux construit, mieux dosé, plus creusé mais moins tarabiscoté et pourtant plus efficace.

Le chapitrage à rebours est assez déconcertant de prime abord mais se justifie totalement puisque le lecteur progresse au rythme du chrono imposé par le Voleur de regards. On peut même dire que la notion de temps revêt ici une importance capitale.
C'est une vraie course contre la montre qui s'engage pour Alexander, accompagné par Alina Gregoriev qui au fil des heures lui fournit de précieux indices.
J'ai freiné des 4 fers en apprenant le don de cette jeune femme : l'ésotérisme et moi ça fait 4 et je trouve que certains auteurs y recourent trop facilement pour faire passer des choses qu'ils ne pourraient justifier autrement.
J'ai été agréablement surprise par la crédibilité de son personnage, par sa consistance (son humour aussi, son chien s'appelant TomTom...) et par les nombreux passages consacrés au quotidien des mal-voyants dont on apprend beaucoup de choses dans ce roman.
Les autres personnages ne sont pas en reste : tous se voient auréolés d'un passé trouble et autant de failles éclairées par une fine analyse psychologique.

Un autre point fort de ce roman : l'alternance de points de vue entre Alexander, son assistant Frank, Alina, le petit Tobias (même si je l'ai trouvé un peu trop futé et courageux pour ses 9 ans), le capitaine Stoya et...le Voleur de regards.
Ce dernier est assurément un joueur dont les ultimatums convergent vers un but précis. Si sa démarche n'est pas des plus originales (je l'ai déjà rencontrée dans un film voire même une série de films), son mobile est assez surprenant (et barré).
La question de son identité était pour moi secondaire (je crois qu'il était possible de la deviner). A partir du moment où je connaissais ses intentions, je me demandais surtout comment tout cela allait finir (Alexander et Alina arriveront-ils à temps pour sauver Tobias ?) et là...paf...voilà que la dernière ligne, implacable, cauchemardesque, bouleverse tout pour déboucher sur une fin ouverte.
Le genre de fin qui m'a poussée à ré-examiner les détails disséminés au fil des pages (et m'a fait remercier le ciel de ne pas avoir d'enfants...).
Sebastian Fitzek, dans son épilogue, a évoqué la possibilité, pas forcément d'une suite, de recourir à nouveau aux personnages d'Alexander Zorbach et d'Alina Gregoriev.
Je serais ravie de côtoyer à nouveau ces deux personnages et j'invite chaudement les amateurs de suspense psychologique haletant et tous ceux qui ont les nerfs solides à les découvrir à leur tour :)
Lien : http://contesdefaits.blogspo..
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La voyante est aveugle, mais Zorbach n'est pas Grec

Cela dit, j'ai écouté ce livre d'un trait, j'y ai consacré mon dimanche. Je m'en interroge car j'ai lu quelques critiques négatives, mais n'est-ce pas l'authentique ressenti qui compte ?

Cette histoire m'a complètement transportée ailleurs, dans un monde un poil extravagant, mais sans excès, pendant que mes mains tricotaient des chaussettes (l'hiver vient !)

Donc, nous avons comme il se doit un être pervers et malin qui commet des crimes ritualisés tuant une mère et indiquant une compte à rebours jusqu'à la mort de l'enfant de celle-ci qu'il a enlevé et qu'il séquestre. Ou ? Comment ? Pourquoi ?

Je soupçonnais des pièges partout, attendait des retournements d'alliances, voyais le meurtrier dans chaque passant. J'ai même cru le reconnaître quand il s'éloignait d'un pas hésitant dans la rue... bref, sur les braises tout au long de la lecture, mais quelle séance d'évasion !

Et comme je suis maso, je vais m'attaquer à la suite.
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J'ai passé un bon moment avec cette histoire même si je ne l'ai pas trouvé véritablement transcendante. Il faut dire que, sans spoiler ni donner la moindre piste, il m'a beaucoup fait penser à un autre roman d'une autre auteure qui se déroule lui aussi en 2 parties et qui évoque un tueur en série. J'entends par là que ce roman est à mes yeux indissociable de sa suite qui est "Le chasseur de regard" (suite que je n'ai pas encore lu) et je pense qu'il faut peut-être avoir une vue d'ensemble sur le scénario pour en prendre la pleine mesure et l'apprécier comme il se doit.
Dans ce thriller, tous les éléments sont pourtant là pour en faire un petit bijou selon mes goûts : des chapitres courts, un rythme qui va crescendo, des personnages charismatiques, un scénario qui tient debout, etc... Oui mais voilà, il m'a manqué un je ne sais quoi...
Cette sensation est terriblement frustrante car quand je prends les éléments qui font cette histoire, il n'y a à priori aucune raison pour que je ne m'emballe pas...et pourtant!!!
Je ne vais pas enchainer la suite, de suite, tout de suite, car un autre thriller me titille les narines depuis quelques temps, mais il est évident que le chasseur de regard ne va tarder à tomber entre mes mains afin de ne pas perdre le fil conducteur.
En ce qui concerne la plume et mes sensations de lecture en tant que telles, j'avoue que je ne suis une fois de plus pas déçu de Sebastian Fitzek. Il reste un auteur toujours aussi facile à lire et ses scenarii sont toujours autant travaillés.
janvier - 475
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Aveugles
Ça vous est déjà arrivé de lire la fin d'un polar avant de l'avoir terminé ? Par impatience, ou pour vérifier si votre hypothèse était la bonne ? J'avoue, je l'ai déjà fait, pas souvent certes, mais occasionnellement… Avec ce bouquin, inutile de se sentir coupable : pour rendre ses lecteurs encore plus « accros » l'auteur a utilisé un subterfuge d'écriture très malin ! le livre commence par la fin ! le premier chapitre est l'épilogue. Mais évidemment, il ne dévoile rien de l'intrigue, machiavélique à souhait.
Alexander Zorbach est un ancien flic, reconverti dans le journalisme. Il travaille pour un magazine allemand à sensations et couvre les affaires les plus sordides, comme ces crimes atroces commis depuis quelques semaines à Berlin… Un psychopathe choisit soigneusement une gentille famille : une maman et un enfant … le père doit, vous l'aurez compris, être absent et trouver à son retour sa femme assassinée tenant dans ses mains un chronomètre marquant le temps qu'il reste pour trouver l'enfant, enlevé et caché. Jusqu'à présent, personne n'est parvenu à retrouver les enfants avant l'expiration du délai imposé par le tueur … Tous sont morts, étouffés et… comble de l'horreur, énucléés, le tueur, surnommé « le voleur de regards » ayant pris soin de leur ôter l'oeil gauche. La police traque le meurtrier sans relâche mais n'a rien trouvé pour l'identifier et sur son mobile. Quant à Zorbach, il suit cette affaire (juteuse pour son journal) de près. Aussi, quand il entend qu'un nouveau meurtre vient d'être découvert au domicile des Traunstein, il se précipite sur les lieux : le tueur a parfaitement respecté son « cahier des charges », la femme a été étranglée et ce sont deux enfants qui ont été enlevés, des jumeaux, Léa et Tobias, dix ans… le compte à rebours est lancé. Un compte à rebours mortel, surtout lorsqu'Alexander Zorbach devient le suspect n°1.
C'est le quatrième thriller de Sebastian Fitzek que je lis : je suis obstinée car mes deux premières lectures (Le colisle cadeau) m'avaient laissée une impression mitigée. En revanche, j'avais beaucoup aimé Passager 23 ! Et donc, ce voleur de regards ? Fin du suspens, c'est du tout bon ! Ouf, car c'est le premier d'une série de trois, mettant en scène Alexander Zorbach (j'ai eu la bonne idée de solliciter auprès de NetGalley « Playlist », aimablement accordé, et comme j'aime bien lire les « séries » dans l'ordre… : d'ailleurs, petit conseil, lisez les vraiment « dans l'ordre » même l'auteur vous le conseille amicalement !)…
L'intrigue est parfaitement construite, le suspens total. Raconté à la première personne par Alexander Zorbach, les chapitres alternent les voix des autres personnages, notamment celle de Tobias. Pour « corser » l'histoire, Sebastian Fitzek accompagne son personnage principal par celui d'Alina Gregoriev une physiothérapeute aveugle qui aura un rôle très important.
Addictif, haletant, ce thriller implacable est impossible à lâcher… Et inutile de préciser que je lis le second dans la foulée (Le chasseur de regards).
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Un compte à rebours haletant , du suspense , des chapitres courts apportant chacun révélations et rebondissements
et quelques notes d'humour sarcastique ...
On ne s 'ennuie pas un instant dans cette chasse
au " voleur de regards " !
Un bon "Fitzek" dont il me faut maintenant lire la suite !
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Cet auteur est un génie !

Sebastian Fitzek est simplement majestueux. Dans ce thriller il parvient à balayer tous nos repères. Impossible de suivre la chronologie, il y a veillé ! Certains chapitres sont mêmes dépourvues de nom, impossible de savoir qui parle. le plus fort étant surement sa manière de mener le lecteur en bateau. Dans ce thriller, on ne retrouve pas les ficelles du genre et c'est une vraie réussite.

Quant aux personnages ils ont de quoi vous faire devenir parano ! Tout au long de l'histoire je me suis méfié de tous le monde, passant à côté de la révélation finale qui m'a prise de court !
Zorbach est magistrale. Ce personnage torturé et tête brûlé mène cette enquête à la perfection. Les autres personnages ne sont pas en reste, mais impossible de vous en dire plus !

Enfin la couverture est magnifique. Perso si je collectionne les livres objets, il est rare que ce style (thriller, policier) trouve grâce à mes yeux. Mais la couverture du voleur de regards fait exception.

Seul bémol, certains passages descriptifs trop long qui font perdent de vue l'action principale. Dommage.

N'en demeure un thriller que je recommande sans hésiter.

Bonne lecture à tous.
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